Le Coup de Cœur de la semaine
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Le Top de la semaine
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Le Flop de la semaine
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Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de votre rubrique préférée, celle des Review Express VO ! Une rubrique que vous aimez tellement que rien ne saurait vous en détourner le regard, pas même la publication du trailer du prochain Star Wars dont, sérieusement, on se fiche complètement. J’veux dire, entre ça et retrouver les critiques du staff sur les sorties Vertigo, New 52 et Beyond the New 52 de DC Comics, y a pas photo ! Non ? Cette semaine, il n’y a eu qu’un seul numéro qui a attiré notre attention, Gotham By Midnight #1 qui a eu droit pour le coup à sa review dédiée. Pour le reste, vous pouvez consulter les critiques ici-même, et surtout, n’oubliez pas de nous dire ce que vous avez lu, et ce que vous en avez pensé, dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !
VERTIGO
BODIES #5
DEAD BOY DETECTIVES #11
Nous avons ici la fin de l’arc en cours. Une conclusion heureuse, douce et touchante. On ressent l’influence de certaines fins d’histoires de Sandman. Après les aventures épiques, on se pose, on respire et on apprécie un dénouement calme qui nous permet de finir une histoire de manière douce. C’est vrai que ce titre n’est pas non plus hyper orienté action, mais une pointe de douceur supplémentaire ne fait pas de mal. On a donc ici la fin de l’histoire avec Rosa ainsi que celle du père du Charles. En bonus, on a même droit à quelques pages bonus qui nous présentent les aventures de Bing et Tim les deux petits chats fantômes qui accompagnent nos deux jeunes détectives. Franchement, de la tendresse, de l’amour, des petits fantômes, des chats fantômes et le tout avec des planches mignonnes et des couleurs douces. Une jolie conclusion pour cet arc !
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THE UNWRITTEN VOL.2 : APOCALYPSE #11
Un numéro très riche qui pourrait servir en quelque sorte de conclusion à la série, mais on nous dit que non ce sera pour le prochain numéro. Alors soit. L’intrigue est très riche et brasse de multiples personnages, gentils comme méchants (pour simplifier), qui viennent des mondes d’histoires ou de la réalité, chacun atteignant le but commun d’empêcher la trompette de l’apocalypse d’être jouée par le grand méchant Pullman. Mais des alliés dévoilent le vrai jeu et la partie d’échecs peut commencer. C’est très riche, toujours aussi peu accessible pour le novice de cet univers que je suis (et c’est pas faute d’esayer de m’intégrer), mais il y a une vraie puissance d’écriture, et des recherches visuelles sur de nombreuses planches, qui donnent ce je ne sais quoi de charmant à ce numéro malgré toutes les difficultés que je peux éprouver pour le lire en toute tranquillité.
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BEYOND THE NEW 52
BATMAN ’66 #48
Nous retrouvons Batman et Robin face à King Tut, qui semble avoir décidé d’en finir une bonne fois pour toutes avec le Dynamic Duo. Cette fois-ci, il fait appel à une horde de zombies que devront affronter nos amis. Comme le veut la série, rien n’est pris au sérieux et nous avons droit à une parodie de tous les clichés du genre. Cependant, rien n’est spécialement original, et les dialogues sont assez basiques, alors que l’on pouvait en attendre beaucoup du personnage de King Tut, qui est assez remarquable dans la série télévisée d’origine. Les dessins pourront rebuter certains lecteurs, puisqu’ils sont assez minimalistes et certains traits sont irréguliers. Cela colle tout de même à l’ambiance décalée du numéro, et ce n’est pas bien grave, si tant est que l’on ne lit cette série que pour se détendre un peu (J’imagine, en effet, que ce titre n’est la seule lecture hebdomadaire de personne). Le numéro est donc sympathique, mais avait beaucoup plus de potentiel.
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BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #21
Voilà un épisode du Batmanga comme je les aime ! Tout y est ! Jiro Kuwata reprend sa formule habituelle et nous propose une belle scène d’action, un combat entre le Dynamic Duo et Clayface, et reprend ce découpage ultra-dynamique, très nippon, qui est hautement appréciable pour ceux qui ne sont pas rebutés par ce style. L’histoire avance très vite et nous avons droit à quelques rebondissements improbables (dont une superbe transformation de Clayface que My Little Pony Friendship is magic n’aurait pas rejeté). De même, le côté “détective” de Batman n’est pas oublié par le mangaka, puisqu’une habile déduction quasi-Adam Westienne permet à notre héros de débusquer le malfaiteur vers la fin du numéro. C’est avec un véritable plaisir coupable que l’on retrouve cette série toutes les semaines, et je ne saurais que vous conseiller de succomber à son charme rétro.
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HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #19
Ce dernier numéro est autant un prélude à Eternity War qu’il y a de rapport entre la première et la seconde trilogie de Star Wars. Autant vous dire que c’est pas toujours très clair. En fait, on nous raconte ici surtout une origin story, avec un jeune Adam qui doit prouver son courage et ses valeurs à son père pour enfin avoir droit au Graal qu’il désire tant, être un Maitre de l’Univers. Pendant ce temps, on observe aussi Randor, futur Skeletor, qui abuse de machination pour trahir son roi de frère et prendre le pouvoir. Que des choses en vérité, qu’on savait déjà. Et le style de Dan Abnett, un peu détaché, un peu “drôle”, un peu contrebalancé je dirais, du genre qui a conscience qu’il écrit des fables complètement absurdes sur un univers qui l’est tout autant, ben ça manque. Et les dessins ? Hé bien ils sont entre le moche et le très moyen, autant dire que ça ne vend pas du rêve ! J’espère que la prochaine série qui va contenir plein de bagarre, saura rendre son identité à la série, car là sur ce numéro, on s’est un peu égaré en chemin quand même.
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INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #26
Il se passe parfois des choses inespérées et c’est le cas cette semaine puisque, surprise, Infinite Crisis #26 est bon. Voilà que je me prends à rêver. La pause a peut-être été bénéfique finalement et le numéro de la semaine dernière juste un faux départ. En effet, cette fois, Dan Abnett semble décider à raconter une vraie histoire, avec des personnages moins caricaturaux que d’habitude et qui évoluent même si ça se fait doucement. C’est d’ailleurs bien de là que vient la surprise, les relations entre certains personnages commencent à se former, les dialogues sont sensés et l’intrigue a su capter mon attention. Alors même s’il ne faut pas s’emballer trop vite, la série ayant déjà donnée de faux espoirs, j’ai pour la première fois depuis longtemps la sensation que tout ça va quelque part. Graphiquement, on retrouve l’esprit habituel du titre et Christian Duce sert des planches assez jolies, avec en plus des designs très sympa pour quelques nouveaux protagonistes. Ce nouvel épisode n’est certes pas un numéro parfait mais Infinite Crisis s’était enfoncé tellement profondément dans la médiocrité qu’il n’y a plus qu’à espérer que ce regain de forme va durer.
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INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #9
Il n’est pas si simple de s’attaquer à Superman, surtout lorsque celui-ci a d’aussi puissant alliés. John Constantine va l’apprendre à ses dépens. Pour autant, la chance est plutôt de son côté puisque lui aussi possède une équipe sur laquelle il peut compter. Ce numéro #9 ne change pas des précédents d’un iota puisqu’il se concentre surtout sur les dialogues entre les personnages. La confiance que certains se portent, le point de vue d’un jeune garçon qui croit toujours en son héros préféré, etc. Le point culminant de ce numéro c’est la fin. Fallait s’en douter, c’est toujours par là qu’on a droit à quelque chose de vraiment excitant. Et comme toujours on tombe dans le panneau parce que cette nouvelle révélation suscite forcément un intérêt certain pour la suite et les conséquences que cela a pu avoir et peut avoir à l’avenir.
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SENSATION COMICS FEAT. WONDER WOMAN #16
Ouiiiii ! Wonder Woman revient cette semaine avec une nouvelle équipe créative composée par le duo Corinna Bechko, Gabriel Hardman au scénario, Hardman étant aussi aux planches avec Jordan Boyd pour l’accompagner à la colorisation. Et dans cette nouvelle histoire, Wonder Woman est envoyée sur Apokolips pour partir à la recherche de deux amazones qui ne sont pas revenues d’une mission sur la planète. Et franchement, déjà que les planches sont très sympathiques, bien cadrées, l’histoire est forte. On la suit avec grand intérêt, et puis d’un coup, les Female Furies débarquent. Et là, mon coeur a bondi. On a droit à un affrontement entre Wonder Woman, Lashina, Mad Harriet et Stompa. C’est malheureusement bien trop court. J’aurais aimé lire une bagarre du feu de dieu, mais elle ne dure que peu de pages. Cela dit, l’histoire est en plusieurs parties, donc vous imaginez bien l’impatience qui me tient jusqu’à la lecture du prochain numéro. Comme dit plus haut, les planches sont très sympathiques, elles sont assez sombres et on peut même dire brouillon, torturées, mais ça colle très bien avec l’ambiance glauque et violente qui se dégage d’Apokolips. Allez, croisons les doigts pour revoir les Female Furies au prochain numéro !
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TEEN TITANS GO! #13
Et c’est reparti pour un tour de Teen Titans GO! Cette série fait toujours dans la bêtise et c’est à nouvelle fois Robin qui en fait les frais. Amoureux de Starfire, toujours en quête de moyen pour l’épater il se rend compte que le coeur de la belle est pris par une pop star pour ados. Du coup, notre Robin, leader des Titans, décide de devenir une pop star, à mèche. (Un jeune à mèche pour séduire Starfire, ça m’a fait étrangement penser à quelqu’un que je ne nommerai pas pour des raisons évidentes). Sauf que le retour de bâton va faire vivre une mauvaise journée à Robin. La gloire à un revers, qui peut être très lourd, très écrasant dirons-nous. Franchement c’est sympa, on ne se prend pas la tête, on entend toujours les voix des personnages de l’animé lors de la lecture. Maintenant, Robin, et bien, il fait du grand Robin, et quand plus rien ne va, il tape celui qui lui prend le coeur de sa belle.
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NEW 52
AQUAMAN #36
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La révélation du dernier numéro laissait présager d’un #36 tendu et Jeff Parker délivre. Nous sommes toujours en train de suivre Aquaman et toute la clique qui essaye de percer les secrets de la ville vivante d’Altantis afin que ce dernier arrive à comprendre son royaume. Une étape nécessaire pour assoir son règne durablement. Pour cela il fait appel au plus télépathe qu’il a sous la main en la personne du Martian Manhunter. Bien évidemment l’imprévu chamboule un plan pas trop trop travaillé. Jeff Parker nous mène en bourrique puisqu’il nous dévoile une partie du passé de la mère d’Aquaman pour aussitôt nous donner une autre version, qui elle-même soulève autant, si ce n’est plus de questions que la précédente. Voir le Martian déambuler comme ça sous l’eau est complètement nouveau dans les New 52 et c’est plutôt rafraichissant d’avoir un guest dans Aquaman de temps à autre. Pas de grands bouleversements cette fois-ci même si la quête pour retrouver le corps d’Altanna s’annonce d’ores et déjà plus compliquée que prévue. De la mythologie, de l’action, un peu de mystère et des beaux dessins de Paul Pelletier et on tient du bon Aquaman !
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ARKHAM MANOR #2
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On continue notre aventure au sein du nouvel Asile d’Arkham qui s’est installé au manoir Wayne. On revient sur l’histoire de Shaw, qui au final dans le présent n’est pas vraiment Shaw puisqu’en fait c’est Bruce Wayne. C’est une histoire diablement intéressante, Bruce infiltré parmi les fous à Arkham, avec un Zsasz psychopathe qui se rajoute à l’histoire, un nouveau meurtre assez violent, un Batman qui se glisse furtivement au milieu de tout ça. Franchement, je suis vraiment dans l’histoire pour le coup. Shawn Crystal et Dave McCaig livrent de superbes planches. J’aime toujours la colorisation de Dave McCaig, une colorisation qui se reconnait très facilement, dans les tons ocres, qui colle bien à l’histoire à mon goût. Les traits de Shawn Crystal font clairement penser à ceux de Sean Murphy, donc forcément, j’aime. Oui voilà j’aime ce style là, un style assez agressif et pas très net pour coller à l’ambiance sordide qui commence à s’installer. Je suis curieuse de voir la suite de cette histoire, qui est très mystérieuse, avec des alliances improbable, de l’originalité et même quelques touches d’humour comme par exemple Freeze qui fait sa thérapie à distance enfermé dans son frigo.
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BATMAN ETERNAL #34
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Encore une fois, l’intrigue de ce numéro est un brin trop décompressée pour que les choses avancent de beaucoup. Un long affrontement, musclé, entre Batman et Hush rythme presque toutes les pages après un début de numéro dans lequel on pouvait (presque) craindre pour le sort de Julia mais en fait non. Le revirement de situation vient faire hausser un sourcil curieux alors qu’on se disait presque « bon bah c’est fini ? Comment on fait pour tenir jusqu’à mars 2015 ? ». Mais les auteurs ont, je l’espère, de la suite dans les idées. Graphiquement, Alvaro Martinez est une jolie surprise (pour moi du moins) et livre quelque chose dans la lignée des Fabox et autres artistes mainstream, avec un style assez propre, assez de détails pour bien remplir la chose, et juste le costume de Batman qui pourrait avoir un peu plus d’allure, mais ce sont des dessins qui flattent largement la rétine pour que la lecture en soit agréable.
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CATWOMAN #36
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Catwoman c’est toujours bien. On est dans un numéro avec beaucoup de parlotte, beaucoup d’histoires de famille. Mais honnêtement, le numéro se lit bien. Il peut paraître un peu long, mais les dialogues sont très intéressants et nous permettent de mieux comprendre les manières de penser des personnages. En plus, il est vrai que l’on retrouve en plus Catwoman vs Selina. Non vous ne rêvez pas, j’ai bien dit Selina vs Catwoman. C’est étonnant, mais efficace et diablement aguichant. Les planches sont par contre en demi teinte. Il y a des moments où les cases sont propres et très jolies, et d’autres où c’est un peu plus caca et brouillon. Du coup, il y a des moments, on en vient à avoir les yeux qui piquent avec des visages sans visages, enfin des personnages sans visages. De plus par moments, on a du mal à distinguer les différents personnages car il se ressemblent pas mal. Mais franchement, ça reste très agréable à lire.
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DEATHSTROKE #2
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Bon alors il faut que je vous dise que là, il ne faudra pas chercher de cohérence avec les autres séries dans lesquelles certains personnages ont été vus. Tony Daniel semble pouvoir faire ce qu’il veut donc bon. Cela n’empêchera pas de noter un humour… facile et je cherche toujours comment Deathstroke peut connaître son âge rien qu’en regardant sa quéquette, surtout avec le corps qu’il possède. Deux fois, d’une case à l’autre, il s’arme et s’habille plus rapidement que Flash. À part cela, c’est plutôt beau, voire même vraiment chouette à défaut d’être constant dans les visages et la grande ressemblance avec un certain Wayne. Les noms sont lancés à la chaine et des « nouveaux » visages font leur apparition dans un contexte tendu et plein de secrets. Deathstroke #2 confirme la bonne impression du premier numéro mais reste une lecture relativement facile, sanglante, avec un peu trop de d’exposition par moment mais dont l’intérêt suscité sait nous garder en haleine pour revenir le mois prochain. C’est déjà pas mal.
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EARTH 2 : WORLD’S END #8
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Bon, il n’y a pas à dire, c’est quand même bien la mouise sur Earth 2 en ce moment. Cette tension et ces enjeux sont insoutenables, à la limite de l’overdose tant “tout va mal” et tant l’espoir de voir les choses s’améliorer s’amenuise avec le temps. Et dire qu’on en est encore à espérer le retour de Superman. Encore. Mais ne vous inquiétez pas, car je pense dire très franchement que cette série est la plus dynamique des séries hebdomadaires. Pas de remplissage, juste de l’action et des situations qui évoluent (de mal en pis, certes) à une vitesse qui fait un peu pâlir. Non mais vous avez-vu ce qui est arrivé à la Lune ?! Je dois dire que j’ai bien été happé par cette série et ses multiples intrigues. Si au début, tout semblait fouilli dans une cacophonie presque insupportable, j’en suis maintenant à vouloir savoir où en est chaque histoire et chaque personnage, tant la situation de chacun évolue sur des tensions dramatiques franchement appuyées et plutôt judicieuses. Les traits de caractères de certains ne sont pas oublisé et il faut bien admettre que pour un coup d’essai, Daniel H. Wilson mène la danse avec une main de maitre et sait jouer avec les enjeux et personnages qui sont à sa portée. Ce numéro n’en démord pas. Je regretterais cependant quelques évidences et autres feintes scénaristiques qui peuvent parfois désamorcer des situations tendues de manière superflue, ou de rajouter des éléments de narration entre certains personnages un peu factices pour renforcer cette impression de grandeur (comme l’avatar du “White” dont l’identité me laisse un peu de marbre personnellement). Mais il n’y a pas à tortiller, c’est vraiment prenant et si je ne suivais pas la série Earth 2 avant cette hebdo, je suis de tout coeur avec eux, inquiets pour eux et je vis leur fin du monde comme si c’était la mienne ! Et en plus, c’est beau, que demande le peuple ? Même si on est plus dans du classique à l’image de Futures End, de ce côté là. Mais ça fait largement le taff et bon dieu, en comparaison, là j’ai vraiment la sensation que ça bouge !
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INFINITY MAN AND THE FOREVER PEOPLE #5
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On démarre avec une première partie très intéressante sur la génèse de tout le bordel que représentent les New Gods, avec un jeune Highfather et un jeune Darkseid qui ne portent pas encore ces noms là, et qui sont en train d’en découdre avec leur dieu de paternel. Une génèse que l’on connait déjà et qui n’a pas réellement été bouleversée par les New 52. Mais cependant, cela restait sympa à lire car on avait pas encore vu ça pour cette itération. Le seul problème, c’est que c’est placé là en début de numéro sans que ça ait un véritable rapport avec le reste. Si ce n’est que ça donne du grain à moudre pour le background de la série et surtout expliquer les motivations d’un troisième groupuscule qui interviendra très certainement plus tard dans les Forever People. Le reste, c’était quelque peu du remplissage un poil décevant, avec une utilisation d’un Guy Gardner relativement badass mais classique dans son traitement, sans réels enjeux, en interaction avec un groupe de gens qui ne savent visiblement toujours pas ce qu’ils doivent faire ici. C’est un peu le problème du titre, on virevolte entre le “c’est bon, on sait où va” et le “heu… on en était où déjà ?”. Cependant, des relations entres les personnages continuent franchement de se dessiner et de poser une dynamique dans cette équipe hétéroclite que je qualiferais d’amusante et d’agréable. Tom Grummet a pris la main sur les dessins et fait un très bon travail. C’est du Giffen en fait, en un peu plus lisse cependant. Mais le principal c’est que l’on reconnaisse le style emprunté à Kirby derrière tout ça, à la fois dans les traits mais aussi dans le découpage du numéro, qui nous renvoie dans ce passé qu’on fait semblant de connaître. Mais c’est cool !
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JUSTICE LEAGUE DARK #36
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Alors ouais, y’a plusieurs trucs qui m’ont dérangé dans ce numéro, comme le fait que cette partie de l’équipe soit elle aussi perdue on ne sait où et que la solution donnée ici par DeMatteis semble quelque peu bancale, d’ailleurs, nous ne savons pas vraiment si elle est juste. Un autre truc qui me gêne aussi, c’est qu’un vampire et un mort vivant aient besoin d’air pour respirer et survivre. Pas très logique. Mais au delà de ça, quelle belle harmonie entre les personnages, même Andrew Bennett prend un peu sur lui et essaye de garder tout ça en forme ! Et quel ennemi inattendu et pourtant souvent utilisé dans cette série. Mais pas sous cette forme. Une sorte de fables dramatique pour l’humanité pour le personnage en question, qui doit lutter contre lui-même pour s’en sortir. Oui, en gros, c’est complètement tordu, complètement mystique, complètement bizarre, c’est du DeMatteis quoi. On ne verrait pas ça dans un autre titre Justice League, la JLD porte bien son nom, et elle est en train de vivre malgré elle, des heures bien sombres depuis l’explosion des maisons des Secrets et des Mystères. Impossible de savoir où l’on va, on avance à tâtons dans un monde complètement brouillé, comme en plein rêve, mais l’alchimie entre les personnages fait le reste et ça se tient. Hâte de voir un dénouement, mais j’apprécie ce voyage tordu au sein des psychés des personnages. Surtout quand c’est dessiné avec une telle magie et une telle horreur, en fonction du sujet. Ce qui fonctionne à merveille. Sinon Andrew Benett a un peu changé de style quand même ! Mais ça lui va bien…
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RED LANTERNS #36 – GodHead, Acte 2 partie 4
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Guy Gardner a les boules de s’être fait mettre une raclée par les New Gods et il compte bien prendre sa revanche. Comment ? En allant sur New Genesis, tout simplement. Avec Red Lanterns #36 on sent bien que le run de Charles Soule arrive à son terme puisqu’il nous rappelle ce qui s’est passé depuis qu’il est arrivé sur la série. Guy Gardner, avec tout ce qu’il lui est arrivé à quelques envies de mourir plus tôt que plus tard et c’est le trop rare Simon Baz qui se fait embarquer dans l’aventure. Après tout ce que le personnage a vécu il semble maintenant souffrir de troubles de stress post-traumatique. Encore une épreuve de plus pour lui. Tous les signes sont au rouge et pourtant le duo improbable s’entête dans cette folie. La rencontre avec Cyborg n’est pas de tout repos et ça sent un peu trop la testostérone mal placée tout ça. Quasiment pas d’action pour ce numéro qui est très centré sur les personnages et surtout Guy Gardner dont le destin semble bien sombre. Red Lanterns #36 est assez isolé de GodHead sauf sur la fin, qui finalement n’apporte pas grand-chose dans sa résolution et ne fait (presque) que compliquer les choses.
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SECRET ORIGINS #7
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Trois histoires relativement inégales cette semaine, mais qui font le taf, si je puis dire. Je reste un peu dubitatif sur les origines de Barry Allen. Déjà, visuellement, c’est quand même bien moche. Mais alors vraiment. Ensuite, si je ne suis pas dérangé par le fait qu’on sache déjà tout (je vais pas revenir là dessus, c’est le but de cette série, rabâcher les évidences en y mettant la forme, et je pense que c’est très bien comme ça, sinon il y aurait erreur sur la marchandise), mais c’est juste l’orientation de ces origines qui me dérangent. Ca aurait été le pilote de la série TV Flash, ça aurait été la même chose. Ok, les vieux démons de la télé qui posent leur emprise sur le média des comics, je sais. Mais je parle d’un ressenti à chaud qui m’a un peu travaillé, sans compter que le père de Barry ressemble quand même méchamment à John Wesley Shipp. Si, je vous jure, regardez ! C’est surtout l’absence de ce thème dans la série principale qui me fait dire qu’on tape un peu à côté du problème, puisqu’ici, Barry s’engage à libérer son père de prison, alors que pour ce que j’ai vu dans sa série de comics, il en a quand même strictement rien à carrer pour le moment. Mais bref, passons… Viennent ensuite les origines d’Huntress, qui elles, m’ont été plutôt agréables (si je passe vite fait sur les dessins sortis tout droit d’un studio de manga du Japon). L’auteur (Levitz) pose avec précision les origines du personnages (que l’on connaît aussi, certes) et trace un lien de son parcours de Robin jusqu’à celui d’Huntress. Il fait de l’auto-référencement avec le premier arc sur le personnage paru dans la mini-série qui porte son nom (même si c’était anecdotique) et donne du poids et de la consistance à la timeline du personnage. C’est vraiment bienvenu et c’est toujours un plaisir d’entrevoir la vie de ce Batman et de cette Catwoman à travers leur fille Helena, ramenant là aussi, à des souvenirs que je n’ai pas du Golden Age. C’est propre et bien tourné. Enfin, nous avons du Superboy ! Et, pour la faire courte, c’est comme pour Huntress, mais en plus efficace. Je vous laisse vous rappeler cinq minute le bordel (certes compréhensible en y mettant du sien) de Lobdell sur les début du personnage, des problèmes qu’il a rencontrés, de John Lane Kent et autres joyeusetés, et vous pouvez maintenant vous dire que vous allez retrouver tout ça en quelques pages bien agencées et bien tournées, avec un résumé d’un mic mac insondable on ne peut plus clair. Ca fait, là aussi, plutôt plaisir ! Et pour les dessins, on a là la meilleure partie du numéro, même si on reste encore dans le moyen, faut pas déconner… Dommage. En somme, des origines qui font le job, avec plus de réserves donc sur celle du Flash, mais on ne peut pas tout avoir ! Si, je vous le dis, c’était un boulot de commande de la Warner ! C’est quoi cette camisole ? Comment ça de la paranoïa ? Mais lachez moi ! Laissez moi partir ! Argh ! …
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STAR SPANGLED WAR STORIES FEATURING G.I. ZOMBIE #4
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Gray et Palmiotti en roue libre dans une bulle scénaristique qui leur appartient et qui mélange sournoisement zombie, militaires et une pincée de sauce apocalyptique. C’est toujours aussi sympa, aussi bien tourné, aussi fun, aussi… bizarre. On retrouve Jared, complètement dans la mouise, assailli par une horde d’humains “zombifié”, ce qui est relativement ironique vu sa condition. Si ce côté de l’histoire trouve une issue des plus logiques et des plus attendues, on s’écartera du côté de Carmen, toujours en infiltration, pour en apprendre un peu plus sur elle. Via un flashback déjà, et aussi sur ce qu’elle va découvrir, ce qui viendra de nouveau lancer l’intérêt de l’affaire qu’on aurait presque cru conclue une fois le bordel du côté de Jared “neutralisé” (ou presque). Alors oui, c’est un peu facile d’ailleurs (enfin, pas tant que ça en fait, il se passe quand même un truc inattendu alors que tout était soit disant sous contrôle) et c’est vrai que ce numéro souffre un peu du mal habituel : peu de choses pour trop de pages. Mais cela reste toujours aussi plaisant alors je ne vais pas cracher dans la soupe. J’ai trouvé cependant les dessins un peu en dessous, un peu plus imprécis que d’habitude, même si le style est inchangé et colle toujours à l’ambiance de la série. Rien de bien dramatique non plus ceci dit.
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SUPERMAN #36
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Ce que j’ai préféré ce mois-ci dans Superman c’est la BO d’Interstellar que j’écoutais pendant ma lecture. Non, ce n’est pas vrai, juste un gros troll pour dire que Superman #36 c’est juste le moins bon numéro depuis le retour de Johns sur le personnage. Pour autant, avant de hurler au loup, cela ne veut pas dire que c’était mauvais. Si les dessins de Romita Jr. ne sont pas des plus beaux ici, il faut lui reconnaitre un véritable savoir-faire dans la représentation des mouvements. Ces derniers sont fluides mais lors des scènes d’action, c’est là qu’il prend toute sa dimension. On pourrait presque sentir la force de l’impact à travers les images. Sinon Ulysses se prend pour un dieu en voulant sauver les humains de leur pauvre condition et Superman ne l’entend pas de la même oreille. Je ne pourrai pas en dire plus sous peine de spoiler le twist principal du numéro mais ce n’est pas une surprise non plus. C’était gros comme un camion et la confirmation est bien là. Dans l’ensemble ça reste intéressant. Les thèmes abordés sont classiques mais efficacement utilisés et la relation entre Superman et Ulysses évolue de manière logique, bien que classique et sans doute trop brutale. En tout cas les orgues de Zimmer ont bien aidé ce Superman #36.
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THE FLASH #36
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Pas toujours facile de repartir très vite de l’avant après avoir atteint le climax d’un arc. La preuve avec ce Flash #36 qui donne parfois l’impression de pédaler dans le vide. Le problème ne tient pas vraiment dans la qualité du numéro, puisque l’écriture et les dialogues sont plutôt corrects. C’est juste que Robert Venditti et Van Jensen nous servent exactement ce qu’on attendait après la fin de l’épisode précédent, et rien de plus. Pour ne rien arranger, certains éléments rappellent un peu trop des histoires du passé et il faudra que les deux scénaristes s’activent pour nous surprendre. Ce n’est pas tout noir pour autant puisque les passages mettant en scène Barry Allen hors Central City, même si un peu court, sont franchement sympa. Pour les dessins, on retrouve Brett Booth et Andre Coelho cette semaine. Même si les deux styles se marient bien, notamment grâce aux couleurs, c’est bien dans le découpage que toute la différence se fait. L’énergie qui se dégage des pages de Booth permet plus facilement d’oublier les défauts parfois désagréables du style de l’artiste. Du côté de Coelho la mise en page est beaucoup plus classique mais les planches fourmillent de petits détails qui viennent donner vie à l’environnement qui entoure les personnages. C’est donc du Flash un peu trop mou pour vraiment convaincre cette semaine mais les pistes lancées à travers l’épisode sont assez intéressantes pour qu’on revienne le mois prochain.
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THE NEW 52 : FUTURES END #30
Pour cette troisième dizaine d’entamée, l’équipe scénaristique décide de boucler une partie de l’histoire avec celle qui concerne l’île de Cadmus. Mais si, souvenez-vous, là où il ne se passait pas grand chose… Bah ça n’a plus rien à voir. Alors que Lois Lane rencontre son équivalent d’Earth 2, la bande à Oliver Queen attaque de front Brother Eye sur l’île et c’est un florilège d’action entre alliés contre OMACs et répliques de super-héros robotisées. Il y a de la grosse bagarre, une scène choc très surprenante, et une conclusion en demi-teinte qui ne peut s’empêcher de nous teaser que non, tout n’est pas fini. Le seul problème de s’être concentré sur cet aspect c’est qu’on ne parle pas du tout de toutes les autres intrigues, dont certaines sont laissées en suspens depuis pas mal de numéros. Graphiquement, nous avons droit à un travail de qualité qui reste dans les grandes lignes de la production actuelle (comprendre, c’est joli sans être très original). Un bon moment de lecture cette semaine, on a l’impression que les choses ont bien avancé, et pour cette série, ça ne peut que faire plaisir.
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Sur le Future end je vois « … – Freytaw » et « /10 » sur la note. C’est un bug d’affichage chez moi ? Si non, comment dois-je interpréter ceci ?
Ah, non, je viens de voir, c’est bon, désolé !
Les review qui sortent trop tôt, même pas le temps de finir les articles ^^
Juste un revieweur qui a oublié ses obligations. Je balance pas, ça se fait pas. Mais c’est Freytaw.
Bref, c’est réparé, vous pouvez parler de vos lectures à présent ;)
Pour cause de Skyrim, j’ai pris beaucoup de retard dans mes lectures. Je commence donc le rattrapage. :-)
– Injustice. C’est vraiment terrible cette série, on n’arrête pas de balancer des révélations et des twists, et donc cet épisode nous en offre un de plus. Du coup, c’est comme d’habitude : la suite !
– Aquaman. On continue l’arc des révélations sur la mère d’Arthur, c’est pas mal du tout, même si quelques trucs pourraient être évités, comme la façon dont Arthur sort Vulko de prison. Franchement, si le type entretient son royaume de cette façon, je n’aimerai pas y vivre.:p
– Arkham Manor. Après un premier numéro sympathique, on continue dans la même veine. Je trouve l’idée de plonger Batman parmi les pensionnaires d’Arkham vraiment intéressante et le graphisme est bien adapté au récit. Par contre, je ne sais pas trop si la série va pouvoir durer longtemps, car je ne vois pas Batman devenir pensionnaire de l’asile, même à mi-temps, pendant des mois. En tout cas, avec tous les mystères qu’on nous sème, je suis près à continuer la série sans hésitation. :-)
– Batman Eternal. Une nouvelle confrontation Batman/Hush, ça fait toujours plaisir. Et quand on croit enfin boucler quelque chose, ça repart pour un tour. C’est un peu les sables mouvants cette série, plus Batman tente de remonter et plus il descend. Et ça se termine encore une fois par un bon petit « oh punaise ! ». :-)
– Catwoman. Le changement de direction de la série lui fait vraiment du bien, et participe à la diversification récente des titres DC. Dans l’ensemble, je trouve que cette série démarre plutôt bien. Le seul reproche que je ferai concerne le dessin, le style est assez adapté mais je le trouve trop peu fouillé par moment, ça nuit presque à la compréhension en rendant un peu difficile l’identification de certains personnages.
– Deathstroke. Toujours pas très enthousiasmé par ce début de série. On a un bon quota d’action, ça vole dans tous les sens, Deathstroke est super balaise et impitoyable, ok, on a compris. C’est joli aussi, Tony Daniel n’est évidemment pas manchot. Mais ça manque de quelque chose, même si on emballe tout ça dans un super mystère mystérieux.
– E2WE. Non seulement on suit plusieurs fils narratifs, mais certains reviennent plusieurs fois dans le numéro. Ça donne un rythme franchement haché au truc, un peu trop pour moi par moment. Une fois encore, ça gagnerait à ne pas parler systématiquement de tout le monde à chaque numéro et à se concentrer un peu plus sur un élément à chaque fois. Niveau dessin ce n’est pas toujours d’une grande constance non plus. Bref, je trouve l’ensemble moyen et on nous fait deux fois le coup du « la suite de ce fil narratif dans un autre titre », pas terrible. Et c’est quoi ce Constantine qui joue de la gâchette ? Ils n’avaient pas assez massacré le personnage dans sa série titre, il faut nous en rajouter une couche pour bien nous achever ?
– Infinity Man and the Forever People. Pour commencer, le dessin c’est pas ça. J’aimais bien le précédent style qui démarquait assez bien la série du reste. Là, on revient sur du basique et ça enlève déjà l’une des spécificités de la série et c’est bien dommage. Au niveau de l’intrigue, on ne peut pas dire que ça mène bien loin, mais ça se laisse lire tranquillement. Le petit flashback du début est intéressant, mais n’a pas vraiment de rapport avec le reste.
– Justice League Dark. Le début de ce numéro ne m’a pas vraiment emballé, pourtant j’avoue qu’arrivé à la fin j’ai trouvé que ce n’était pas si mal et il y a même quelques bonnes idées. Le dessin n’est pas vraiment pas terrible par moment. Bref, ça ne m’a pas l’air d’être parti pour être le meilleur arc de la série mais ça ne sera finalement peut-être pas aussi mauvais que ce que j’ai pu craindre un moment. Reste à voir où tout ça nous emmène.
– Red Lanterns. Le gros crossover continue son petit bonhomme de chemin et ça fait du bien de voir quelqu’un essayer de passer à l’offensive. Evidemment, avec Guy Gardner on n’y va pas par quatre chemins. Par contre, j’ai un peu de mal à trouver la cohérence entre ce titre et Infinity Man and the Forever People, ça donne un peu une impression de faux raccord. Ce n’est pas le meilleur numéro que Charles Soule ait produit sur la série, mais j’ai l’impression qu’il est un peu contraint par le cross over. Et puis j’attends toujours de voir si ce Godhead va enfin apporter quelque chose d’original et d’intéressant (parce que bon, la n-ième dispute avec Darkseid ça commence à bien faire).
– Star Spangled War Stories. Une partie du numéro est occupée par de l’action, mais heureusement on n’a pas que du remplissage facile, on nous dévoile un peu quelques morceaux du mystère, qui amènent plein de nouvelles questions. Niveau graphique c’est toujours sympa à voir.
– Superman. L’idée de l’exode est intéressante et si je comprends les réticences de Superman sur ce possible paradis assez hypothétique en fin de compte ça pose quand même la question de la liberté de choix : les gens n’ont-ils pas le droit de vouloir aller ailleurs ? Pourquoi les retiendrait-on sur Terre s’ils veulent partir ? Et je suis assez intrigué sur ce cache tout ça, visiblement tout n’est pas rose dans cette affaire. Romita c’est toujours aussi beau à voir. :-)
– The Flash. Le changement de personnage est intéressant et je suis curieux de voir comme Barry va se sortir de l’endroit où il a atterrit. Ça sent un peu la transition mais je suppose que ça va repartir à toute vitesse assez rapidement, surtout que l’on ne met pas longtemps à voir la direction que va prendre ce nouveau Flash.
– TN52FE. 30e numéro, décidément ça file. De l’action, de l’action, et encore de l’action. En tout cas, ça donne l’impression d’avoir en partie réglé un problème même si on se doute bien que les soucis vont rappliquer sous peu. Une petit note humoristique avec le coup de la flèche gant de boxe. Et toujours le grand mystère sur l’utilité de Grifter. Je me demande aussi comment ils vont gérer après la fin de la série ce qui arrive à certains personnages.
pour skyrim tu es pardonné, bon allez je retourne à mon elfe noir^^