Review Express VO – Semaine #165

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Sensation Comics Feat WW #12
Le Top de la semaine

  • Swamp Thing Annual #3
Le Flop de la semaine

  • Infinite Crisis #24

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre délicieuse rubrique des Review Express VO qui gagne un popularité sans bornes sur internet. Si, je vous le jure. À tel point qu’il y a quelques jours, c’est l’illustre rappeur français Booba qui a pris la décision de faire une ligne de fringues DC Comics pour sa marque Unküt parce que, je vous le cite « DC Planet tu peux pas teste, 9-2 izi tranquille, j’kiffe Batman ».

On le comprend, c’est pour lui un réel plaisir de nous retrouver chaque semaine pour lire nos avis détaillés sur les sorties VertigoNew 52 et Beyond the New 52 de DC Comics. Cette cinquième semaine de sorties d’octobre était plutôt calme, avec surtout des numéros annuals, mais quelques sorties importantes comme le dernier numéro de Brian Azzarello et Cliff Chiang pour la série Wonder Woman qui a mérité une critique complète, tout comme le premier annual d’Harley Quinn qui sent bon des odeurs bizarres.

Hé oui, vous avez vu comme on met les héroïnes DC en avant par ici ! Pour le reste, je vous invite à consulter comme d’habitude nos review express rédigées avec soin, et surtout ne manquez pas l’incontournable rendez-vous des commentaires qui sont là pour que vous puissiez exprimer vos avis sur les lectures que vous avez eues cette semaine ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

 

VERTIGO QUARTERLY : YELLOW #1

review VERTIGO QUARTERLY : YELLOW #1

Scénario : Si Spencer Dessins : Meghan Hetrick, Phil Winslade et d’autres

Voilà une nouvelle couleur pour un nouveau numéro de ce Vertigo Quarterly CMYK. Le concept reste le même, plusieurs auteurs nous racontent des histoires courtes dont l’intrigue et le thème sont inspirés de la couleur du jour, ici le jaune. Après un très bon et surprenant numéro Cyan et un Magenta un peu décevant, les auteurs vont-ils encore nous proposer des histoires négatives qui tournent autour de la mort ? Car oui, si l’idée est absolument géniale, il semblerait que “la mort” soit un peu le point commun à toutes les couleurs. Je n’ai aucun doute de ce qu’on trouvera pour le Noir (prochain numéro), quoiqu’on peut être surpris après tout, mais ils avaient réussi à parler de mort avec le Magenta, et le Cyan (qui s’y prête déjà plus), alors j’avais de bon espoir que le jaune évite un peu cet écueil ! Et c’est en partie vrai, même si on a une histoire de Marguerite Bennett au milieu, qui est bien glauque et qui, même si elle exploite le thème du souvenir (qui reviendra beaucoup dans ce numéro), ne peut s’empêcher de tourner ça au jaune crasse, avec des vieilles poupées abîmées et jaunies par le temps. Quoi que vous me direz, en cette semaine d’Halloween, ça a un peu plus de sens. Mais ouf, ce titre se veut assez hétéroclite dans ses thèmes, bien plus que le précédent en tout cas, et bien moins décevant. La vie symbolisée par le soleil, évoquant aussi parfois le destin inévitable (à comprendre la fatalité), sera un thème que l’on retrouvera un peu ici. On évoquera aussi l’héroïsme, ou l’altruisme (mon histoire préférée étant super-héroique, en quelques sortes, par Gerard Way et Philip Bond, et qui n’a pas de titre). Et ce jaune est aussi utilisé pour évoquer l’orient, que cela soit dans les lieux, les gens rencontrés ou mieux encore, les religions et mythologies qui ont inspirés certaines histoires (j’ai pas mal aimé, à ce sujet, l’histoire intitulé The Cataphract of the Yellow Lotus, par Benjamin Read et Christian Wildgoose). Mais le thème le plus récurrent, se faufilant un peu parfois en catimini dans la majorité des histoires, c’est le souvenir, l’aube, le matin de la vie, et je dirais même l’enfance. On a deux superbes exemples de ces histoires, avec, notamment un retour de Fabio Moon dans ce numéro (qui ne m’avait pas forcément convaincu dans les numéros précédents, comme quoi) avec The Magic Bag, où un simple objet, un sac jaune vide, contient en vérité une flopée de souvenirs d’enfance. Et il y a surtout l’excellente histoire intitulée Amber, qui évoque le souvenir comme conservé dans l’ambre. Histoire relativement intelligente puisqu’elle nous projette dans notre propre futur, avec deux personnes agées qui se retrouvent dans un café qui a bien changé, en 2044, et se rappellent du bon vieux temps… Notre jeunesse… Bien que le ton soit relativement mélancolique, et non positif, dans le sens : il ne fait pas bon vieillir. Et c’est un peu le reproche que je ferais (une fois de plus) à ce numéro, c’est qu’il ne brille pas par son optimiste (en dehors de l’histoire super-héroïque, qui elle est vraiment dans le positif à fond). Et dans la majorité, si les thèmes sont largement sympathiques et innovent par rapport au dernier numéro Magenta, je regrette tout de même que la qualité de celles-ci soient très variables, et pas toujours très inspirées. Ce qui d’ailleurs, va de pair avec la qualité graphique du titre, allant du pire au meilleur, en passant aux dessins concepts totalement barrés (mais souvent réussis dans ce cadre là, il faut le reconnaitre, je pense surtout à la première histoire ici). Le vrai problème étant que certaines intrigues pourraient tenir sur un timbre post, d’autres manquent sans doute un peu trop de contexte et de sens pour être appréciées à leur juste valeur. En somme, concept toujours aussi génial, mais bilan toujours autant dépendant de la qualité intrinsèque des histoires. En tout cas, pour les thèmes abordés, c’est gagné ! Pas comme le Magenta quoi, qui m’avait terriblement déçu à ce sujet… Donc réjouissons-nous !

– Freytaw

Note : 7/10


BEYOND THE NEW 52

 

ARROW SEASON 2.5 #5

review ARROW SEASON 2.5 #5

Scénario : Marc Guggenheim Dessins : Joe Bennett, Craig Yeung

Arrow et toute sa bande ont enfin compris qu’il y avait un nouveau Brother Blood en ville qui a repris le rôle qu’occupait Sebastian, et sont bien décidés à partir l’arrêter. Mais comme d’habitude, d’abord ce sont les méchants qui sont un peu plus malins et qui attendent Oliver Queen et ses potes, je suppose que le retournement de situation aura lieu dans le prochain numéro. Sinon on voit un peu Malcolm influencer Thea, mais dans l’ensemble le tout sonnait un peu creux. Graphiquement c’est pas dégueulasse, ça reste fidèle aux visages des acteurs, et c’est pas trop mal mis en scène. Ca se laisse lire comme ça, sans prétention aucune, donc pourquoi pas. Par contre, le back-up se révèle intéressant cette fois puisqu’on y voit l’introduction du Black Adam du CW-verse ! Et il a une chouette dégaine, là, pour le coup, j’aimerai bien le voir venir dans la série !

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

 

BATMAN ’66 #46

review BATMAN '66 #46

Scénario : Gabe Soria Dessins : Craig Rousseau

Cette semaine, la série Batman ‘66 se fend d’un épisode spécial, intitulé “The short Halloween” (rien que le titre m’a fait rire, ça devrait parler aux fans du chevalier noir). Pour cette occasion, nous ne suivrons pas à proprement parler les aventures du Dynamic Duo, mais plutôt de deux jeunes enfants, qui sont frère et soeur, qui endossent les costumes de nos héros afin d’aller quémander des friandises. Cependant, tout ne se déroulera pas comme prévu, et ils se rendront bien vite compte qu’une sombre histoire de vol de bonbons perturbe les festivités. N’écoutant que leur courage, ils suivront les traces de leurs modèles et combattront le crime. Gabe Soria signe un scénario simple et efficace, très enfantin et abordable par tous. Je ne saurais que recommander cette lecture aux parents qui cherchent à faire découvrir l’anglais et les comics à leurs enfants, ou à ceux qui cherchent une histoire plus légère que celles auxquelles on est habitués (si, si c’est encore plus fun et gentillet que les autres arcs de Batman ‘66 !). Le graphisme de Craig Rousseau colle parfaitement à l’ambiance, et comme toujours, le tout bénéficie du turbomédia qui rend la lecture ludique et amusante.

– Zeppeli

Note : 8/10

 

BATMAN BEYOND 2.0 #39

review BATMAN BEYOND 2.0 #39

Scénario : Kyle Higgins et Alec Siegel Dessins : Thony Silas et Guy Major

Avant-dernier numéro de la série, je ne vous cache point mon état de morosité à l’idée de lire la conclusion de cet univers (pour un temps, j’espère) que Kyle Higgins a si bien su faire vivre pendant plus d’un an. Le combat contre Rewire s’accélère et les émotions de l’un donnent assez de force pour surpasser l’autre. Dick Grayson, malgré son état, livre secours à Terry avec l’aide de Barbara et Bruce. Le climax prend forme jusqu’à son point culminant… qui m’aura simplement fait penser « Vraiment Kyle ? Tu veux vraiment nous faire re-vivre ce passage, dans cet univers ? ». Malgré un numéro très (trop ?) chargé en action, ces dernières cases amènent assez d’émotion pour que ça vous prenne à la gorge. Reste à voir si Higgins ira jusqu’au bout du cheminement (je l’espère, même si je le détesterai pour ça, mais ça amènerai une putain de conclusion). Pour ceux qui suivaient la série jusque là, continuez, on est toujours sur de la bonne qualité !

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #17

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #17

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

L’arc qui voyait apparaitre ce personnage de scientifique qui expérimente sur lui une nouvelle technologie qui permet de ne plus être humain, mais de devenir une nouvelle forme de vie plus “évoluée”, continue dans ce numéro. Mlaheureusement, le rythme “décompressé” qui caractérisait l’épisode précédent est encore de mise cette semaine, et l’on pourrait vous raconter ce qui se déroule dans ces pages en une seule ligne. Certes, les dialogues sont réussis bien que gentiment désuets et le duo Batman-Robin fonctionne toujours aussi bien, mais un point crucial ne répond pas à l’appel : il n’y a pas de scènes d’action dans ce numéro, et c’est pourtant dans ce domaine qu’excelle Kuwata. Toutefois, la fin de l’épisode montre que l’on entre enfin dans le vif du sujet, et nous aurons droit la semaine prochaine au début de l’affrontement à proprement parler, gageons que la qualité sera au rendez-vous.

– Zeppeli

Note : 5/10

 

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #24

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #24

Scénario : Dan Abnett Dessins : Szymon Kudranski

Vous savez maintenant que je ne porte pas cette série dans mon coeur mais alors là, quand, même avec un épisode à 0,99 dollars, on a l’impression de se faire avoir, c’est qu’il y a un vrai problème. Dan Abnett se moque de nous, il n’y a pas d’autre explication. Le numéro est censé être la conclusion d’un arc majeur, et voilà que la bataille finale est d’une banalité affligeante. Même visuellement ça ne procure aucune émotion particulière et tout semble plat. Après ça, ça empire encore puisque l’auteur et son artiste remplissent le reste avec des splash pages qui ne racontent rien suivi d’un épilogue pour nous révéler ce que l’on savait déjà. C’est simple, l’histoire pourrait tenir sur 5 pages et j’exagère à peine. Christian Duce ne fait pas du mauvais boulot de son côté mais il doit composer avec du vide, ce qui n’est pas évident vous en conviendrez… Au final la partie artistique ne parvient plus à faire diversion sur le vide scénaristique et Infinite Crisis : Fight for the Multiverse est à éviter à tout prix.

– n00dle

Note : 2/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #5

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #5

Scénario : Tom Taylor Dessins : Mike Miller

Comme on pouvait le penser à cause du précédent numéro, le Spectre travaille effectivement pour Superman. Ce n’est donc pas une surprise de le voir rappliquer auprès du despote. Toutefois, même s’il s’agit effectivement d’un personnage d’un autre univers, il me semble qu’il perd un peu de sa superbe. D’autant plus que pour lui la cause de Superman est encore « juste ». Pourtant, peu de temps avant, Superman prend une décision qui fait montre d’une lâcheté et d’une facilité qui laisse sans voix. Même si la tristesse se lit sur son visage, ça reste quelque chose de vraiment bas pour le personnage. Sinestro commence également à ne passer que pour une caricature de lui-même à force de jouer les vilains méchants sans cœur. Il lui manque un semblant de fond car pour l’instant il n’est qu’un bureau manipulateur sans éclat. Tom Taylor nous titille avec un petit mystère qui donne envie, surtout lorsque l’on sait d’où vient le personnage et la force avec laquelle un autre le protège. Des évènements intéressants pourraient se produire de cette découverte. Pas grand-chose de plus sous le soleil d’Injustice Year Three #5.

– Nathko

Note : 7,5/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #12

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #12

Scénario : Rob Williams Dessins : Tom Lyle

Cette semaine Sensation Comics Featuring Wonder Woman nous livre son douzième numéro, sur Themyscira, avec d’un côté Hippolyta qui participe à une fête en son honneur, pendant que Diana est partie pour une mission spécifique et mythique avec un phoenix. Cependant, Cheetah vient se mêler à la mission de Diana dans un combat sauvage, qui nous entraine dans les souvenirs de Diana et sa mère, qui lui a appris que l’issue d’un combat réside dans la façon de faire la paix et pas le plus de dégats. On retrouve une équipe créative différente, et lorsqu’on lit “To be continued” c’est un réel plaisir. Les planches sont magnifiques, et collent parfaitement à l’histoire, féroce et puissante.

Ce numéro est un réel coup de coeur, peut être même mon préféré depuis le début de la série, et j’ai vraiment hâte de découvrir la seconde partie car je pense que rien n’est aussi simple qu’il n’y parait ! Franchement, c’est top !

– Harley

Note : 9/10

 


NEW 52

BATMAN ETERNAL #30

review BATMAN ETERNAL #30

Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV, Ray Fawkes, Kyle Higgins et Tim Seeley Dessins : Fernando Pasarin et autres

Attention aux spoilers.

Il y a deux poids deux mesures pour aborder ce numéro. Si vous n’avez pas suivi l’actualité VO depuis des mois et des mois (ni sollicitations, ni rien), alors ce numéro vous laissera un brin sur les fesses. Pour le reste, l’annonce et la venue d’Arkham Manor minimisent l’effet de façon très importante puisqu’on savait déjà ce qu’il allait se passer. Mais dans la démonstration, comment est réglée cette histoire ? Si on enlève l’apparition du Spectre qui se la joue ULTRA Deus Ex Machina (nan, vraiment, faut le voir pour y croire haha), il y a une certaine tension qui est très bien retranscrite dans ces pages. Tout le numéro nous fait vivre l’effondrement de l’Asile d’Arkham de différents points de vue, et on arrive à réellement s’inquiéter pour certains personnages mineurs, comme Batwing, dont la séquence de prière est, pour moi, très prenante, alors que je suis un mauvais chrétien pourtant. En somme, j’aurais été emballé bien plus si l’effet de surprise était resté, mais ça sera pour une autre fois, et le numéro se lit bien, même si du coup le ressenti est moindre par rapport aux autres semaines. Concernant la partie artistique, Fernando Pasarin livre de très jolies planches mais il y a quand même beaucoup de visages qui laissent à désirer. Un numéro correct donc, on en veut plus pour la suite !

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

EARTH 2 : WORLD’S END #4

review EARTH 2 : WORLD'S END #4

Scénario : Daniel H. Wilson, Marguerite Bennett et Mike Johnson Dessins : Jorge Jimenez, Eddy Barrows, Eber Ferreira, Paulo Siqueira, et d’autres

Entre ça et Futures End, les fins de mondes réussissent à DC Comics. On le sait tous très bien maintenant, ce genre d’histoires c’est la signature de la maison et ça se ressent. Earth 2 : World’s End ne cesse de m’étonner. Après un premier numéro qui devait faire un énorme boulot d’introduction pour les nouveaux lecteurs et faisait office de bonne piqûre de rappel pour les autres, le numéro suivant ne perdait pas une minute, ni une seule page. Le quatrième est digne du précédent. Les différentes intrigues se déroulent parfaitement en parallèle, chacune aussi intéressante l’une que l’autre et se complètent à merveille. Les Furies d’Apokolips se sont réveillées et défoncent tout sur leur passage. Les quelques héros de la Terre qui sont encore debout sont sur tous les fronts. Et alors que la menace est déjà sans commune mesure, d’autres plus anciennes viennent s’ajouter à une scène déjà bien pleine. Il reste toujours cette intrigue avec Dick et sa femme dont on ne sait toujours pas quoi faire puisque cette dernière n’avance clairement pas assez vite pour lui donner un réel intérêt. Il semble cependant que les choses pourraient changer dans peu de temps. Je plains également ceux qui ne sont pas familier avec l’univers d’Apokolips puisque le nombre de personnages présents est vraiment très important et que pour beaucoup, il n’est jamais donné de réelle présentation, sous quelque forme  que ce soit. Earth 2 : World’s End c’est un beau bordel, relativement cohérent si l’on prend en compte le nombre d’intrigues parallèles tournant autour d’un même et unique but commun. J’aime !

– Nathko

Note : 8/10

JUSTICE LEAGUE DARK ANNUAL #2

review JUSTICE LEAGUE DARK ANNUAL #2

Scénario : J.M. DeMatteis Dessins : Klaus Janson

En voilà de l’histoire bizarre. S’ouvrant sur une scène improbable, puis une seconde toujours aussi improbable (qui n’est pas sans nous rappeler Harry Potter et Poudlard), pour finir sur une histoire entièrement étrange. Les entités de la maison ont pris forme et vont tenter de convaincre les membres de la ligue qu’une guerre se prépare en faisant affronter deux clans différents. Dis comme ça c’est compliqué, mais à la lecture, ça l’est un peu aussi. Car mine de rien, jusqu’au dénouement même le lecteur se laisse berner par tous les personnages et c’est tant mieux. Même si du coup, ça nous retourne autant la cervelle qu’aux personnages. Du coup, c’est original et ça permet de lancer une toute nouvelle dynamique pour l’équipe… Enfin ça permettait car en fait on a vu dans le numéro précédent le résultat de ce sort qui a été lancé. Du coup, on lit une histoire étrange, qui nous propulse dans une situation encore bien plus étrange, et ne croyez pas que vous allez comprendre grand chose car J.M. DeMatteis semble nous réserver une histoire riche, complexe, bizarre et… enfin ouais du DeMatteis quoi… Je n’ai pas été particulièrement séduite par les planches, que ce soit la qualité ou les designs de personnages en eux-mêmes, c’est dommage, le numéro aurait pu être bien plus intéressant avec de meilleures planches.

– Harley

Note : 6,5/10

 

JUSTICE LEAGUE UNITED ANNUAL #1

review JUSTICE LEAGUE UNITED ANNUAL #1

Scénario : Jeff Lemire Dessins : Jay Leisten, Neil Edwards

C’est un Mon-El bien remonté et vraiment bas du front que nous croisons en ce début de numéro. Ce qui commence mal à mon sens, tant ce personnage est censé refléter la maturité que Superman n’avait pas en tant que Superboy. Mais bon, dans cet univers, y’a pas eu de Superboy et disons qu’au fil de l’intrigue, ça s’arrange un peu pour Mon-El, avec un peu plus de compréhension sur le personnage et ses raisons d’agir aussi bêtement. La JLU continue d’évoluer avec ses propres problèmes (les échanges continuels entre Alana et Adam commencent ceci dit à tourner un peu le titre en ridicule, mais ça va encore dirons nous) et doit donc faire face à deux menaces en parallèle. Mon-El d’une part, et Byth d’autre part, alors que l’escouade de “blonds” partie dans l’espace va devoir faire fort pour retrouver Hawkman (ce qui ne va pas être des plus agréables en fait). Là encore, on a l’utilisation d’une Supergirl vraiment minimaliste et bourrine, à croire que Lemire se fiche un peu de l’évolution du personnage. Un peu frustrant. Même si d’un autre côté, il n’oublie pas d’utiliser Green Arrow et Animal Man de la bonne façon, bien qu’on reste toujours sur une ambiance bon enfant (ce qui change radicalement des deux titres solos des personnages sur lesquels a officié l’auteur). En tout cas, ce qu’il veut nous donner, et ce qu’il a toujours réussi jusque là avec ce titre, c’est du fun, de l’action, et un zeste de Silver Age. De ce point de vue là, c’est réussi, avec des personnages et des intrigues qui partent dans tous les sens, et un super vilain en devenir qui s’appelle Infinitus, ça en jette. Je reste simplement dubitatif sur la position de la Légion dans cette univers, de la version en cours (qui semble pour le coup, relativement incompatible avec celle vue dans la série du même nom des New 52, donc qui se serait bien passée sur Earth-2 finalement ?) et de l’héritage susnommé des personnages de la JLU. Toujours est-il que l’intrigue et les personnages présents suffisent à capter mon attention, donc je ne vais pas trop me plaindre. Les dessins sont corrects, même si je sens le dessinateur, Neil Edwards, frileux sur certains visages. En somme, un titre fun, sans prise de tête, mais qui laisse encore des questions en suspens sur l’univers étendu et l’identité réelle de cette Légion (et aucune trace des personnages de Legion Lost, à part en caméo).

– Freytaw

Note : 6/10

SINESTRO #6, GodHead Acte 1 Partie 6

review SINESTRO #6

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Dale Eaglesham

Sinestro se lance enfin vraiment dans la bataille. C’est un être réfléchi qui n’y va pas tête baissée. Il pose bien sûr une stratégie et décide de s’allier aux Verts et aux Indigos pour arrêter la menace des New Gods. Dire que c’était prévisible est un euphémisme. Cependant l’exécution fait sens et reste bien écrite. Sinestro est toujours aussi froid et calculateur et la dynamique avec sa fille (que je redécouvre ici, ne suivant pas la série Sinestro pour l’instant) est plutôt bien gérée. La dynamique avec tout son corps à vrai dire, a du poids, surtout l’ascendant qu’il peut avoir sur certains membres, comme Arkillo par exemple. Oui, le Sinestro’s Corps reste central ici, fort heureusement, c’est un numéro sur Sinestro, et je ne sais pas dans quelle mesure ce numéro fait progresser l’intrigue. Nous sommes toujours au final dans le même schéma d’une fuite organisée des différents Corps face aux New Gods même si on sent ici un début d’espoir et de faiblesse de leur part (ils vont aussi prendre cher, pour changer un peu). Je ne peux m’empêcher de penser que cet acte s’éternise un peu et que la suite se fait largement désirer, faute de laisser leur place à toutes les séries Lanterns dans ce crossover épique. Ce qui donne lieu, un peu comme le dernier numéro de Red Lanterns, à un numéro un peu plus en dessous en terme d’avancée du crossover. Mais le charisme et la force de Sinestro est bien exploitée, et à près tout, c’est le minimum qu’on puisse demander ici. Niveau dessins, c’est correct. On appréciera les gros plans sur les visages, et un peu moins sur les plans larges où les détails apportent plus de confusion que de beauté.

– Freytaw

Note : 6/10

SWAMP THING ANNUAL #3

review SWAMP THING ANNUAL #3

Scénario : Charles Soule Dessins : J. Calafiore

Swamp Thing Annual #3 est un joli comics. C’est un peu vague mais c’est la première chose qui m’est venue à l’esprit en terminant ce numéro. Charles Soule tire partie du format annual pour construire un récit qui n’aurait peut-être pas sa place dans la numérotation classique de la série, ou en tout cas pas sous cette forme. L’épisode est utilisé pour approfondir le personnage de Capucine en la mettant au centre des choses et se parcoure presque comme un rêve halluciné. Soule et les artistes Javier Pina et Carmen Carnero délivrent un fil rouge sur un personnage acceptant petit à petit sa mortalité, alors que plusieurs dessinateurs guests assurent quelques pages plus ou moins connectées à l’intrigue principale. Reste que l’ensemble est, graphiquement, très réussi et nous offre même le retour de Yanick Paquette le temps d’une page, juste magnifique. L’histoire de son côté est un mélange d’action et de poésie plutôt agréable, avec, en plus, un Etrigan vraiment divertissant. Au final Soule donne surtout ses lettres de noblesse à un personnage qui manquait un peu de coffre jusque là. Du très bon Swamp Thing donc.

– n00dle

Note : 8,5/10

THE NEW 52 : FUTURES END #26

review THE NEW 52 : FUTURES END #26

Scénario : Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire, Brian Azzarello Dessins : Scot Eaton, Drew Geraci

Faire des reviews d’une série hebdo, ça peut vite devenir rébarbatif si la sauce ne bouge pas trop. En gros, ça veut dire qu’on est sur une ligne constante avec cette série, qui est agréable. Cette semaine, cependant, on peut dire que le ton est à la parlotte. Mais la parlotte utile, celle qui définit des personnages, nous en apprend plus sur eux, ou des mots qui vont les faire évoluer. Un soupçon de mystère bienvenu vient saupoudrer le tout et on se conforte à l’idée que tout ça va bientôt bouger méchamment. Et quand ça va exploser, ça va pas être joli. Ainsi, Fifty Sue bouillonne face à un Brother Eye manipulateur à souhait. Jason Rush est confronté à ses “erreurs” passées et doit faire face à son destin. Terry McGinnis doit prendre des décisions logiques dans l’espoir de modifier ce futur horrible qui se dessine pour l’avenir. Et Batman… Hé bien, il est sur la couverture, et tout ce que je peux vous dire, c’est que ce n’est pas un mensonge. L’étau se resserre. La pression est palpable, et on sent déjà ce monde sur le déclin… Mais c’est toujours intriguant et bon à suivre. Niveau dessins, routine implacable sur ce titre, rien à redire de plus là dessus, ce n’est pas là que se trouvera la partie la plus audacieuse de cette série !

– Freytaw

Note : 7/10

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ArnoKikoo

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crazy-el
crazy-el
9 années il y a

Tient tawtaw, ça va t’aider à où situer la Legion. L’auteur lui-même en donne une explication

http://www.newsarama.com/22602-the-legion-s-back-baby-jlu-s-jeff-lemire-says-long-live-the-classic-legion.html

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  crazy-el

Avec un peu de retard, merci beaucoup Crazy ! :)

Leonidas
9 années il y a

Quand je pense que vous lisez tous les numéros de Infinite Crisis FFTM, je pleurerais presque pour vous.

Herbefol
9 années il y a

– Injustice. J’aime bien les petits cailloux que sème Taylor sur ce personnage qui semble pouvoir en faire plus qu’on ne s’y attendrait. Et puis les échanges Constantine/Batman sont bien sympathiques, même si un peu courts.
– Batman Eternal. On sait déjà comment ça va finir, vu le décalage de calendrier avec Arkham Manor, mais ça fait quand même de l’effet. La partie avec Batwing est effectivement bien jouée. Par contre, le Spectre c’est vraiment un gros coup de chaussure magique bien grossier. En tout cas, la série s’installe vraiment comme marquant un avant et un après dans le Batverse.
– Earth 2 – World’s End. J’ai encore du mal à placer certains personnages (y en a dont le nom ne veut pas rentrer, rien à faire) mais c’est bien dense et ça part visiblement dans tous les sens. Du coup, pas toujours évident de tout suivre correctement, mais on sent qu’il y a matière à faire plein de choses intéressantes par la suite. C’est probablement une série dont la relecture d’une traite, une fois qu’elle sera finie, ne devrait pas faire de mal.
– Justice League Dark. Sentiment mitigé. Le jeu avec les deux entités mises en scène est pas mal du tout, avec une petite surprise à la clé, par contre la résolution du problème m’agace un peu. Quoique avec un peu de bol ça résoudrait aussi l’écueil de cet espèce de romance insipide qu’on traine depuis un moment entre ces deux magiciens. Et là aussi l’inversion de calendrier ne fait pas du bien au suspense.
– Justice League United. Je ne connais rien à la Légion des Super-Héros, je n’ai donc pas trop de problème avec la façon dont Lemire l’utilise. Et puis j’aime bien le côté un peu fun qu’instille le scénariste, avec l’équipe des blondinets, le décalage d’Animal-Man qui essaie d’avoir une vie de famille, Green Arrow qui aimerait bien qu’on l’écoute parce qu’il est chef d’équipe, et le running gag des échanges Alana/Adam. Avec une super-menace à la clé. L’un dans l’autre c’est un démarrage d’arc assez sympathique. Et y a quelques belles doubles pages.
– Sinestro. Le personnage est toujours égal à lui-même, froid et calculateur, agissant toujours dans son intérêt et ne faisant rien gratuitement. On en finit avec ce premier acte, je suis maintenant curieux de voir comment tout ça va changer dans l’acte suivant.
– Swamp Thing. Cet annual fait office d’interlude, ce qui change un peu des annual connecté au reste, surtout de ceux qui sortent décalés dans le calendrier. Et c’est bien comme tout ce truc. Soule fait une nouvelle fois la démonstration de son talent en écrivant quelques belles pages à l’un des personnages. C’est vraiment dommage de le voir partir à la concurrence (surtout pour faire du Death of Wolverine).
– TN52FE. La partie sur Fifty Sue est intéressante, sauf que ça fait tellement longtemps qu’on nous fait lanterner sur Cadmus Island que je n’en ai plus rien à faire. Par contre c’est un plaisir de voir enfin le plus grand détective faire son apparition, surtout vu la scène à laquelle il participe. La série continue sur sa lancée, mais certains fils narratifs ont vraiment du mal à m’intéresser.

Aric
Aric
9 années il y a

ArnoKikoo> Vous allez faire les reviews de Green Arrow par Sempere? Car ça s’annonce vraiment médiocre et pas du tout à la hauteur du run de Lemire et Sorrentino<3… En plus je trouvais que le côté mystique était original et démarqué GA des autres héros urbains de chez DC! Bref je suis déception sniff…

Aric
Aric
9 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

Mais je l’ai tellement mal pris ce changement d’équipe créatif! En effet, lorsque Lemire et Sorrentino sont arrivé sur la série avec le #17, j’étais pas très emballé car les dessins me rebuté beaucoup (au début) et j’ai donc laissé tombé la lecture (malgré les critiques très positifs que je comprenais pas au début).
J’ai donc retenter ma chance avec le début de l’Outsiders War et j’ai vraiment adoré le scénario et la mise en scène de Sorrentino que je trouvais splendide! Je me suis ensuite habitué aux dessins que je trouve aujourd’hui somptueux et je voulais que leur continue le + longtemps possible, mais malheureusement la news est tombé et mon cœur s’est brisée… Bref, je remercie néanmoins l’équipe de DCplanet pour ce travail fournis pour les reviews ;) .

Ares
Invité
Ares
9 années il y a

Black Adam dans Arrow ? On aura tout vu…

Freytaw
9 années il y a

Je rattrape mon retard… J’ai simplement adoré les numéros de jLD Annual et le 35. Je regrette de ne pas avoir pris le temps de faire un second avis (encore fallait-il que j’ai eu le temps de les lire plus tot xD

Le sort de Constantine m’a touché dans l’Annual (à noter que pour le coup, j’ai lu dans l’ordre chronologique, donc le #35 après l’annual, c’est passé crème). Et l’histoire de rêve de Zatanna m’a aussi boulversé dans le #35, le rapport au père, tout ça, je ne suis pas insensible à ce sujet. Je suis bien partie pour adorer cet arc !

DC Universe FRA

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superman
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