Le Top de la semaine :
- Aquaman #12
Le Flop de la semaine :
- Superman Annual #1
Cette semaine est une semaine très particulière puisqu’il s’agit non seulement de la semaine #52 et donc le premier anniversaire depuis le début des NEW 52 (HAPPY BIRTHDAY) mais c’est aussi l’arrivage de numéros très spéciaux.
En fait c’est simple, à part Aquaman et Justice League, tous les titres sont des Annual. Et comme si cela ne suffisait pas, Justice League, Justice League International Annual et Green Lantern Annual sont ce que l’on appelle des « game changer », ce qui veut dire que des évènements très très importants y sont inclus. C’est pour cette raison que nous ne vous proposons que 3 titres en Review Express, car les autres auront droit à un traitement de faveur.
Comme d’habitude, bonne lecture à tous et prenez soin de vous d’ici la semaine prochaine !
Aquaman #12
Encore une fois, avec Aquaman #12, le niveau est toujours très bon. Si dans ce nouveau numéro il ne faut pas compter sur le développement de l’histoire c’est vers le talent incroyable d’Ivan Reis qu’il faut se tourner.
Peu, voir presque rien n’avance ici, aucune révélation sur la connexion entre les artéfacts atlante et le passé d’Arthur, ni sur ce que cache réellement Arthur à Mera (même si on peut facilement deviner que les deux sont liés). A défaut de nous raconter quoi que ce soit, Geoff Johns permet à Ivan Reis de briller ! Quel délice de voir ces planches d’un détail assez fou, surtout quand on pense que c’est comme ça depuis un. Le style des personnages, les poses, le cadrage, les scènes d’actions, rien ne vient diminuer l’éclat du dessinateur. Bien que 3 coloristes se succèdent, la qualité est toujours là et la différence ne se voit même pas ! Mieux, le style des quelques cases de flashback arborent un ton plus pastel qui permet de faire ressortir ce passage du reste comme pour mieux magnifier le tout.
Si il y a une chose que je peux vous promettre, c’est qu’après avoir lu la dernière page, vous allez ronger votre frein pour lire la suite puisque comme vous le savez, Septembre sera composé uniquement de #0 (un dossier arrive bientôt pour vous éclairer). La suite arrive dans deux mois ! Patience…
The Flash Annual #1
La semaine dernière nous laissions Flash aux prises avec les Rogues. La conclusion arrive avec ce The Flash Annual #1. Un numéro plus important en nombre de pages que les autres. Construit sous forme de 5 chapitres réussissant à répondre à un grand nombre de questions laissées en suspend depuis le début de la série.
À chaque chapitre, la tension et les enjeux grimpent, faisant oublier Flash au profit de Captain Cold. Il faut bien l’avouer, dans ce premier Annual, Captain Cold vole la vedette au speedster. L’homme de glace est une personnalité torturée par les démons de ses erreurs passées, creusant un peu plus loin la complexité du personnage. On y découvre aussi la spécificité des Rogues en tant que groupe, moins classique que de simples super vilains de par les règles qui les guident mais aussi et surtout l’origine de leurs pouvoirs, qui à son tour, lève de nouvelles questions!
Si Francis Manapul est toujours en charge du découpage, chaque chapitre est dessiné par un artiste différent qui donne à l’ensemble un aspect assez décousu mais qui est équilibré par la fluidité du récit. Flash perd peu à peu de sa saveur si unique dès débuts pour rentrer dans la catégorie des bons titres à suivre. Dommage qu’il dépend si fortement de son identité visuelle.
Superman Annual #1
Mon sentiment après avoir lu Superman Annual #1 est très confu. Je pense que c’est dû à la construction du numéro (ou en tout cas en grande partie). D’un côté, la série est depuis ces débuts d’un niveau presque lamentable d’une manière générale, de l’autre cet Annual plein de défauts a réussi à me charmer…
Scott Lobdell débarque sur Superman et j’en attendais BEAUCOUP. Malheureusement le script est hasardeux, décousu et finalement nous avons le droit à titre qui fait plus office de récapitulatif et d’unification de titres comme Superman, Red Hood, Grifter, Stormwatch ou encore Hawkman. Chacun d’entre eux ayant droit à quelques pages, aux sentiments forcés de les faire se confronter à plus fort qu’eux. On passe de l’un à l’autre sans aucune transition, sans aucune logique et il faut vraiment se concentrer pour pourvoir lier l’ensemble.
Du coté visuel c’est la même chose, c’est d’une inconstance à vous rendre schizophrène…Pourtant, je ne saurai expliquer pourquoi, mais pour la première fois sur un titre Superman, on peut entrevoir une direction (même si le chemin est totalement tortueux). Une menace clairement identifiée bien que peu charismatique (pourtant il y a matière), des enjeux colossaux (pour changer) et un Superman complètement dépassé. Ce n’est clairement pas bon, mais je retrouve un peu d’optimisme pour le titre! Scott Lobdell tu as la pression maintenant!
Ça me dégoûte grave que Geoff et Reis se taille après le numéro 16.
Oui, il faut espérer que la prochaine équipe soit au moins aussi talentueuse. Après cela ne veut pas dire que Johns ne laisse pas une direction à prendre au prochain scénariste. Fingers Crossed!
Oai espérons.
C’est mon New52 préféré .. J’aimerais que ça le reste :s