Les points positifs :
Les points négatifs :
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« I am Robin. SON of BATMAN. » – Damian
- Scénario : Patrick Gleason – Dessins : Patrick Gleason, Mick Gray – Couleurs : John Kalisz – Couverture : Patrick Gleason, John Kalisz, Robbi Rodriguez
- DC Comics – Robin : Son of Batman #1 – 17 juin 2015 – 32 pages – $2.99
On l’a découvert, puis re-découvert. On l’a aimé, adoré. Puis on l’a pleuré, avant de le retrouver de l’aimer de tout notre coeur à nouveau. Damian a fait son retour, et maintenant il a droit à son propre titre pour évoluer sans être dans l’ombre de Batman, son père.
Je ne dis pas que le personnage n’a pas laissé sa marque puisque comme le stipule clairement le pitchoune, il n’est plus un Al Ghul, mais un Wayne, le Son of Batman, avec Bruce qui lui a tout appris. On va naviguer sur ce constat sur une grande partie de ce numéro, on reviendra sur le passé de Damian, ses aventures, ses peurs et ses doutes. Il a un passé douloureux à effacer, seul, enfin avec son gros ami velu qui est chou à souhait bien qu’un peu brute dans son genre, et des ennemis qui se préparent en arrière plan.
Le récit semble donc assez complet, on a droit à différentes parties distinctes. Les lecteurs qui auraient raté des épisodes peuvent les rattraper, même si ce n’est que grossièrement à travers cette introduction. Les lecteurs qui n’avaient rien raté apprécient les piqûres de rappel. Et on sent clairement l’influence du titre Batman and Robin derrière. Cependant, on pourrait parfois être perdu entre les différents moments contenus dans cette trentaine de pages. Cela peut être compliqué de s’y retrouver, car beaucoup d’informations sont disséminées à droite et à gauche. En fait, chaque partie apporte son lot de révélations et d’éléments importants pour la construction de l’histoire, mais cela peut-être assez lourd. Patrick Gleason semble avoir voulu mettre le plus de choses possibles d’entrée de jeu afin d’allécher le lecteur et lui promettre une histoire riche pour la suite. Car il est vrai que trois fronts se développent, et on sait que l’histoire est non seulement entre de bonnes mains, mais ne sera pas juste une petite quête personnelle expédiée en quelques numéros. C’est donc très agréable à lire bien qu’un peu fouillis parfois mais franchement, ça se tient bien.
Parmi les menaces qui se profilent à l’horizon j’apprécie grandement de trouver des parties qui remontent, enfin du moins une, qui remonte aux débuts du titre Batman and Robin. C’est très plaisant de revenir sur cette histoire, sur cet héritage et j’ai hâte de voir comment tout cela sera développé. En plus, on revient sur des moments qui m’avaient déjà touchée. J’espère réellement que l’auteur va bien s’appliquer avec cette partie. Ensuite la seconde partie nous ramène à des éléments qui sont plus récents et je me demandais bien comment le personnage serait exploité. Je pense que là aussi, vu les premières pages dévoilées, il y a une chance pour avoir une histoire intéressante.
Pour le côté planches, j’ai pas tellement de choses à dire vu qu’on retrouve l’équipe de Batman and Robin que l’on aimait tant. Certains visages sont douteux bien sûr ce qui est un défaut récurrent chez l’artiste, mais par contre, la colorisation, et les expressions de pitchoune, c’est vraiment bon. J’aime retrouver son côté renfrogné, son mauvais caractère que l’on voit directement sur la case.
Bon allez, trêve de nostalgie. Robin : Son of Batman reprend avec brio le flambeau de Batman and Robin. On retrouve les arcs développés précédemment avec un angle nouveau, notre petit héros au caractère trempé, qui distribue des coups. Une chance est clairement à donner à ce titre, et je pense que vous ne serez pas déçus si vous aimez le petit bonhomme.
C’est marrant comment en lisant les 3 premières lignes on sait direct que c’est Harley qui fait la review ^^