Review Express VO – Semaine #187 – début de Convergence

Le Coup de Cœur de la semaine

  • The Names #8
Le Top de la semaine

  • Gotham Academy : Endgame #1
Le Flop de la semaine

  • Batwoman Annual #2

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouveau numéro des Review Express VO, la rubrique superstar de DC Planet depuismaintenant des mois, et pour cause ! Nous vous proposons en effet chaque vendredi de retrouver toutes les critiques du staff sur les sorties les plus récentes de Vertigo et DC Comics ! Si ça, ça ne vaut pas tout l’or du monde hein.

Cette semaine est très particulière puisqu’elle a signé la parution des derniers numéros des New 52 (à quelques retardataires près) et surtout le début en fanfare de Convergence avec un numéro #0 qui aura eu sa critique complète. Autre numéro qui aura attiré notre attention, c’est la conclusion de la série hebdomadaire Batman Eternal avec son cinquante-deuxième numéro !

Pour le reste, il y a du mauvais et du moyen comme du très bon, un peu comme d’habitude quoi ! N’hésitez surtout pas à nous faire part de vos avis et critiques sur vos lectures de la semaine dans la section des commentaires ! Et bon week-end à tous !!


VERTIGO

 

HINTERKIND #17

review HINTERKIND #17

Scénario : Ian Edginton Dessins : Francesco Trifogli

On approche de la fin, et ça c’est la bonne nouvelle de la lecture. La mauvaise, c’est qu’on a droit à des retournements de veste un peu faciles, des effusions de tir, de la guerre entre espèces, des morts, du gros boum, le tout avec des planches pas très jolies. En gros, du Hinterkind quoi. Et si le mois dernier ils m’ont un peu tenu en haleine avec cette histoire de dragon, mais lorsqu’on le voit pour la première fois, on dirait juste un gros chat nu qui dort paisiblement. Oui, vraiment. C’est fou comment on a l’impression qu’en fait les éditeurs de Vertigo se foutent du titre et laissent un artiste qui fait du pas très bon boulot sur un titre dont l’histoire aurait pu gagner en force avec de belles planches. Non parce qu’en plus on en est au 17ème numéro, donc ils auraient pu l’annuler avant s’ils s’en fichaient totalement. Mais bon, reste à voir ce que donnera la suite une fois le dragon en action. C’est très court comme avis, mais je n’ai simplement rien de plus à dire.

– Harley

Note : 4/10

THE NAMES #8

review THE NAMES #8

Scénario : Peter Milligan Dessins : Leandro Fernandez

Avec cet avant-dernier numéro, on pourrait croire que Peter Milligan commencerait à aborder les étapes de la fin, mais au fil des pages on se rend compte que tout est loin d’être terminé. Définitivement, c’est le personnage de Phil, attachant autiste, qui l’emporte sur les autres alors que tout le monde, pourtant, a une caractérisation travaillée (en deux phrases, on découvre comment sont la femme et le fils de l’ex-Surgeon : délirant !). On trépigne néanmoins d’impatience pour savoir ce qui se trame derrière tout ça, le fil rouge étant un brin laissé de côté avec tous ces règlements de compte et ces tentatives d’élimination dans tous les sens. Le cliffhanger n’aide pas à ne pas trépigner d’impatience pour la conclusion, le climax se ressent vraiment, et les dessins de Leandro Fernandez sont toujours aussi justes et poignants, avec cette tendresse qui vient côtoyer les affolements de violence brute ; on prend toujours son pied avec The Names, et ça fait 8 numéros que ça dure.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

WOLF MOON #5

review WOLF MOON #5

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Jeremy Haun

Un numéro un peu plus mou qu’à l’ordinaire. Ici on revient sur le passé à travers des flashbacks sanglants, on arrive dans une nouvelle ville pleine de secrets, avec une petite apparition du loup, mais qui n’a rien de marquante comparée aux autres. Sauf que, même si ce numéro est moins penché dans la cascade d’hémoglobine, il sert à poser les bases pour la suite et la fin de la mini-série. Et je vous avoue que je suis bien intriguée sur la fin de la série. Je veux savoir ce que veut papi à la bête, savoir comment Dillon et sa compagne vont s’en sortir. Donc même s’il y a moins d’action que d’habitude, Cullen Bunn semble poser les bonnes questions et surtout il ne précipite rien, il livre un récit qui reste fluide.

Côté planches, ça reste toujours à un bon niveau. Le gros toutou est toujours beau, les scènes nous ramènent au fin fond de la cambrousse dans un village qui nous ferait presque retomber à l’époque des films Westerns. Non, c’est vrai que c’est différent, mais c’est tout de même chouette.

– Harley

Note : 6/10


BEYOND THE NEW 52

 

ARROW SEASON 2.5 #16

review ARROW SEASON 2.5 #16

Scénario : Marc Guggenheim et autres Dessins : Joe Bennett et autres

Résolution d’arc (ou d’épisode ?) on ne peut plus basique, avec ce qu’il faut de dernier affrontement contre un méchant, du retournement de situation super attendu, d’un retour tout doux au statu quo et d’une sorte de happy ending aux dialogues creux, le tout enrobé d’un sentiment d’inutilité assez flagrant. On ne se plaît plus vraiment à suivre cette intrigue qui n’apporte strictement rien à la mythologie super-héroïque façon CW et j’espérais que ce numéro serait le dernier. Grand mal m’en a pris.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #6

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #6

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Viktor Bogdanovic, Art Thibert

Le deuxième arc de cette série se finit ici et on ne peut pas dire que l’intrigue qui va mener au début du jeu attendu au moins de juin s’étoffe grandement. Et pour les quelques avancées, qui mettent en scène Harley Quinn (la caution « achète ce comicbook ») et le Penguin, je ne suis même pas sûr que ce sera un point important – toujours est-il qu’on est en train d’assister aux prémisses de l’association entre tous les super-vilains qui veulent mettre un terme au « règne » de Batman ; mais le chemin ne sera pas sans embûches. Quant à ce qui concernait le dernier coup du Joker, sans surprises, on résout l’affaire vite fait bien fait en remplissant les pages d’un combat à peine épique (parce que les dessins : bof bof) et sentant le réchauffé (ces lignes de dialogues qu’on a entendues 100 fois…). En gros : y a pas grand chose à se mettre sous la dent.

– ArnoKikoo

Note : 5/10


NEW 52

 

ARKHAM MANOR : ENDGAME #1

review ARKHAM MANOR : ENDGAME #1

Scénario : Frank Tieri Dessins : Felix Ruiz et autres

Que se passe-t-il en plein Arkham Manor lors des évènements d’Endgame, et plus particulièrement alors que la ville de Gotham City est en proie à la pleine folie à cause de la toxine dispersée par Joker ? Réponse ici dans cette histoire sous forme de huit-clos angoissant (le lieu du Manoir/prison oblige), dans lequel un gardien est obligé de s’allier à quelques super-vilains pour contrer le Clown Prince du Crime et le reste des habitants du Manoir devenus complètement fous. Bien sûr, c’est un tie-in, donc c’est dispensable, mais le récit est véritablement haletant et propose même une certaine évolution pour l’un des personnages, qui a son importance et pour le titre Arkham Manor et pour l’histoire Endgame. Reste à savoir si ce sera développé par la suite, mais on ne boude pas son plaisir dans ces pages assurées pas trois artistes différents mais qui arrivent à garder une ambiance (sombre, glauque, angoissante) tout du long, sans grosse brêche de styles. On ne boude pas son plaisir !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

BATMAN AND ROBIN ANNUAL #3 – Dernier numéro !

review BATMAN AND ROBIN ANNUAL #3

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Juan Jose Ryp

Pour le tout dernier numéro de Batman and Robin, je dois vous avouer que j’imaginais une histoire complètement dingue, quelque chose qui rassemblerait les émotions, la force et surtout l’essence de la série, mais j’ai l’impression de ne lire qu’un numéro lambda. Je suis du coup assez déçue. Pourtant c’est Peter J. Tomasi, et j’imaginais vraiment qu’il clôturerait la série en beauté. Les premières pages sont sympathiques avec Robin qui veut encore en faire qu’à sa tête. Puis ça finit par manquer de punch, bon il tente de nous faire un je vous salue Marie en fin de numéro, mais même ça, c’est assez faible. Rah, mais ça m’agace tellement. Ce n’est pas vraiment que c’est pas intéressant car l’histoire est assez drôle au final, (oui j’ai trouvé ça drôle) mais les précédents numéros avaient beaucoup plus de truc, c’était de la grosse castagne, et puis bah là c’est tout mou.

Et puis en plus, les planches, oui tiens, parlons des planches, vous avez déjà vu Damian avec une bouche en cul de poule ? Et bien, là, vous serez servis. J’ai pas du tout aimé les planches ; quand je vous dis que ce numéro m’a agacé. C’est peu dire. Franchement on a déjà eu bien mieux en terme d’Annual sur Batman and Robin.

– Harley

Note : 5/10

BATMAN/SUPERMAN ANNUAL #2

review BATMAN/SUPERMAN ANNUAL #2

Scénario : Greg Pak Dessins : Ardian Syaf, Jonathan Glapion

Je vous l’ai dit lors de la review de Superman #39 que ce nouveau pouvoir n’allait être qu’un prétexte pour faire de Superman un humain durant 24h pour tenter de raconter des histoires où il risque finalement sa vie POUR DE VRAI !! OUHAAA c’est trop ouf comme truc, Superman il pourrait trop mourir en fait ! Bande de noobs, on parle de Superman, même sans pouvoir il ne peut pas mourir et puis on est dans les comics donc c’est encore pire que ça, et puis… ah oui c’est vrai on chez DC Comics, tout peut arriver, oulala ça fait peur. Pour le coup c’est un peu ce sentiment que j’ai éprouvé durant la lecture de Batman/Superman Annual #2. Je grossis très fortement le trait parce que ce n’est pas non plus aussi extrême. Greg Pak envoie une horde de méchants aux trousses de Clark Kent qui se retrouve sans pouvoirs parce qu’il a utilisé sa Super Charge un peu pour pas grand-chose. Mais bon, comme ce sont des vilains du Batverse fallait bien ça pour que le challenge soit à peu près intéressant. Du coup on se retrouve avec un Kent chassé par les vilains de Batman et un Batman qui essaye de garder le premier en vie. Sauf que Clark il est trop fort lui aussi alors il peut se débrouiller (presque) tout seul. Il s’amuse comme un petit fou, Batman sourit également (ça fait presque peur) et puis à la fin on se tape un cliffhanger plus inutile tu meurs. Mais bon c’est fun, sans prise de tête et c’est l’essentiel.

– Nathko

Note : 7,5/10

BATWOMAN ANNUAL #2 – Dernier numéro !

review BATWOMAN ANNUAL #2

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Georges Jeanty et autres

Bonsoir de bonsoir, tout ça pour ça ? Un petit voyage dans le temps et l’espace pour un petit tour de circuit, une petite remise en forme, et pouf tout est réglé. L’histoire était mal partie dès le début, et là on a un dénouement bien trop simpliste. Tout ce qu’il se passe pouvait se passer directement au bout des premiers numéros. C’est pénible car Marc Andreyko est arrivé, a ruiné le temps passé sur le titre par les auteurs précédents, pour en revenir presque au même point à la toute dernière case. Comment ? C’est navrant, décevant, et surtout irrespectueux pour les fans. Les numéros de cet arc avec les Unknowns sont quasiment inutiles à l’histoire, juste pour que Kate n’aie plus peur de l’inconnu.

Et puis bon, tant qu’on y est, on dit tout est bon dans le cochon, et bien on pourrait dire que presque tout est mauvais dans Batwoman Annual #2. Pourquoi ? Parce que le scénario est agaçant et les planches ne sont pas jolies. Des traits tremblotants, des visages douteux, des attitudes étranges, des détails manquants. C’est pénible, et je suis déçue. Déçue parce que c’est le dernier numéro de Batwoman, déçue parce que pour l’instant elle ne revient pas après Convergence. Ils ont tué Batwoman, et ça fait mal. Pas au sens littéral, mais ce n’est pas la Batwoman que l’on aime, ils ont tué notre Batwoman, celle là n’est qu’une pâle copie. C’est pas cool du tout.

– Harley

Note : 2/10

EARTH 2 : WORLD’S END #26 – Dernier numéro !

review EARTH 2 : WORLD'S END #26

Scénario : Daniel H. Wilson, Marguerite Bennett, Mike Johnson et Cullen Bunn Dessins : Eddy Barrows et autres

Terre 2 a tellement pris cher qu’on ne peut que vouloir que ce soit terminé. Juste pour qu’enfin les héros puissent arrêter de se battre, qu’ils puissent trouver une forme de paix, tout comme les humains qui la peuplent et qui souffrent. Mais rien n’est aussi simple et la détresse autant que le désespoir n’ont pas l’air d’avoir envie de s’en aller. D’ailleurs la première partie du numéro m’a fait douter. Et si elle verse trop facilement dans mélodrame, la seconde partie, bien que très classique, appuie sur les bons boutons. La figure du sauveur n’a jamais été aussi forte qu’ici et si le concept dans cette série a presque été usé jusqu’à la corde, ça fonctionne au moins une dernière fois. Les personnages ont compris que la fin était là alors autant tout perdre dans un véritable feu de joie. Ils donnent tout ce qui leur reste de force et de pouvoirs, c’est plutôt émouvant, bien écrit et c’est avec un véritable pincement au cœur que l’inévitable arrive. Darkseid mérite également sa position ultra dominante et malgré les assauts répétés il est celui qui reste le plus fort. Une excellente façon de le montrer dans toute sa gloire avant la Darkseid War qui arrive très bientôt. Ce numéro de World’s End n’a donc rien de très original, comme la série dans son entier mais reste un très bon divertissement et un récit apocalyptico-super-héroïque plutôt réussi.

– Nathko

Note : 7/10

GOTHAM ACADEMY : ENDGAME #1

review GOTHAM ACADEMY : ENDGAME #1

Scénario : Becky Cloonan, Brenden Fletcher et autres Dessins : Jeff Stokely et autres

Comment allier l’histoire d’Endgame à un titre aussi atypique du Bat-verse tel que Gotham Academy Becky Cloonan et Brenden Fletcher ont trouvé la solution. Gotham est plongée en pleine « Joker Night » et les élèves de l’Academy sont regroupés tout au même endroit alors qu’un mystérieux personnage veille dehors et protège l’imposante bâtisse. OliveMaps et Pomeline profitent de l’ambiance pour se raconter tour à tour des histoires effrayantes sur le Joker… On a ici un numéro tie-in complètement maîtrisé, dans le sens où oui, sa lecture est dispensable à la compréhension de l’event principal mais : a) le concept de petites histoires à la « fais moi peur » est complètement raccord avec l’ambiance de l’event ET le ton de la série elle-meme, que b) les histoires contées sont illustrées et écrites par différentes petites équipes, et ça ajoute un charme irrésistible à l’ensemble, surtout que si elles empruntent aux grandes légendes urbaines bien connues, elle n’en restent pas moins creepy du tout ! et c) la série en elle-même n’est pas dénaturée et on apprend même quelque chose de nouveau sur l’un des personnages assez importants. Pour ma part, cette lecture a été un plaisir de tous les instants, et me conforte dans l’idée que oui, avec la bonne équipe, un tie-in peut être d’excellente facture et valoir son prix, même si au final, ce n’est qu’un tie-in. Merci à eux !

– ArnoKikoo

Note : 10/10

HARLEY QUINN #16

review HARLEY QUINN #16

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Chad Hardin

Alors que le numéro commence de façon un peu fun, on a par la suite la construction du gang of Harleys, en passant par leur recrutement, par les travaux de leur QG, tout ça avec l’aide de son petit beaver, et de sa troupe de freaks. On a même droit à une planche dédiée à John J. Hill qui s’occupe du lettrage, page qui m’a beaucoup fait rire d’ailleurs. Harley Quinn est toujours fraîche et mignonne et goofy. Mais maintenant il va falloir faire avec une douzaine d’assistantes. Jimmy Palmiotti et Amanda Conner s’amusent toujours à faire vivre toute sorte d’événements quotidiens qui se transforment en aventure épique avec la psy pas très claire.

Il y a plusieurs équipes artistiques qui officient sur le titre, mais on ne distingue pas vraiment de différence majeure. Ceci est d’ailleurs très appréciable car quand on note une différence trop importante cela peut freiner un peu la lecture. Bon après, ce qu’il se passe ne vaut toujours pas ce qu’on a pu découvrir lors de son duo avec Power Girl. Mais c’est quand même chouette.

– Harley

Note : 6,5/10

SINESTRO ANNUAL #1

review SINESTRO ANNUAL #1

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Martin Coccolo

Sinestro Annual #1 c’est presque ultime de ce que devrait être un Annual. Se servir du nombre plus élevé de pages pour donner aux personnages de la place pour être un peu plus développés. C’est ce que fait parfaitement ce numéro. Le Sinestro Corp est composé de personnalités aussi diamétralement opposées que hautes en couleurs. Jusque-là la série a réussi à nous dépeindre un excellent Sinestro. Il était largement de temps de nous en révéler plus sur certains de leurs membres. La plus attendue de toute est sans aucun doute celle de Lyssa Drak avec celle d’Arkillo. Ces deux-là parlent directement aux lecteurs long terme de l’univers des Lanterns et c’est plutôt une franche réussite. Cullen parvient à intégrer tous ces flashbacks dans l’intrigue principale sans que celle-ci ne soit réellement ralentie. Au contraire, la façon dont sont amenés les flashbacks servent presque l’enquête que sont en train de mener les personnages. Chacun a sa personnalité et Sinestro prouve que même s’il prend tout le monde de haut, il fait attention aux moindres détails. L’avantage c’est que même les nouveaux lecteurs pourront apprécier cet Annual alors que les plus aguerris trouveront de quoi assouvir leur soif de connaitre enfin plus « intimement » des personnages qui sont restés trop longtemps dans l’ombre.

– Nathko

Note : 7,5/10

SUPERMAN/WONDER WOMAN #17

review SUPERMAN/WONDER WOMAN #17

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Doug Mahnke et autres

Superman/Wonder Woman #17 fait malheureusement trop « déjà vu ». Tomasi nous sert à nouveau le truc du Superman contrôlé par quelqu’un pour créer un face à face avec Wonder Woman. Heureusement pour nous ça ne se règle pas à coups de vomissement de bons sentiments. Malgré la structure extrêmement classique de l’ensemble, la conclusion de l’arc est satisfaisante. Peter Tomasi s’est évertué à faire de cette série un questionnement constant sur la pertinence et le danger que peut représenter la romance entre Superman et Wonder Woman. S’il n’est pas spécialement parvenu à donner un vrai fond à son récit, il a, en revanche, réussi à me distraire et m’intéresser tout du long. Cela ne m’a pas empêché de soulever le sourcil par-ci par-là, mais que voulez-vous, c’est peut-être trop dur d’écrire une histoire aussi profonde et touchante que bourrée d’action. La fin du numéro soulève une question intéressante quant au futur civil de Wonder Woman qui pourrait prendre une part plus importe dans la vie de cette dernière. Artistiquement c’est réussi, malgré les changements de style entre les artistes.

– Nathko

Note : 7/10

TEEN TITANS ANNUAL #1

review TEEN TITANS ANNUAL #1

Scénario : Will Pfeifer, Tom King Dessins : Alison Borges, Wes St. Claire

Alors que la série Teen Titans a déjà bien du mal en temps normal à se montrer digne d’intérêt, on pouvait avoir des doutes légitimes sur l’utilité d’un annual. Un numéro annuel qui, en plus, se place dans la continuité de la série et non comme un one-shot. Heureusement, l’arrivée de Tom King à l’écriture, pour accompagner Will Pfeifer, semble avoir changé la donne. Voilà enfin une histoire qui ressemble à ce qu’on peut attendre des Titans. Une histoire simple, mais qui va prendre de l’épaisseur grâce aux relations qui évoluent entre les personnages. Il y a, certes, quelques facilités avec des caractérisations un peu à la limite (oui, Martian Manhunter, c’est toi que je regarde). Néanmoins on sent un réel effort pour faire avancer les personnages et le fait d’être autant dans le flou qu’eux, nous permet en plus de pouvoir vraiment considérer tous les points de vue qui s’opposent à l’intérieur de l’équipe. Côté dessins, les artistes Alisson Borges et Wes St. Claire réalisent un travail satisfaisant. L’ensemble manque hélas un peu d’unité mais il se dégage une vraie atmosphère de certaines planches, avec même quelques passages assez iconiques.

Alors d’accord, il est peut-être dommage que cet annual ne soit, dans le fond, pas vraiment un annual mais plus un numéro classique ‘extra-size’. Malgré tout, il apporte enfin une vraie direction à la série en préparant l’avenir, au moins à court terme, et c’est ce qui manquait cruellement aux Teen Titans jusque là.

– n00dle

Note : 7,5/10

 

THE NEW 52 : FUTURES END #48 – Dernier numéro !

review THE NEW 52 : FUTURES END #48

Scénario : Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire, Brian Azzarello Dessins : Patrick Zircher

Vous savez, ce truc-là, quand on vous fait croire quelque chose mais qu’en fait ce n’est pas vraiment ça ? C’est exactement ce que l’on sert. On pensait que la fin était là, pour le meilleur alors qu’en fait c’est pour le pire. En lisant ce numéro j’ai comme un dilemme moral qui survient. La première chose qu’on se dit c’est que pour le coup c’est du bon gros foutage de tirelire. Vous le verrez par vous-même mais si on résume le truc, les 47 précédents numéros n’ont virtuellement servi à rien. C’est simple, on se retrouve presque exactement dans la même situation que dans le numéro #0 du Free Comic Book Day. L’ARNAQUE ! Pourtant, même si ce numéro est comme la plupart en fait, qui n’ont pas grand-chose pour eux aussi bien artistiquement qu’au niveau narratif, je ne peux m’empêcher d’éprouver une certaine légèreté. Une légèreté sans doute mal placée puisque cela vient surement du fait que la série est enfin terminée et que la souffrance d’avoir une série qui n’a jamais réellement su garder ses rares momentum arrive à son terme. Personnellement je crois que je n’ai jamais ressenti que les auteurs s’étaient fait plaisir durant toute la série, comme si on les avait forcé à travailler dessus, contre leur gré. Le résultat global est plutôt triste et on ne peut que constater une certaine forme d’échec. Il ne faudra pas lui renier ses quelques moments de gloire qui ont été hélas trop éparses pour faire marcher la machine correctement sur 48 numéros.

– Nathko

Note : 5,5/10

WONDER WOMAN #40

review WONDER WOMAN #40

Scénario : Meredith Finch Dessins : David Finch, Batt

Depuis la reprise du titre par les Finch la série s’est enfoncée dans les méandres de la médiocrité et on vous l’a fait savoir sur DC Planet. Maintenant, avec ce numéro #40 on assiste peut-être au retour de la série, je ne dirais pas en grâce, mais au moins à un niveau appréciable. La plupart des défauts que l’on pouvait lui reprocher jusque-là se sont estompés pour laisser plus de place à d’autres choses plus intéressante. La plus grosse amélioration vient de la caractérisation même de Diana, aussi bien dans l’écriture que dans les dessins. Ainsi, exit le « la vie c’est trop dur quand on est moi quoi je suis une reine, une super héroïne, en plus je suis le dieu de la guerre et je suis la petite copine de Superman, ça fait trop hein, j’en peux plus moi… » ce qui permet de laisser un peu plus de place à la vraie Diana. Celle qui ne se laisse pas malmener par les évènements et qui va toujours de l’avant. Le meilleur avec ça c’est que le David il a enfin compris que Wonder Woman n’était pas une gamine de 16 ans gonflée au collagène posant pour du soft porn. Il l’a dessine enfin, presque, comme une véritable guerrière, avec la carrure que ça implique. Bon par contre il ne faut pas lui en demander trop et vous allez pleurer lorsque vous verrez la différence des tronches qu’elle peut tirer d’une page à l’autre. C’est tellement flagrant et choquant qu’il m’a fallu vérifier qu’il était le seul dessinateur sur le numéro. L’écriture un peu plus juste de Wonder Woman sauve complètement le numéro. Il faut aussi lui donner le crédit de mettre en scène une Donna Troy sans pitié dans une histoire qui ne semble plus vouloir faire de concessions. Brutal !

– Nathko

Note : 7/10

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Julien_TDB
9 années il y a

Ahlala Futures End.. Que je regrette de m’être acharné jusqu’au bout. Tout ce que je retiens de ce dernier numéro sera la couverture, que je trouve magnifique, et sa fin pas finie. Après l’avoir lu la première chose que je me suis dit (et je ne mens pas) c’est: « bah, ça devait pas se finir cette semaine ? Il reste encore un numéro ? », parce que pour le coup, on dirait vraiment un cliffhanger pour nous faire revenir la semaine prochaine pour avoir la conclusion. On a même pas le droit à un « The End » comme dans Eternal, ou « Next in Convergence #1 » comme pour World’s End. Nan, là on nous balance ça, et débrouille toi avec ça.
Sinon pour Batman et Robin, je suis assez mitigé, l’histoire est vraiment bien, mais elle conclue pas je trouve, elle est vraiment dispensable. J’ai bien aimé quand-même la dernière page avec Robin qui voit vers le futur et Batman toujours torturé par son passé, maiiiiiiis bon. Quand aux planches, je les ai trouvé vraiment magnifiques, mais il aurait fallu enlever Batman et Robin de chaque page parce qu’ils étaient vraiment très très moche. Mais pour le reste, les doubles pages avec les vaisseaux, elles envoyaient du pâté !

Winterwing
9 années il y a

Pas révolutionnaire mais plutôt sympa cette dernière semaine de New 52 (ou presque). J’ai pas encore tout lu, mais je retiens Gotham Academy, Wonder Woman (j’en suis le premier étonné) et le cliff des TT. Sinon, déçu par cet annual de Batman and Robin, j’attendais de Tomasi quelque chose de beaucoup plus poétique pour la fin, il a déjà prouvé qu’il sait le faire. Déçu aussi par Futures End même si Jurgens continue l’aventure avec Beyond, à voir comment ça va se passer !

Herbefol
9 années il y a

Quelques premiers avis sur les numéros de cette semaine :
– TN52FE. Bon, ben c’est pas trop ça la fin de cette série. La plongée dans le futur est pas intéressante sur le principe, mais on n’en fait de vraiment utile. C’est vraiment « tout ça pour ça » et vu les trucs inutiles avec lesquels on nous a bassiné pendant des numéros complets… (genre Grifter:p). Par comparaison, je trouve que Batman Eternal monte en grade.
– E2WE. Un peu le même constant que TN52FE : trop long pour ce que ça avait à raconter et certains morceaux partent un peu n’importe où sans jamais vraiment revenir (Dr. Fate qui réapparait subitement pendant une ou deux cases du numéro 25 avant de disparaître à nouveau dans les limbes, ce genre de chose). Ces séries auraient été bien plus dynamiques si on les avait condensé un peu. Et dans le cas de E2WE en particulier j’ai trouvé ça franchement fatiguant par moment. Arriver au bout d’une vingtaine de numéros où c’est la fin du monde je n’en pouvais plus : je voulais que la planète disparaisse une bonne fois pour toute, histoire qu’on n’en parle plus.
– Batman – Superman Annual. Un numéro assez agréable, en forme d’épilogue à l’arc précédent. La surprise finale est un peu vendue par avance et c’est un peu dommage. Les différents styles graphiques s’enchaînent assez bien et on a quelques bien jolies planches. Et ça joue un minimum sur la relation entre Superman et Batman, la base de la série. Bref, c’est pas un incontournable, mais c’est bien plaisant à lire.

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