Les points positifs :
Les points négatifs :
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« Lookit the armaments for my arms ! I’m in sweet, sweet lurv ! » – Harley Quinn
- Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti, Justin Gray – Dessins : Stephane Roux – Couleurs : Paul Mounts – Couvertures : Amanda Conner, Stephane Roux, Paul Mounts
- DC Comics – Harley Quinn and Power Girl #1 – 17 juin 2015 – 32 pages – $3.99
Nous y sommes. Nous avons déjà eu droit à un arc avec le team-up improbable Harley Quinn and Power Girl dans la série Harley Quinn écrite par Amanda Conner et Jimmy Palmiotti. Ici, les deux compères d’écriture reviennent pour une mini-série qui nous ramène directement aux événements tenus encore secrets dans cet arc en question, avec Justin Gray pour les aider dans cette mission folle.
Déjà, dans l’arc de Harley Quinn, on voyait que c’était du n’importe quoi, mais ce duo est pourtant hyper efficace. La bêtise de Harley Quinn qui rencontre une Power Girl amnésique et lui fait croire qu’elles forment un duo d’héroïnes, rien que le pitch de départ est drôle, mais quand on les voit évoluer, c’est encore pire. Dans ce premier numéro, on a droit à la première expédition des deux demoiselles après que Harley a mangé la pizza géante et que Manos a été vaincu. Elles se retrouvent sur une planète étrange face à un Yoda pervers à l’animal de compagnie bien étrange. Dès cette première partie, le n’importe quoi commence à se déceler, mais en fait au fond, je suis fan, car je m’imagine très bien avoir la même réaction qu’elles en voyant l’animal de compagnie en question. Puis, Power Girl utilise sa super-force et Harley ses super-armes trouvées par hasard. Et franchement, Harley avec des armes, ses réflexions, ses actions je tire et je réfléchis après, je n’ai pas pu m’empêcher de penser aux anciens runs sur Lobo. C’est plus fort que moi, mais le constat s’impose : oui, cette Harley Quinn tient plus du Lobo que du Batman TAS. Il fallait que je le dise, même si cela vous paraît complètement impossible, ou fou, ou n’importe quoi.
De toute façon, le n’importe quoi est le maître mot de ce numéro, avec des personnages tous plus dingues les uns que les autres, des révélations complètement démentes pour Power Girl, de l’humour sur le costume de Pee Gee (que tout le monde aura relevé comme étant réaliste, l’humour hein). On découvre un cocon d’amour, et l’habitant principal est en mauvaise posture, mais ce cuir et moustache va être la pierre angulaire de cette mission de sauvetage. Oui, ce cher Vartox fait son retour, enfin, pas en puissance puisqu’il est retenu prisonnier d’un dictateur. Je vous l’ai dit : du n’importe quoi. On a même par moment l’impression d’assister à un hommage à Men in Black avec Harley qui, faisant mumuse avec un tout petit pistolet, dérouille la tête d’un personnage, et on a vu les effets des petites armes dans le film…
Cet enchaînement de bêtises, de réflexions complètement débiles, d’auto-dérision m’a énormément plus, mais il est fort probable que certains se plaignent d’une impression de lourdeur et de trop parodique. Cependant, il est évident que le titre est à prendre à la légère, sans se prendre la tête. Maintenant c’est sûr que si vous voulez une histoire hyper-réfléchie avec des enjeux cosmiques et des conséquences sur un univers entier, passez votre chemin, quoique… Il est fort probable que tout finisse en gros n’importe quoi. Bon, je crois que j’ai assez dit cette expression, il est temps de stopper. Passons donc au travail artistique. C’est super chouette, les expressions sont correctement exagérées bien que parfois un peu douteuses, mais j’accroche bien. Ce n’est pas trop parfait, ce n’est pas plein de défauts, on a un juste milieu très intéressant, qui n’est pas sans rappeler une certaine touche old-school qui me ramène encore à ma comparaison avec Lobo (quelle lourde celle-là !). Du coup, on a une ambiance bien particulière qui colle bien à l’ambiance folle du titre. Des planches trop nettes n’auraient, à mon avis, pas du tout collé avec les aventures des Crazy Crusaders.
Harley Quinn and Power Girl #1 c’est un bon moyen de s’amuser, d’avoir droit à de l’auto-dérision, sans tomber non plus dans le ridicule. C’est joli, c’est violent (très violent), drôle, mais tout en ayant une histoire somme toute intéressante. Ce duo improbable fonctionne toujours autant et vivement la suite ! Franchement, oui c’est un gros coup de cœur pour moi <3
Très bon numéro comme je m’y attendais^^,mais sinon quand tu dit harley que Harley quinn à plus de lobo je suis assez d’accord c’est d’ailleurs le seul point noir pour moi car encore dans sa série c’est assez bien gérer autant la c’est pousser à l’extrême la faute au fait que ce soit un duo peut-être et que cela l’oblige à faire.
Je me suis amusée comme une folle et j’ai totalement adoré.
C’est clair que ce numéro regorge déjà de « scènes » d’anthologie ! Le coup de l’hydre, quand Harley la découvre, ahah, j’en ris encore :D
Sinon, je pense que la comparaison avec Lobo se tient. Justement parce qu’on se retrouve aussi dans un cadre cosmique « délirant ». Finalement, la Harley Quinn de Batman TAS n’a jamais pu vivre une aventure pareille, qui sait, peut-être qu’elle aurait pu vivre un truc similaire à cette époque aussi, mais avec un autre costume bien sur xD
En tout cas, c’est vraiment super :)
Assez amusant de voir que pas mal de sites ‘ricains ont pas apprécié ce numéro alors que les sites FR sont bien plus enthousiastes. En général c’est l’inverse ^^ On s’entendra jamais avec eux !
Les américains ont déjà du mal avec le second degré en général, alors le 36eme…