Review Express VO – Semaine #181

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Batgirl #39
Le Top de la semaine

  • Batman & Robin #39
Le Flop de la semaine

  • Red Hood and the Outlaws #39

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle édition de la Rubrique des Review Express VO qui est, je le sais, si chère à vos yeux. Je vous le dis à présent, ma boîte mail professionnelle (arnokikoo_rules_the_world@dcplanet.fr) croule de vos déclarations d’amour et de vos photos en petite tenue. D’ailleurs les mecs, si vous pouviez arrêter ça, ça rend Julien jaloux. Les filles, vous pouvez continuer, ça va très bien sur la porte de mon bureau en marbre à la rédaction.

Cette semaine, vous avez eu droit à une review dédiée pour The Multiversity : Mastermen #1 qui a été rédigée par mon collègue Zeppeli. Et c’est à présent l’heure de notre petit jeu-concours de DC Planet ! C’est très simple, il suffit de répondre à la question suivante dans les commentaires et de laisser votre n° de carte bancaire ainsi que vos coordonnées histoire de.. hum, tout ça est très légal bien sûr. Voilà donc la question :

Sans regarder l’article en question : combien d’étoiles a reçu The Multiversity : Mastermen #1 de Grant Morrison, sachant que Zeppeli est le rédacteur de la review ?

Attention, c’est balèze. Autrement, vous avez toujours les critiques du staff sur l’ensemble (ou presque) des sorties DC Comics et Vertigo de la semaine, avec quelques gros gadins dans les titres en Digital First et quelques bonnes surprises dans les New 52. Comme d’habitude je vous invite à laisser vos avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires, et que le meilleur gagne pour notre petit jeu concours ! Bon week-end à tous, et vive les comics !!


VERTIGO

 

FABLES #149 – « Dernier » numéro

FABLES #149 review

Scénario : Bill Willingham Dessins : Mark Buckingham et autres

Encore dans l’antichambre de sa conclusion (épique ?), Fables se prépare à l’affrontement final de Snow White et Rose Red, un combat fratricide dont l’origine remonte à un conte de fées encore plus ancien. Pas de happily ever after de prévu, mais une apothéose en forme de TPB le mois prochain. Pour l’heure, on reste dans les canons du storytelling de Bill Willingham, peut être un peu facile et sans envolée, et un peu trop forcé pour paraître sincère. Le tout reste cependant très bien écrit, même si on regrette que l’histoire prenne cette tournure pour sa fin, où, après tant de péripéties, la solution ne soit pas la paix mais encore une fois la guerre (arrêtez moi, je sens que je vais pleurer). Bref, un bon numéro de Fables – évidence et pléonasme mis à part – mais une chute que l’on espère plus profonde dans le numéro #150. En l’attente, on apprécie que l’auteur mette de l’ambition jusque dans les derniers numéros, et on reste attentif au dénouement en espérant autre chose qu’une méga baston. Rendez vous le mois prochain pour le fin mot de l’histoire.

– Corentin

Note : 7/10

THE KITCHEN #4

review THE KITCHEN #4

Scénario : Ollie Masters Dessins : Ming Doyle

Les maris de Kath et ses amies sont sortis de prison, et n’allez pas croire que cela signifie un retour à la normale pour nos héroïnes, loin de là. Dans une société encore dominée par un machisme très fort, surtout dans le milieu des gangsters, nos trois femmes qui sont littéralement sorties de la Cuisine (héhé, see what I did there ?) pour mettre la main à la pâte, mais dans la rue, n’ont pas vraiment envie de retourner à leur rôle de femme au foyer, et l’on peut dire que les choses ne vont pas aller en s’arrangeant. Des rapports très (j’insiste sur le « très ») conflictuels sont en train de s’installer et Ollie Masters nous propose une narration tranchée entre séquences dans le présent et flashbacks pour exposer ce nouveau statu quo tout en douceur, avant une escalade de violence (comme depuis le début) qui ne fait qu’empirer. On appréciera cette tension lancinante et le fait de voir Kath ne pas lâcher prise nous confirme cet esprit féministe ancré dans la série depuis ses débuts. Aux dessins, Ming Doyle continue une approche très cinématographie servie par des personnages vraiment expressifs qui contribuent à nous faire vivre l’histoire comme il le faut. J’espère simplement en avoir encore plus dans les prochains numéros !

– ArnoKikoo

Note : 7/10


BEYOND THE NEW 52

 

ARROW SEASON 2.5 #13

review ARROW SEASON 2.5 #13

Scénario : Marc Guggenheim Dessins : Joe Bennett et autres

J’ai eu pour habitude d’être assez laxiste avec le comics dérivé de la série Arrow parce que le prenant pour ce qu’il est, j’en attends du divertissement, un peu de background sur les personnages, et des dessins pas trop dégoûtants. Mais là ça fait 11 numéros qu’on traîne toujours sur le même arc, à se coltiner le même vilain anti-charismatique, que le cheminement est de plus en plus poussif. Le teamp-up entre Oliver et Roy Harper se laisse suivre mais on se désintéresse assez rapidement de l’intrigue. De toute façon, on sait très bien que tout finira bien. Et même au niveau des dessins, j’ai trouvé Bennett en petite forme, offrant des illustrations assez plates, des super-héros dont les costumes ont l’air d’être faits en spandex, et une action assez molle. Au moins, le fait que ça ne décolle toujours pas reste raccord avec la série dont ce comics est dérivé.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

BATMAN ’66 #54

review BATMAN '66 #54

Scénario : Jeff Parker Dessins : Sandy Jarrell

Okay, le numéro repose essentiellement sur son cliffhanger, et je ne vous révélerai rien. Cependant sachez que cette semaine, c’est du très bon. On retrouve dans un premier temps Batman & Robin en combat contre le Pingouin, puis l’on découvre que le jeune prodige est malade et qu’il ne va pas pouvoir participer à la prochaine mission qui attend le chevalier noir. Batman devra donc s’associer avec Batgirl, dans sa version issue de la série télévisée, celle qui était incarnée par Yvonne Craig (personnellement, je suis fan). C’est un véritable plaisir de retrouver une fois de plus cette héroïne et l’intrigue est intéressante, et sort de l’ordinaire puisqu’elle emmènera nos héros hors de Gotham. C’est en effet au Japon que devront se rendre les protagonistes et l’on découvrira rapidement qui se cache derrière la menace dont il est question ici. C’est un peu comme si cette série se mélangeait avec le Batmanga, et j’ai totalement apprécié la surprise en fin de numéro, si vous appréciez la série de Jiro Kuwata autant que cette version-ci, foncez.

– Zeppeli

Note : 9/10

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #33

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #33

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Batman et Robin continuent de traquer le mystérieux “Outsider”, qui n’est autre qu’Alfred Pennyworth ramené à la vie (oui, il est mort il y a deux semaines, suivez un peu nos reviews, oh !) par un savant fou. Le numéro s’ouvre sur une course poursuite en Batmobile assez efficace et brouille les pistes pour le dynamic duo qui est loin de se douter de l’identité de l’ennemi qu’ils chassent. Ce pénultième épisode de l’arc consacré à l’Outsider est efficace mais fait assez peu progresser l’intrigue et nos héros restent dans le flou total, ce qui laisse présager un numéro au rythme soutenu la semaine prochaine, alors accrochez-vous. On regrettera cependant une petite baisse de régime en fin de numéro, où l’action est interrompue par un petit flashback assez invraisemblable. Graphiquement, c’est toujours aussi dynamique dans ce style vintage qui plaira aux amateurs de Jiro Kuwata, dont le trait ne vieillit pas tellement.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #11

review FABLES : THE WOLF AMONG US #11

Scénario : Dave Justus, Matthew Sturges Dessins : Travis Moore

Cette semaine, c’est à l’un des passages les plus jouissifs du jeu qu’est consacré le titre The Wolf Among Us. Nous retrouvons en effet Bigby en plein barfight contre Grendel. L’affrontement sera totalement viscéral et l’on se plaît à admirer le combat sans pitié qui se déroule sous nos yeux, et à voir notre héros céder à la bête qui se terre au plus profond de son âme. C’est plutôt bien écrit et le scénariste a l’intelligence de mettre en parallèle l’histoire de Grendel avec ce combat, ce qui nous permet de nous familiariser davantage avec ce personnage. Comme toujours, c’est plutôt bien illustré et la série ne fait que confirmer sa qualité. J’ai probablement été pessimiste lors du lancement de ce titre, qui fait office de prologue tout à fait acceptable à l’oeuvre de Bill Willingham. La gamme digital first de DC a de beau jours devant elle, avec des comics de qualité comme celui-ci.

– Zeppeli

Note : 8/10

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #36

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #36

Scénario : Dan Abnett Dessins : Tom Derenick

Après avoir raté la plupart des choses qu’il a tentées sur la série, on aurait au moins pu espérer que Dan Abnett fasse un petit effort pour la conclusion d’un chapitre très important dans sa « saga ». Sauf que voilà, l’auteur ne s’était pas foulé jusque là alors pourquoi changer maintenant. Après des semaines et des semaines à tenter, tant bien que mal, de construire une menace invisible et ultime capable d’asservir le Multivers tout entier, l’auteur nous résout tout ça en deux pages et avec un coup de masse de la part d’Hawkgirl, le tour est joué ! Si ça n’était pas encore clair pour tout le monde, au moins cette fois ça y est, il n’y a rien à attendre de la série Infinite Crisis. Le pire dans tout ça, c’est que ce n’est pas fini pour autant puisqu’en guise de coup de grâce, Abnett nous joue la carte de la menace invisible au dessus de la menace invisible. A ce rythme là, il pourrait continuer pendant encore longtemps mais ne parlons pas de malheur. Difficile donc de mettre une note quand on n’attend tellement plus rien d’une oeuvre qu’on ne peut même plus être déçu alors allons-y pour un petit 3 mais c’est uniquement parce que les planches de Tom Derenick sont parfois jolies…

– n00dle

Note : 3/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #21

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #20

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Bruno Redondo

Injustice : Gods Among Us Year Three c’est un peu devenu une excellente soirée qui dure trop longtemps. Dans ce genre de soirée on s’amuse super bien, on est cool, on est avec les copains et on se marre. On boit de l’alcool parce que ça fait bien et puis faut dire que les effets sont sympathiques au bout d’une certaine quantité. Puis le temps passe, les sujets de conversation aussi, on se met à faire des petites bêtises à gauche à droite pour faire rire le peuple, ça passe encore. Le temps tourne toujours un peu plus, il commence à se faire tard, ou plutôt tôt et l’on a bu de trop, trop longtemps, l’alcool commence à produire ces effets indésirable et la fatigue s’en mêle, on a épuisé tout notre stock de connerie et la drogue ne fait plus effet. C’est la fin et ça part en sucette. Injustice c’était bien, mais là ça devient n’importe quoi. La mort que l’on nous affiche est risible au possible, sans doute encore plus que celle de Nightwing en son temps et ce moment émotion ultra viril entre les deux énergumènes passe complètement à côté de la plaque. C’est devenu long, trop long, pour rien et le « truc » dont je vous parle depuis maintenant 3 semaines est encore une fois utilisé dans ce numéro. Cette fois-ci c’est Poison Ivy qui va servir de bouche trou en débarquant littéralement de nulle part. Je veux bien passer une fois, deux fois… La troisième c’est prendre les gens pour des cons.

– Nathko

Note : 4/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #25

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #25

Scénario : Heather Nuhfer Dessins : Ryan Benjamin

Sensation Comics Featuring Wonder Woman est écrit cette semaine par Heather Nuhfer et illustré par Ryan Benjamin. Autant le dire de suite, c’est beau, très beau. D’emblée on en prend plein les yeux et c’est hyper plaisant. Côté histoire, c’est super chouette aussi. On a Wonder Woman qui montre que les femmes en ont aussi dans le pantalon, même quand il s’agit de conquête de l’espace.

Entre météorites et fusée en déroute, entre espoir et Lex Luthor qui veut toujours tout contrôler, on a quelques pages diablement efficaces qui se lisent d’une traite. Si les histoires sont différentes, on garde toujours cet hommage à la Wonder Woman qui inspire, qui veille. C’est en général lourd de sens, quand on est une demoiselle qui lit ces numéros, on se sent comme pousser des ailes après la lecture. Oui oui, je vous assure.

– Harley

Note : 7/10

TEEN TITANS GO! #16

review TEEN TITANS GO! #16

Scénario : Sholly Fisch Dessins : Jorge Corona

Ce mois-ci, Teen Titans GO! nous entraîne sur un sujet glissant : la Saint Valentin. L’année dernière Robin s’est noyé dans la crême glacée mais ici il semble de bonne humeur. Mais comme d’habitude, tout va partir en cacahuètes dans le repaire des jeunes héros. Sauf que, malheureusement ce numéro se révèle plutôt assez plat par rapport aux précédentes histoires. Ici c’est sympathique, mais pas vraiment fun. Je suis déçue, j’ai pas ce sourire bête aux lèvres, j’ai pas cette espère de rire qui sort tout seul après une situation complètement folle ou un enchainement de bêtises.

Rah, mais, mais, mais… C’est dur là. C’est pas nul, mais je ne retrouve pas l’esprit du titre dans ce numéro. On retrouve toujours des planches du même style, et les bouilles sont toujours exagérées, mais il manque cet humour franc et lourdingue des numéros précédents.

– Harley

Note : 4/10


NEW 52

BATGIRL #39

review BATGIRL #39

Scénario : Cameron Stewart, Brenden Fletcher Dessins : Babs Tarr

Batgirl est de retour, et on lui joue un mauvais tour. Les choses s’accélèrent un peu pour Batgirl sous pression qui pense devenir amnésique avec tout Burnside à ses trousses après un appel lancé sur Hooq. Mais dans cette situation, elle a besoin d’aide, celle d’une amie qui lui est chère, Dinah Lance. Le duo doit se reformer pour l’occasion et les retrouvailles sont très touchantes. L’histoire prend un tournant inédit et qui nous porte à nous poser des questions sur qui est Batgirl, qui est la personne qui en a après elle. L’équipe créative n’est là que depuis peu de numéros mais a su rendre la lecture très plaisante et a su m’accrocher sur cette histoire qui n’est pas que lumière et simplicité.

Les planches sont lumineuses, féminines, belles et fraiches. C’est un réel plaisir d’admirer le travail des artistes. Les personnages sont très expressifs, les couleurs éclatantes. Une vraie petite claquounette qui plaira aux demoiselles mais aussi aux messieurs, du moins je l’espère. L’arrivée de cette équipe a permis de donner un coup de fouet à Batgirl, lui redonner le pep’s dont elle manquait, enfermée dans sa noirceur sous le règne de Gail Simone. Et même si j’aimais la grumpy Batgirl, la nouvelle a su conquérir mon coeur, et je prie pour qu’on ne nous l’enlève pas !

– Harley

Note : 8/10

BATMAN AND ROBIN #39

review BATMAN AND ROBIN #39

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Patrick Gleason, Mick Gray

Pouah, que c’est chouette ! Honnêtement j’étais sceptique à l’idée de retrouver un Robin avec des super-pouvoirs, mais depuis son retour Robin est bien travaillé. Peter J. Tomasi nous bichonne notre pitchoune pour notre plus grand plaisir. Ici on le retrouve en grande forme, donnant du fil à retordre à Batman et encore plus aux méchants. Mais le mieux, c’est que pitchoune a le droit d’aller faire un tour à la watchtower après une partie de pêche épique et une belle prise dans les rues de Gotham. Action et humour se mêlent bien délicatement dans ce numéro sans que l’un ne prenne la place sur l’autre, ce qui est tout à fait agréable. On regrettera tout de même le nombre de pages un peu trop court, surtout avec la petite révélation de fin, tout à fait inattendue mais vraiment intéressante pour le personnage.

On retrouve toujours les mêmes sur les planches et c’est un plaisir car j’aime le Robin par Patrick Gleason, Mick Gray et John Kalisz, tout boudeur, tout pitchoune quoi. Rah, si vous saviez à quel point j’ai hâte de pouvoir lire la suite !

– Harley

Note : 8,5/10

BATMAN/SUPERMAN #19

review >BATMAN/SUPERMAN #19

Scénario : Greg Pak Dessins : Javier Fernandez

Un peu éloigné des intrigues proposées encore récemment par la série Batman/Superman, ce numéro #19 s’illustre finalement comme l’exemple même d’une bonne idée. Pas originale pour deux sous (peut-être davantage pour les lecteurs qui ne connaissent que la continuité New 52), mais bien trouvée. On renoue ce mois-ci avec la cité de Kandor, dernière cité Kryptonienne, collectée, miniaturisée et mise en bouteille par Brainiac avant les événements qui conduisirent à la destruction de Krypton. Kandor est toujours un pan intéressant de la mythologie Superman, une trace de cette civilisation disparue et une lueur d’espoir pour l’Homme d’Acier de ne pas être le dernier de son espèce – et à la fois, le drame de ne pas pouvoir rendre à ses habitants leur dimension originale. Miniaturisés dans un scénario classique de science-fiction (genre le Voyage Fantastique de Joe Dante, ou bien de vieux films de SF des années 50 inspirés de Jules Vernes), Batman et Superman vont pénétrer dans ce monde mystérieux, où les années ont passé depuis la fin de Krypton, mais où les habitants de Kandor n’ont jamais su la vérité derrière leur endiguement. Le tout est un peu sous exploité, disparaissant derrière la dose de baston nécessaire au genre super-héros (c’est dommage), mais propose un pitch au moins intéressant et qui pose quelques enjeux sans doute inédits aux nouveaux lecteurs. L’ambiance du monde mystérieux est assez réussie, on réintroduit quelques El dans la partie histoire de gonfler le récit, et les dessins sont plutôt pas mauvais au regard de ce que la série connaît en général quand Jae Lee prend des vacances. Bref, un comics à conseiller, qui essaye de bien faire les choses (ce qui est plutôt rare, pour ce titre qui n’aura que rarement brillé depuis ses débuts).

– Corentin

Note : 7,5/10

BATMAN ETERNAL #46

review BATMAN ETERNAL #46

Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV, Ray Fawkes, Kyle Higgins et Tim Seeley Dessins : Alessandro Vitti et autres

Et les semaines passent et se ressemblent inlassablement : Batman va voir un nouveau vilain (Ra’s Al Ghul si jamais la couverture n’était pas explicite) qui va à nouveau lui expliquer que même s’il est méchant, ce n’est pas lui le grand méchant de l’histoire. On commence à connaître la chanson, et le numéro n’est sauvé que par l’écriture de Tim Seeley qui nous offre une réflexion sur le côté intemporel de Batman et nous apporte surtout un Lord Death Man toujours aussi déjanté, l’auteur nous ayant déjà prouvé qu’il savait très bien l’écrire. Du côté de Gotham, le pire est à venir mais on avance à trop petits pas pour que vraiment la tension se fasse ressentir. Trois artistes se partagent les dessins et il faut reconnaître une certaine unité malgré cela, les planches étant tout à fait correctes et très dans le ton des productions très mainstream auxquelles nous sommes habitués. En somme, le numéro n’est pas foncièrement mauvais, mais ça fait plusieurs semaines que j’ai l’impression de lire toujours le même truc, ça en devient lassant.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

BATWOMAN #39

review BATWOMAN #39

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Georges Jeanty

Voilà, on y est. L’équipe est enfin formée, on a enfin tous les membres qui se retrouvent ensemble. Mais cela se passe après la rencontre entre Red Alice et Natalia la nouvelle copine de Kate. Et les choses ne se déroulent pas comme prévues. C’est étrange, et je n’accroche pas. Déjà, niveau planches, ce n’est pas folichon du tout, avec des visages douteux, parfois flous, des proportions mal respectées. Bref, un ensemble bizarre pour aller avec une histoire qui ne tient pas. C’est trop facile, c’est trop pas normal (oui ça ne se dit pas mais c’est mon ressenti).

Avant je prenais plaisir à lire Batwoman, ici, je ne retrouve pas les personnages que j’aimais, les histoires que j’aimais. Oui on a changé d’auteur, mais ce n’est pas une raison pour oublier tout ce qui a été fait avant. Maintenant je comprends mieux comment l’équipe en est arrivée là, comment ils se retrouvent face à Morgan et son armée. Mais ça ne me plaît pas vraiment. Pourtant, Etrigan je l’aime, Ragman je l’aime, Red Alice aurait pu être intéressante et Batwoman je l’aime. Mais là, c’est trop.

– Harley

Note : 3/10

EARTH 2 : WORLD’S END #20

review EARTH 2 : WORLD'S END #20

Scénario : Daniel H. Wilson, Marguerite Bennett et Mike Johnson Dessins : Eduardo Pansica et autres

Ce qui est assez déconcertant avec cette série c’est que même si on sait dans quelle direction on va, on reste quand même scotché à l’histoire. Comme si on s’attendait justement à ce que cette direction change. Ce qui est finalement plus étonnant c’est qu’en l’espace de 20 numéros on a l’impression d’avoir lu une véritable épopée assez hallucinante, surtout que la dose est hebdomadaire, on ne relâche jamais la pression. Tenir comme ça sur d’aussi nombreuses semaines me réjouit. Après j’en viens presque à regretter le nombre d’intrigues qui se croisent parce que ça va vite, très vite. Celle concernant Dick Grayson est malheureusement celle qui en souffre le plus. La volonté est sûrement de nous montrer justement ce qu’un humain peut vivre en des temps pareils mais j’ai l’impression qu’elle passe à côté de son sujet, en terme de narration mais aussi parce qu’elle est posée au milieu du reste et que ce reste est extrêmement bruyant et passionnant. Les autres sont toujours aussi intéressantes. À chaque fois que j’ai cette sensation de longueur qui pointe le bout de son nez, un nouvel élément débarque pour relancer la machine. La relation qu’entretiennent Helena et Kara me parait de plus en plus ambiguë parce que je veux bien qu’elles soient meilleures copines, mais il arrive un stade où ce n’est plus de l’amitié. Quoiqu’il en soit, chacun avance comme il peut, faisant face aux épreuves qui se trouvent sur son chemin et on les suit dans cette aventure avec grand plaisir.

– Nathko

Note : 8/10

GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #39

review GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #39

Scénario : Justin Jordan Dessins : Diogenes Neves, Marc Deering

C’est l’avant-dernier numéro de New Guardians et je suis bien triste parce que j’apprécie vraiment cette série. Ce mois-ci Justin Jordan fait comme il sait si bien le faire. Il nous raconte au travers d’un interminable combat que le mieux est l’ennemi du bien. Si l’on prenait au pied de la lettre ce qu’il nous montre et fait dire à ses personnages l’ensemble serait assez limité. Ce qui se cache derrière est bien plus intéressant. D’une part parce qu’il n’y a justement pas de bien et de mal dans ce combat mais surtout que Jordan tente de nous montrer qu’en voulant faire le bien à tout prix, on peut, sans même le voir, faire du mal à bien d’autres. En plus de ça il connecte tout ça à son one-shot du mois 5 Years Later qui lui-même était une continuité ou une étape de ce que nous avait raconté Johns à la fin de son run sur Green LanternJustin Jordan pourra-t-il boucler la boucle de manière satisfaisante après tout ça ? Je l’espère et c’est franchement bien parti.

– Nathko

Note : 7/10

 

JUSTICE LEAGUE #39

review JUSTICE LEAGUE #39

Scénario : Geoff Johns Dessins : Jason Fabok

Je m’attendais à ce que ce soit plus long tout de même. J’ai un peu l’impression que ça s’est vite terminé. Pas étonnant non plus lorsque l’on sait ce qui arrive derrière. C’est juste que ce sentiment d’histoire bouche-trou ce n’est vraiment pas quelque chose que j’apprécie particulièrement. Heureusement, dans ce quatrième et dernier chapitre ce n’est pas l’histoire qui compte. C’est plutôt les conséquences de celle-ci. De manière très classique, le virus est partiellement vaincu, donnant lieu à la naissance du nouveau véritable Amazo, ce ne sera une surprise pour personne. Là où c’est plus surprenant c’est au niveau de la résolution du problème des contaminés. Je ne sais pas les plans que se réserve DC Comics à ce sujet mais il s’agit là d’un potentiel bouleversement pour le DC Universe qui en plus s’apprête à rentrer dans la Darkseid War. Sans doute que le but de cette conclusion est tout trouvé, déjà. Ce chapitre met en avant le trio Luthor, Superman et Wonder Woman alors qu’ils affrontent à eux trois presque tout le monde. Diana détient le rôle physique et qu’est-ce qu’elle est classe. Toujours très loin au-dessus de sa bouse de série éponyme. Je ne reviens pas sur Superman, qui n’a qu’à être présent pour être le plus classe de tous alors que Johns essaye de le faire travailler avec Luthor. Étonnant ou pas, c’est encore Diana qui tente de faire confiance à ce dernier. D’ailleurs Luthor fait une belle remarque à Superman, qui je trouve est un joli pied de nez global de ce que DC Comics a essayé de faire au personnage. Je ne vous dirais pas laquelle c’est, vous le devinerez très facilement seul. Dans l’ensemble on reste donc dans une conclusion extrêmement classique bien que très efficace. Il faut dire un gros merci à Jason Fabok qui trucide toutes les pages pour nous donner l’envie d’en faire des posters. Ce mec déchire. Malheureusement ça ne fait pas tout d’être beau !

– Nathko

Note : 7/10

 

RED HOOD AND THE OUTLAWS #39

review RED HOOD AND THE OUTLAWS #39

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Tom Derenick, Sean Parsons, Wayne Faucher

Pendant que la soeur de Starfire lui explique que tout ça, c’est pour son bien, Capuche Rouge et ses copains (au pluriel, puisque la bande a maintenant recruté un nouveau venu) filent à toute allure pour la sauver, et réaliser dans l’entre temps les tenants et aboutissants d’une invasion alien que ni la Justice League ni Superman ne pourraient stopper (parce que ? Ben, on n’est pas dans leurs séries là, ça va bien à un moment). On oublie complètement les problématiques de drogues présentes dans les épisodes précédents, pour nous rappeler que comme les publicités contre l’addiction à la nicotine nous le rappellent tous les ans : tout n’est qu’une question de volonté (ben ouais). Exit aussi la détresse de Starfire, qui n’avait besoin que d’un poutou avec son amoureux rouquin pour reprendre des couleurs (le orange, bien sur), et on implémente au passage un énième sidekick sorti du chapeau en la personne de Deathstroke Jr. pour préparer une méga baston le mois prochain. Que penser de tout ça ? Que c’est mal raconté, que les numéros s’enchainent sans aucune cohérence, ou que la relation soeur-soeur des Tamaran pourrait inspirer des parodies relativement inspirées au monde de l’érotisme Japonais ? Ni l’un ni l’autre ni l’autre. Car ne nous cachons pas la vérité derrière tout ça : Red Hood & The Outlaws est tout bêtement un hommage assumé aux histoires des années 90. Tout n’est que baston, storytelling absurde, introspection ratée et deus ex machina grotesques, entre personnages musclés et explosions superflues. De cette façon, une série que l’on prenait pour un simple titre mal écrit devient une métaphore géniale de l’histoire des comics, où l’on présente avec des personnages jeunes à un lectorat qui l’est tout autant une période de la BD américaine qu’ils n’ont peut-être pas connue, l’époque des roploplos, des muscles et des dialogues pourris. Scott Lobdell effectue ici un superbe travail de déconstruction, qui mérite franchement qu’on s’y attarde, un peu comme les Teen Titans actuellement. Bon, ok, je rigole, en fait c’est juste mauvais. Vivement le mois prochain !

– Corentin

Note : 3/10

SUPERGIRL #39

review SUPERGIRL #39

Scénario : Mike Johnson, K. Perkins Dessins : Emanuela Lupacchino

Alors là, celle là, je ne l’attendais pas. La série Supergirl, enfin l’histoire en cours vient de prendre un tournant complètement inattendu, pour mon plus grand plaisir. Je pensais qu’on aurait droit à des chamailleries pendant tout le numéro mais en fait non. Toute l’histoire se retrouve bouleversée, en quelques pages, et c’est original. Peut-être que je suis facilement surprise car je ne connais pas trop la mythologie du dernier venu, mais c’était étonnant, et ça me plait bien. On a une histoire qui se tient bien, qui ne faiblit pas bien au contraire, qui gagne en qualité et en maturité alors qu’on aurait pu avoir peur de retrouver une Kara trop pénible. Et puis, cerise sur le gâteau, c’est joli. Non que dis-je ? C’est beau. Les personnages sont bien travaillés, les couleurs sont belles, les traits sont précis.

Maintenant, je ne sais pas vraiment comment Kara se sortira de cette situation bien compliquée. Si j’avais un reproche à faire ce n’est pas tellement sur ce numéro, mais l’idée générale. Car oui c’est intéressant mais j’ai bien peur que le prochain numéro soit une ôde à Supergirl la toute puissante qui réussit à se sortir de tout, et du coup, j’appréhende un peu le mois prochain.

– Harley

Note : 7/10

SUPERMAN/WONDER WOMAN #16

review SUPERMAN/WONDER WOMAN #16

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Doug Mahnke, Ed Benes

C’est comme si en ce moment, sur les séries que j’aimerais voir le mieux réussir, elles n’arrivent pas à être au top. Pas qu’elles soient mauvaises, mais il y a toujours quelque chose pour me faire tiquer. Exemple avec Superman/Wonder Woman qui réintroduit Circe dans les New 52. Une version qui colle d’ailleurs parfaitement avec l’univers que le duo Azzarrello/Chang a créé pour Wonder Woman. On a droit à de bonnes scènes d’action, des moments sympathiques entre Superman et Magog ou encore l’histoire de Circe qui n’est pas complètement dénuée d’intérêt. C’est même franchement sympa et puis il faut un « mais »… Mais les questions que pose le cas Magog ne sont pas nouvelles, pire, elles commencent à tourner en rond et c’est même traité un peu par-dessus la jambe. Il ne faut pas chercher de profondeur dans ce dialogue alors que ça aurait pu facilement aller plus loin que « ça ». Heureusement, on a encore droit à du bon Wonder Woman et du bon Superman. Par contre Peter J. Tomasi nous ressert un énième personnage qui tire les ficelles dans l’ombre et qui semble incroyablement puissant, pas en force pure, mais en terme d’influence. Qui est-ce ? Que veut-il ? Ce sera pour plus tard. Et puis il y a cette fin qui tire encore sur la corde du « vs. » sûrement sans aucun autre intérêt que de faire vendre le prochain numéro. Les passages entre Mankhe et Benes se font sans heurt et les deux artistes font du bon boulot !

– Nathko

Note : 7,5/10

 

TEEN TITANS #7

review TEEN TITANS #7

Scénario : Will Pfeifer Dessins : Kenneth Rocafort

Ah les Teen Titans… Depuis le lancement des New 52, cette équipe légendaire a souffert de numéros d’une qualité assez médiocre. Celui-ci va t-il les sortir des abysses ? Eh bien non, mais ce n’est pas non plus une purge totale. Nous retrouvons ici nos héros confrontés à une menace qui pourrait bien anéantir la ville de New York, de façon définitive. Evidemment, les jeunes héros ne l’entendent pas de cette oreille et vont suivre les conseils de Manchester Black pour éviter tout ça. Ouais, de CE Manchester Black, celui qui faisait partie de l’auto-proclamée Elite. Rien que ça. L’utilisation de ce personnage est intéressante et permet à Will Pfeifer de nous livrer un script tout à fait correct et assez intriguant. Cependant, la narration est un peu confuse et le rythme du numéro est assez inégal, puisque le souffle épique de l’histoire a tendance à s’amenuiser de page en page. Les dessins de Kenneth Rocafort sont à l’image du scénario : ça a l’air sympa, de loin, mais si on s’y attarde un peu on verra de trop nombreuses imperfections et le tout revêt une allure très “sketchy” qui peut déranger les plus intransigeants. Rien de scandaleux, mais c’est un peu décevant, surtout quand on connaît les capacités de cet artiste. Teen Titans, ce n’est pas totalement à jeter, mais c’est loin d’être aussi bon que ce que la franchise avait pu nous proposer il y a quelques années…

– Zeppeli

Note : 6/10

THE NEW 52 : FUTURES END #42

review THE NEW 52 : FUTURES END #42

Scénario : Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire, Brian Azzarello Dessins : Scott Eaton, Scott Hanna

Les choses continuent de s’accélérer et nous sommes plongés dans un véritable déluge d’action avec d’une part la lutte contre Brainiac de Superman (enfin de retour !) et Shazam (qui porte son costume à lui maintenant), un affrontement qui dure entre le Batman Beyond et le Batjoker du futur – qui est expédié d’ailleurs de façon assez brusque et facile, et un combat spatial avec la Justice League et un Atom qui va se démarquer du reste, dans une séquence qui fait promptement appel au côté « multiversial » de la série, et surtout de l’event Convergence dont la présence se fait de plus en plus ressentir, avec toutes ces pages sur lesquelles on observe des scènes cultes de l’histoire de l’univers DC. N’empêche que ça reste au final très blockbusterien (oui, j’aime les néologismes aujourd’hui) et qu’il faudra encore attendre pour voir arriver les moments les plus perchés, je suppose. Aux dessins, la mise en scène participe au côté grand spectacle et les Scott font un travail plutôt léché pour la série, ça n’en est pas désagréable, loin de là !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

TRINITY OF SIN #5

review TRINITY OF SIN #5

Scénario : J.M. DeMatteis Dessins : Yvel Guichet et autres

Pour cet avant-dernier numéro, J.M. DeMatteis envoie nos trois compères de la Trinity of Sin dans ce qu’il appelle la Redemption Box pour leur faire à nouveau passer une épreuve autant physique que spirituelle. Les références bibliques ou aux vieilles légendes de l’antiquité sont légion et comme il le fait depuis le début du récit, l’auteur préfère se consacrer à l’un des trois membres de la Trinité car l’heure d’être soudés n’est pas encore venue. Je ne suis pas un grand fan des élancées de DeMatteis et le numéro est très verbeux, mais a le mérite de proposer quelques scènes sympathiques si on s’intéresse au personnage de The Question, qui a droit à un moment d’exposition de toute façon bien trop bref pour que le personnage prenne une quelconque importance dans ce qu’il reste des New 52. Et l’autre problème avec cette (mini ?) série, c’est qu’on suit le même manège depuis le début : capturé, libéré, capturé, libéré avec Nimraa qui revient à chaque fois. Un manège qui prendra fin de toute façon bien assez vite, servis par des dessins qu’on peut apprécier même si beaucoup trop de visages ont une allure difforme à pas mal d’endroits. Reste que les visions enchanteresques ou démoniaques offertes comme décors dans la boîte flattent les rétines et témoignent de la volonté artistique de proposer un univers à la série. On ne peut qu’approuver l’idée.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

WONDER WOMAN #39

review Worlds' Finest #31

Scénario : Meredith Finch Dessins : David Finch

Wonder Woman est devenue une série frustrante. Frustrante car les idées sont là, le potentiel aussi, l’exécution de tout ça laisse par contre à désirer. L’idée de nous montrer Diana sollicitée de tous les côtés avec son rôle au sein de la Justice League et celui sur Themyscira n’est pas mauvaise. Cependant les transitions entre ses deux aspects sont quasi-inexistantes et on passe d’une scène à l’autre juste à l’envie des auteurs sans que ça ne soit dicté par le récit. De plus, Meredith Finch nous offre encore le désormais passage obligé sur les tourments intérieurs de Wonder Woman qui, tour à tour, pique une crise et fond en larmes. Je ne dis pas que le personnage ne doit rien ressentir mais l’ensemble gagnerait en adoptant un peu plus de mesure. Ce questionnement identitaire qui nous est raconté depuis maintenant quatre mois n’est pas non plus inintéressant sur le papier mais il n’y a eu aucune réelle évolution à ce niveau. Le personnage subissant plus les événements qu’autre chose et si on ajoute à cela des dialogues légèrement à côté de la plaque dans certaines scènes, forcément ça devient limite. Pour ce qui est des dessins, il faut avouer que certaines planches sont très réussies, notamment grâce à leur composition. Quand David Finch laisse respirer ses pages sans trop les charger, c’est même vraiment classe. Reste les petits défauts, au niveau des visages et des corps, c’est largement visible pour Superman par exemple mais, graphiquement, on sent une vraie amélioration mois après mois.

Wonder Woman #39 nous offre donc de bonnes idées et quelques moments intéressants mais souffre d’une exécution beaucoup trop maladroite pour réellement convaincre et c’est bien dommage.

– n00dle

Note : 5/10

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ArnoKikoo

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lucas cage
lucas cage
9 années il y a

Je te trouve sévère avec le justice league 39 meme si on en droit d attendre le meilleurs poyr ce titre ceci dit ce dernier mérite au moins un 8,5/10 ne serait ce que pour ce qui est annoncer à la fin et ce qui découle de ce « petit » arc.. Et puis à lui seul Jason fabok vaut 7/10 ;)

Aquaman
Invité
9 années il y a

J’aurais était plus sévère avec Justice League surtout sur la conclusion de l’arc. Amazo se fait vaincre par un coup de froid de Cold et Superman. Il a donc fallu 4 singles pour arrivé a cette conclusion. Autrement, très excité par le retour de Hal Jordan et cette découverte de nouveaux méta-humain :grin:

lucas cage
lucas cage
9 années il y a
Répondre à  Aquaman

Oui bon c est vrai que sa manque d ingéniosité pour vaincre amazo mais c est pas mal..peut être aurons nous des gènes x façon dc

mavhoc
9 années il y a

Je suis étonné des notes de Teen Titans et Trinity of Sin. Bien que dans les deux cas vous ayez apprécié moyennement les séries (et encore, Teen Titans faut vraiment pas être difficile pour trouver cela « intriguant », on reste vraiment dans le banal de chez banal), les notes restent au-dessus de la moyenne ce qui me surprend quand même beaucoup.
Quand je vois ce qu’offrent des séries qui ont 6/10, j’ai presque envie de voir celles à qui vous mettez 3/10 ^^

pacclerouge
pacclerouge
9 années il y a

Sérieux, j’en peux plus des scripts de DeMatteis sur Trinity of Sin ou Justice League Dark Plus ça va, plus c’est lourd. ça ressasse les même choses depuis une dizaine de numéros avec la même pleurniche, les mêmes menaces et les mêmes Deus Ex pourris pour résoudre en deux cases des pages de plot inutiles. Je conviens que mon post n’est pas constructif, mais le trop-plein de médiocrité devient énervant. Heureusement que le calvaire s’arrête le mois prochain.
Sérieux, Charles Soule a fait mieux avec Constantine en deux pages sur le dernier Swamp Thing que J.M sur l’ensemble de son run sur la JLD.

manu80
manu80
9 années il y a

Je rejoins lesavis sur :
Batman eternal. Ca commencait vraiment bien et ca devient long, chiant et surtout débile. Celui la j evais arreter meme si je n’aime pas commencer un truc sans avoir la fin, mais on partait d’une intrigue bien pour en arriver a un truc completement eloigné du debut et a terme tu sais meme plus comment ca a commencé…Dommage.

Injustice idem. Bien au debut et des dessins de pire en pire, 3 lignes de dialogues par episode et des persos qui deboulent non stop d’on ne sait ou… Interessant au depart et inutile au final….

Herbefol
8 années il y a

-Batman Eternal. Décidément, ça fait plusieurs numéros que je ne suis pas très enchanté au niveau graphique. Et hop, encore une fausse piste. Y a un moment où ça commence à devenir sérieusement lassant cette affaire.
-Batwoman. Pas de changement à l’horizon pour mon avis sur cet arc : sans grand intérêt et franchement ennuyeux par moment, je crois que je ne lirai même pas le dernier numéro.
-The New 52 – Futures End . Comme le numéro précédent, le bon côté c’est qu’il se passe des choses assez intéressantes, le mauvais côté c’est que c’est encore un peu light dans l’ensemble (ça tiendrait bien en moitié moins de pages).
-Batman and Robin. J’ai toujours du mal avec le personnage de Damian, mais dans l’ensemble le numéro est pas mal.
– Batman – Superman. On sait enfin exactement qui se cache derrière tout ça. J’aime bien la façon de raconter l’histoire vu de l’autre côté, ça fait pas du tout propagande à deux ronds. Ardian Syaf se débrouille vraiment pas mal au niveau dessin.
– Green Lantern – New Guardians. Pas inintéressant, mais quand même très classique sur schéma en trois parties (on rencontre la menace, la menace prend l’avantage sur le héros, le héros reprend le dessus et s’en sort).
– Trinity of Sin. Ça va de mieux en mieux, mais on n’est parti de tellement bas qu’on ne pourra pas monter bien haut malheureusement. Je viens seulement de remarquer que dans ces derniers numéros, il y un jeu de répétition visuelle entre le début et la fin de chaque numéro.
– Batgirl. Le cauchemar continue pour Barbara mais on commence à entrevoir la solution au problème. J’attends de voir comment tout ça va finir.
– Justice League. L’astuce pour sauver tout le monde est un peu légère, même si on peut se dire parfois que dans l’urgence les personnages peuvent oublier une évidence. L’arc en soi n’est pas mal mais on aurait pu apprécier d’avoir quelque chose d’un peu mieux. Ceci étant, ce dernier numéro offre quelques bonnes séquences, Wonder Woman balance quelques bonnes baffes et Fabok nous livre de jolies planches par moment. C’est un plaisir de le voir travailler sur le titre. Au final, cet arc est un bon prétexte pour nous préparer à l’émergence de nouveaux personnages et si ça pouvait être l’occasion pour DC de créer deux-trois nouveaux personnages « majeurs » ce ne serait pas mal.
– Injustice. Ça faisait un petit moment qu’un personnage n’avait pas été tué. Rien de tel pour relancer un coup la série.
– Wonder Woman. J’ai vraiment du mal avec ce run, j’ai beau me dire qu’il faut que j’arrête de comparer avec Azzarello et Chiang, je ne peux pas m’en empêcher. Et la Diana qui s’énerve toutes les cinq minutes et qui est prête à étriper tous les quart d’heure, ça commence à me lasser. Je crois qu’elle s’est trompée de carrière, elle aurait du signer chez les Red Lanters, elle aurait été à sa place. Bref, je continue parce que je suis quand même un peu curieux de voir où ça mène, mais ça ne m’emballe pas terriblement. Niveau graphique, y a quelques cases sur lesquelles c’est un peu moyen.
– Superman-Wonder Woman. Je n’étais pas très fan de cet arc et ça ne s’améliore pas. Encore une méchante qui a un vieux compte à régler, blablabla. Bon, c’est pas mauvais mais y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Par contre, niveau dessin je n’aimais déjà pas beaucoup la façon dont Manhke dessine nos deux héros mais dans ce numéro l’encrage variage n’arrange vraiment rien, c’est même moche par endroit.

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