Dossier – Flash VS Superman : Courses de légende

The Flash VS Superman : Courses de légende
Sommaire

La rencontre de ces deux légendes du DC Universe pose un problème qui rappelle le paradoxe commun d’une force irrésistible rencontrant un objet inamovible. En effet, d’un côté on a Superman, le plus grand de tous les super-héros quasiment par définition : de quoi aurait-il l’air s’il se faisait battre par un petit nouveau arrivé vingt ans après ? Mais d’un autre côté, si Flash n’est même pas capable de battre Superman à la course, que lui reste-t-il ? Impossible pour l’un de gagner sans grignoter l’aura de l’autre, un dilemme qui a conduit à de nombreux matchs nuls à l’issue des courses qui les opposèrent.

Mais, au-delà de l’identité du vainqueur, ces courses font rêver les fanboys tout d’abord par l’idée de voir deux héros réunis dans une même histoire. Le principe séculaire du cross-over n’a pas perdu de son efficacité au fil des ans, et on jubile encore à l’idée de voir deux de nos héros favoris se rencontrer, que ce soit pour s’entre-aider… ou s’affronter. Mais l’autre qualité de ces courses fantastiques, c’est de ne constituer que des confrontations amicales où le fair-play domine, et non le désir de dominer l’autre. Ainsi on verrait mal, une fois la ligne d’arrivée franchie, Barry Allen se retourner pour balancer à Superman : « I want you to remember the one man who beat you ! » ou quelque chose du même acabit. Ces courses sont avant tout un jeu. Ceci dit, les scénaristes ont peu à peu tenté de les justifier par des chantages ou des menaces réelles, mais sans ôter pour  autant leur aspect ludique, qui apporte un peu de légèreté le temps d’une histoire où nulle vie ne serait menacée.

Nous avons décidé d’indiquer les vainqueurs des différentes courses entre les deux bolides. Si vous préférez vous préserver la surprise, nous vous invitons à vous procurer le TPB Superman vs The Flash : Seven of the greatest races of all time ! qui regroupe, comme son nom l’indique, sept des plus grandes courses de tous les temps, auxquelles nous avons ajouté quelques extras dans ce dossier.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous tenons à remercier Gloves à qui nous devons l’inspiration de ce dossier et son premier squelette (que vous pouvez consulter sur le forum en cliquant sur ce lien) qui a donné, quelques grosses retouches plus tard, ce que vous vous apprêtez à parcourir.

L’ère pre-Crisis

1. Superman #199

SUPERMAN’S RACE WITH THE FLASH !

Date de sortie : Août 1967
Couverture : Carmine Infantino
Scénariste : Jim Shooter
Dessinateur : Curt Swan
Encreur : George Klein

Parcours : trois fois le tour de la Terre (soit un peu plus de 120’000 kilomètres)

Motif : course de charité en faveur de l’ONU

Vainqueur : ex-aequo

La toute première confrontation entre Superman et Flash tient à cette relève de scénaristes qui est arrivée à la fin des années ’60 chez DC avec l’intention d’écrire les histoires qui les auraient fait rêver étant gosses. Si Dennis O’Neil est le plus célèbre de cette vague, on peut remercier le tout jeune Jim Shooter, âgé de seulement 16 ans lorsqu’il écrit cette histoire (!), pour avoir eu le courage de concrétiser son rêve. Dans cette première course devenue légendaire, les deux concurrents font preuve d’un fair-play ahurissant, qui ferait passer le scout le plus droit pour un entrepreneur chinois corrompu. On les voit ainsi se sortir mutuellement de faux pas, mais en prenant garde à ce que l’autre ne le remarquât pas pour éviter qu’il ne fasse un croix volontairement sur la victoire.

Chacun a des avantages et des désavantages lors de cette première course. Superman est frappé de l’interdiction de voler, mais il se permet néanmoins de bondir au-dessus d’énormes ravins qui posent davantage de problèmes à Flash. Celui-ci en revanche peut courir sur l’océan, que Superman est obligé de franchir à la nage, et le Bolide Écarlate peut également profiter de sa capacité à vibrer à travers la matière pour, par exemple, passer au-travers de la Pyramide de Gizeh que Superman est contraint d’escalader.


2. Flash #175

THE RACE TO THE END OF THE UNIVERSE !

Date de sortie : Décembre 1967
Couverture : Carmine Infantino
Scénariste : E. Nelson Bridwell
Dessinateur : Ross Andru
Encreur : Mike Esposito

Parcours : aller-retour jusqu’à la bordure la plus proche de la Voie Lactée (soit 40’000 années-lumières ou 378 millions de milliards de kilomètres, ils ne font pas dans la demi-mesure pour le deuxième coup d’essai)

Motif : deux extra-terrestres grands amateurs de jeux d’argent avaient parié sur l’issue de la course précédente ; déçus par le match nul, ils contraignent nos deux héros à une revanche en menaçant de détruire Central City si Flash venait à perdre, et Métropolis si Superman était vaincu.

Vainqueur : indéterminé, le franchissement de la ligne d’arrivée est dessiné de telle sorte à ce qu’on puisse penser que l’un ou l’autre en sorte victorieux, le scénariste invite le lecteur à se faire son propre avis

Le match nul du Superman #199 avait été sciemment décidé en vue de préparer le terrain à une revanche, et quelle revanche ! La course est beaucoup plus ambitieuse puisqu’elle se déplace dans l’espace. Les deux extra-terrestres qui ont préparé l’affaire sont Rokk et Sorban, deux parieurs chevronnés originaires de la planète Ventura que Batman et Superman avaient déjà rencontrés dans le World’s Finest #150. Pour permettre à Flash de courir dans l’espace, les extra-terrestres entourent Flash d’une aura d’énergie spéciale, capable de transformer le peu de matière de l’espace (où il ne règne pas le vide complet) en oxygène pour une partie, et en piste de course.

En plus d’avoir un cadre plus audacieux que la planète Terre, cette course se distingue par ses nombreux rebondissements, induisant à plusieurs reprises le lecteur en erreur en révélant aux personnages des secrets qui sont gardés tels pour le lecteur !


3. World’s Finest #198-199

RACE TO SAVE THE UNIVERSE ! – RACE TO SAVE TIME !

Date de sortie : Novembre-Décembre 1970
Couverture : Curt Swan (#198) – Neal Adams (#199)
Scénariste : Dennis O’Neil
Dessinateur : Dick Dillin
Encreur : Joe Giella

Parcours : jusqu’à l’autre extrémité de la Galaxie d’Andromède (soit à peu près deux fois 6.52 millions d’années lumière ou 52 milliards de milliards de kilomètres)

Motif : les Gardiens de l’Univers ont détecté des anachronides s’apprêtant à traverser l’espace. Ces êtres capables d’aller beaucoup plus vite que la lumière, lorsqu’ils se déplacent par milliers comme c’est le cas, menacent l’équilibre du temps, et vont fusionner le passé avec le présent, menant à la destruction de toute temporalité ! La seule manière de préserver l’équilibre temporel serait pour Superman et Flash de parcourir à toute vitesse le chemin inverse emprunté par les anachronides

Vainqueur : « Flash » (bien vite la course est interrompue par un imprévu, c’est lors d’une sorte de mini-course pour arrêter les vilains que Flash l’emporte sur Superman, mais dans des conditions « spéciales ». Pour plus d’infos, et du spoil, consultez le résumé ci-dessous)

C’est une histoire complètement folle ! Le premier numéro s’ouvre sur une scène déjantée où Jimmy Olsen se retrouve projeté, en pyjama et au sortir du lit, au milieu d’une course de chars au Colisée en pleine Antiquité romaine. Tout au long des deux numéros, on suivra d’un côté les péripéties du pauvre Jimmy Olsen malmené au fil des époques dans des situations toutes plus dangereuses (mais follement excitantes) les unes que les autres, tandis que de l’autre, Superman et Flash courent pour effacer les anomalies temporelles.

Les Gardiens de l’Univers remettent à Flash un pendentif spécial qui siphonne complètement la batterie centrale d’Oa. Ce pendentif, en plus de lui permettre de respirer, crée au-dessous de lui une piste verte afin qu’il puisse courir à travers l’espace infini. Bien vite cependant on va se détacher de la course en tant que telle pour développer l’intrigue, qui amène un rebondissement totalement inattendu impliquant un aspect important de la mythologie de Superman. Au fil de péripéties qu’on ne vous gâchera pas, Flash se retrouve privé de l’usage de ses jambes, tandis que Superman, à l’ombre d’un soleil rouge, est également contraint de ramper. On assiste alors à la course la plus lente de l’univers lorsque les deux héros rampent pendant cinq pages côte à côte jusqu’à un levier qui sauvera miraculeusement l’équilibre temporel de la menace des anachronides. Flash l’emporte, devenant ainsi le rampeur le plus rapide de l’univers.


4. DC Comics Presents #1-2

CHASE TO THE END OF TIME ! – RACE TO THE END OF TIME !

Date de sortie : Août – Octobre 1978
Couverture : José Luis García-López & Dan Adkins
Scénariste : Martin Pasko
Dessinateur : José Luis García-López
Encreur : Dan Adkins

Parcours : selon une conception cyclique du temps, ils partiront en direction du futur jusqu’à atteindre le « rideau cosmique » (qu’on sait situé au moins au-delà de l’an 6978) pour ensuite se retrouver aux balbutiements du temps dans le passé, d’où ils se remettront à courir vers le futur pour se terminer au présent

Motif : un gros mic-mac, se référer au texte explicatif ci-dessous

Vainqueur : indéterminé, en effet il ne s’agit pas d’une course stricto sensu, néanmoins Superman semble avoir une technique de vol lui permettant de se déplacer instantanément dans le futur, ce qui pourrait le déclarer vainqueur pour ces numéros (sachant que c’est simultanément qu’ils franchissent le rideau cosmique et qu’ils parviennent au présent au bout de leurs péripéties)

D’une manière encore plus sensible que dans les numéros de World’s Finest cités plus haut, ici le propos n’est pas à une course à proprement parler. Si l’intrigue justifiait une telle compétition à l’amiable dans le World’s Finest #198 qui les voyait partir en position d’une lignée d’arrivée, ici les enjeux sont bien réels et ni l’un ni l’autre ne serait prêt à risquer de ‘perdre’ une course qui n’a rien d’un jeu. Le pitch est le suivant : deux races extra-terrestres, les Zelkot et les Volkir, sont en guerre depuis des temps immémoriaux. Les Volkir, belliqueux, veulent perpétuer le conflit à tout prix, tandis que les Zelkot décident de dépêcher un des leurs dans le passé afin de prévenir l’éclosion de la guerre avant l’heure. Seulement, les Zelkot ne maîtrisent pas de technologie permettant de remonter dans le temps, leur émissaire file donc vers l’avenir dans l’intention d’arriver ‘au bout du temps’, et de se retrouver par la même occasion ‘au tout début du temps’, d’où il pourra recommencer à avancer dans le futur jusqu’au début de la guerre entre les Volkir et les Zelkot.

Craignant que les Volkir n’aient piégé le chemin de leur émissaire, les Zelkot contraignent Flash à partir sur les traces de leur légat dans le futur. L’enjeu est de taille : si, faute de lui venir en aide, le Zelkot ne parvient pas à remplir sa mission, les autres Zelkot détruiront la Terre sans sourciller, c’est donc le destin de toute l’humanité qui est en jeu ! Le Bolide Écarlate se met en route avec abnégation. Peu après le départ du Monarque du Mouvement, des Volkir surviennent et obligent Superman à se mettre à son tour en route, mais avec un objectif différent. En effet ils lui apprennent que si la guerre entre les deux espèces venaient à être prévenues, Krypton aurait explosé des années plus tôt et Superman n’aurait jamais existé. Il est donc primordial pour la survie de l’Homme d’Acier qu’il empêche l’envoyé Zelkot d’accomplir sa mission. Le Kryptonien se met donc à la poursuite de Flash et du Zelkot, mû par des intentions apparemment bien égoïstes, à moins qu’il ne cache quelque découverte au lecteur ?

C’est la première course qui fait intervenir un voyage dans le temps. Les scénaristes en profitent pour introduire une rencontre superbe avec le Professeur Zoom, avec lequel Flash rentre en collision en approchant du 25e siècle ; puis survient une petite halte au 30e siècle le temps de dire coucou à la Légion des Super-Héros et d’introduire un étonnant paradoxe temporel avec la rencontre de Superman et de son lui du passé : Superboy ! Les deux versions de l’Homme d’Acier seront coincés à cette époque à cause de cette anomalie, et la manière dont ils vont se tirer d’affaire est aussi loufoque que jouissive ! Comme pour les deux numéros de World’s Finest, la pagination-double permet de développer une intrigue plus dense que d’ordinaire, et c’est une rare histoire où les scénaristes mettent réellement à la disposition du lecteur les clés pour deviner le retournement de situation de final avant son exécution, ce qui le rend encore plus efficace puisqu’on se frappe la tête en s’exclamant ‘Mais oui bien sûr, pourquoi n’y ai-je pas pensé ?’ Une belle réussite qui clôt admirablement le premier cycle des courses entre Superman et Barry Allen, puisque celui-ci trouvera une mort tragique quelques années plus tard au cours de Crisis On Infinite Earths. Heureusement, son héritage perdure à travers son neveu : Wally West ! Une nouvelle ère commence…

L’ère post-Crisis

1. Adventures of Superman #463

SPEED KILLS !

Date de sortie : Février 1990
Couverture : Dan Jurgens & Brett Breeding
Scénariste : Dan Jurgens
Dessinateur : Dan Jurgens
Encreur : Art Thibert

Bolide : Wally West

Parcours : 
tour de la Terre, soit 40’000 km (notez que les pouvoirs de Superman ont été revus à la baisse après la Crise et que Wally est censé être plus lent que Barry, à ce stade)

Motif : Mxyzptlk rencontre Wally West pour la première fois et, apprenant son pouvoir, tient à savoir lequel d’entre lui et Superman est le plus rapide. Il ne repartira dans sa dimension qu’à condition qu’ils mènent une course ensemble

Vainqueur : Flash ! Et c’est la première victoire affirmée d’un des deux héros !

Le clin d’œil à la toute première course entre Superman et Barry Allen sur la couverture est éloquent, cette première rencontre entre Wally West et Superman ne cesse de renvoyer au prédécesseur du bolide, dans l’ombre duquel il peine comme d’ordinaire à sortir. Les remarques n’arrêtent pas de fuser, comme quoi il serait ‘de toute façon’ moins rapide que Barry Allen, et que pour Superman, c’était comme courir contre Kid Flash : il savait qu’il allait gagner. Mais au fil de l’épreuve, Wally s’élève comme un véritable héros, interrompant sa course pendant de longues minutes pour venir en aide à Superman mis en difficulté, rappelant les politesses que ne cessaient de s’échanger Barry et l’Homme d’Acier dans le Superman #199.

La course étant provoquée par Mxyzptlk, son omnipotence les empêche de s’y soustraire. Ils devront d’ailleurs subir ces facéties tout au long de leur tour du monde puisque le farfadet s’ennuie un peu de les voir ‘juste’ courir. Par rapport aux épreuves précédentes, celle-ci se distingue par sa dimension modeste : en effet les deux super-héros n’accomplissent qu’un seul tour du monde, et le terminent à bout de force, en faisant ainsi la course la plus courte jamais effectuée entre les deux bolides ! Cette particularité s’inscrit dans la volonté de retranscrire un Superman plus humain après Crisis on Infinite Earths. Enfin soulignons encore une fois que c’est la toute première fois que les scénaristes osent désigner un vainqueur : Wally West bat Superman !


2. Superman #165

HELP !

Date de sortie : Février 2001
Couverture : Ed McGuinness
Scénariste : Jeph Loeb
Dessinateur : Art Adams
Encreur : Art Adams

Bolide : Wally West

Parcours :
 de Keystone City à San Francisco

Motif : Wally va acheter du chocolat à San Francisco, Superman l’accompagne

Vainqueur : Flash

Dans ce numéro, on voit de courts team-ups successifs avec Superman et un autre membre de la JLA. Chaque fois, il leur demande leur avis sur l’élection de Luthor à la présidence, et leur offre un cadeau de Noël. Lorsqu’il va à la rencontre de FlashSuperman le surprend sur le départ de Keystone City pour aller acheter du chocolat spécial pour Lynda, qu’il ne vende qu’à San Francisco. Les deux amis papotent sur tout le trajet, et lorsqu’ils parviennent à destination Wally, en tête, s’exclame : ‘Gagné !‘ ce à quoi Superman répond : ‘J’ignorais qu’on faisait une course.‘ Il lui remet son cadeau et, en s’envolant, dit à Wally que si une fois il veut remettre ça dans une course où il sait que c’en est une, il n’a qu’à dire !


3. JLA #59

JOKER’S LAST LAUGH : BIPOLAR DISORDER

Date de sortie : Décembre 2001
Couverture : Bill Sienkiewicz
Scénariste : Chuck Dixon & Scott Beaty
Dessinateur : Darryl Banks
Encreur : Wayne Faucher

Bolide : Wally West

Parcours :
 de la Vallée de la Mort à l’Antarctique

Motif : des perturbations magnétiques attirent l’attention de la JLA au Pôle Sud ; Wally décide de profiter du déplacement pour défier Superman

Vainqueur : Flash

Cette course relève de l’anecdote : la JLA doit se déplacer au Pôle Sud et les téléporteurs sont hors d’usage à cause des mêmes perturbations magnétiques qui attirent leur attention en Antarctique. Contraint de s’y rendre à pied, Wally balance à Superman : ‘Le dernier arrivée prend la corvée de garde de l’autre pendant un mois.‘ L’Homme d’Acier répond : ‘Pourquoi est-ce que chaque Flash ressent le besoin de me défier à la course ?‘ Leur arrivée au Pôle Sud n’est ensuite pas montrée, mais on entend Wally dire à Superman : ‘Alors je pense qu’on peut s’accorder à dire que j’ai gagné ?‘ Superman répond : ‘On parlera de ça plus tard, Wally.’ Ce qui laisse supposer à une victoire du Bolide Écarlate !


4. DC 1st – Superman / The Flash

SPEEDING BULLETS

Date de sortie : Juillet 2002
Couverture : Kevin Nowlan
Scénariste : Geoff Johns
Dessinateur : Rick Burchett
Encreur : Prentis Rollins

Bolide : Jay Garrick

Parcours :
 non-défini, le but étant de rattraper Wally

Motif : Abra Kadabra a jeté un sort à Wally West, provoquant chez lui un vieillissement accéléré. La seule manière de le sauver est de poser la main sur lui, ce qui transférerait la malédiction de Wally à son sauveur. Ainsi Superman et Jay Garrick s’embarquent dans leur toute première course côte à côté, chacun bien décidé à ne pas laisser son adversaire se sacrifier pour sauver Wally.

Vainqueur : Jay Garrick (en trichant)

Après la première course opposant Wally West à Superman, il n’était que justice d’en venir au tout premier Flash à avoir parcouru le DC Universe Jay Garrick ! On remarquera que l’enjeu de la course est le plus grave que ces compétitions aient connu jusqu’alors, puisqu’une défaite signifie à priori la mort de son concurrent. Le retour d’Abra Kadabra dans le cadre d’une telle épreuve n’est pas innocent puisqu’il était déjà impliqué dans la deuxième rencontre de Barry et Superman dans le Flash #175. Plutôt anecdotique au sein du numéro, la course se glisse en fait autour d’une intrigue avant tout centrée sur la sortie de prison d’Abra Kadabra, cerclée elle-même par la préparation de l’évasion du Pied Piper. Pas une des courses les plus impressionnantes, en somme.


5. Flash #209

FAST FRIENDS !

Date de sortie : Juin 2004
Couverture : Michael Turner & Peter Steigerwald
Scénariste : Geoff Johns
Dessinateur : Howard Porter
Encreur : John Livesay

Bolide : Wally West

Parcours : 
tour du monde au départ de Keystone City, en passant par New York, puis Hawaii, puis Paris, enfin retour à Keystone City

Motif : Superman essaie de rattraper Wally West pour lui parler

Vainqueur : Flash

Dans le Flash #200Wally, réalisant que la publicité de son identité secrète mettait sa femme Lynda en danger, avait demandé à Hal Jordan, alors dans le rôle du Spectre, d’effacer la connaissance de sa double-identité de la mémoire des gens. Seulement, maîtrisant mal ses pouvoirs, l’ancien Green Lantern se goure et va jusqu’à effacer l’existence de Flash tout court de la tête des gens, y compris de celle de Wally ! Quelques péripéties plus loin, Wally a toute la peine du monde à regagner la confiance de la JLA, qui reste méfiante depuis cette mystérieuse amnésie générale. Parallèlement aux responsabilités super-héroïques qu’il tente peu à peu de réintégrer, Wally se met à la recherche de sa femme Lynda, qui s’est retirée le temps de réfléchir à son avenir aux côtés d’un super-héros.

C’est dans ce contexte que Superman tente de faire parler Wally pour le pousser à tout expliquer calmement afin de permettre son retour définitif dans la JLA. Seulement celui-ci est déboussolé et cherche avant tout à retrouver sa femme. Après être passé à leur appartement à Keystone City, il se rend à la maison de ses parents à New York, puis à leur maison de vacances à Hawaii, et ainsi de suite, accomplissant un tour du monde à toute vitesse où Superman le talonne, jusqu’à revenir à Keystone City, juste avant Superman. Si ce n’est pas non plus une course à proprement parler avec une ligne de départ et d’arrivée, leur attitude rappelle évidemment la longue tradition des courses entre les deux héros et le bouclage d’un tour du monde complet n’a rien d’anodin.


6. The Flash – Rebirth #3

REARVIEW MIRRORS

Date de sortie : Août 2009
Couverture : Ethan Van Sciver & Alex Sinclair
Scénariste : Geoff Johns
Dessinateur : Ethan Van Sciver
Encreur : Ethan Van Sciver

Bolide : Barry Allen

Parcours : 
pas défini, mais apparemment pas long

Motif : Superman veut empêcher Barry Allen de retourner à la speed-force

Vainqueur : Flash

Ce numéro ne se concentre pas sur une confrontation entre Superman et Flash, contrairement à d’autres évoqués dans ce dossier. Selon l’intrigue de la célèbre mini-série The Flash : Rebirth, il s’agit avant tout du grand retour de Barry Allen, jusque là resté mort depuis les événements de Crisis on Infinite Earths. Cependant, on a droit à une brève course entre Superman et Barry Allen tandis que celui-ci tente de retourner dans la speed-force. Malgré les efforts de l’Homme d’AcierBarry le sème sans peine. À noter que les confrontations précédentes entre les deux super-héros sont évoquées, ainsi Superman dit : ‘I’ve raced you before, Barry. I even won some of those races.‘ Ce à quoi le Monarque du Mouvement répond : ‘Those were for charity, Clark.‘ À ces mots, on peut conclure deux de choses de l’une : soit Geoff Johns a une connaissance lacunaire des confrontations entre Superman et Barry Allen puisque, tout d’abord, à aucune d’entre elles Superman n’a gagné ainsi que nous l’avons observé ci-dessus, et, en second lieu, une seule de ces courses étaient destinées à une œuvre de charité (la première, dans le Superman #199), les autres étant justifiées par des menaces bien réelles ; le pluriel qu’utilise Barry en disant ‘Those were for charity, Clark.‘ est donc inapproprié. L’autre possibilité, c’est que ce dossier soit incomplet, or je peux vous assurer qu’il a été établi avec une rigueur rendant très improbable l’omission d’une confrontation entre les deux super-héros. Nous conclurons donc à une petite imprécision de la part de Geoff Johns.


7. DC Universe Halloween Special ’09

TO THE FINISH LINE

Date de sortie : Décembre 2009
Couverture : Gene Ha
Scénariste : Billy Tucci
Dessinateur : Billy Tucci
Encreur : Billy Tucci

Bolide : Barry Allen

Parcours : 
tour du monde ? (inachevé)

Motif : déterminer lequel des deux est le plus rapide

Vainqueur : Flash

Numéro spécial publié à l’occasion de la fête d’Halloween en 2009, on trouve dans ce Halloween Special un court mais bel hommage à la toute première confrontation entre Superman et Flash. C’est bref, mais c’est exécuté de manière très touchante, avec toute la Justice League réunie au complet pour suivre les exploits des deux héros grâce à une retransmission de l’anneau de Hal Jordan (les deux bolides étant trop rapides pour être suivis à l’œil nu). Comme dans le Superman #199Flash s’apprête à profiter de sa capacité à vibrer à travers la matière pour travers la pyramide au lieu de la gravir, mais au moment où il entrera dans la pyramide il aura la surprise de sa vie… car à Halloween, les choses n’ont pas toujours tendance à se passer comme prévues !


8. Superman #709

GROUNDED, PART SEVEN

Date de sortie : Mai 2011
Couverture : John Cassaday & David Baron
Scénariste : J. Michael Straczynski & Chris Roberson
Dessinateur : Eddy Barrows & Allan Goldman
Encreur : J.P. Mayer, Julio Ferreira

Bolide : Barry Allen

Parcours :
 tour et détour à l’intérieur de Boulder, dans le Colorado

Motif : Superman doit arrêter Flash qui, possédé par une technologie kryptonienne, entreprend de transformer la ville en décor kryptonien

Vainqueur : Superman (il rattrape Flash)

Dans le cadre de l’arc controversé Grounded (Superman – À Terre), Superman entreprend de traverser les États-Unis à pied. Arrivant à Boulder, dans le Colorado, il entend un bourdonnement : quelqu’un essaie de lui parler à une vitesse surpersonique ! Bien vite, il réalise que la tornade qui redécore Boulder en cité kryptonienne n’est autre que Flash. Il accélère pour l’arrêter, s’ensuit une brève course-poursuite au cours de laquelle Superman pense intérieurement : ‘Je me suis toujours demandé lequel de nous deux était le plus rapide.’ Une fois le bolide rattrapé et débarrassé du cerceau qui le contraignait à cette étrange mascarade, les deux héros vont boire un verre.

À la télévision, on retransmet la course entre Superboy et Kid Flash du Superboy #5 (évoqué dans la prochaine partie de ce dossier). Superman et Flash cassent tranquillement la croûte, et lorsqu’ils se séparent à la fin du numéro, Flash précise que si l’Homme d’Acier est parvenu à le rattraper, c’est uniquement parce qu’il l’a laissé faire. Cette remarque s’accorde avec le dernier résultat officiel en date, dans le The Flash – Rebirth #3.

Les alternatives

1. Superboy And The Ravers #7

ROAD TRIP : FIRST STOP, SPEED KILLS

Date de sortie : Mars 1997
Couverture : Paul Pelletier
Scénariste : Karl Kesel & Steve Mattson
Dessinateur : Paul Pelletier
Encreur : Dan Davis

Coureurs : Superboy (Kon-El) VS Impulse (Bart Allen)

Parcours :
 de Santa Marta à Coast City, peut-être quelques dizaines de kilomètres

Motif : à Santa Marta, au bord de la mer, se tient un Flash Festival où Wally West vient exécuter quelques tours sur scène comme attraction principale. Hélas, le signal d’alarme de la JLA retentit et Wally est contraint de filer à l’anglaise, laissant Impulse occuper la foule. L’organisateur s’approche alors du jeune bolide et lui demande s’il serait d’accord de mener une course aux côtés de Superboy pour compenser le départ de son mentor.

Vainqueur : Impulse

N’occupant pas une énorme place au sein du numéro, la course entre Superboy, ici autorisé à voler au-dessus du sol, et Impulse, ne laisse guère de doute sur l’identité du vainqueur, la petite pile électrique laisse Superman Junior loin derrière ! La course est cependant abruptement interrompue par leur arrivée au cratère où s’étalait autrefois Coast City. Amusante pour l’anecdote, cette course entre les deux versions miniatures de Flash et Superman reste peu de temps sur l’estomac.


2. Adventures in DC Universe #14

NOT ALWAYS TO THE SWIFT

Date de sortie : Mai 1998
Couverture : John Delaney, Ron Boyd & Bob Le Rose
Scénariste : Steve Vance
Dessinateur : John Delaney
Encreur : Ron Boyd

Coureurs : Superboy (Kon-El) VS Flash (Wally West)

Parcours :
 d’une plage d’Hawaii au sommet d’un de ses volcans et retour

Motif : Superboy défie simplement Wally à la course

Vainqueur : indéterminé

Décidé à prendre des vacances reposantes loin des autres super-héros, Wally West décide d’aller se prélasser au soleil avec Lynda à Hawaii. Seulement, c’est aussi là que Superboy cherche à éviter l’ombre de Superman. Troublé par l’arrivée du Bolide Écarlate, il décide de le défier à la course. Wally refuse, mais le clone de l’Homme d’Acier insiste tant et si bien que Flash finit par accepter. Superboy lui donne alors rendez-vous sur la plage et convie la presse pour immortaliser ce qu’il s’attend à être une victoire écrasante.

Une fois le coup de départ donné, Wally s’approche de Superboy pour lui faire savoir qu’il est en réalité BEAUCOUP plus rapide que lui et, associant le geste à la parole, il disparaît quelques secondes, puis réapparaît avec un t-shirt irlandais pour touristes. Arrivés en haut du volcan qui leur servent de destination intermédiaire, ils constatent que celui-ci s’apprêtent à entrer en éruption. Par un joli travail d’équipe, ils parviennent à gérer la situation, avant de reprendre leur course, et de franchir la ligne d’arrivée en soulevant intentionnellement un énorme nuage de poussière qui empêche de déterminer le vainqueur. Quel chic type ce Wally, quand même.


3. Action Comics #831

BLACK AND BLUE

Date de sortie : Novembre 2005
Couverture : Dan Jurgens & Kevin Nowlan
Scénariste : Gail Simone
Dessinateur : John Byrne
Encreur : Lary Stucker & Nelson DeCastro

Coureurs : Zoom (Hunter Zolomon) VS Bizarro

Parcours :
 des zigzags sans queue ni tête d’abord à travers les États-Unis, qui les amènent ensuite en France, puis en Égypte, où la course se termine (déterminés par Bizarro)

Motif : Bizarro n’accepte de rejoindre la Société de Luthor qu’à condition de gagner ou perdre, ça n’est pas très clair

Vainqueur : Zoom

Là-aussi on ratisse large puisqu’il ne s’agit ni de Flash, ni de Superman, mais de leurs équivalents maléfiques Bizarro et Zoom (le second, pas Thawne). La compétition entre les deux vilains s’inscrit dans le cadre de l’event Villains United qui préparait le terrain pour Infinite Crisis avec la création de la Société Secrète des Super-VilainsBizarro n’accepte d’en rejoindre les rangs qu’à condition de mener une course contre Zoom, en revanche ça n’est pas très clair s’il doit gagner ou perdre. Au final, alors qu’ils sont au bord des Pyramides de Gizeh (un lieu récurrent de ces épreuves de vitesse), Bizarro demande à Zoom de s’arrêter et reconnaît sa défaite, avant d’accepter de rejoindre la Société. Même si ça n’est pas une épreuve comme celles dont on vous parle jusqu’ici, elle rend un hommage direct à cette tradition de super-courses aussi elle vaut la peine d’être mentionnée.

Avec une Gail Simone au top de sa forme à l’écriture, le numéro se concentre en fait pour l’essentiel sur une confrontation à Metropolis entre Superman et Black Adam.


4. Tiny Titans #16

WHO’S THE FASTEST ?!

Date de sortie : Juillet 2009
Couverture : Art Baltazar
Scénariste : Art Baltazar & Franco Aureliani
Dessinateur : Art Baltazar
Encreur : Art Baltazar

Coureurs : tous les Tiny Titans, mais vite on voit Mas y Menos, Inertia (Thaddeus Thawne), Kid Flash (Wally West) et Supergirl se détacher du peloton

Parcours :
 tour du monde

Motif : en guise d’exercice, Lobo le prof de sport les oblige à courir autour du monde pendant que lui va lire un comics

Vainqueur : Raven

Une fois encore on ratisse large, puisque la course n’implique pas que Supergirl et Kid Flash mais l’intégralité des Tiny Titans. Cependant, on peut comme dans l’Action Comics #831 y voir un hommage à la tradition des super-courses, notamment dans la couverture qui rappelle, en plus cartoon, celle du Superman #199. Concernant l’intrigue, c’est Lobo le prof de sport qui déplore que ses élèves soient des mauviettes en termes de biscoto, et qui les force à faire le tour du monde dans une course effrénée. Raven refuse de courir et préfère aller lire des bouquins à la bibliothèque. Pendant ce temps on voit deux pelotons se former, un comprenant les bolides (InertiaKid Flash et Supergirl, rejoints en route par le duo Mas y Menos), et l’autre comprenant le reste de l’équipe. Kid Flash semble en tête mais au moment où Lobo sort pour observer l’arrivée de la course, Raven sort de la biblio et marche droit devant elle un livre entre les mains, franchissant la ligne d’arrivée sans s’en rendre compte. Elle est sacrée gagnante même sans avoir bouclé le tour du monde !


5. Superboy #5

THE SUPERBOY / KID FLASH RACE !

Date de sortie : Mai 2011
Couverture : Eddy Barrows, J.P. Mayer, Jamie Grant & Francis Manapul
Scénariste : Jeff Lemire
Dessinateur : Pier Gallo
Encreur : Pier Gallo

Coureurs : Superboy, Kid Flash (Bart Allen) & Krypto

Parcours :
 trajet chaotique autour du Monde dessiné par Mister Terrific, avec Smallville pour ligne de départ et d’arrivée

Motif : récolte de fonds pour reconstruire Smallville

Vainqueur : Krypto !

Suite au combat de Superboy contre le Parasite dans Superboy #1 et #2Smallville s’est retrouvée salement amochée. Les autorités ont l’idée de faire appel à Kid Flash et Superboy : une course entre les deux jeunes super-héros permettraient de lever suffisamment de fonds pour permettre la reconstruction de la paisible bourgade. Tous les Titans, à l’exception de Wonder Girl (ses relations avec Superboy sont encore houleuses) font le déplacement.

Au bang de départ, Kid Flash et Superboy filent, suivis de près par Krypto attaché à Superboy. Ils parcourent le monde entier à toute vitesse, s’arrêtant brièvement pour combattre le crime là où c’est nécessaire, et finissent par faire une pause sur la Pyramide de Gizeh où ils évoquent la relation entre Wonder Girl et Superboy. Le lieu n’est pas choisi au hasard : on le retrouve souvent dans les courses entre Superman et Flash. Repartant ensuite vers Smallville, chacun est décidé à battre l’autre et à remporter la course. Seulement ils seront tous deux pris de court au moment de franchir la ligne d’arrivée : Krypto les devance de quelques centièmes de secondes ! Le chien kryptonien est sacré ‘World’s Fastest Dog !’ devant les deux coureurs dépités ! Pour le scénariste, c’est une manière touchante de ne pas s’avancer en départageant Kid Flash et Superboy.

Sur les autres médias

1. Superman – The Animated Series

SPEED DEMONS

Date de sortie : 13 Septembre 1997
Saison : 2
Épisode : 4
Réalisateur : Toshihiko Masuda
Scénariste : Rich Fogel

Bolide : Wally West

Parcours :
100 fois le tour du Monde au départ de Métropolis

Motif : œuvre de charité, manipulée par le Weather Wizzard

Vainqueur : indéterminé

Le premier affrontement sportif entre les deux héros sur écran s’est fait grâce à la superbe série Superman – The Animated Series. Comme Superman allait faire plus tard un team-up avec Kyle Rayner dans la saison 3, ici Flash partage la vedette avec l’Homme d’Acier le temps d’un épisode. Après une quinzaine de tours du monde, leur course est interrompue par les machinations du Weather Wizzard, qu’ils doivent vaincre avant de poursuivre leur défi.

L’épisode ne dévoile pas l’identité du porteur du costume de Flash, même si les yeux blancs laisseraient sous-entendre que c’est Wally West. Plus tard, dans le même univers, on apprend que le Flash qui rejoint les rangs de la Justice League est effectivement le neveu de Barry Allen. Enfin, l’épisode se termine sans déclarer de vainqueurs, sur une image où les deux super-héros courent vers l’horizon.


2. Smallville

RUN

Date de sortie : 20 octobre 2004
Saison : 4
Épisode : 5
Réalisateur : David Barrett
Scénariste : Steven S. DeKnight

Bolide : Bart Allen

Parcours :
une route près de la ferme des Kent à Smallville
Motif : Bart Allen accepte de reconsidérer la proposition de Clark de rester à Smallville si ce dernier parvient à l’attraper
Vainqueur : Flash

Pour finir ce dossier de manière mémorable, il nous était impossible d’éviter la case Smallville qu’ont traversé nos deux bolides. L’épisode Run de la saison 4 est centré autour de Bart Allen, un adolescent doté de super-vitesse. Le jeune vit dans la rue et subsiste de quelques rapines qu’il commet grâce à sa super-vitesse (bonjour le respect du personnage). Malgré ça il a bon fond, comme le témoigne la scène où il sauve Jonathan Kent sur le point de se faire écraser par une voiture à Metropolis, une action qui aboutira à la rencontre entre Bart et Clark.

Tout l’épisode tourne autour de leur relation, autour de la manière dont chacun fait usage de ses pouvoirs et du caractère exceptionnel de leurs pouvoirs qui les unit. Quelques clins d’œil font sourire les fans, notamment lorsque Clark Kent épluche les cartes de Bart il en trouve à plusieurs noms différents : Jay GarrickBarry AllenWally West, … Soit les trois bolides ayant précédé Bart dans le costume de Flash ! À une autre scène, Bart drague Chloe Sullivan, et lui dit : ‘Je viens du futur, je sais que tu vas tomber amoureuse de moi.‘ Amusant lorsqu’on songe que, dans les comics, Bart Allen vient effectivement du futur !

La course à proprement parler survient tout à la fin d’un épisode riche en péripéties inattendues et en dialogues palpitants, où Clark demande à Bart Allen de rester à Smallville. Celui-ci refuse la proposition de Clark, mais accepte de la reconsidérer à condition que celui-ci parvienne à l’attraper. Sur ce, il part en courant, suivi de près par Clark Kent, qui ne parvient pas à le rattraper.

Conclusion

Après avoir parcouru tous ces affrontements épiques entre ces deux héros, on constate que Flash a tendance à l’emporter sur son pote l’Homme d’Acier. Comme indiqué en introduction, c’est un signe de justice car, tout de même, si Flash n’arrivait même pas à battre Superman à la course alors que sa seule capacité est de courir vite, que lui serait-il resté ? C’est également intéressant d’observer les évolutions des parcours, suivant la tendance du moment que la mode soit au cosmique, comme au cours du Silver Age, ou au réalisme, comme après Crisis On Infinite Earths où l’on a ramené la course à des dimensions plus humaines.

Ces courses ont alimenté l’imaginaire de générations de lecteurs de comics, tant l’idée d’une confrontation sportive entre les deux héros est séduisante. Ce n’est pas étonnant d’en voir des déclinaisons lorsque Superman s’est lancé à l’assaut du petit écran. Qui sait, peut-être un jour aurons-nous la chance d’assister à une telle compétition au cinéma ? Et même si Flash semble partir avec un léger avantage, Superman a plus de ressources qu’il n’y paraît, comme en témoigne cette vidéo sur laquelle on vous laisse :

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Loufok
Loufok
9 années il y a

Super intéressant ! :D

Yann Moix
9 années il y a

Ba dis donc il a beaucoup perdu Superman .

Billy Batson
9 années il y a

Excellent dossier et très intéressant ! Personnellement j’ai toujours vu Flash comme le vainqueur d’une telle course mais ça dépend du point de vue.

PS : Finir par Smallville est en effet mémorable !

Bathom-04
9 années il y a

Merci de m’avoir faiit découvrir dorkly ! Il fait un boulot génial !

ET toi aussi Riddler, super dossier !

mavhoc
9 années il y a

La petite vidéos de fin est une fin parfaite.
Dossier très instructif ^^

Ares
Invité
Ares
9 années il y a

Excellent dossier, très sympa à lire ! :D

Capugino
9 années il y a

Super dossier. Selon moi Flash devrait être le plus rapide pour justement lui donner un certain prestige. Dans new52 on n’a pas de course mais dans le 1er tome de JL, on voit que Flash domine un moment Superman avec sa vitesse et que Superman ne l’atteint que par malice.

Paik
Paik
9 années il y a

Merci beaucoup.
Très bon dossier et la vidéo de fin est absolument mémorable !!!

The Trickster
The Trickster
9 années il y a

Flash for the win!!!

Marti
Marti
9 années il y a

Merci pour ce dossier très intéressant !
Je ne pense pas que Geoff Johns manie forcément mal la continuité, lorsque Barry Allen revient la réalité a été perturbée successivement par Crisis on IE, Zero Hour et Infinite Crisis, donc il se peut très bien que dans son « nouveau passé » Barry ait affronté plusieurs fois Superman pour des oeuvres de charités !

Hulkoguy
Hulkoguy
9 années il y a

Merci pour ce deuxième dossier sur Flash, bien rafraichissante cette petite vidéo en conclusion =)

Van Deyd
Van Deyd
9 années il y a

Aaaah moi je suis avec Flash, Superman est déjà surpuissant! Laissons à la Flash la primeur sur la vélocité! En plus la façon dont ce concept est creusé chez lui est très intéressante!

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