Review Express VO – Semaine #180

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Coffin Hill #15
Le Top de la semaine

  • Astro City #20
Le Flop de la semaine

  • Worlds’ Finest #31

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle édition de… bla, bla, bla, vous commencez à connaître le refrain, pas vrai ? Allez, tous en choeur :

La rubrique des Review Express VO (oh-oh-ooooooh)

Que des singles frais et nouveaux (oh-oh-ooooh)

Y a du DC Comics et du Vertigo (oh-oh-ooooooh) 

Les notes ça va de dix à zéro (oh-oh-oooooooh)

Bref on ne vous la refait pas, comme chaque semaine, une partie du staff de DC Planet (les vrais, ceux qui lisent en anglais t’as vu) s’est décarcassée pour vous fournir son avis sur les dernières sorties VertigoBeyond the New 52 et New 52 de la semaine. Et s’il n’y a pas eu de grosse sortie à remarquer (à part un numéro spécial St-Valentin pour Harley Quinn, mais pas de quoi en consacrer une review dédiée), on remarquera surtout que chez Vertigo la qualité semble bien au rendez-vous alors que du côté des super-slips, bah c’est bien morne tout ça… On se rassure en se disant que certaines des séries les plus mauvaises vont bientôt cesser leurs ravages et laisser leurs lecteurs en paix ! Comme d’habitude je vous invite à partager dans les commentaires vos avis et critiques sur vos lectures de la semaine. A ce propos, Herbefol, on ne te voit plus depuis pas mal de temps… Tu nous délaisses ??


VERTIGO

 

ASTRO CITY #20

ASTRO CITY #20

Scénario : Kurt Busiek Dessins : Brent Anderson

Après deux numéros introductifs assez inégaux, Kurt Busiek prend, cette fois, son sujet à bras-le-corps et l’arc centré sur Quarrel trouve définitivement son rythme. En effet, au début de l’arc, l’intrigue était presque un prétexte pour que l’auteur se lance dans l’exploration de la psyché de ses personnages. Ici, la caractérisation de ses deux héros principaux est encore une fois très poussée mais vient, en plus, nourrir pleinement le récit. Forcément c’est bien plus agréable à lire comme ça, tant chaque élément, chaque dialogue, distillés au cours de l’intrigue à son importance dans l’enchainement du récit. Un épisode plein de maitrise donc de la part de Busiek jusqu’au cliffhanger qui a quand même vraiment de la gueule. Evidemment, quand ça va bien du côté d’Astro City, Brent Anderson est de la partie et il fait encore une fois étalage de tout son talent. La gestion du vieillissement des personnages, ce qui n’est jamais évident dans un comics, est ici exemplaire et l’artiste s’adapte très bien aux changements de ton de l’histoire, donnant à ses planches un côté tantôt léger, tantôt très sombre. C’est donc beau et construit de façon très intelligente, à tel point qu’on lui pardonnera une ou deux page moins inspirées. Vous l’aurez compris, en un épisode seulement, le duo Busiek/Anderson m’a donc largement rassuré sur la qualité d’un arc jusque là en demi-teinte alors vivement la suite.

– n00dle

Note : 9/10

COFFIN HILL #15

COFFIN HILL #15 review

Scénario : Caitlin Kittredge Dessins : Inaki Miranda

Le numéro de ce mois-ci pour la série Coffin Hill fait écho au numéro précédent qui nous entrainait dans une histoire de tueurs psychopathes pris au piège d’une tueuse psychopathe. On revient sur l’histoire des Coffin avec des sorcières plus dangereuses les unes que les autres avec Emma, l’ancêtre en tête de liste. Pour un numéro qui introduit l’histoire, je l’ai trouvé plutôt clair et efficace. On nous montre directement là où on se dirige en nous présentant une femme aux intentions aussi sombres que ses yeux, avec Eve et sa mère en ligne de mire, entre autres. En plus, on revient sur la jeunesse d’Ellie Coffin (la mère terrible d’Eve).

Franchement, tout se mêle avec une jolie fluidité, les sauts temporels ne sont pas rudes, les planches sont à la fois magnifiques et horrifiques. Je continue d’être séduite. Mon seul bémol n’est autre que la couverture de Dave Johnson que je ne trouve pas franchement terrible, il nous a habitué à mieux. Mais dans l’ensemble c’est du bon, du très bon. Coffin Hill reste une valeur sûre chez Vertigo, dirigée par une équipé créative qui veut nous en mettre plein les yeux.

– Harley

Note : 8,5/10

FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #18

review FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #18

Scénario : Simon Oliver Dessins : Alberto Ponticelli

Nous n’avons pas un épisode proprement de transition, puisqu’il se situe en plein milieu (je suppose) de l’arc en cours, mais ça reste relativement calme. Hardy et ses compagnons de fortune ont réussi à échapper aux monstrueuses tornades quantiques, et l’énigmatique Blackwood réussit à l’enrôler dans son projet complètement fou destiné à sauver le monde. Et Rosa qui doit bien évidemment l’aider dans cette expédition. A forces de dialogues et d’expositions de théories, Simon Oliver continue sa plongée dans le monde de la physique et l’intrigue commence à prendre des formes d’Interstellar mais dans une dimension moins astronomique. La seconde moitié du numéro se révèle plus intéressante que le début un peu plan-plan, le tout illustré assez joliment par Ponticelli que l’on sent à l’aise sur ce titre, avec de surcroit quelques très jolies planches où l’artiste réussit à se lâcher et à proposer des effets assez spectaculaires. Reste qu’on attend à présent que les choses s’accélèrent, et que les nombreuses questions posées (surtout celle par la dernière planche) trouvent bientôt réponse. Que voulez-vous, je suis plutôt impatient.

– ArnoKikoo

Note : 7/10


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #32

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #32

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Transition dans ce nouvel arc du Bat-Manga, où l’on retrouve un Alfred ressuscité dans les traits du vilain. Ramené à la vie par une machine qui lui implémente l’idée fatale d’assassiner Batman et Robin, cet Alfred-zombie est en plus doté de pouvoirs inquiétants et met en scène ses actes avec la maestria du premier super-vilain de toute rogue gallery de qualité. Du rétro, encore du rétro, et l’apport d’une narration typique des premiers temps du manga pour ce nouveau numéro, où s’expriment avec la même vigueur le trait et l’ambiance inquiétante de Jiro Kuwata. On retrouve à la fois un aspect policier à l’ancienne et horreur littéraire dans ce fourre-tout d’influences, qui reste fidèle à ce que la série promet depuis les premiers pas de sa reparution sous nos latitudes. Le tout fera plaisir aux amoureux d’antiquités, et à ceux qui préfèrent l’esthétique noir et blanc. Et bien entendu, aux fans d’Alfred, qui seront les premiers conquis.

– Corentin

Note : 7/10

 

FABLES : THE WOLF AMONG US #10

review FABLES : THE WOLF AMONG US #9

Scénario : Dave Justus, Matthew Sturges Dessins : Travis Moore

La même ambiance polar, une fois encore, dans ce numéro de The Wolf Among Us. A laquelle on rajoute quelque chose qui fait du bien avec du mieux : la bonne vieille caution fan-service. En progressant dans son enquête, Bigby se retrouve confronté à un mur d’impossibilités, et se retourne vers son premier suspect, le Bûcheron. Un numéro qui emploie à bon escient Jack, une petite apparition de Rose Red (c’est de rigueur, et quelle nostalgie de voir ces deux-là ensemble comme au premier jour de la série), et une petite enclave de narration où l’on récapitule le Conte du Chaperon Rouge avec une narration sous whisky sans glace et une conclusion qui fera le bonheur de certains. Le tout est admirablement bien écrit, peut-être trop téléphoné, mais reste fidèle à la promesse de l’enquête policière en mode film noir – où s’ajoutent un peu d’influences du sud des USA – mélangé à la mythologie folklorique des contes et légendes. Plus qu’un spin-off de jeu vidéo, la série dans son ensemble sonne plus comme une immense déclaration d’amour au premier arc de la série Fables, et son ton d’enquête policière introductif qui fut ensuite abandonné pour passer à du plus construit et plus long-terme. Reste ici la même vigueur, parfois même d’énormes clins d’oeil (comme dans ce cliffhanger) et beaucoup d’amour pour une série qui n’aura quasiment jamais déçu, que ce soit dans son tronc principal ou ses multiples progénitures. Et se souvenir du premier arc de Fables à un mois de sa conclusion… Comment dire ? C’est beau.

– Corentin

Note : 8,5/10

 

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #35

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #35

Scénario : Dan Abnett Dessins : Angel Hernandez

Le problème avec Infinite Crisis, c’est que même quand un numéro n’est pas si désagréable que ça, les bases sur lesquelles sont construites les histoires sont tellement bancales qu’il est bien difficile de se sentir pleinement investi dans le récit. Ainsi, il est ici question de contrôle mental et donc de trahisons involontaires entre les personnages. Forcément, tout ça aurait plus d’impact si on en avait encore quelque chose à faire de ces personnages. Hélas, ce n’est plus le cas et il ne reste plus qu’à attendre l’éternel cliffhanger avec un ennui poli. Il ne faut de toute façon pas trop s’en faire puisque même si l’auteur place les héros dans des situations de plus en plus critiques, on ne ressent jamais complètement le danger et on ne doute surtout jamais que tout va bien finir par rentrer dans l’ordre. Graphiquement, ça ne relève pas vraiment le niveau mais ça n’enfonce pas non plus l’histoire. Le travail d’Angel Hernandez est donc passable, à l’image de la série malgré une ou deux ambiances sympas qui se dégagent des planches.

– n00dle

Note : 5/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #20

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #20

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Pete Woods

Ça commence à devenir vraiment, mais alors vraiment compliqué de ne pas se répéter chaque semaine maintenant. Il se passe la même chose depuis presque quatre numéros et ça n’évolue pas d’un pouce. Généralement on appelle ça « faire du remplissage » ou « gagner du temps » sûrement jusqu’à l’Annual qui devrait clôturer ce Year Three qui n’aura pas fait d’étincelles. Toujours est-il que le combat de la #TeamSuperman vs #TeamBatman fait toujours rage et que dans tous les cas ça sent mauvais pour l’un des deux camps. Le truc c’est que les joueurs savent pertinemment de quel bord va se ranger la chance et là on perd tout l’intérêt de la lecture puisque le combat commence à être trop long pour que l’on se sente impliqué. La lassitude prend le pas petit à petit et j’ai peur que d’ici l’Annual elle n’arrive pas à trouver quelque chose de suffisamment fort pour nous tenir et nous relancer pour la prochaine année. Cette fois-ci Injustice #20 c’est moyen.

– Nathko

Note : 5,5/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #24

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #24

Scénario : James Tynion IV Dessins : Noelle Stevenson

Que le combat commence ! Mais version Battle de danse bien sûr ! On retrouve notre Diana Prince adolescente, insouciante, qui souhaite découvrir le monde, ou tout du moins Coney Island en compagnie de ses nouvelles amies. On la retrouve en mode shopping, patinage et surtout dégustation de glace. Qui ne connait pas le penchant de Diana pour les glaces après tout hein ? Ce numéro est une nouvelle fois très tendre. La spontanéité affronte l’obéissance avec la confrontation entre les choses apprises par Diana sur son île et ce qu’elle découvre réellement dans notre monde.

Il est vrai que c’est une morale déjà lue/entendue/vue, mais cela reste intéressant à découvrir, et puis le faire avec Diana adolescente qui se fait ses premières amies non amazones c’est original. Et les planches qui prêtent à sourire en étant toutes simples rajoutent une impression de fluidité. On a l’impression de lire seulement une dizaine de pages, c’est limite pas assez suffisant !

– Harley

Note : 6,5/10

 

THE FLASH SEASON ZERO #12

review THE FLASH: SEASON ZERO #12

Scénario : Andrew Kreisberg Dessins : Phil Hester, Eric Gapstur

Alors que dans la série tv, la production va bientôt nous ramener un certain Gorilla Grodd, l’équipe en charge de cette adaptation au format comics nous proposent également un nouvel ennemi dérivé d’un grand animal bien dangereux (indices : gros poissons. Beaucoup de dents. Steven Spielberg. C’est bon ?). Avec une volonté dans cette partie de lui donner une explication quant à ses origines, qui soient raccord avec ce que l’on a déjà pu voir dans la série ; et ça fonctionne plutôt bien, même si c’est assez facile. Toujours est-il que l’arc se suit sans difficulté, avec une tension toute relative mais pas absente ; Kreisberg maitrise les dialogues et la caractérisation de ces personnages du petit écran, et si ce n’était pour les dessins de Phil Hester, toujours très dynamiques, mais qui ne collent pas aux physiques des acteurs, on s’y croirait presque !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

 


NEW 52

BATMAN ETERNAL #45

review BATMAN ETERNAL #45

Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV, Ray Fawkes, Kyle Higgins et Tim Seeley Dessins : Javier Fernandez

Si je mets au dessus de la moyenne pour ce numéro, c’est à nouveau pour la partie graphique. Javier Fernandez s’accorde très bien au côté surnaturel de Gotham, avec des scènes qui y font la part belle : apparitions spectrales et souvenirs qui reviennent hanter les protagonistes, fantômes qui attaquent Batwing, jusqu’au sang qui s’écoule des murs, renvoyant aux films d’épouvantes : le ton est bien évidemment sombre et le côté un peu sale, avec certaines formes qui viennent s’éclater comme des tâches sur les planches. Ben ça rend plutôt bien. Artistiquement, ça tient plutôt la route. Scénaristiquement par contre, c’est une autre paire de manches. C’est encore et toujours la même chose du côté de Batman qui essaie de comprendre qui est derrière toute la machination qu’on suit depuis 45 numéros ; Spoiler nous en dit un peu plus là dessus, et c’est d’ailleurs assez frustrant (tout le monde n’est que des pions ; donc ça fait 45 numéros de pas grand chose en fait), et la révélation finale, qui de toute façon avait été spoilée par une couverture dévoilée récemment, est amenée en 2 pages, de façon très abrupte, et qui n’a pas grand chose d’excitant. Surtout qu’à mon humble avis, ça va encore être un coup de vilain « mais c’est pas moi le grand méchant en fait » – qu’on va donc décidément nous faire traîner jusqu’au numéro 52… Enfin franchement, j’espère pas !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

CONSTANTINE #22

review CONSTANTINE #22

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Jeremy Haun

Ce mois-ci Constantine tente de sauver sa famille qui n’est pas sa famille. C’est un numéro à la fois pas vraiment trépidant, mais il reste tout de même intéressant. On retrouve clairement l’égoïsme de Constantine qui veut s’approprier cette famille, une sorte de rédemption ainsi que sa colère quand Fate ou encore Darkseid s’en mêlent. Constantine #22 permet de conduire doucement le personnage dans une situation très délicate tout en montrant les forces d’Apokolips qui sont en marche. Les planches sont bien travaillées même si quelques détails manquent parfois, mais franchement c’est tout à fait correct et j’aime beaucoup les expressions données à Constantine.

– Harley

Note : 6/10

EARTH 2 : WORLD’S END #19

review EARTH 2 : WORLD'S END #19

Scénario : Daniel H. Wilson, Marguerite Bennett et Mike Johnson Dessins : Scott McDaniel, Tyler Kirkham, Jorge Jimenez, Eduardo Pansica, Marc Deering, Robson Rocha, Guillermo Ortego, R.B. Silva, Walden Wong, Matt Yackey

Amateurs de finesse, Earth 2 : World’s End n’est certainement pas fait pour vous. Semaine après semaine, c’est finalement la même histoire et les héros de cette bonne vieille Terre 2 se retrouvent dans des situations de plus en plus désespérées. C’est d’ailleurs parfois très efficace, la tension monte et on se laisse prendre au jeu. Cependant, c’est comme si les auteurs s’étaient lancés dans une fuite en avant, une course contre la montre pour finir leur histoire à la bonne date du calendrier et tout ça au dépend de la narration. On se retrouve donc balancé d’une situation à l’autre mais toujours avec le même niveau d’intensité, aussi bien artistiquement qu’au niveau des dialogues. Au final, certains passages manquent clairement de préparation pour avoir l’impact voulu par Daniel H. Wilson et sa troupe. Côté dessins, comme toujours avec la diversité des styles, tout le monde devrait y trouver son compte à un moment ou un autre même si ça apporte aussi quelques irrégularités au niveau de la qualité générale. Globalement c’est plutôt réussi et on ressent même le chaos présent sur la planète à travers les planches. Il n’y a donc pas de réel déplaisir à lire Earth 2 : World’s End mais hélas la volonté qu’ont les auteurs d’insuffler un ton épique, tout le temps et à tout prix, finit par desservir leur propos.

– n00dle

Note : 6/10

GREEN LANTERN CORPS #39

review GREEN LANTERN CORPS #39

Scénario : Van Jensen Dessins : Bernard Chang, Marcelo Maiolo

Ça avait pourtant commencé tranquillement, autant que possible après Godhead et l’on pouvait légitimement se demander où est-ce que cette nouvelle histoire allait nous mener. La réponse se trouve dans ce numéro et elle risque de ne pas plaire à tout le monde puisqu’elle sent le réchauffé à plein nez. Des fois c’est au moins un peu maquillé pour éviter que ça ne se voie pas trop mais là c’est totalement assumé. Alors du coup je suis un peu déçu parce que je m’attendais à quelque chose de nouveau et donc à découvrir de nouvelles espèces, nouvelles planètes ou autre, mais pas du tout. Et comme sur d’autres titres chez DC Comics on se retrouve face à une histoire qui ne nous donne la vague impression d’être là parce qu’il faut faire un truc pour tenir jusqu’à Convergence, et comme on ne sait pas trop quoi faire sur cette période de temps, on ressert ce que l’on connaît. Un peu comme au restaurant quand on ne sait pas quoi prendre, on ne prend pas trop de risques et on prend une valeur sûre, un plat que l’on connaît déjà et que l’on sait que l’on va aimer. Là encore ça n’empêche pas le dit plat d’être toujours bon, mais la non-surprise empêche forcément l’histoire de s’exprimer de tout son potentiel. Reste que c’est toujours aussi beau, que ce soient les dessins de Chang ou les couleurs de Maiolo !

– Nathko

Note : 6,5/10

 

HARLEY QUINN VALENTINE’S DAY SPECIAL #1

review HARLEY QUINN VALENTINE'S DAY SPECIAL #1

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : John Timms et autres

Numéro spécial pour la belle Harley Quinn à l’occasion de la Saint Valentin. La demoiselle se prend tantôt pour Rose sur le titanic, tantôt pour Batgirl. Puis par la suite, elle commence à faire des rêves compliqués avec Bruce Wayne, avant qu’elle ne gagne une soirée avec lui lors d’une oeuvre de charité. On a droit à du grand loufoque, du n’importe quoi, de la romance, des petits clins d’oeil. C’est sympathique comme tout bien que le fait d’avoir plusieurs artistes différents peut parfois être agaçant. Mais dans l’ensemble ça se lit bien, ça prête à sourire à de nombreux moments, et malheureusement les détracteurs de cette version d’Harley Quinn qui se font du mal en lisant la série ne seront pas réconciliés avec cette dernière encore une fois assez bien sexualisée.

Après tout ça, je dois vous dire que j’ai quand même pas mal ri avec les fantasmes d’Harley envers Bruce Wayne, ou encore ses comparaisons entre les baisers de Bruce et de Batman. Oui, Bruce et Batman, mais en même temps, on parle d’Harley Quinn ici !

– Harley

Note : 7/10

 

JUSTICE LEAGUE 3000 #14

review JUSTICE LEAGUE 3000 #14

Scénario : J.M. DeMatteis, Keith Giffen Dessins : Andy Kuhn, Hi-Fi

Un numéro de Justice League 3000 un peu en demi-teinte ce mois-ci. D’abord il faut faire avec le changement d’artiste. Et si d’ordinaire DC Comics essaie tant bien que mal de mettre des artistes qui ont des traits les plus similaires possible, là on se dit que c’était carrément l’inverse qui était demandé. Pourquoi ? Je n’en sais rien mais ça pique très fort les yeux. Au point que je ne regardais presque plus les images pour ne me concentrer que sur les bulles. À la longue on finit par se faire au style d’Andy Khun puisque le vrai problème c’est le passage hardcore entre les deux. Niveau histoire on n’avance pas spécialement puisque la dame toute bleue qui aime le froid nous raconte sa vie d’avant, avec les grandes étapes que la Terre a connu. Ça aurait été super si dans le processus de narration elle nous avait dévoilé des informations intéressantes au sujet d’évènements dont nous ne savons finalement rien. Histoire qui se retrouve donc plutôt inutile et même pas spécialement divertissante puisque l’on sait que ça n’aura aucun impact par la suite. Le véritable intérêt, il est uniquement pour ceux qui suivent la série et qui vont être étonnés par le cliffhanger de fin. Je ne peux évidemment rien en dire mais j’avoue avoir été surpris de le voir là, dans cet état. Je n’ai d’ailleurs pas pu m’empêcher de penser à Futurama. L’humour est bien présent mais en plus petite quantité. Superman tient la dragée haute dans ce quatorzième épisode mais ils y vont tous de leurs petites remarques ou mimiques.

– Nathko

Note : 7/10

JUSTICE LEAGUE UNITED #9

review JUSTICE LEAGUE UNITED #9

Scénario : Jeff Lemire Dessins : Jay Leisten, Neil Edwards

Le temps passe vite et c’est déjà l’avant-dernier chapitre de la saga Infinitus pour la Justice League United. Pour le coup, les choses accélèrent et même si le titre converse un aspect plutôt fun, il ne sacrifie pas pour autant ses enjeux dramatiques sur l’autel de l’humour facile. Il ne faut malgré tout pas s’attendre à une histoire d’une profondeur incroyable et on reste la plupart du temps sur du classique avec des héros face à une menace bigger, worse & stronger. On assiste d’ailleurs à des bastons de tous les côtés pendant les trois quarts du numéro, dans des pages qui ressemblent hélas parfois à un catalogue à la gloire de la Legion. Il faudra d’ailleurs uniquement se tourner vers le Martian Manhunter pour voir un peu de caractérisation de personnage. L’ensemble est donc assez rythmé pour passer un bon moment mais aussi un peu vain. Heureusement, Neil Edwards se montre largement à la hauteur et livre des planches superbes. Avec des personnages et de l’action de tous les côtés, l’artiste parvient à être extrêmement régulier et d’une clarté exemplaire dans son découpage, sans hésiter à en mettre plein la vue quand il le faut. Pour le peu qu’on ne cherche qu’un blockbuster efficace, Justice League United #9 fait donc largement l’affaire même si on peut regretter, à raison, un vrai manque de profondeur à l’ensemble.

– n00dle

Note : 7/10

KLARION #5

review KLARION #5

Scénario : Ann Nocenti Dessins : Trevor McCarthy, Szymon Kudranski, Guy Major

Waouh ! Alors là, si quelqu’un peut me donner ce que prend Ann Nocenti pour aller chercher tout ça et tout mélanger de la sorte ? L’histoire initiale était bancale mais là c’est du gros n’importe quoi. J’ai franchement pas l’impression de lire du Klarion. Cette guerre contre le clan des sorciers contre le clan de la technologie, je n’adhère pas. En plus, les planches partent dans tous les sens, dans tous les lieux, sans transition très nette. Maintenant, le problème c’est qu’il ne reste qu’un numéro avant l’annulation de la série, du coup, soit le mois prochain on aura un fouillis d’évènements sans queue ni tête ou alors une fin ouverte car Ann Nocenti n’aura pas eu le temps de finir son histoire !

– Harley

Note : 3/10

 

NEW SUICIDE SQUAD #7

review NEW SUICIDE SQUAD #7

Scénario : Sean Ryan Dessins : Rob Hunter, Vicente Cifuentes, Blond

Cette histoire avec cette équipe et les chinois peut sembler étrange, mais on voit émerger de nouveaux éléments dans ce numéro. Bon on retombe dans les travers d’une équipe absolument pas soudée avec des membres qui se tournent le dos à la moindre occasion, mais le personnage hors équipe développé est intéressant. Et du coup ce nouvel arrivant permet de captiver le lecteur parce qu’au final on se retrouve facilement lassé par les caprices de l’équipe ; mais lui vient susciter un nouvel intérêt. J’ai beaucoup aimé aussi revenir sur la psychologie de Black Manta envers Aquaman.

Par contre, les dessins ne sont pas passables, et avoir l’impression de voir une Harley difforme flasque à la tête éclatée sans raison, suite à une expression du visage ratée, ça ne passe pas. Par contre le nouveau personnage, lui, on lui met les moyens. Bref, ce numéro s’applique sur certains aspects mais se rate sur d’autres.

– Harley

Note : 5/10

SECRET SIX #2

review SECRET SIX #2

Scénario : Gail Simone Dessins : Ken Lashley, Drew Geraci

Les membres des Secret Six (qui ne sont encore pas du tout une équipe) sont toujours confinés dans leur immense cercueil sous-marin, servants d’expérience à on ne sait qui, et vont devoir découvrir que l’union (et les super-pouvoirs) font la force. Alors qu’on commence dans un huit-clos stressant à la Saw (la marionnette de la Ventriloquist n’aidant pas), on termine sur une note d’action bourrine ; bref, ça ne vole pas très haut mais en même temps ce n’est pas ce que l’on demande, je crois. C’est tout juste divertissant, puisque l’auteure n’arrive pas vraiment à situer des enjeux de haute importance, et qu’on a du mal à s’attacher à qui que ce soit. La trame de fond sur Catman reste également mystérieuse et si elle explore quelques aspects de sa personnalité, il n’y a rien qui donne vraiment envie d’y revenir. Pour la partie graphique, on reste mitigé. Premièrement, parce que comme dans le précédent numéro, on sent que Ken Lashley a du se dépêcher sur ses dernières planches : les traits sont moins précis, les personnages moins beaux, le découpage très évasé. Ce qui est d’autant plus dommage que lorsque l’artiste s’applique, avec son style très haché, on obtient une bien belle ambiance, et ce que j’aime appeler une patte. Ce qui est cohérent avec un personnage principal du nom de Catman, non ? Hahaha. Qu’est-ce qu’on se marre. Drew Geraci fait du fill-in sur deux planches (déjà que le numéro a eu un mois de retard !), et bah soit le mec a rushé aussi, soit il est clairement pas du niveau de Lashley, parce qu’à ces moments, c’est juste brouillon et moche. Et finir la dernière page avec ce genre de dessins, c’est juste catastrophique quant à l’envie de lire la suite. Béh.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

THE NEW 52 : FUTURES END #41

review THE NEW 52 : FUTURES END #41

Scénario : Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire, Brian Azzarello Dessins : Scott Eaton

Alors là l’enfer est enfin arrivé dans Futures End. Après 40 numéros, il faut maintenant s’attendre au pire. Brainiac, l’original est sur Terre et il compte bien mener sa petite collecte jusqu’au bout. Tous les héros présents essaient à leur manière de repousser la grosse bête mais celle-ci ne semble pas vouloir bouger. Pire, même ensemble ils ne semblent pas être en mesure de lui opposer une quelconque résistance. La tension est bien présente, on ressent bien que le moment est grave et que la menace est bien réelle. Pour le coup c’est bien écrit, c’est du super héroïque typique de ce que sait faire DC Comics et c’est franchement cool. Après, on peut quand même trouver que l’histoire de Brainiac qui vient s’emparer d’une ville est maintenant presque trop vue pour réellement apporter quelque chose ici, et que même si le contexte est différent, on ne peut s’empêcher d’avoir cette sensation assez désagréable de déjà-vu. En tout cas pour moi ça équilibre beaucoup l’appréciation que j’ai de ce numéro de Futures End en général. Ce que je me demande surtout, c’est est-ce que nous aurons autre chose de plus après cette phase qui va réellement nous mettre sur les fesses ou est-ce qu’il faudra se « contenter » de ça.

– Nathko

Note : 7/10

WORLDS’ FINEST #31

review Worlds' Finest #31

Scénario : Paul Levitz Dessins : Jed Dougherty, Chris Sotomayor

Bon, ça me les brise cette série, et j’suis vraiment bien content d’en finir le mois prochain : j’en peux plus de m’ennuyer comme ça. Bon y a une pluie de satellites brisés qui tombe sur Metropolis, et Lois Lane nous explique à quel point Superman est fort, mais il peut pas sauver tout le monde… Mais heureusement y a Findus nananananana Batman ! Et on mentionne aussi les jeunes super-héroïnes qui étaient plus intéressantes à suivre dans cette série auparavant (quoique…). HAAAAA et encore un coup débile d’une envoyée d’Apokolips qui fait STRICTEMENT la même chose depuis 4 ou 5 numéros : j’apparais, pif, paf, et je me casse par un Boom Tube.. Ca suffit ! Stop ! Levitz, le remplissage daubesque que tu nous fais est insupportable, je sais pas, quitte à faire du caca, autant faire quelque chose de débile, décomplexé, le ton sérieux donné à l’ensemble est super indigeste en plus. Puis y a RIEN à se mettre sous la dent aux niveaux secrets. Et les dessins de Jed Dougherty, bah désolé mais c’est pas beau, le type ne s’applique pas, y a pas de dynamisme, aucune réelle impression de grandeur avec les actions du Man of Steel, le Dark Knight est pas assez Dark… Je sais même pas pourquoi je m’obstine à vous livrer mon avis, je dois de toute façon être le seul à encore suivre ce titre. Grand bien m’en fasse…

– ArnoKikoo

Note : 3/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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Herbefol
9 années il y a

Je suis en retard, quelque part entre la semaine 175 et la 176. J’ai du boulot en ce moment, alors je suis en cours de réorganisation pour réarranger mes temps de lecture. Et peut-être faire le ménage dans les séries que je lis, histoire d’arrêter certains trucs pas très emballant. :-)

spectra
spectra
9 années il y a
Répondre à  Herbefol

Et skyrim dans tout ça herbefol?!?!? ^^

Herbefol
9 années il y a
Répondre à  spectra

Mis de côté, mais j’avais bien progressé. Et je me suis occupé de Assassin’s Creed 3 dans l’intervalle, sans parler de plusieurs dizaines de niveaux sur Diablo 3. :p

Arnonaud
9 années il y a

Je m’attendais à lire Batgirl cette semaine et j’ai été bien triste de voir que l’épisode était repoussé… Du coup j’ai lu Secret Six, et j’ai pas été très convaincu par la trame posée pour le moment. Dommage car au niveau des dessins c’était plutôt joli (sauf la fin…). J’aurais bien aimé que la série soit de meilleure qualité, pour pouvoir soutenir les petites séries qui essayent de s’éloigner des gros noms. Mais là ça fait comme Forever People ou GI Zombie, ça n’accroche pas avec moi… Désolé pour ceux qui aiment, je ne pourrais pas venir les aider à soutenir la série.

Herbefol
8 années il y a

Et voila avec un tout petit peu de retard (:p) mon avis sur les numéros de cette semaine. :-)
-Batman Eternal. Je continue de trouver que c’est un peu moyen en ce moment. On nous balance une « révélation » à la fin et c’est un pétard mouillé au mieux. Faudrait que la série redécolle, parce qu’il y a quand même eu de très bons moments. Ah, et ce serait pas mal que les dessinateurs successifs finissent par se décider sur la tenue d’Harper Row.
-The New 52 – Futures End. Ça continue de bouger, et ça ne se disperse pas trop dans les fils narratifs, c’est tant mieux. Et apparemment, on voit une ou deux petites bricoles en rapport avec le multivers. Mais c’est quand même un peu vide par moment.
-Constantine. Tout ça est pas mal du tout, on sent un peu le désespoir et la fuite. Par contre, je ne suis pas très emballé au niveau graphique, ça pourrait être mieux.
-Justice League United. On est presque à la fin de l’arc et on a donc un bon quota d’action. Franchement, y a tellement de personnages que je ne sais pas qui fait quoi et à la limite je m’en fous, c’est sans intérêt. Ce qui est bien dommage parce que le fond avec Ultra est pas mal du tout et certains dialogues sonnent plutôt bien. Mais voilà, trop de super-héros tue les super-héros.:p
– Harley Quinn – Valentine’s Day Special. Les séquences de rêve ne sont pas tristes, en particulier la dernière qui est un vrai cauchemar pour quelqu’un d’autre. C’est toujours autant le bazar cette série, mais je ne m’en lasse pas.
-Injustice. La baston, quand y en a plus, y en a encore. Y a quelques répliques pas désagréable, mais ça manque quand même d’un petit quelque chose, comme un bon gros retournement de situation.
– Justice League 3000. Cette série parvient quand même à nous donner quelques moments sérieux, sans pour autant perdre l’occasion de semer un peu d’humour ici ou là (merci Superman). Visiblement, les auteurs jouent pas mal avec l’histoire future de l’univers DC. La plupart des références m’échappent totalement, mais on sent bien que tout ça repose sur quelque chose.
– Worlds Finest. On est vraiment dans les trucs anecdotiques et ce n’est vraiment pas une série que je vais regretter. En plus je trouve ce numéro pas terrible sur le plan graphique.
– New Suicide Squad. Rien ne se passe comme prévu, comme d’habitude en fait avec la Suicide Squad. Le nouveau super-héros chinois peut donner quelques chose d’intéressant, Harley est toujours égale à elle-même et Amanda Waller toujours sans scrupule. Le gros écueil du numéro, c’est le dessin, par moment ce n’est franchement pas bon.
– Secret Six. Je n’étais pas très convaincu par le premier numéro et je le suis à peine plus par le deuxième. Le côté mystère est voulu, bien évidemment, mais j’ai un peu de mal à me laisser emporter par le truc. J’espère vraiment que tout ça va décoller rapidement, sinon je risque d’abandonner assez vite la série.

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superman
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