Review Express VO – Semaine #211

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Martian Manhunter #4
Le Top de la semaine

  • Prez #4
Le Flop de la semaine

  • Harley Quinn #20

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


BEYOND DC YOU

BATMAN ’66 #69

review BATMAN '66 #69

Scénario : Jeff Parker Dessins : Dean Haspiel

Batman ‘66 revient avec un petit One-Shot qui revient sur une tradition bien ancrée dans la série, celle d’introduire dans cet univers farfelu tiré de la série télévisée un personnage bien connu des lecteurs de la bande-dessinée. Il s’agit cette fois-ci de Killer Croc, le fameux reptile qui vit dans les égouts. Cette adaptation du vilain est tout à fait convaincante, puisqu’elle colle bien à l’ambiance un peu “campy” de Batman ‘66 et l’histoire délirante qui se construit autour de ce personnage est agréable à suivre. On peut toutefois regretter le fait que tout cela aille très vite, tant cette version est amusante. On appréciera particulièrement les affrontements entre le dynamic duo et ce nouvel adversaire, qui sont bien rythmés et totalement respectueux du style du show TV. Graphiquement, c’est vraiment très cartoony et l’on peut le regretter si l’on espérait retrouver un peu plus le style de la série, mais ça reste de bonne facture pour un titre digital first.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #30

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #30

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic

On continue cette nouvelle histoire dans laquelle Batman est tenu prisonnier contre Calendar Man – un ennemi qu’on n’aurait pas pensé aussi redoutable au vu de son « importance » dans les jeux de la série, qui a fait appel à Solomon Grundy pour l’épuiser durant toute une semaine (enfin, de Solomon il y en a plusieurs, et on aimerait bien savoir concrètement comment ça s’est fait mais bon, on est dans des comics, les histoires de clonage on commence à en avoir l’habitude). Pendant ce temps, c’est l’absence du Chevalier Noir qui se fait ressentir sur Gotham alors que l’Arkham Knight est en train de finaliser les préparatifs de son invasion de la ville ; c’est d’ailleurs cette scène qui est la plus intéressante du numéro où l’on peut vraiment apprécier la figure de leader du Knight et son côté de stratège, qui me fait un peu penser à Bane et Santa Prisca en mode Arkham War – qui était d’ailleurs écrit par le meilleur scénariste, coucou l’auto-inspiration ? Mais certaines lignes sont vraiment bien senties et affirment un côté badass prononcé, mais du côté de Batman on s’ennuie toujours un peu, même si le challenge qui lui est donné à la fin va être intéressant à relever. Mais on sait qu’il s’en sortira voyons, et sans dommages collatéraux. Alors on lit le numéro comme ça, sans trop d’intérêt, mais les dessins ne sont pas dégueu non plus. Entre léger ennui et désintérêt poli, le titre suit son cours, et on le suit sans trop y croire.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT GENESIS #2

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT GENESIS #2

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Alison Borges

A la différence du titre principal dérivé du jeu, cette mini-série a bien plus de qualités et je pense qu’il s’adressera très bien aux nouveaux lecteurs (qui s’adonnent aux comics par le biais du jeu vidéo… un peu comme ça a été le cas pour moi il y a quelques années) pour leur proposer cette histoire des origines de (Spoiler alert ? Non, sérieusement ?) Jason Todd. Alors que dans le premier numéro on marchait dans les pas d’A Death in the Family, ici on nous retrace principalement les débuts de ce nouveau Robin aux côtés de Batman, son désir de vouloir bien faire et d’être apprécié de son mentor, et ce dernier qui est loin d’être chaleureux avec lui. Entre sa vie costumée et son apparence civile, j’ai l’impression de re-découvrir le TPB « Second Chances » mais remis au goût du jour, et dans un univers un poil différent. Alors pour un lecteur comme moi, ça n’apprend rien, mais pour des nouveaux venus, ça aura son charme, surtout que l’écriture de Todd par Tomasi est bien sentie, malgré le sentiment de déjà-lu. Dans le présent, par contre, c’est un peu de la redite puisqu’on suit (encore et toujours) le Knight faire des préparatifs – ici, clairement plus orientés envers la Bat-Family que vers Gotham ; mais graphiquement, en revanche, Alison Borges met une barre bien plus haute que ses compères du titre Digital First. C’est assez détaillé, ça n’hésite pas à être bien violent quand il le faut, il y a un ton dans ces pages ; donc au moins pour ça, je trouve que ça vaut pas mal le coup.

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #8

review DC COMICS : BOMBSHELLS #8

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Marguerite Sauvage

Oh oui, Marguerite Sauvage est de retour aux dessins et ça dé-chire. Je n’aurais pas pensé que ça me manquerait autant mais la douceur de son trait, les couleurs pastels, le côté vintage, ça donne un charme tellement fou à cette histoire, et il y a une certaine sensualité qui s’en dégage également. Y a pas à dire : j’adore. Au niveau de l’histoire, on se retrouve à nouveau du côté de Kate Kane et sa petite amie Maggie Sawyer, alors que la première part donc s’enrôler au sein de l’unité spéciale Bombshells commanditée par Amanda Waller. En termes de casting féminin, Marguerite Bennet se déchaîne en nous proposant de nouvelles têtes (dont une, réussie, d’un personnage récent que je n’aurais jamais attendu par ici), qui ouvre également de nouvelles pistes narratives. Cette Batwoman là est attachante au possible et on a vraiment hâte de voir où son chemin va la mener, surtout avec les autres intrigues qui ont été développées. Il faut que ça continue ainsi, DC Bombshells a, je crois, de très beaux jours devant elle !

– ArnoKikoo

Note : 9/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #40

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Scénario : Matt Sturges, Dave Justus Dessins : Stephen Sadowski

L’enquête se poursuit dans les pages de The Wolf Among Us alors que Bigby est clairement au coeur de l’antre du mal, dans le repaire de celui que l’on nomme le “Crooked Man” et que l’on recherche maintenant depuis quelques dizaines de numéros. C’est particulièrement rythmé et les dialogues sont finement ciselés, on se retrouve face à un affrontement psychologique particulièrement bien écrit et l’on sent la tension monter au fil des pages. Plus la fin approche, plus la série développe de nouvelles pistes et l’on commence à avoir un peu de mal à reconstituer le puzzle, mais on y prend clairement plaisir. Le flashback, un peu ésotérique, vient lui aussi ajouter son lot de questions et l’on se retrouve avec bien plus de mystères que de nouvelles informations à la fin de la lecture. Graphiquement, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais ça reste totalement acceptable et efficace. La série reste une référence et un solide ajout à Fables, ne vous en privez pas.

– Zeppeli

Note : 7/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #20

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR FOUR #20

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Cette semaine on revient à Themyscira et à son problème d’eau. Le début de ce numéro commence avec une évacuation de la population de Themyscira par le groupe de Batman. Cette évacuation pose justement un dilemme qui pour ainsi dire, tombe à l’eau. L’intervention de Flash qui sauve tout le monde à coup de très beaux copiés/collés casse totalement ce qui aurait pu être un énorme enjeu dans la philosophie Injusticienne de Batman. C’est frustrant ! On se demande quel sera le choix de Batman par rapport à la conscience héroïque de ses compagnons et finalement cette réflexion n’a pas lieu d’être. Ce chapitre fait l’effet d’un pétard mouillé, on en attendait plus quand on voyait la fin du chapitre 19. Que ce tsunami soit résolu aussi rapidement est extrêmement décevant. En deuxième partie, l’apparition de Zeus en mode big-brother et de son ultimatum pour Superman, redore beaucoup le blason des Dieux qui justement n’étaient plus si divins et semblaient jouer d’égal à égal avec nos héros. Le cliffhanger final est bien présent pour donner envie de lire la suite. Malheureusement on commence à être un peu trop habitué à de très bons cliffhanger qui n’ont au final que peu de valeur dans le chapitre suivant. Le plaisir reste très présent durant ce Injustice Year Four #20, mais il semble assez bâclé dans son début du moins.

– Capugino

Note : 6/10

WONDER WOMAN ’77 #10

review WONDER WOMAN '77 #10

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Cat Staggs

Nouvel arc pour la série Wonder Woman ‘77 qui vient une nouvelle fois introduire un personnage classique issu de la bande dessinée d’origine dans cette version issue de la série télévisée. Cette fois-ci, nous avons droit à une petite enquête autour d’attaques à base de feu et de glace et les autorités font appel à notre Diana Prince pour tirer l’affaire au clair. C’est plutôt efficace et la narration ne perd pas de temps. Andreyko sait où il veut en venir et il ne s’encombre pas de détails inutiles. Certes, il ne s’agit que d’un chapitre introductif, ce qui réduit un peu l’impact de la lecture, mais le rythme du récit se montre totalement convaincant. Graphiquement, c’est très bon et l’on reconnaît sans peine les acteurs du Show TV, ce qui est très plaisant.

– Zeppeli

Note : 7/10


DC YOU

BIZARRO #4

review BIZARRO #4

Scénario : Heath Corson Dessins : Gustavo Duarte

Chaque mois, Bizarro me rappelle un peu plus l’époque du Petit Spirou et ses BD’s comiques. Ce mois-ci la nostalgie est encore bien là, Jimmy et Bizarro arrivent à Branson. Ce chapitre orienté sur la magie est vraiment amusant. On commence par un petit tour de magie à la sauce Bizarro pour enchaîner sur un spectacle de Zatanna. C’est à cette occasion que Bizarro, volontaire pour un petit tour de magie, se retrouve à voyager entre plusieurs dimensions. Ce voyage apporte son lot d’apparitions toutes plus loufoques et comiques les unes que les autres. On adore ces références surprenantes à l’univers DC. Suite à cette expérience, Bizarro se retrouve avec les pouvoirs de Zatanna, un peu sans raison, mais cette mésaventure va amener un retournement réellement très bon.

Le comique est bien présent dans ce Bizarro #4, il n’est pas trop lourd, très bien dosé et c’est un vent de fraîcheur dans les sorties DC du mois. Ce numéro fourmille d’apparitions très bonnes (l’apparition finale est juste merveilleuse), de situations réellement loufoques et on ne peut que admirer le style graphique vraiment excellent mais surtout un Bizarro qui depuis le début est merveilleusement détaillé et « beau ».

– Capugino

Note : 9/10

BLACK CANARY #4

review BLACK CANARY #4

Scénario : Brenden Fletcher Dessins : Pia Guerra

Ce numéro de Black Canary est essentiellement centré sur le personnage et la chute de Maeve, ancienne chanteuse du groupe de Black Canary. On y découvre sa vie, comment elle compte s’en sortir avec au passage un petit coucou d’Amanda Waller. On apprend pas grand chose concernant Ditto, mais le numéro reste tout de même intéressant. Ce n’est pas comme dans les précédents où ça cogne sans raison, et cela est logique puisque le numéro n’est pas orienté Black Canary.

J’ai beaucoup aimé les tons des planches faisant la différence entre les planches représentant le présent et celles des flashbacks. Le tout se lit plutôt facilement, avec l’apparition de personnages qui nous viennent de l’univers de Batgirl, ce qui est tout à fait agréable. En revanche, il y a parfois quelques cases qui me paraissent un peu moins à la hauteur que le reste, comme si ça détonnait un peu. Après, je chipote mais c’est quand même une bonne lecture.

– Harley

Note : 6,5/10

CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #4

review CONSTANTINE : THE HELLBLAZER #4

Scénario : Ming Doyle, James Tynion IV Dessins : Vanessa Del Rey, Chris Visions

Une nouvelle fois, la série Constantine : The Hellblazer s’avère excellente, bien meilleure que ces dernières années de parutions de l’exorciste anglais tout en ne copiant pas totalement la version “classique” du personnage dans l’interprétation DC. Le découpage passé et présent est à nouveau utilisé, chaque partie héritant de son propre artiste, Vanessa Del Rey d’un côté, Chris Visions de l’autre, pour reprendre l’intrigue laissée en friche après le dernier numéro. Les souvenirs de John et l’une des femmes de son passé le rattrapent, son premier traumatisme à une époque où le jeune sosie de Sting s’essayait lui aussi au rock sur la scène anglaise underground. On retrouve un parallèle entre l’usage et l’addiction à la magie de John à l’accoutumance aux drogues dans l’Angleterre et le punk rock des 70’s, retransmise par une authenticité dans l’écriture, qui évite à cette histoire somme toute banale d’être autre chose qu’excellente. L’ambiance est réussie, la division des styles fort bien rendue, et on s’habitue à trouver dans ce Constantine une version survolée de ce qui s’apparenterait à un condensé de toutes les époques et de toutes les idées du personnage. Un héros trop souvent résumé à un jargon de comptoir et un sourire charmeur, dont on oublie parfois les tourments profonds et le passé trouble, pour qui l’alcool n’est pas qu’un loisir mais un échappatoire (c’est le moment de mentionner que le meilleur run, de Garth Ennis, est actuellement publié chez Urban ? Non, pas tout de suite ? Ok, my bad, j’ai rien dit du tout) aux hantises de sa personne et de ses dons. Ce qui fait de ce Constantine là un personnage réussi, car survolé à travers une série de moments choisis, et évoqué dans des numéros assez courts, mais qui ne cessent de densifier l’approche “personnelle” du héros. On a toutes ses qualités, et on évite l’écueil de beaucoup de scénaristes qui pensent avoir tout compris du personnage, quand ils n’ont finalement retenu qu’une amourette foireuse avec Zatanna et une légère addiction au tabac comme composantes essentielles. Cette série est, à n’en pas douter, une des vraies réussites du DC You (j’ai dit que Vanessa Del Rey était fantastique ? Vanessa Del Rey est fantastique. Je n’étais pas sur de vous l’avoir dit).

– Corentin

Note : 9/10

DOCTOR FATE #4

review DOCTOR FATE #4

Scénario : Paul Levitz Dessins : Sonny Liew

Si vous aimez les séries qui avancent à 2 à l’heure, les personnages qui passent leur temps à se parler à eux-mêmes pour créer une illusion d’avancée dans la narration et les dialogues qui ne font que résumer le gros de l’histoire alors Doctor Fate #4 est fait pour vous. Pour les autres, par contre, il devient difficile de conseiller la série qui s’enfonce de plus en plus dans une routine sans inspiration. C’est peut-être un jugement un peu dur mais après quatre épisodes, il est toujours aussi compliqué de s’identifier au personnage principal et de cerner ce titre qui peine vraiment à trouver son rythme. Certes, l’accent mis sur l’aspect mythologique conserve un certain attrait mais c’est bien la seule chose de positive à retenir de cet épisode du point de vue du scénario. Très simples en apparence, les dessins de Sonny Liew ont, eux, une vraie personnalité. De plus, les explosions psychédéliques que l’on doit aux couleurs de Lee Loughridge apportent un plus à l’ensemble, ce qui permet d’accrocher, un peu mieux, à la narration très « pépère » de Paul Levitz. Malgré tout, avec ce quatrième numéro, Doctor Fate continue de piétiner bien trop sagement pour avoir un réel impact à la lecture.

– n00dle

Note : 5/10

DOOMED #4

review DOOMED #4

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Javier Fernandez

Franchement, Doomed, on peut comprendre les faibles niveaux de vente, mais c’est vraiment loin d’être dégueu. Lobdell a eu cet avantage de pouvoir créer son personnage et ses petits délires et commence petit à petit à réellement implanter son concept (pas bien original, on l’avoue) au reste du DC You, en ramenant dans un premier temps la Wonder Girl de son ancien titre préféré, les Teen Titans. Mais ici on comprend que l’action prédomine sur le raisonnement au vu de la condition de Reiser, et Lobdell arrive toujours à garder une certaine forme d’humour au vu de la situation, et l’on s’amusera beaucoup de l’utilisation du fouet de Wondie. Malgré une certaine légèreté, où l’auteur tient à nous expliquer, que quand même, c’est pas facile d’être perçu comme un monstre, surtout quand on en a véritablement l’apparence, mais malgré le discours cliché entretenu par nos deux héros, on arrive quand même à s’y attacher ; et quelques pointes de mystère (c’est qui cette Clarice bordayl ?) arrive à maintenir un certain intérêt. Et il faut bien avouer que les dessins de Javier Fernandez sont vraiment efficaces, tout en rentrant complètement dans le moule du mainstream, avec juste ce qu’il faut, un petit plus, des personnages pas trop « 90’s » pour que ça n’en devienne pas caricatural. En tout cas la mise en scène est agréable pour le lecteur, le seul bémol comme d’habitude, c’est qu’il ne faut juste pas trop en attendre de ce titre, qui est publié pour être publié, mais qu’on aura déjà oublié d’ici 6 mois.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

GREEN LANTERN : THE LOST ARMY #4

review GREEN LANTERN : THE LOST ARMY #4

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Jesus Saiz

Chrk-Chrk-chrk, shreek-chrk-shreek. Oups pardon. Je disais donc, ce chapitre fait directement suite au dernier, on retrouve nos lanterns perdus alors que des « pirates des lumières » attaquent le vaisseau de Relic. Ce dernier se retrouve effacé du chapitre au profit des lanterns, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Le combat fait rage, les anneaux se vident et le schéma des chapitres précédents est respecté. Nous avons le droit au maintenant habituel flash back de John durant sa vie de militaire. Ce flash back est pour le moins mauvais, entre une valorisation un peu trop exagérée de l’héroïsme de John et une qualité des dessins à la limite, ce flash black est vraiment moyen en comparaison des précédents.

Suite à ça, John et les autres lanterns se retrouvent emprisonnés. Par une incroyable chance, avec les autres lanterns perdus. Ce retournement un peu rapide peut aussi s’expliquer par le fait que la série se termine bientôt, il faut faire vite pour terminer le travail. Cependant cette situation promet beaucoup ! Elle permet à Kilowog de prendre la défense de John par rapport à son désaccord avec Guy lors du dernier chapitre. De plus, une possible évasion est toujours très agréable à lire et on sent que les explications viennent bientôt. Comme on peut le voir à la fin, il serait temps pour John et ses amis d’arrêter de subir comme ils le font depuis maintenant 4 chapitres. En sommes, Green lantern : the lost army #4 vient scinder la série et changer la situation de nos lanterns perdus et qui on l’espère, apportera des réponses.

– Capugino

Note : 6,5/10

HARLEY QUINN #20

review HARLEY QUINN #20

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Chad Hardin

Bon alors là, je suis paumée. Nous prenons la suite du numéro spécial concernant le road trip des Gotham City Sirens, mais quelque chose cloche. Il manque un lien. C’est comme si on avait quitté une histoire pour brusquement être propulsés dans un nouvel arc avec un cow-boy, Harley Quinn qui se la joue encore plus psycho que d’ordinaire, et le tout sans aucun sens ? Bon peut-être pas, mais le sens, est un peu loin et un peu évasif, un peu Harleyquinnesque. Il faudra plusieurs numéros pour s’y faire et pour établir les liens, surtout avec l’arrivée surprise du dernier personnage présenté. Mais je n’accroche pas vraiment. Souvent c’est compliqué de débuter un arc de la sorte, mais je ne sais pas, j’ai pas l’impression de lire le même titre qu’avant, avec une équipe créative qui continue à tomber dans la caricature. Sauf qu’en plus, on change d’équipe pour les planches et je n’accroche pas du tout aux visage de John Timms, mais alors pas du tout. Pourtant, là aussi il va falloir s’y faire.

– Harley

Note : 5/10

MARTIAN MANHUNTER #4

review MARTIAN MANHUNTER #4

Scénario : Rob Williams Dessins : Eddy Barrows

La série Martian Manhunter poursuit sa route cette semaine dans un numéro largement orienté sur l’action. Seulement voilà après quatre épisodes, on peut affirmer que Rob Williams maitrise son sujet et ses personnages et il offre, ici, plus que de l’action bête et méchante. L’auteur ne se repose donc pas uniquement sur le rythme infernal de cet épisode ni sur le talent de son artiste. Au contraire, il approfondit ses thématiques et ses enjeux en les insérant dans un récit tout en mouvement. Les planches dans lesquelles il n’y a que du dialogue sont très rares, ce qui n’empêche pas Williams d’oser des ruptures de ton, toujours dans le bon timing, en glissant un humour bien senti dans un récit à l’ambiance pourtant assez sombre. Tout ça, en plus, sans jamais donner l’impression de ne pas assumer ses enjeux narratifs et en maintenant un équilibre assez miraculeux dans l’ensemble du numéro. Evidement, Martian Manhunter #4 ne serait pas aussi bon sans la présence du duo Eddy Barrows / Eber Ferreira. Chaque page est une merveille de découpage et les choix graphiques des artistes sont toujours à la hauteur et surtout au service de la narration. Finalement, il est inutile d’en dire plus, Martian Manhunter c’est de la bonne !

– n00dle

Note : 9/10

PREZ #4

review PREZ #4

Scénario : Mark Russell Dessins : Dominike Stanton

J’ai envie de continuer de me répéter, à vous dire chaque mois Ô combien Prez est génial, et je crois sincèrement que j’ai envie de vous faire limite un petit dossier pour vous en parler plus en détails. Le chemin de Beth Ross en présidente des US continue de se faire, mais Mark Russell profite de cette trame principale pour, surtout nous montrer par à côtés toutes les dérives folles de notre monde actuel, en insistant ici particulièrement, de façon on ne peut plus cynique (par ses personnages) sur les ingérences de l’armée américaine et sa politique militaire en général. On rit, mais on rit un peu jaune devant des faits qui sont cruellement en lien avec l’actualité. On a droit également droit à une belle satyre du show biz’ et je me demande si des planches n’ont pas été modifiées en dernière minute après la cérémonie des MTV MVA qui s’est déroulée il y a peu. Alors que la société de Mr. Smiley continue ses obscures manigances, Beth essaie néanmoins de faire bien les choses, seule personne réellement censée dans ce monde de fous (elle a quand même quelques personnes avisées avec elle), alors que le reste de la frange politique américaine ne la porte pas dans son coeur. Mark Russell s’amuse, critique, caricature, et dénonce beaucoup de choses d’un monde pas si différent du notre, on rit et on réfléchit en même temps. Et si ici Ben Caldwell est remplacé par Dominike Stanton, le style reste vraiment proche, tout en légèreté, avec plein de détails amusants, et des couleurs qui rendent un ton léger alors que par moments on parle quand même de choses grave. Honnêtement le meilleur titre du DC You – et on se demande toujours qu’est-ce que ça fait d’ailleurs dans le DC You.

– ArnoKikoo

Note : 10/10

ROBIN : SON OF BATMAN #4

review ROBIN : SON OF BATMAN #4

Scénario : Patrick Gleason Dessins : Patrick Gleason

Baby Boy vs Deathstroke, c’est mignon. Cela nous rappelle légèrement un certain animé qui n’était pas spécialement des plus originaux ni intéressants, mais ici, avec l’écriture de l’auteur, cela passe beaucoup mieux. Avec des planches renversantes, on sent l’intensité du combat, et nos deux combattants en herbe très attachants s’en sortent comme des grands. Ce titre continue de me plaire, et continue dans la lignée qui séduisait ses fans précédemment dans sa version Batman and Robin, sauf que sans Batman, c’est tout aussi bien. Peut-être moins émouvant, mais bien écrit, bien rythmé, et nous livrant quelques surprises au fil des lectures. Les éléments placés par Patrick Gleason prennent leur sens au fur et à mesure que l’on avance dans la lecture, ce qui ne nous laisse pas du tout une impression d’inachevé, ou de trop de révélation d’un coup. Sans pour autant dire que cela relève du génie bien entendu car pas mal de défauts subsistent, mais pitchoune dans sa propre aventure ayant gardé sa caractérisation, et en y ajoutant de la mythologie pas très bien exploitée jusqu’à présent, il y a de quoi garder un intérêt certain sur ce titre chaque mois.

– Harley

Note : 8/10

SECRET SIX #6

review SECRET SIX #6

Scénario : Gail Simone Dessins : Dale Eaglesham

Les Secret affrontent enfin le Riddler, qui n’est pas seul pour l’occasion. Gail Simone nous livre un numéro assez riche en action, qui ne met malheureusement pas les personnages à leur avantage, et l’on aurait probablement préféré davantage de travail sur la caractérisation de l’équipe, puisque seul Catman s’en tire vraiment. Le combat est avant tout physique, alors que l’on aurait attendu quelque chose de bien plus psychologique avec un personnage comme le Riddler, qui est justement l’intellectuel par excellence. L’épisode reste cependant divertissant et semble marquer un tournant dans l’histoire, avec un changement de statu quo qui pourra peut-être faire rebondir le titre, mais seul l’avenir nous le dira. Graphiquement, c’est tout juste correct et l’on regrette de ne pas avoir des pages plus impressionnantes, d’autant plus que l’essentiel du comic-book ne repose que sur une très grosse scène d’action. On est donc en présence d’une petite déception, qui vient maladroitement conclure l’arc.

– Zeppeli

Note : 5/10

SUPERMAN/WONDER WOMAN #21

review SUPERMAN/WONDER WOMAN #21

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Doug Mahnke

Tomasi peine vraiment à convaincre avec ce titre et ce n’est malheureusement pas ce numéro qui va changer la donne. On a droit à un épisode assez mal fichu, qui voit Wonder Woman interroger Loïs Lane à l’aide de son lasso de vérité, et toute une conspiration se construire contre un Superman qui semble bel et bien traqué… C’est riche en action mais ça manque franchement d’un véritable travail de caractérisation, et l’on a franchement du mal à se faire à la “nouvelle personnalité” de l’homme d’acier. Ce n’est malheureusement pas cette série qui va relever le niveau. Par chance, les scènes d’action restent assez distrayantes et permettent d’oublier un peu les défauts du script. Graphiquement, si l’on apprécie le travail de Doug Mahnke, c’est tout à fait plaisant et le dessinateur s’en sort bien, avec des planches très jolies et des visages bien expressifs. Malheureusement, le récit n’est pas bien folichon et l’on s’ennuie très vite à la lecture de ce titre, qui n’est à conseiller qu’aux inconditionnels de Superman, et encore, à ceux qui aiment ce nouveau statu quo…

– Zeppeli

Note : 4/10

WONDER WOMAN #44

review WONDER WOMAN #44

Scénario : Meredith Finch Dessins : David Finch

Ce n’est qu’une fois par mois et pourtant c’est une épreuve à chaque fois de devoir lire les vingts pages que nous réservent les Finch sur chaque chapitre de Wonder Woman. Pour ceux qui lisent encore la série, rassurez vous (un peu) car après avoir touché le fond ces derniers mois, ce numéro relève tout légèrement le niveau puisqu’on passe du nul au médiocre. Je sais, c’est facile de tirer sur l’ambulance mais il faut bien meubler tant ce numéro se contente de se reposer sur ses acquis, pourtant déjà bien maigres. En effet, il ne se passe pas grand chose dans Wonder Woman #44, et Meredith Finch ne fait que rabâcher l’intrigue des derniers épisodes en livrant, comme toujours, des dialogues pas vraiment inspirés. De son côté, David Finch nous fait du David Finch et ses détracteurs n’auront aucun mal à pointer du doigt les défauts inhérents à son style. Néanmoins certaines pages ont quand même de l’allure, même si l’artiste se montre très irréguliers notamment en ce qui concerne les arrière-plans. Reste alors une Donna Troy qui semble commencer sa transformation en… Donna Troy et un placement de produit tellement affligeant et hors de propos pour se marrer un bon coup. Forcément Wonder Woman mérite mieux mais ce n’est certainement pas avec cette équipe créative que ça arrivera.

– n00dle

Note : 5/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

DC COMICS : L'ENCYCLOPEDIE ILLUSTREE

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MAZAHS
MAZAHS
8 années il y a

Pour WW44, faut pas se prendre la tête; 10 min d’Arkham Knight sur PS4 et vous oublierez d’avoir lu cet épisode

Dav
Dav
8 années il y a

« Ô combien Prez est génial, et je crois sincèrement que j’ai envie de vous faire limite un petit dossier pour vous en parler plus en détails. » @ArnoKikoo

Vas-y, fais-toi plez’ !!! ;)

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