Je suis le prince de l’escroquerie, le Rocquencourt de DC Planet… Après avoir volé de façon honteuse la victoire lors du petit concours de DCP On Air : Le Mag S2E02, escroqué un point lors du quatrième épisode, voilà que j’ai l’honneur de chroniquer le cinquantième épisode du Showcase alors que je n’en ai jamais fait un seul ! En même temps c’est une énorme coïncidence puisque je cherchais depuis des semaines un épisode en rapport avec l’actualité et paru en VF (ben oui, Wall Street English n’est toujours pas passé par là !) et la quinzaine pour les 75 ans de Flash m’en à fourni la possibilité ! En effet quoi de plus fondateur pour le mythe de Flash et du Multiverse que cet épisode qui met en présence Jay Garrick et son successeur Barry Allen (mais pas vraiment, comme nous l’apprend l’histoire), mais nous y reviendrons… Et en plus il réunit une autre qualité et pas des moindresi: Il est paru en VF dans la DC Comics Anthologie !
Dans ce numéro écrit par Gardner Fox (qui réussit l’exploit de s’auto-citer dans son propre travail, signe d’une bonne mégalo… ou d’un beau gros melon, au choix !), dessiné par Carmine Infantino et publié en septembre 1961, Flash… Bon attendez, si je commence à appeler Flash les deux principaux protagonistes de cette histoire, on est mal barré ! Donc, Barry Allen (le vrai Flash), pour faire le beau devant Iris, remplace au pied levé et dans son habit de lumière un magicien indélicat dans un spectacle destiné à des orphelins. Voulant grimper à une corde qu’il fait vibrer, il vibre tant et si bien qu’il passe la barrière séparant les deux univers. Il se retrouve donc dans une ville qui ressemble à Central City mais n’est pas Central City. Et pour cause puisqu’il s’agit de Keystone City ! Obéissant à une intuition géniale (mais complètement inexpliquée à ce moment là du récit), il cherche Jay Garrick dans le bottin (oui l’annuaire cet ancêtre papier de pagesjaunes.fr les jeunes !) et comme il n’est pas sur liste rouge, le trouve ! Face à celui qu’il présente comme son modèle, Barry explique comment il connaît l’existence de Jay (puisque à ce moment là, il n’était même pas censé exister dans le DcVerse (qui lui même n’existait pas encore), tu suis toujours ami lecteur ?).
S’ensuit donc une explication une peu vaseuse, mais qui pose les fondations du Multiverse. Des univers parallèles coexistent mais vibrent à des vitesses différentes. Barry en vibrant aurait donc franchi la barrière les séparant et serait atterri directement dans l’univers de son modèle (par chance il atterrit pile dans celui là et pas dans celui où la Ligue de Justice est composée d’un lapin, d’un caniche… Imaginez le choc !). Comment a-t-il donc eu connaissance de l’identité secrète du Flash de cet univers, me direz vous ? Tout simplement parce que dans son univers, Barry est un fan de comics et que dans lesdits comics Gardner Fox (oui,oui, je vous avez prévenu !) conte les histoires de Jay Garrick qui lui parviennent en rêve ! Fou, non ? Comme quoi, Grant Morrison (que son nom soit sanctifié, cinq étoiles !) n’a pas inventé grand chose dans son génialissime Multiversity, ni même Kurt Busiek dans son très inspiré Superman : Identité Secrète (dont on parle pendant une heure ici).
Cette auto-promo s’apparentant plus à de l’onanisme qu’autre chose, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos bolides écarlates (j’aime beaucoup ces sobriquets un peu ringards comme « Le croisé à la cape » ou « Le chevalier d’émeraude » !). Barry et Jay, heureux de se trouver un semblable, se lancent dans une course mutuelle. Mais pendant ce temps là, les ennemis de Jay Garrick, en l’occurrence Le Violoneux (sérieux ?!?), Le Penseur (aucun rapport avec Rodin) et L‘Ombre se réunissent pour sortir de leur retraite et préparer un plan d’anthologie pour se débarrasser de leur Némésis commune grâce à une invention machiavélique du Penseur.
Pour le reste, je vous la fais courte, ils n’auront pas de chance puisqu’ils affronteront deux Flash, là où il n’en espéraient qu’un, cela va leur porter préjudice et les conduire directement au violon (drôle, non !). À signaler, quelques situations un peu ridicules (Jay et Barry transformés en pantins par le Violoneux (En vrai ?!?) par exemple), des idées un peu gênantes (la violomobile est d’anthologie) et un affrontement qui tourne court grâce à la collaboration des deux Speedsters !
Bref, un épisode d’anthologie, qui hume bon l’âge d’argent, tout en rendant hommage à l’âge d’or. Certes, on peut se moquer (gentiment) comme votre serviteur de quelques éléments un tantinet désuets, mais cela fait partie de ce qui en fait le charme tout particulier ! De plus, si ce numéro est entré dans l’histoire, ce n’est pas seulement parce qu’il jette les bases de ce qui deviendra le monde de nos héros préférés, mais aussi parce que l’histoire est bonne et particulièrement agréable à lire. D’ailleurs si vous désirez en prendre connaissance plus en profondeur (allez voir Aquaman !), je vous encourage à le découvrir en VF dans DC Anthologie ou en VO si vous êtes riches (Il parait que ça se trouve dans les 100 dollars). D’ailleurs ce n’est pas pour rien si le numéro parié par Sheldon contre Howard dans un épisode de « Big Bang Theory » est celui ci, car c’est un véritable crève cœur pour celui ci de s’en séparer ! Voilà pour moi l’histoire qui illustre le mieux les 75 ans d’un de mes héros favoris, hélas sous-représenté en VF ! Je vais maintenant laisser les chroniqueurs habituels pour des numéros plus banals de cette chronique et vous donne rendez vous pour le numéro 100 que j’espère pouvoir escroquer !
A quand une application sur nos smartphones pour pouvoir profiter de tout ce contenu n’importe où ?? :)
Apple à proposé 1 milliard pour racheter le site mais les chefs ont trouvé l’offre insuffisante, sinon il y a généralement un navigateur sur les smartphone, ça marche pas mal….
Bonjour,petite question par curiosité ce numéro en vf (l’original) cote a combien selon vous? = )
J’estime autour des 1500 dollars probablement, je vois là un exemplaire FN qui est vendu 900 dollars. Le record de vente pour celui-ci s’élève apparemment à 23’000 dollars.
Mon cœur s’est emballer quand j’ai vue 23000 lol mais je voudrais savoir la valeur du comics en version française en fait celui de 1973 je crois ^^ même si je pense pas qu’il cote beaucoup ; ) mais merci quand même c’est bon a savoir si un jour je le trouve en VO lol
Ah je te demande pardon je t’ai mal compris! Le mot ‘original’ m’a induit en erreur et j’ai cru que par VF tu faisais référence à l’état (‘Very Fine’; juste en-dessous du ‘Near Mint’ = NM qui désigne un comics neuf)
Aucun soucis TheRiddler,merci quand même c’était gentil = )
Je suis pas sur qu’il y ai de VF d’origine…
Bonjour,ba si justement j’ai l’exemplaire version française de 1973 ^^
Ah ouais, c’était qui qui éditait à l’époque ?
Pop magazine revue bimestrielle en couleurs ; )