Review VF – Justice League Saga #12

[Review VF] Justice Leauge Saga #12
[Review VF] Justice Leauge Saga #12
Les points positifs :
  • Green Arrow à la pointe des notes
  • Earth-2 #17 est une merveille
  • Justice League #27 plus que complémentaire à Forever Evil
Les points négatifs :
  • Justice League of America ne suit pas le bon exemple
  • Suicide Squad est très décevant

Bienvenue pour cette douzième review de votre Justice League Saga. Au programme de la continuité avec l’event Forever Evil dans Justice League, Justice League of America et Suicide Squad. On retrouve les séries habituelles The Flash et Green Arrow, et le petit Earth2 qui s’est intégré ce mois-ci dans le kiosque. Bonne lecture.

Justice League Saga #12 est disponible depuis le 17 octobre 2014 au prix de 5,60 euros.


Numéro précédent : Justice League Saga #11 La suite dans : Justice League Saga #13

Justice League #27

  • Scénario : Geoff Johns Dessins : Ivan Reis Colorisation : Rod Reis

Il commence bien ce numéro de Justice League Saga : on voit Johnny et Atomica (sans mauvais jeu de mot) atomiser deux membres de la Doom Patrol. La manière dont Atomica efface toute vie du brave Scotty est effrayante, alors que l’on se rappelle de son air angélique au début de la Justice League. J’ai hâte de voir l’affrontement final de ces deux vilains du Crime Syndicate. Autre réjouissance, le retour de Cyborg dans cette grande baston, même si ce numéro signe plutôt sa remise en état et non les actions qu’il va entreprendre pour sauver le monde. Vous l’aurez compris ce numéro est important pour la suite des événements et il permet d’approfondir un profond mépris envers le Crime Syndicate. Un numéro 27 qui bouge et ne fait pas que combler les meubles. Ivan Reis dans la continuité de ce qu’il a fait auparavant, une réussite notamment les premières pages.

– Deiimo

Note : 9/10

Depuis le début de la série, certains lecteurs, parmi les plus trollesques, se demandaient à quoi servait réellement Cyborg. Mis à part quelques téléportations et questions existentielles du type “suis-je un homme ou une machine ? Ou suis-je un homme en conserve ?”, il est clair que Victor Stone n’avait pas vraiment eu droit à son “spotlight moment”. Geoff Johns corrige cette erreur dans ce numéro, et j’ai personnellement été ravi de voir ce héros repartir du bon pied, avec sa nouvelle armure “made in Detroit” (qui a dit Robocop ?) prêt à affronter le Syndicat du Crime ! Le scénariste écrit très justement son personnage, et l’on parvient enfin à s’y attacher. En parallèle, la progression des vilains est elle aussi exposée, et la menace semble de plus en plus importante. Ajoutons à cela la mention d’équipes de super-héros chères aux lecteurs de longue date, et vous obtenez un tie-in de qualité, qui ravira les fans de Vic Stone.

– Zeppeli

Note : 9/10

Justice League #27


Justice League of America #27

  • Scénario : Matt KindtDessins : Tom Derenick, Eddie BarrowsColorisation : Hi-fi

À défaut d’avoir Justice League qui complète à merveille l’event Forever Evil, Justice League of America se contente de réciter une histoire sous un autre angle et avec des personnages différents. Certes on se retrouve un peu avec le même mécanisme que dans Brightest Day qui reprenait des personnages secondaires et ayant des objectifs tous différents ; c’est un peu le cas ici sauf que le roster est réduit à deux personnages depuis un moment. Concrètement qu’est ce que vaut ce numéro #11 ? L’intérêt est partagé, j’aime beaucoup suivre ce duo improbable, mais pas dans cette situation. Stargirl que j’apprécie de base, m’horripile et le Martian Manhunter ne se fait pas entendre et ne possède aucune influence, ni de sens moralisateur comme on a pu le voir maintes et maintes fois, on dirait que ce qui se passe est un fait accompli et que tant pis, on ne fait rien d’autre que voyager vers une quête. Ça aurait pu être cool de suivre ce titre si l’objectif était le même que Justice League : d’être complémentaire et apporter un plus. On ne reviendra jamais sur les aventures de Stargirl et Manhunter car il n’y a aucun intérêt dans leur recherche du Graal (Firestorm).

– Deiimo

Note : 5/10

Suite de cette horrible histoire qui voit le Martian Manhunter et Stargirl lutter pour libérer nos héros. Théoriquement, cette intrigue avait tout pour plaire, mais cette extrême décompression a eu pour effet de me lasser très rapidement. Il est certain que le développement des deux personnages susmentionnés est réussi, et c’est probablement la seule bonne chose que fait Matt Kindt dans cet épisode. Tout est définitivement trop long, et l’histoire tourne en rond. On sent que Forever Evil représente une terrible contrainte pour le scénariste, qui nous livre un tie-in en demi-teinte, qui lui permet de travailler la caractérisation de son duo de personnages principaux, mais qui l’empêche de créer une véritable intrigue. Le résultat est donc un numéro académique au possible, qui complète Forever Evil, sans être indispensable.

– Zeppeli

Note : 4,5/10

Justice League of America #11


Suicide Squad #27

  • Scénario : Matt KindtDessins : Rafa Sandoval Colorisation : Roger Robinson

Après des numéros très convaincants et pertinents, ce nouveau numéro apporte quelque chose de nouveau : le néant. Alors pourquoi j’attaque tout de suite un point négatif, car ce numéro en regorge et qu’il intervient comme un épisode des experts en deuxième partie de soirée créant une coupure désagréable dans la pseudo intrigue qui s’était mis en place. Oui on ressent une certaine irritation/rancoeur à l’encontre de ce nouveau numéro de Suicide Squad, je pourrais être plus désagréable en disant qu’il s’agit d’un Pack spécial refoulé du Villains Month avec en prime de l’insolite. Qu’est ce que l’on a besoin de connaître le passé des glandus qui se sont fait avoir par Harley Quinn ensevelis sous une montagne, on se croirait dans une mauvaise blague. Bon le mois prochain peut-être que l’on aura la suite du chinois bloqué dans l’ascenseur.

– Deiimo

Note : 4/10

Harley Quinn a trahi l’équipe, qui se trouve en fâcheuse posture, au milieu d’un chaos dantesque qui fait rage au pénitencier de Belle Reve, qui vient de voler en éclats. Le scénariste choisit cet épisode pour nous livrer une série de flashbacks plus ou moins réussis qui développent la caractérisation de ses personnages. C’est relativement correct, et je dois reconnaître que le passage sur Captain Boomerang m’a arraché un petit sourire. Cependant, on pourra se demander l’utilité d’enchaîner ces analepses, qui, au final, n’apportent rien au récit cadre. De même, les personnages du Soldat Inconnu et de Power Girl semblent être là par hasard et faire un petit caméo sympathique, mais peu utile. On dirait que le numéro est destiné à de nouveaux lecteurs, ce qui est peut-être le cas pour certains d’entre vous, mais j’ai du mal à m’en convaincre. Matt Kindt passe à côté de son public cible, et nous livre un numéro en demi-teinte.

– Zeppeli

Note : 5/10

Suicide Squad #27


Flash #27

  • Scénario : Brian Buccellato Dessins : Patrick Zircher Colorisation Matt Hollingswort

Dernier tour de piste pour Brian Buccellato avant de quitter la la série, accompagné par Patrick Zircher, alors mon cher Darthfry comment ça marche ? Plutôt pas mal, mais laissez moi vous parler de l’histoire elle-même. On replonge dans les obsessions personnelles et fondatrices de Barry Allen, à savoir l’assassinat de sa mère, dont son père a été accusé, après la découverte accidentelle d’un charnier par Flash qui poursuivait deux bras cassés nommés Chroma et Goudron. Le scénario, assez intimiste, se recentre sur Barry Allen et ce n’est pas un mal. Celui ci se jetant corps et âme dans l’enquête sur la mort de sa mère. Néanmoins reste l’impression assez nette que cet épisode est un stand alone réalisé en attendant l’arrivée de la nouvelle équipe sur le titre…

Niveau dessins, un constat s’impose, Manapul manque terriblement. Le travail de Zircher n’est pas mauvais mais n’a pas le charme des illustrations de son prédécesseur. Ceci dit les visages sont formidables, mais si certaines scènes sont bourrées de détails, d’autres sont carrément vides de tout décor, un manque d’unité dans le travail un peu regrettable. Un épisode qui passe le temps agréablement, sans tellement faire avancer le Schmilblick, l’occasion d’un dernier au revoir à l’équipe qui z fait un travail fantastique sur le début de la série !

– Darthfry

Note : 7/10

Attention le bolide écarlate a atterri après sa courte histoire face a Spitfire dans le dernier numéro, Flash va affronter dès le début Chroma et Goudron, deux bandits bas de gamme, n’ayant que très peu de chance de réussir leur braquage au vue de la coalition. Une histoire intéressante puisqu’elle ne concerne pas que des bandits de bas étage, mais va plutôt ré-ouvrir une déchirure chez Barry Allen : la mort de sa mère. Si ce n’était que ça, concrètement on se dirait que c’est du déjà vu, mais l’intrigue est telle qu’à la découverte d’indices sur un possible Serial Killer, la banalité se perd et on plonge dans une intrigue avec une ambition riche. Bien qu’il n’y ait que trop peu d’éléments pour le moment, on sent que le scénario dégage un certain potentiel, il faut voir si la suite permet d’avoir un run plutôt bon ou que l’on tombe dans le cliché du Serial Killer qui n’a rien avoir avec la disparition de la mère de Flash. Graphiquement le titre ne souffre pas du changement de dessinateur, c’est toujours une aussi bonne lecture.

– Deiimo

Note : 8/10

Flash #27


Green Arrow #27

  • Scénario : Jeff Lemire Dessins : Andrea SorrentinoColorisation : Marcelo Maiolo

Le petit régal mensuel, le numéro de Green Arrow, le titre qui mérite l’achat du kiosque à lui seul et une fois encore c’est prouvé. Alors qu’Oliver est de retour sur l’ile en compagnie de Shado, ils vont s’aventurer dans la caverne où est caché le totem représentant le Clan de la Flèche. Un programme alléchant depuis le dernier numéro, le fait qu’Oliver retourne sur l’ile et qu’il va commencer réellement le conflit face aux Outsiders, c’est jouissif. Ce numéro va même encore aller plus loin avec une première confrontation face au clan du Bouclier et va aller de surprise en surprise. Parallèlement Oliver va avoir des souvenirs de sa captivité sur l’ile et des horribles choses qui ont pu lui arriver comme la torture à outrance. Dans une lignée vraiment très bonne ce numéro s’inscrit encore comme un incontournable, de toute manière aucun numéro ne peut être loupé, c’est tellement bon. Sorrentino est toujours au sommet de sa forme, et ce numéro le prouve une fois de plus avec la colorisation de Maiolo.

– Deiimo

Note : 9/10

Nous retrouvons notre ami Oliver Queen, en compagnie de Shado, alors qu’il est retourné sur “son” île, afin d’accomplir sa quête. Comme toujours, Jeff Lemire signe un récit maîtrisé et passionnant, qui nous apprend encore de nouvelles choses sur les fameux Outsiders et leurs clans. On a droit à un très joli combat entre nos deux archers et le clan du Bouclier, magnifiquement mis en images par un Andrea Sorrentino en grande forme. Ajoutons à cela un développement intéressant de la psychologie du héros par l’utilisation de flashbacks bien sentis. Ah et chose intéressante, le scénariste jette Katana dans l’équation Outsiderienne, ce qui montre que ce personnage, dans sa version New 52, peut être bien écrit et bien employé. Rien que ça.  Et n’oublions pas ce cliffhanger à couper le souffle… Ce run est définitivement bien parti pour se hisser parmi les meilleures histoires de l’archer, aux côtés de Year One et du Team-up avec Hal Jordan signé O’Neil et Adams.

– Zeppeli

Note : 9,5/10

Green Arrow #27


Earth-2 #17

  • Scénario : Tom TaylorDessins : Nicola ScottColorisation : Pete Pantazis

Après la défaite de l’armée mondiale et de ses merveilles contre le Dhérain, la révélation de l’identité réelle de son principal artisan et l’assassinat de Steppenwolf par Superman, l’armée mondiale tente un “repli stratégique” afin de trouver une façon de mettre le Kryptonien hors d’état de nuire. Le Docteur Fate propose alors de lui opposer la magie par son biais. De son côté le général Lane met en œuvre sa propre solution… Si c’est sur ce numéro que Tom Taylor remplace James Robinson, le changement n’est pas flagrant dans le ton et c’est tant mieux puisque l’on reste dans le ton et dans la qualité qui font le sel de cette série. Un tout petit bémol sur le nombre de personnages qui éclosent dans cette série et dont on sait qu’une série mensuelle ne suffira pas à les développer de façon significative tous, mais je chipote puisque ce n’est pas vraiment un défaut.

Coté dessins on ne change pas une équipe qui gagne et Nicola Scott continue sont excellent travail sur la série. C’est un sans faute et cela depuis le premier numéro ! Voilà une série qui ne faiblit pas depuis le début et qui semble continuer sur sa lancée malgré l’arrivée d’un nouveau scénariste, tout simplement génial !

– Darthfry

Note : 8,5/10

Tom Taylor reprend les rênes de la série commencée de façon magistrale par un James Robinson au sommet de son art. Le scénariste est-il à la hauteur ? Eh bien la réponse est absolument affirmative. En effet, on sent que le statu-quo qui lui est confié par son prédécesseur est une bénédiction pour Taylor, qui maîtrise à la perfection son “evil Superman” dans la série Digital First Injustice Gods Among Us. Il parvient conserver le ton propre à la série, et l’émergence d’une nouvelle version de Red Tornado vient habilement compléter un roster de “merveilles” déjà fort complet. Nicola Scott fournit comme à son habitude un travail de qualité, et ce dix-septième numéro maintient la qualité du titre, qui ne faillit par à sa réputation de série à se hisser dans le top des réussites des New 52.

– Zeppeli

Note : 9/10

Earth 2 #17

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Deiimo

Deiimo

Fan des super-héros depuis le plus jeune age, élever à la Tim Burton, Urban comics a redonner un second souffle à DC Comics, Zatanna Zatara pour mentor!
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6 Commentaires
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adhy
Invité
adhy
9 années il y a

Green Arrow ou la crème de la crème de DC

Ares
Invité
Ares
9 années il y a
Répondre à  adhy

Jusqu’au numéro 34… Parce qu’après j’en suis moins sûr.

alphacharliecho
Invité
alphacharliecho
9 années il y a

Quelqu’un aurait il entendu parler d’une publication en librairie de earth 2 ? (stp urban !!!)

darthfry
9 années il y a
Répondre à  alphacharliecho

Pour l’instant rien de prévu et c’est bien dommage !

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