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Le point négatif:
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EYE AM WATHCING YOU!
Pour info, Justice League International Annual #1 se déroule APRÈS les évènements qui se déroulent dans Justice League #12. L’histoire commence alors que l’équipe est en mission en Afrique. Mission qui est surtout prétexte à une discussion entre Booster Gold et Guy Gardner sur les fondements de la création de la Justice League International. Ce sujet sera le fil rouge tout au long des 37 pages que compte cet Annual.
Alors que la Justice League International cherche toujours à légitimer son existence par la reconnaissance de l’équipe par les Nations Unies, c’est aussi sa place et son rôle par rapport à la Justice League qu’elle cherche. En effet, la JLI et surtout Booster Gold, ne jouissent pas de la même aura que leurs homologues. Comme à son habitude, Booster veux prouver à tous que « son » équipe est aussi bonne, sinon meilleure, que l’autre. Cette quête de gloire a toujours été le problème de l’homme du futur et ce n’est pas le reboot qui a changé cela. Sa folie des grandeurs le pousse à mentir à ses coéquipiers et c’est Guy qui va lui faire comprendre que cela ne peut plus durer.
Dans ce numéro, la relation entre Guy et Booster est d’une très grande justesse et fait honneur à leur personnalité. Égaux à eux-mêmes, on sent que Guy est passé par un grand nombre d’épreuves qui l’ont fait murir alors qu’en face, Booster n’apprend de ses erreurs que lorsqu’il est trop tard pour revenir en arrière… Forcément, les choses vont rapidement dégénérer. C’est le retour d’une entité, que les « vieux » lecteurs reconnaitrons très vite, répondant au doux nom de Brother Eye, qui va gâcher les plans de Booster. Je ne vais pas trop vous en dire ici, mais je suis sûr que son retour est un des éléments clés de futurs très gros chamboulements.
Les dernières pages viennent également confirmer que la relation Superman/Wonder Woman, à défaut de durer, aura un impact réel et durable sur l’ensemble de l’univers DC, allant jusqu’à compromettre l’existence même de certains personnages de cet univers. « L’amour » de ces demi-dieux sera lourd de conséquences. Coté visuel, Jason Fabok s’occupe du crayonné et Jeremy Cox des couleurs. JLI Annual #1 est beau du début à la fin. C’est un régal pour les yeux, aussi bien dans les scènes d’actions que de dialogues. Le découpage est également réussi puisque l’ensemble se lit très facilement.
Geoff Johns et Dan DiDio nous ont concocté un joli dernier numéro pour la JLI qui pose indéniablement les pierres vers un évènement impliquant les 3 Justice League restantes. L’event Trinity War dont nous vous faisions part ici a était murement réfléchi par DC et cela s’en ressent. La tension monte d’un cran avec Justice Leauge International Annual #1. Une lecture très agréable, équilibrée, pas forcément indispensable, mais qui remplit parfaitement sa mission en apportant sa pierre à l’édifice ambitieux qu’est Trinity War !