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« … Je me suis dit que plus rien ne me ferait peur. » – Hal Jordan
- Scénario : Geoff Johns – Dessin : Ivan Reis – Couleur : Randy Mayor
- Geoff Johns Présente Green Lantern tome 0: Origines Secrètes – 24 avril 2015 – 176 pages – 17,50 € – DC signatures
Le sous-titre me fait un peu frémir au moment prendre en main le volume… Pour être franc, les origines secrètes, qui ne sont en général à 90% que des resucées des origines souvent déjà méga-connues, j’en ai parfois un peu par dessus la tête, alors la méfiance règne. En ouvrant le livre, une première bonne surprise, puisque qu’Urban a eu la bonne idée d’illustrer ses représentations de personnages par des images issues des vraies origines d’Hal Jordan dans les années 60. Mais dès les premières pages, le malaise revient en même temps qu’une forte impression de « déjà-vu » comme disent les Français…
Ce tome numéroté zéro prend place dans la collection entre le cinquième et le sixième tome car il contient les numéros #25 à 35 de la série Green Lantern parus en 2008 et collectés sous le nom : « Green Lantern : secret Origins ».
Je vous disait donc, que la première impression sur le livre, c’est l’évidente impression de déjà-vu due au principe de revisite des origines d’un personnage aussi bien établi qu’Hal Jordan, mais ce n’est pas tout à fait vrai. La première impression que m’a faite cette histoire c’est un grand « Whaou ! », car les dessins sont formidablement beaux ! Mais nous développerons plus tard… D’ailleurs l’impression de déjà-vu s’estompe (pas complètement évidemment) assez vite, car la démarche de Johns semble assez claire, il veut les origines de SA mythologie, il y inclut d’ailleurs à cet égard Hector Hammond et celui qui va déclencher le point d’orgue de son run sur Green Lantern, Blackest Night, William Hand. Il ne modifie rien aux origines, mais il les infléchit suffisamment pour amener ce qui l’intéresse.
L’histoire vous la connaissez : un jeune enfant voit son père mourir lors d’un crash aérien et se fait la promesse de ne plus jamais connaitre la peur, adulte, Hal Jordan, car c’est de lui qu’il s’agit, est un pilote casse-cou qui va être choisi pas l’anneau d’un alien nommé Abin Sur et va devenir membre d’un corps galactique chargé de la sécurité de la galaxie : le corps des Green Lantern ! Il va être formé sur Oa, puis pris sous son aile par Sinestro, un ami d’Abin Sur qui enquête sur sa mort et sur une prophétie qui parle d’une « Nuit Noire »… Ça, ok, vous êtes au courant, mais ce qui fait l’intérêt de ce livre ce sont tous les détails que Johns rajoute, pour ceux qui connaissent la suite ce sont même pour certains plus que des détails, comme la relation Sinestro/Jordan .C’est intéressant, bien écrit, ça se lit un peu vite et d’une traite, d’autant plus que l’on a du mal à le poser avant d’arriver à la fin.
Mais comme je vous disait plus haut, un des grands atout de ce livre, ce sont les dessins d’Ivan Reis ! Alors, oui Corentin, c’est mainstream, mais on s’en fout parce que c’est superbe, appuyé par les superbe couleurs de Randy Mayor ! Les couleurs sont vives,explosent à chaque page, les dessins sont magnifiques, détaillés, avec des visages expressifs, c’est lumineux, je le répète c’est superbe !
En résumé, si vous voulez quelque chose de 100% inédit, passez évidement votre chemin, mais si vous voulez lire une « origin story » bien foutue, qui respecte l’originale sans être un copié-collé et/ou découvrir le point de départ que Geoff Johns a voulu donner à son run, alors vous êtes à la bonne adresse. Si ce n’est pas le bouquin de l’année, c’est assurément l’assurance de passer un bon moment en découvrant un morceau d’un run marquant. Si tout ceci ne vous suffit pas, la qualité des dessins d’Ivan Reis peut achever de vous convaincre, afin de vous flatter la rétine.
Pour ma part, qui suis novice en matière de GL, j’ai beaucoup aimé. J’aurai justement aimé que les origines de celui-ci soient encore plus développées. Peut-être cela a déjà été fait mais les dessins servent tellement l’histoire que j’étais emporté, que j’en voulais encore plus !
Bonne et juste review, merci.
A bientôt pour ta review du tome 6 ;)
Tu es le lecteur idéal pour ce livre, merci et pour le tome 6 tu retrouveras The Riddler !
Ça me va très bien ^^
J’espère bien!
Merci pour cette review qui donnes envie.
Petite question. Qu y a t il de plus ds cette édition par rapport à celle de panini de 2011. Y a 30 pages de plus. Ça correspond à ce que tu expliqués, des extraits tirés de comics des années 60 ?
Merci
Ce tome 0 reprend les GL #29 à #35 (numérotation v.o) publiés précédemment dans les mensuels panini « DC Universe » #45 à #50 donc pas d`extraits des années 60 :-)
Je me suis mal exprimé, ce sont juste des vignettes des années 60 qui sont utilisées pour présenter les personnages, quant aux 30 pages de différences comme je ne connais pas l’édition Panini, je ne peut pas te dire…
Il n’y a pas de pages en plus et je me suis trompé pour les dc universe de panini c’est du #45 au #52
Acheté hier et j’adores. Il y a bien 30 pages en plus dans l’histoires. Vivement la suite (que j’ai).
J’espere qu’urban va sortir toutes les histoires de geoff johns sur green lantern
Après vos c encore une fois bien renseigner et il n’y a pas de page en plus.
Je me suis basé sur les DC Universe (VF) ce qui donne comme suit :
Dc universe n°45 part 1 = secret origin n° 29
Dc universe n° 47 part 2 = secret origin n°30
Dc universe n ° 48 part 3 = secret origin n°31
Dc universe n° 49 part 4 = secret origin n° 32
Dc universe n ° 50 part 5 = secret origin n° 33
Dc universe n° 52 part 6 et debut du 7 = secret origin n° 34 et 35
Dc universe n°53 fin du part 7 = secret origin n° 35.
A part les deux premières pages pour la présentation des personnages… il n’y a aucune page en plus!!
Ce n’est pas la première fois non plus que je lis les origines d’Hal Jordan en tant que Green Lantern. Et comme le dit darthfry dans sa review, il y a cette sensation de déjà-vu quand c’est le cas . Mais cela ne m’a pas gêné plus que ça. J’ai même passé un bon moment (trop rapide), un peu comme une sorte révision «améliorée». J’ai trouvé que c’était plutôt bien foutu et de plus, l’envie de relire Blackest Night me taraude et ne me lâche plus !