[Review TV] Gotham – S01E08 « The Mask »

Review Gotham

Review TV : Gotham – Saison 1, épisode 8

Les points positifs :
  • Un méchant charismatique
  • Gordon contre le monde
  • Oswald, toujours !
Les points négatifs :
  • Selina et Barbara, au secours
  • Bruce va à l’école…
  • Les grosses ficelles pas belles

« Now listen up you sons of bitches !! » – Harvey Bullock


  • Réalisé par  Paul Edwards Écrit par John Stephens – 10 novembre 2014

Après un septième épisode véritablement excellent, notamment lorsqu’on le compare à ceux qui l’avaient précédé, Gotham revient avec « The Mask » dont on se demande bien (sarcasme, sarcasme) à quoi cela pourrait bien faire référence. Et si, forcément, l’épisode est d’une qualité moindre par rapport à celui de la semaine dernière, car la série retombe lourdement dans certains de ses pires travers, j’ai envie d’être un peu indulgent car il y a tout de même certaines qualités bien présentes (vous verrez, en fait c’est un peu toujours les mêmes) qui aident à faire passer la pilule. Explications.

Le méchant de la semaine, c’est un type qui porte un masque (moche) et qui donne donc son nom à l’épisode. Chef d’entreprise, le bonhomme s’amuse à faire passer des entretiens d’embauche assez particuliers à ses employés, façon Battle Royale (ou Hunger Games, ça dépend de votre culture) – et forcément ce sont Gordon et Bullock qui vont s’emparer de l’affaire. Du freak of the week à nouveau donc, mais le méchant a un certain charisme et l’histoire a la bonne idée de ne pas se concentrer que là-dessus, et c’est bienheureux parce que certaines ficelles sont vraiment, vraiment grosses. Nan parce que le coup de « oh des traces de sang en plein dans l’entrée du bâtiment suspect que je visite », okay, ça fait du coup progresser l’intrigue, mais ça mérite également un facepalm. Et des moments facepalm, il y en a d’ailleurs beaucoup trop dans cet épisode. Puis y a un autre truc qui me gêne par rapport au vilain. Bon, vous aurez compris la référence à Black Mask, et je ne crois pas vous spoiler grand chose si je balance que le nom du grand méchant est Sionis, mais ce n’est pas Roman, et son histoire est différente du personnage de comics. En fait, ce dont j’ai eu peur (mais qui n’a pas été révélé dans cet épisode) ç’aurait été que ce Sionis là soit le père du futur Black Mask, ce qui déjà avec les Crane donnerait une tendance assez bizarre à vouloir mettre absolument des versions familiales des grands ennemis du futur Chevalier Noir, juste pour le prétexte de donner des adversaires « connus » à Jim Gordon. Je suis vraiment pas fan de cette façon de faire.

Heureusement, on ne se concentre pas que sur cette intrigue et Gotham, comme à son habitude, brille surtout par certains de ses à-côtés. Comme toujours, c’est avec grand joie que nous retrouvons Robin Lord Taylor en Oswald Cobblepot – et par moments j’irais même jusqu’à dire qu’il est la raison principale me poussant à regarder la série. Après le twist de la semaine dernière, on voit bien que le personnage reste imprévisible aux yeux de tous, qu’il a beau faire semblant d’être avec untel ou untel : il ne vise que sa propre gloire, et ça rend son itinéraire d’autant plus intéressant qu’on ne sait pas trop à quoi s’attendre, et qu’à chaque fois qu’on le croit en position de force, il se prend un revers, et inversement. Le travail sur le personnage est vraiment chouette, même si certains passages (notamment celui avec sa mère) pourra laisser de marbre. Le personnage de la mère Cobblepot est aussi dérangé que son fils, mais n’a pas autant de charisme et donne l’impression d’être un peu trop forcé. De même, on fait avancer doucement la lutte intestine entre les deux clans de la mafia, Fish Mooney avançant ses pions doucement, mais quelque chose me dit que les surprises ne viendront pas de là où on les attend… L’autre côté travaillé dans cet épisode, c’est la relation de Gordon vis-à-vis du reste du GCPD, qui ne lui fait aucun cadeau. Mais Gordon reste ferme par rapport à ses convictions et on ressent vraiment son côté de (com)battant qui est d’ailleurs exploité dans cet épisode. C’est l’ambiance « seul contre tous » qui fonctionne, et on voit à plusieurs reprises le côté pourri de Gotham, voire un peu fou (l’affrontement final de Gordon avec les « téléspectateurs », mince, c’est dérangé !), et de l’autre côté c’est l’amitié avec Harvey Bullock qui commence doucement à s’installer, tout comme certaines choses sont amenées à changer au GCPD, tôt ou tard. C’est donc bien de voir cette évolution même si je ne sais pas sur combien de temps ils veulent la faire tenir, et je crois que ça dépendra un peu du nombre de saisons que la série aura.

Par contre… bon. Sincèrement, je suis content de ce que Barbara Kean fait. Même si ça semble complètement abrupt de la façon dont c’est montré (moment #facepalm)… « Ouais, tu me raccroches au nez au téléphone, alors tchao j’me casse ! ». Ce qui est d’autant plus incompatible avec le très déterminé « If you stay, I stay ! » qu’elle nous servait la semaine dernière… J’ai envie de dire, bon débarras, puis ça fait un peu bouger les choses, même si je sais d’avance que c’est Leslie Thompkins le prochain love interest, et qu’en fait vu comment c’est fait dans la série j’ai pas vraiment envie d’avoir un autre love interest, même si j’ai envie de croire que Leslie sera moins cruche et un brin plus utile que Barbara. Au rang des personnages à jeter également, c’est Selina Kyle qui ne sert absolument à rien, et dont la façon de jouer est hallucinante de non-crédibilité ; le pseudo-sourire et la confiance en soi affichée pour coller au trait de femme fatale que Selina sera amenée à devenir… mais. Mais non, c’est une gamine quoi, on y croit pas une seconde, à la limite elle aurait l’air d’avoir plus que douze ans, je dirais rien mais là… Les personnages féminins ne sont pas vraiment gâtés. Et y a le cas de Bruce Wayne. Cette semaine, on a droit à Bruce va à l’école. Oh, on se demande bien ce qu’il va pouvoir se passer. Oh, Bruce se fait embêter à l’école. Oh comme c’est pas banal. Sarcasme mis à part, j’ai bien aimé le clin d’oeil à sa future nature de playboy, et aussi de mettre Tommy Elliott là dedans, voilà, mon quota de fan service est rempli, mais toute cette sous-intrigue est mal fichue, et je crois que c’est surtout à cause de David Mazouz qui n’arrive pas à incarner le personnage correctement (avec le célèbre problème de la mono-expression faciale). Reste que c’est bien plaisant de le voir coller une rouste avec Alfred qui le pousse à agir ainsi (et à surenchérir après genre « haha t’as la gueule en sang ? Bah tu l’as bien cherché »), c’était presque un peu too much, mais y avait un certain ressort comique dans la situation qui aidait à ne pas prendre ça trop au sérieux. Là aussi, on a du mal à voir sur quel pied doit danser Alfred, mais ça laisse de la place pour pouvoir développer leur dynamique.

On retombe d’un niveau pour ce nouvel épisode de Gotham. Rien de trop grave, on a déjà vu pire, mais on déjà eu bien mieux, et c’est ce que j’aimerai retrouver dorénavant. On retrouve une intrigue de type freak of the week, aidée par un méchant plutôt charismatique et quelques bonnes idées de mise en scène, mais ce sont surtout les à côtés qui auront retenu mon attention. Soit parce qu’ils étaient des moments plutôt gênants (Barbara, Selina, pitié…), ou au contraire bien plus fun (Bruce, un peu) ou intéressants (Cobblepot !). Pas de quoi faire décrocher de la série, ça non, mais ça manque à nouveau de pas mal de punch ! 


Un avis supplémentaire c’est bien aussi !

Gotham, Gotham, Gotham. Parfois tu ravis, mon coeur, parfois tu le déçois, parfois, je n’en sais rien du tout. Cette semaine, l’épisode présenté se tient plutôt bien, mais je m’attendais à autre chose. Après les deux derniers épisodes qui ont permis de donner un coup de frais à la série, ici, c’est toujours intéressant mais on retombe dans certains travers observés au début de la diffusion de la série. On a une histoire qui semble toute facile, avec un nom connu bien que n’étant pas tout à fait le nom final du personnage que l’on connait, Oswald Cobblepot qui continue son train train, on en apprend plus sur Fish Mooney, et Harvey Bullock secoue enfin les pourris du GCPD. Jusque là c’est pas mal.
Mais ensuite, ça se corse, on se retrouve avec une Barbara qui redevient niaise genre « je suis toute bouleversée » alors que si on se rappelle bien c’est elle-même qui s’est mis dans le pétrin la semaine dernière, Jim lui tête brulée fonce tête baissée, Nygma fait du grand Nygma. Du coup, sur ce plan là, c’est un peu trop téléphoné. Et c’est bien dommage d’avoir toujours recours aux mêmes idées.
Par contre, j’ai beaucoup aimé le traitement de la relation entre Bruce et Alfred, même si Bruce peut avoir tendance à faire trop adulte, ici on le retrouve avec ses doutes et ses faiblesses. Ce qui est très appréciable. Cet épisode était un chouette divertissement, mais franchement, on a vu mieux !

– Harley

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Midnighter
Éditeur
9 années il y a

Assez d’accord avec vos avis (le Pingouin est juste LA raison de regarder cette série). J’aurais préféré que la relation Bruce Wayne/Thomas Elliot soit plus travaillé (en faisant en sorte qu’ils deviennent amis comme dans le comics mais je suis un fan de Hush). Barbara reste à claquer (même Laurel était moins pire la saison précédente dans Arrow…) Bref, espérons que le niveau se relève avec l’arrivée d’Harvey Dent…

Ares
Invité
Ares
9 années il y a

Je suis assez satisfait par cet épisode, mais Barbara… Nom d’un Batman, quelle tête à claque !

Pipadou
9 années il y a

Le tiercé gagnant des pires prestations : Bruce – Selina – Barbara. Des trois, Barbara s’en tire le mieux par contre (mais son « départ » est le bienvenue). Après, je semble être le seul agacé par les moments scolaires de Bruce, mais j’y arrive vraiment pas, c’est autant utile à cet épisode que les deux scènes de Selina…
Bien aimé les combats de bureaux à part ça et heureusement on a évité Sionis senior

MadAsAHatter
9 années il y a

Bien d’accord avec vos avis, personnellement je pense que les épisodes un peu moins bons passeraient mieux si on avait la saison entière à regarder d’une traite (à condition que l’avenir nous réserve des épisodes aussi bons que le 7!)

Strax
Strax
9 années il y a

Je reste sur ma très bonne appréciation de la série depuis ses débuts, personnellement. Elle va en s’améliorant et s’appuie sur ses nombreux personnages sur lesquels elle repose entièrement, et dont le seul qui m’indispose réellement reste celui de Barbara.
Je ne comprends pas pourquoi David Mazouz se fait autant rabrouer. Il livre un jeu intéressant et aborde un Bruce Wayne plutôt crédible, et qui a rarement été abordé à cette période de sa vie. Je n’aime pas que l’on parle de lui en tant que mini-Batman, ou qu’on dise que les scénaristes jouent trop sur le fait que c’est le futur Batman…
Il s’agit bien de Bruce Wayne, avec le passif que l’on sait. Si vous vous attendiez à voir le comportement d’un jeune Peter Parker, ben mince, vous vous êtes trompés de show.
Il faut savoir ce qu’on veut au bout d’un moment. Ce jeune Wayne essaie d’aller de l’avant : il sourit, il tente de se faire des amis, il a peur des regards extérieurs, et c’est pour cette raison qu’il ne voulait pas aller à l’école à la base, mais il avance néanmoins. Evidemment qu’il va se faire emmerder. Quoi de plus normal ? A l’école, où que l’on se trouve, c’est toujours le marginal qui se fait emmerder.
Au bout d’un moment, si on voit Bruce Wayne jeune, la question de le voir évoluer « vers » le Batman (et pas « en » Batman, c’est une nuance importante) se pose forcément. Il n’a pas décidé du jour au lendemain de devenir un justicier, mais c’est un cheminement de pensées qui l’amèneront à cette conclusion. Alors il doit commencer à quel moment ? Dans les comics, il se fait le voeu de punir les criminels très tôt après le meurtre de ses parents.
Concernant le jeu de Mazouz, chacun juge, c’est naturel. Personnellement, je le trouve remarquable.
===
Sinon, il faudrait aussi commencer à prendre en compte le fait que Gotham n’est pas une série sur Gordon, mais sur Gotham City, et de ce fait, Oswald Cobblepot n’est pas un « à-côté » mais un élément à part entière de la série !
Je sais, c’est du chipotage, et peut-être que je n’ai pas compris cette phrase de la bonne façon, Arno, mais je tenais quand même à le signaler. ^^

spectra
spectra
9 années il y a
Répondre à  Strax

mouais je suis assez d’accord avec toi, je trouve qu’il joue bien ce gamin et ça ne me choque aucunement de voir Bruce Wayne caractérisé comme ça. Barbara n’est pas le personnage du siècle, mais je n’ai pas plus de sympathie à son égard dans les comics, ce n’est pas un personnage passionnant. J’aime cette série, et elle se bonifie au fur et à mesure des semaines.

Par contre c’est indéniable, Selina Kyle ne sert à rien. J’appréciais en revanche sa position d’observatrice dans le premier épisode, dommage…

BlueWarth
BlueWarth
9 années il y a
Répondre à  Strax

ça fait du bien de voir ce genre d’analyse.

T]osh`iki
T]osh`iki
9 années il y a

Je croyais Selina une super voleuse (même dans la série là). Mais là c’est juste être complètement débile de faire ça. A moins de le faire exprès.
Et barbara, bah content a

T]osh`iki
T]osh`iki
9 années il y a
Répondre à  T]osh`iki

Et barbara, bah content qu’elle dégage. bye bye
L’histoire est sympa, je trouve malgré les grosses ficelles.

Joke
9 années il y a

Pour Séline, j’ai bien l’impression que son histoire va prendre forme petit à petit, sa scène avec les manteaux là, c’était pour donner un prétexte à son arrestation, prétexte super naze et super mal amené, mais bon, attendons d’voir c’que ça va donner. ‘pis moi je l’aime bien cette jeune actrice, tout comme j’aime bien le jeune Bruce, et j’trouve parfaitement logique ses réactions, ‘fin, j’veux dire, ce gosse a assisté à la mort de ses parents. . …. ‘pis l’fait qu’il ait cogné Tommy dans cet épisode ne veut pas dire qu’ils ne vont pas devenir potes par la suite.
On regarde une série là, pas un film, donc pas une histoire devant tenir sur 2h00 mais sur au moins 22 épisodes, donc faut laisser le temps aux intrigues de se poser, de se développer etc.

Perso c’qui m’gêne c’est le vilain de la semaine, mais encore une fois, là, avc Sionis, c’est un vilain d’la semaine qui d’vrait rappliquer, ou poser une nouvelle intrigue, car j’pense bien que Sionis fait parti des mecs qui s’sont partagé Arkham avec Maroni et Falcone .. . .’fin à voir, là j’suppute un brin :p

maided
maided
9 années il y a

Bon sang que les scénaristes et acteurs m’énervent….

On passe d’un excellent épisode à tous niveaux (la semaine dernière) à un truc au niveau des premiers épisodes (avec quand même une amélioration générale).
J’ai l’impression que la production est prise au piège de son propre concept.
A trop vouloir justifier les personnages emblématiques du batverse la série tombe dans le n’importe quoi pour justifier la présence de tel ou tel bad guy.
Les ennemis de Batsy pour leur majorité ont grosso modo le même âge que Bruce (sauf quelques uns comme Cobblepot) et n’ont rien à faire dans un show montrant la période pré Batman.
Ok pour quelques uns mais là j’ai l’impression qu’ils veulent tous les caser et ça crée des incohérences de partout.
Sionis, ok mais c’est pas Sionis et d’ailleurs l’acteur manque cruellement de charisme ainsi que de crédibilité.Le mec ne fait pas peur un instant (ni n’impose le respect) au contraire d’un Zsasz qui même si il n’a pas ce côté flippant glauque inspire la peur.
Selina ne sert toujours à rien et on la montre pour la montrer, Nygma est sympa mais bon c’est à peu près tout (en plus je le vois plus dans la tranche d’âge de Bruce mais passons), Bruce….bon ben voila quoi tout est dit, Alfred toujours aussi peu de charisme et de cohérence, etc, etc….
Cobblepot reste le personnage qui fait continuer de regarder la série et j’ai bien peur que ça le reste si ils se mettent pas à foirer le personnage.
Je le vois pas non plus continuer à être le centre d’une éventuelle saison 2 sous peine de lasser le publique.Mais une fois Cobblepot sortis de la série, le suivant à intérêt à être méchamment bon.

Damien
Damien
9 années il y a
Répondre à  maided

N’oublie pas que la première saison fait 22 épisodes, il faut faire évoluer les personnages avant d’avoir un épisode de la même intensité que celui de la semaine dernière.
L’objectif de la série est de montrer l’évolution de Gotham, de la mort des Wayne aux débuts de Batman. Je trouve que voir l’évolution des futurs ennemis de Batman et l’impact de la ville sur eux bien amené.
Les ennemis de Batou ont le même âge que lui ? Je ne crois pas non : Tommy Elliott doit être le seul, les autres sont tous plus âgés (les âges des ennemis ne sont jamais mentionnés dans les comics non plus).
Je ne vois pas les incohérences pour l’instant (il y en aura peut-être plus tard avec Harvey Dent).
Je ne pense pas qu’on a fini d’entendre parler de Sionis, pis c’est pas non plus un vilain majeur de Batman.
Selina je partage un peu ton avis, mais il faut bien la montrer de temps en temps pour rappeler qu’elle se débrouille seule dans la rue.
Alfred me laisse plus le sentiment de quelqu’un d’aimant et qui est prêt à tout pour que Bruce se sente mieux et qu’il puisse vivre sa vie.
Dernier point pourquoi sortir Cobblepot de la série ? Je n’ai aucune idée d’où va la série pour la mafia, mais actuellement il est encore loin d’être un futur « parrain ».

maided
maided
9 années il y a
Répondre à  Damien

Pour moi (c’est comme ça que je les interprète hein, j’ai pas forcément la vérité) les ennemis de Batman ont le même âge que lui grosso modo, genre à 5 ans prêt, 10 pour certains mais peu sont plus vieux de 20 ans (comme Cobblepot qui est clairement beaucoup plus vieux).
Pour Sionis, je pense qu’on le reverra aussi mais l’acteur choisi manque cruellement de charisme surtout si on le compare à Cobblepot (en fait, de mon point de vue perso il n’y à que lui qui à du charisme ^^)
Pour Alfred, je sais pas mais c’est absolument pas l’idée que je me fais de lui, trop guerrier à mon goût, trop familier avec Bruce loin de l’image du domestique British (même si il est beaucoup plus que ça) et le fait que dans cet épisode il pousse quasiment Bruce à se battre alors qu’en général c’est plutôt l’inverse (dans les comics s’entend).
Enfin, je disais sortir Cobblepot de la série parce que à un moment donné il va bien falloir pour laisser la place à un autre méchant majeur. Si Cobblepot dure 10 saisons, ça va être lassant tout génial soit il (un peu le problème de toute série d’ailleurs de vouloir tirer sur la corde).
En fait j’arrive pas à projeter la série sur beaucoup de saisons peut être par ce que celle-ci à énormément de défaut récurrents (comme énumérés dans les diverses review ou commentaires)

T]osh`iki
T]osh`iki
9 années il y a
Répondre à  maided

Je suis comme toi, j’arrive pas à projeter la séries sur plusieurs saisons, à moins de faire des sauts dans le temps.

maided
maided
9 années il y a
Répondre à  T]osh`iki

Oui, des sauts dans le temps entre deux saisons du genre 5 ans entre deux ou alors le faire commencer jeune en tant que Batman mais bon quand il prend « l’uniforme » il à la trentaine.
Et si c’est pour avoir une fin de série comme Smallville ou la dernière image c’est Bruce qui ouvre sa chemise pour dévoiler le Bat symbole…c’est morf morf ^^.
Autre solution : enchainer sur les « aventures » de Gordon alors que Batman est là, ça serait à mon avis la meilleur solution même si pour des questions de droits et d’envie ça ne se fera pas (ou alors en ressortant l’excuse du multivers comme pour Arrow et Flash).

Damien
Damien
9 années il y a
Répondre à  maided

Pas de soucis ^^
Pour moi Cobbelpot a l’air d’avoir 10-15 ans de plus, après j’en sais rien j’ai jamais fait vraiment attention aux âges des vilains dans les comics mais pour l’instant c’est pas vraiment choquant. J’aurai plus été « choqué » si Barbara (la future Batgirl hein, pas l’autre ^^) soit déjà née, j’attends d’ailleurs sa naissance (et celle de James) plus tard dans la série.
Mais si on compare tous les acteurs à Cobbelpot, ils sont tous mauvais :-D
Alfred me dérangeait aussi au début, mais je m’y suis habitué et je dis pourquoi pas. Il représente la figure paternelle pour Bruce au final et le pousse à avancer surtout.
Oui enfin là c’est pas vraiment le pingouin le méchant majeur mais plutôt Falcone.
Je n’arrive pas à projeter la série sur plusieurs saisons non plus, on sait où on va, qui ne va pas mourir mais pour le reste ???
Enfin Smallville aussi avait de nombreux défauts récurrents et pourtant elle a eu 10 saisons ! En espérant que Gotham n’introduise pas tous les méchants de la même manière –‘

maided
maided
9 années il y a
Répondre à  Damien

Oui, Cobblepot à 10/15 ans de plus que Bruce et là je suis d’accord, c’est raccord avec les comics.
Pour le méchant, tu as mis le doigt sur un des problèmes : le méchant majeur semble être Falcone mais pour l’instant au niveau ressenti c’est le Pingouin, il fait oublier Falcone qui à plus l’air d’un petit vieux qui ne contrôle plus rien et ne s’aperçois de rien (ou de si peu), du coup il est sans importance, ne fait pas peur 2s . Fish est plus inquiétante à la limite…même Maroni en impose.
Après c’est peut être (surement même) une façade mais bon, ça plombe un peu le truc.
Pour Smallville, je vais un peu prendre sa défense en disant que oui il y avait des défauts là c’est certain mais la série correspondait à une époque. C’est comme dire que Flash des années 90 avait des défauts, elle correspondait à une époque.
Les histoires étaient traitées différemment, Nolan n’était pas encore passé par là, Snyder non plus et les comics encore considérés par la TV comme des programmes pour ados (ou ados attardés).
Depuis sont sortis les Batmans et Man of Steel prouvant aux producteurs que les adaptations de comics méritaient un ton adulte.

Damien
Damien
9 années il y a
Répondre à  Damien

Après les méchants d’une saison arrivent souvent pour le mid-season finale…
Comment tu peux dire que Falcone est un vieux qui ne contrôle plus rien avec l’épisode de la semaine dernière ? Il contrôle Cobbelpot qui essaye de tirer son épingle du jeu, Falcone est le parrain : diplomate, intouchable et moins « psychopathe » que les autres (et c’est normal). Je préfère Maroni aussi cela dit :-)
Smallville ? Mouais enfin la dernière saison était en 2011 soit 1 an avant la sortie du dernier Dark Knight de Nolan ^^ (j’aimais bien smallville aussi, surtout le générique ^^).
Pour moi, Gotham est très intéressante et propose d’explorer une époque finalement peu évoquée dans les comics (du moins ceux que j’ai lu jusqu’à présent).

maided
maided
9 années il y a

Pas d’accord, Falcone ne contrôle pas Cobblepot, c’est plutôt l’inverse même si il laisse penser à tout le monde que tout le monde le manipule.
Les mafieux ont peur de Falcone mais je trouve que le spectateur non (enfin perso ça marche pas sur moi).Oui il est pas psychopathe et si ça avait été le cas ça ne serait pas le grand patron mais je trouve qu’on sent que son heure de gloire et de terreur est derrière lui.
Pour Smallville, comme tu le dis, Dark Night est sorti un an après, personne ne savait vraiment le ton qu’il y avait dans le film.
Et pour moi Gotham peut largement mieux faire.

Damien
Damien
9 années il y a
Répondre à  maided

Oui enfin pour le moment à part servir Falcone, il a pas encore fait grand chose pour lui –« .
Falcone a l’air « faible » c’est sûr, mais c’est pour permettre aux autres personnages d’exister aussi et d’essayer de prendre le pouvoir (Fish Mooney notamment) et lancer cette fameuse guerre des gangs. Où il écrasera sûrement tout le monde d’ailleurs :D

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