Flash est partout ! Au cinéma, à la télévision, et même (le croiriez vous ?) en comics. Rendu au numéro 35 au mois d’octobre, la série de Robert Venditti et Van Jensen poursuit à son rythme le récit des aventures de Barry Allen. Après avoir succédé au duo Manapul/Buccelato et être arrivés au bout de leur premier arc, c’est l’occasion de dresser un petit bilan du chemin parcouru, et de parler de l’avenir, au travers d’une interview accordée aux équipes de Newsrama.
Au fil de l’arc en question, Barry a pu se voir dans une version venue du futur, plus agressive, après qu’une faille temporelle ait déchiré une partie de la Speed Force et du continuum espace temps (« traduction, doc »). Les auteurs livrent ici le fond de leur pensée sur le pourquoi et le comment de cette nouvelle orientation.
Barry a toujours été ce personnage lumineux qu’on identifie tous au sein du DCU. Montrer ces deux itérations, le positif que l’on aime et que l’on a l’habitude de voir, et le « futur lui », devenu plus sombre et plus terre-à-terre, en train de s’affronter, est ce que l’on peut faire plus proche en terme de « character-centrique » ? Ici, le personnage se bat contre lui même, au sens littéral, sur la page. Le combat qu’ils se mènent est une confrontation de vérités à propos de qui est Barry Allen, des vérités qu’aucun des deux ne peut nier. Le second arc continuera de porter là-dessus.
Dans le second arc, nous donnons plus de place à Wally. Dans l’histoire classique, c’est Barry qui influence Wally, et l’amène à devenir un super-héros. Nous avons essayé de rester aussi vrais que possible vis à vis des personnages, mais aussi, pourquoi pas, d’inverser ce postulat. Lorsque Wally arrive du futur, en futur Flash lui aussi, il sauve Barry (de lui même, qui plus est), et en définitive, c’est Wally qui aura un impact sur Barry et influencera sa vie. Nous avons essayé de proposer autre chose qu’une relation « maître/élève », pour aller vers l’idée d’un héros à deux facettes, chacune représentée par un personnage.
Le dernier numéro était également l’occasion pour le Flash futur de révéler à Barry l’identité de certains de ses futurs ennemis. Un indice des arcs à venir sous l’égide du duo ?
Van et moi avons bien des différences en tant qu’auteur, mais une chose en commun : on aime planifier, méticuleusement. Les noms cités dans cet arc (Overload, Plague) n’ont pas été cités sans raison et feront bien partie des arcs à venir. Nous avons aussi deux nouveaux vilains totalement inédits que nous nous apprêtons à lancer dans un futur pas tout à fait défini.
L’arc à venir reprendra là où nous avons laissé le numéro trente-cinq : Barry est piégé dans la Speed Force et le Flash Futur coincé dans le monde présent. Chacun des deux va devoir accomplir son propre voyage. Ce sera l’occasion de découvrir pas mal de choses sur la Speed Force, comment elle fonctionne et comment ses règles se répercutent sur les différents Flashs. Et aussi d’en apprendre plus sur Barry et ses deux versions. Le Flash du futur doit prendre la place de Barry dans le présent, et d’une certaine manière, il visite son propre passé. Il a les relations de la vie de tous les jours de Barry, mais pour lui, ce sont des relations qui ont évolué, qui font partie du passé. De plus, il connaît l’avenir de tous les personnages que Barry fréquente quotidiennement, et fatalement, on n’agit pas de la même façon avec une personne si on sait, par exemple, quand et comment elle va mourir d’ici quelques années…
Pendant ce temps, Barry aura à mener une sorte de voyage de science-fiction insensé pour rentrer chez lui. Il est pris au piège, sans ses pouvoirs, il va rencontrer des individus, des obstacles à surmonter, pour enfin récupérer ses pouvoirs et revenir dans le présent. On peut avoir une idée de ce à quoi il va avoir affaire dans le numéro trente-cinq, avec le dinosaure et le robot. C’est vraiment amusant pour nous d’imaginer ces challenges pour le Barry dépossédé de ses pouvoirs, qui doit aussi se presser pour rentrer chez lui, avant que le Flash futur ne mène trop sa vie en désordre.
Des voyages dans le temps, des continuums brisés, la métaphysique au profit de la psychologie du personnage, bref, Flash sous l’ère Venditti / Jensen semble avoir pas mal de choses en réserve dans l’avenir. Les auteurs évoquent d’ailleurs la difficulté d’écrire une histoire temporelle, avec toutes les règles que le genre implique. L’occasion sera peut être donnée de découvrir les paramètres de l’univers DC en la matière, en espérant toutefois que Barry reprendra sa place dans le présent, évitant ainsi un paradoxe temporel dont l’issue provoquerait la destruction totale de l’univers (bien que l’hypothèse soit, je vous l’accorde, fort pessimiste).
Run bien sympa malgré des personnages relativement pauvres et/ou caricatural. On attend toujours que Momo prenne la relève
Caricaturaux* (parce qu’accorder, c’est bien aussi)
Impatient de voir la suite !
Même si j’ai trouvé que dans cet arc l’enquête de Barry-du-présent était pâle par rapport au reste (Wally, Patty, et Barry-du-futur). En plus c’est ce qui prend le plus de place dans l’histoire du coup, encore moins de temps pour développer les parties intéressantes.
Décidément, je l’aime bien, ce Venditti.
Le barry du futur est dit comme agressif alors que dans la serie futures end barry n’est absolument pas agressif (même si il meurt après). C’est donc un paradoxe temporel du continuum espace temp l’univers va eclater en morceau ! Nous n’aurions pas du t’écouter @Corentin toi qui ne croyait pas a la destruction totale de l’univers ! C’est ta faute !XD