Les points positifs :
Les points négatifs :
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« Vous connaissez pas Batman, c’est l’ange noir de la mort, et il veut ma peau. » – Tony Zucco
- Batman la série animée Saison 01 – Episode 32-33 – Titre : Robin se rebiffe
- Réalisé par : Dick Sebast – Écrit par : Randy Rogel – 7 et 14 février 1993
Toujours dans le cadre de l’anniversaire de Robin, jeune garçon âgé désormais de 75 ans, je vous propose aujourd’hui de vous replonger dans cette fameuse série animée de Batman de 1992, série dans laquelle le jeune prodige a une importance non négligeable en plus d’une caractérisation très intéressante.
L’intrigue, développée sur deux épisodes, est assez simple. Le dynamique duo pourchasse des criminels et apprend le nom de leur patron, Billy Marin, qui n’est autre qu’un alias de Tony Zucco. Les fans l’auront compris, Zucco est l’assassin des parents de Dick Grayson et forcément, Batman empêchera son sidekick d’aller le pourchasser. Cet épisode, mis à part faire profiter d’une intrigue intéressante qui nous en apprend plus sur les personnages, fait découvrir au spectateur non-familier avec le Batverse les origines du Rouge-Gorge. Malgré les événements tragiques qui ont créé notre jeune super-héros, même les très jeunes spectateurs pourront visionner ces épisodes sans risquer de faire de terribles cauchemars. Les images montrées à l’écran décrivent subtilement l’accident de John et Maria Grayson, nous faisant bien comprendre leur mort violente tout en soulignant, toujours sans montrer d’image choquante à l’écran, la gravité de la situation au travers de la réaction des spectateurs dans le cirque.
Comme dans la série en général, il est bon de signaler que cet épisode tente de soigner un maximum d’aspects, l’intrigue est intéressante, compréhensible, pour tout public, la caractérisation des personnages est très satisfaisante, la musique souligne brillamment les faits et gestes et l’état d’esprit des protagonistes et l’ambiance générale est bien réussie. La relation entre Batman et Robin est très bien aussi, on y voit l’habituel Batman un peu asocial, peu bavard et qui peut se montrer très froid, chose qui ne manquera pas de déranger Robin quand il essaie de discuter avec son mentor, mais on y voit aussi la relation entre deux personnes qui ont brutalement perdu leurs parents et qui décident de s’allier dans leur chagrin et dans leur lutte contre le crime. Malgré les moments de conflits, qui se justifient plutôt dans le cas présent, on sent un réel attachement entre les deux personnages qui est justement dosé sans tomber dans le ridicule ou le larmoyant. Tout ce soin est aussi permis avec le développement de l’intrigue sur deux épisodes, bien évidemment.
Pour chipoter sur des détails, parce que rien n’est jamais parfait, les spectateurs les plus âgés pourraient trouver certaines blagues un peu lourdes. Mais après tout, la série reste adressée à un public plutôt jeune (et une bonne partie d’entre vous a certainement regardé ces épisodes étant enfant) et je dois avouer qu’en regardant la série avec des plus petits, c’est lors de ces moments d’humour un peu exagéré qu’ils rient le plus. Toujours dans cette ambiance d’exagération, le personnage de Tony Zucco est tout de même très caricaturé, à aucun moment on ne doute de son identité de méchant. Cependant, il est difficile de reprocher cette caractérisation, déjà si l’on considère le personnage comme un pourri qui doit dégoûter notre jeune héros du crime et, dans d’autres épisodes de cette fameuse série, on n’hésite pas à créer des personnages plus ambigus, c’est donc un choix conscient et assumé. Finalement, puisque la série commence à être âgée, on notera tout de même que les images commencent à sentir le vieux, rien de dramatique en soi (ni rien de comparable avec la série X-Men débutée la même année et qui semble avoir vingt ans de plus) mais ça risque probablement de piquer les yeux des générations futures, sans pour autant que le contenu en souffre.
Vous l’aurez compris, ce double épisode est de très bonne qualité à beaucoup de points de vue, confirmant les avis positifs sur cette série en général, et constitue aussi une très bonne introduction au personnage de Robin, pour autant que vous ne soyez pas déjà familiers avec le jeune prodige (mais oui, ça peut encore arriver). On peut toujours trouver certains défauts, mais le ressenti général en sortant du visionnage reste vraiment positif.
ma jeunesse! c’est là que j’ai aimé Dick Grayson!
Tout pareil. Mon amour de Grayson vient de ce double épisode !
ouep, je m’en rappel un peu, c’était génial pour l’époque, comme tout les épisodes.