[Review Express VO] Semaine #162

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Superman/Wonder Woman #12
Le Top de la semaine

  • SC Feat Wonder Woman #9
Le Flop de la semaine

  • Teen Titans! Go #12

Quelle joie les amis de pouvoir m’occuper de nouveau cette semaine de cette rubrique en l’absence de ce cher ArnoKikoo, qui reviendra dès la semaine prochaine, ne vous inquiétez pas !

Encore une semaine assez importante pour DC Comics avec le lancement des séries Klarion (où vous retrouverez une critique complète) et la troisième série hebdomadaire Earth 2 : World’s End que nous avons préféré critiquer exceptionnellement dans les REVO tant le numéro est plat. Vous noterez l’absence de Batgirl #35 via cet article, puisque Harley s’est occupée de vous rédiger un avis complet sur ce numéro touché par l’arrivée de la nouvelle équipe créative qui a drastiquement changé l’orientation de la série. Il en est de même pour Batman #35, tout premier numéro de l’arc « Endgame », que Zeppeli vous a critiqué sur cet autre article.

Sinon, rien de bien particulier à noter, si ce n’est la suite de GODHEAD via les pages de Green Lantern Corps #35 et la fin du run de Charles Soule et Tony S. Daniel sur la série Superman/Wonder Woman qui s’est terminée avec un numéro « aftermath » de Superman : Doomed.


VERTIGO

 

ASTRO CITY #16

review ASTRO CITY #16

Scénario : Kurt Busiek Dessins : Brent Anderson

Il y a toujours une certaine innocence qui parcourt les histoires d’Astro City. Innocence qui flirte parfois avec un côté trop simpliste dans le traitement de ses sujets, sans jamais aller du mauvais côté justement. Il fallait bien que ça arrive un jour et ici Kurt Busiek tombe dans le piège. Les thèmes chers à l’auteur sont pourtant toujours là, l’acceptation de sa propre identité, la recherche de sa place dans la société… Hélas, tout ça n’a pas la même puissance évocatrice qu’habituellement, c’est même un peu niais. Le coup du vilain qui devient bon en se rendant compte qu’il était méchant parce qu’il n’était pas bien dans sa peau, c’est bien gentil mais un peu cliché. À cause de ça, il est bien difficile de prendre au sérieux une histoire qui aurait pu être touchante avec un traitement plus profond. Il n’y a par contre toujours rien à jeter du côté des planches de Brent Anderson. Ce côté rétro fait mouche et ce sont bien les dessins qui nous permettent tout de même de nous attacher un peu aux personnages.

Malgré son sujet universel, Astro City ne parvient, hélas, pas au niveau des précédents numéros. La faute à un traitement beaucoup trop simpliste de la chose.

– n00dle

Note : 6/10

COFFIN HILL #12

review COFFIN HILL #12

Scénario : Caitlin Kittredge Dessins : Inaki Miranda

Je dois vous avouer que Coffin Hill est une des lectures que j’attends le plus chaque mois. Une belle sorcellerie avec les traits d’Inaki Miranda et les couleurs d’Eva de la Cruz, ce titre est un régal pour les yeux. Et puis l’histoire de Caitlin Kittredge est vraiment bien maîtrisée. On suit toujours l’histoire avec le Ice Fisher, la plus grosse enquête et la première de Eve Coffin. Les choses avancent très rapidement et Eve se retrouve dans une position vraiment très délicate. Dans le présent, les choses ne sont pas non plus faciles pour notre héroïne. Non seulement elle doit parvenir à s’échapper de la prison dans laquelle elle est détenue, mais en plus, elle doit affronter des chasseurs de sorcières qui semblent être bien motivés à en finir avec elle. Nate et son frère sont également de la partie et le jeu risque de s’annoncer serré.

C’est encore une bonne lecture, très fluide, illustré à merveille par Inaki Miranda mais ça je l’ai déjà dit. Franchement, c’est une lecture que je conseille vivement, et même si le premier arc était un peu mou, celui-ci est réellement bien travaillé et réfléchi avec des intrigues vraiment mystérieuses.

-Harley

Note : 9/10

FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #14

review FBP: FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #14

Scénario : Simon Oliver Dessins : Alberto Ponticelli, Nathan Fox

FBP est une bonne série mais qui, jusque là, n’a pas pleinement exploité tout le potentiel de son pitch, selon moi. Ce n’est pas le début de ce nouvel arc qui me fera dire le contraire. Petit saut dans le passé donc pour découvrir la jeunesse de Cicero et son entrée dans l’académie FBP. Bien qu’il soit sympathique d’en savoir plus sur ce personnage, on n’évite pas les clichés sur les études avec une petite guerre de clan entre les Nerds d’un côté et les brutes de l’autre. Évidemment, puisque nous sommes dans une série Vertigo et pas dans une comédie de teenagers américaine, les choses vont dégénérer et c’est justement là que le numéro se termine en nous laissant une certaine frustration. Par contre, le conflit intérieur qui se crée pour le personnage principal est plutôt intéressant même si, à peine esquissé ici, le lien avec un autre personnage important de la série est bien amené. Robbi Rodriguez n’est plus sur le titre et ça se ressent du côté des planches. Son remplaçant, Alberto Ponticelli, est loin d’être un mauvais artiste mais son style plus carré et peut-être moins instinctif n’apporte pas la même plus-value à l’histoire. C’est tout de même joli et le travail sur les couleurs toujours agréable mais la folie de Rodriguez manque tout de même un peu. Encore une fois, Simon Oliver nous offre un épisode de qualité mais encore une fois, reste le sentiment que la série ne décolle pas assez.

– n00dle

Note : 7/10


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN ’66 #44

review BATMAN '66 #44

Scénario : Jeff Parker Dessins : Brent Schoonover

Ce numéro de Batman ’66 est centré sur le personnage d’Egghead, interprété par l’excellent Vincent Price dans la série TV, qui semble avoir développé de nouveaux pouvoirs psychiques. C’est l’occasion pour le comic-book de prendre des allures psychédéliques chères aux années 60, et de déformer ses cases afin de mettre en scène les capacités de ce vilain. Cela correspond bien au format turbomedia adopté par la série et rendra probablement moins bien sur papier, comme quoi le numérique n’a pas que des mauvais côtés. Le dynamique duo est rapidement transformé en singes dans cet épisode, et la grande question est de savoir s’ils vont s’en tirer. Comme d’habitude, cette situation cocasse est l’occasion pour le scénariste de faire dans les traits d’humour faciles et cela fonctionne toujours aussi bien. Un numéro à lire avant de vous jeter sur l’intégrale de la série TV qui sort en novembre chez nous !

– Zeppeli

Note : 7/10

BATMAN BEYOND 2.0 #36

review BATMAN BEYOND 2.0 #36

Scénario : Kyle Higgins et Alec Siegel Dessins : Thony Silas et Guy Major

Conclusion de cet arc qui aura vu le retour d’une Inque avec des capacités en plus, du Royal Flush Gang et d’un team-up de fortune entre Terry McGinnis et Melanie Walker, ancienne “10” du Gang. La résolution forte en action se fait assez vite, mais c’est dans les retombées, plus calmes, que l’histoire se révèle plus intéressante, avec le point mis sur le caractère de Terry, sur qui plane l’ombre de Bruce Wayne bien qu’il n’en ait pas l’envie. On est un peu amer de voir la relation entre Terry et Melanie prendre cette tournure, et j’ai trouvé qu’une certaine mélancolie se dégageait des dernières pages. Comme si Higgins voulait revenir à un côté vraiment sombre du Beyondverse, et je ne suis pas sûr de vouloir voir en McGinnis une copie conforme du Bruce isolé qu’on a dans cet univers. Les dernières pages annoncent un dernier arc (ou avant-dernier ?) qui s’annonce intéressant, Higgins ayant l’intention de mélanger plusieurs éléments de son run pour un résultat qu’on espère détonnant. Aux dessins, rien à redire, Thony Silas est toujours très juste avec ses personnages, très expressifs. Une réussite, comme d’habitude.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #14

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #14

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Dans ce numéro de la merveilleuse série japonaise signée Jiro Kuwata, nous retrouvons notre dynamique duo qui se prépare à affronter le Magicien, nouvel ennemi révélé dans le numéro précédent. Nous avons droit à bien plus d’action que la semaine dernière, et le combat commence réellement. Le Magicien confirme sa ressemblance avec le Weather Wizard bien connu des fans du Scarlet Speedster de chez DC, et la rixe entre ce personnage et Batman & Robin est bien mise en scène. Une fois de plus, le tout se clôt sur un cliffhanger où tout va mal pour nos héros, qui s’en sortiront indemnes dans les premières pages du numéro suivant, mais c’est aussi pour cette ambiance, à mille lieues des standards actuels, que le numéro vaut le coup. Si ce n’est pas encore fait, testez cette série, c’est une véritable bouffée d’air frais. Et il en faut pour que je dise du bien d’un manga.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

 

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #21

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #21

Scénario : Dan Abnett Dessins : Christian Duce

Dan Abnett semble enfin décidé à se remettre à nous raconter une histoire cette semaine et pas simplement à nous montrer des combats dans tous les sens. Forcément, c’est plus agréable à suivre comme ça et en jouant la carte du mystère, l’auteur parvient même à capter un peu notre curiosité. Seulement, depuis plusieurs semaines déjà, la série semble un peu opportuniste, prenant ce qui fait parler dans l’univers DC actuellement pour renforcer son histoire. Ainsi Infinite Crisis fait penser à Multiversity, parfois beaucoup, sans en avoir la profondeur et ici, comme par hasard, un Brainiac est de la partie alors que le personnage est au centre des discussions en ce moment. Vous me direz qu’Abnett a bien le droit de faire ce qu’il veut mais l’identité de son titre en prend un coup, surtout qu’il se mesure à meilleur que lui dans le domaine. Christian Duce est toujours au dessin cette semaine et il réalise encore un travail de qualité en posant une ambiance assez prenante bien qu’un peu générique.

– n00dle

Note : 5/10

INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #2

review INJUSTICE : GODS AMONG US YEAR THREE #2

Scénario : Tom Taylor Dessins : Tom Derenick, Bruno Redondo

C’est souvent un peu pareil avec Injustice, peu importe à quel point c’est bon, on sait très bien que ça va échouer. C’est le cas même ici. Constantine est définitivement celui sous la lumière dans cette troisième année et tout sera sûrement centré sur sa revanche contre le Man of Steel. Les dialogues tapent directement là où ça fait du bien, on se marre honnêtement et Constantine se révèle être lui-même, avec tout ce que cela implique. Tout comme Year Two, le rythme semble plutôt lent puisque l’histoire n’avance pas énormément et il semble s’agir du même modèle. Beaucoup de construction pour un final énormissime. Mais le destin de Constantine, on le connait déjà, et lorsque l’on s’en souvient, cela perd un peu de puissance. Mettez donc l’histoire du jeu dans un coin de votre tête pour apprécier ce qu’Injustice peu vous offrir en ce moment parce que je peux vous assurer que vous allez aimer ce deuxième chapitre.

– Nathko

Note : 8,5/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #9

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #9

Scénario : Ollie Masters Dessins : Amy Mebberson

Des numéros comme celui-ci, j’en lirais volontiers à la pelle ! C’est mignon, on retrouve Catwoman qui tend un piège à une Wonder Woman qui sort d’une nuit blanche et qui n’a pas encore pris son café. On se retrouve avec un duo inattendu, une toison d’or volée et même un dragon. C’est frais avec un joli style cartoon. J’ai beaucoup aimé ce numéro que j’ai trouvé bien trop court ! Quelques pages de plus seraient très bien passées. Ou même un autre numéro, un arc dans ce style aurait été bien sympathique, malheureusement il ne s’agissait que d’un one-shot pour l’équipe avec Ollie Masters au scénario et Amy Mebberson aux dessins ainsi qu’à la colorisation. J’ai également beaucoup aimé les designs des personnages avec Catwoman version Darwyn Cooke qui est l’une de mes versions favorites du personnage ! Franchement, même si vous n’avez pas lu la suite, jetez-vous sur celui-ci ! Mais attention, à vouloir jouer avec le feu, on se brûle ! N’est-ce pas Selina ?

– Harley

Note : 9/10

TEEN TITANS GO! #12

review TEEN TITANS GO! #12

Scénario : Merrill Hagan Dessins : Jorge Corona

Si vous lisez les REVO de Teen Titans GO!, vous savez à quel point j’aime ce titre et qu’il me fait souvent beaucoup rire. Pourtant aujourd’hui, ce douxième numéro, qui revient sur une soirée pyjama entre filles pendant que les garçons partent faire un bowling, ne m’a pas tant fait rire que ça. Il y a la présence de Trigon qui m’a fait décrocher un sourire, mais dans l’ensemble, le numéro est assez plat. Je ne pourrais pas vous en dire plus, mais les sketchs entre les filles ne sont pas tordants, et les garçons au bowling tournent rapidement aux scènes clichées, c’est dommage. Après, visuellement, on reste toujours fidèle à l’animé avec des expressions exagérés et ce système de bulle qui apparaît au défilement qui donne un aspect animé et vivant. Mais voilà, je suis déçue.

– Harley

Note : 4/10

 

THE FLASH SEASON ZERO #3

review THE FLASH SEASON ZERO #3

Scénario : Andrew Kreisberg Dessins : Phil Hester et Eric Gapstur

Ce numéro de The Flash Season Zero revient sur une pléiade d’animaux qui se sont échappés du zoo. Notre ami Flash fera tout pour les récupérer sains et saufs. Au passage, on retrouve toute l’équipe de la série télé et on peut continuer à suivre la dynamique qui s’est installée entre eux. La relation entre les membres de S.T.A.R. Labs et Barry est intéressante, tout comme son rôle de jeune faible au sein de la police avec Eddie en beau parleur. Par contre, je n’adhère pas du tout aux dessins avec une Caitlin Snow qui ressemble beaucoup trop à un personnage masculin. Franchement, s’il n’y avait pas Cisco à côté et quelques reflets pour la poitrine, je crois que je serais restée longtemps bloquée à me demander de quel personnage il s’agissait. Mais dans l’ensemble, cela reste une lecture sympathique.

– Harley

Note : 6/10


NEW 52

BATMAN ETERNAL #27

review Batman Eternal #27

Scénario : Scott Snyder, James Tynion IV, Ray Fawkes, Kyle Higgins et Tim Seeley Dessins : Javier Garron et Romulo Fajardo Jr.

Les intrigues se recoupent cette semaine. Voilà un numéro qui intensifie la menace que représente Hush (après avoir revisité ses origines la semaine dernière). Les membres de la Bat Family sont sur le front et rien ne va plus pour Batman qui perd de plus en plus pied face à cet ennemi redoutable, malgré le soutient de ses alliés. On se rapproche de plus en plus du statu-quo de la spoilers issue, avec une relation et un dialogue entre Batman et Catwoman assez évocateur. Cette dernière va voir son destin assez malmené dans cet épisode. Sinon, on a une Batgirl qui pète un câble, ce qui change radicalement de ses jérémiades dans sa propre série par Gail Simone, le personnage opère un changement de forme sous nos yeux je pense, même si ce n’est pas franchement fait avec tact ici. De toute façon, elle est en colère depuis le début d’Eternal, et ses raisons se justifient un minimum. Y’en a un qui va en faire les frais et qui fait un peu trop le malin à mon goût, ça manque de subtilité à ce niveau là aussi, bien que je ne citerai pas son nom non plus. Reste Spoiler, qui est toujours présente dans ce numéro et joue les observatrices, je ne sais pas trop dans quel but, mais sa présence suffit clairement à attiser ma curiosité quand à la suite des événements la concernant ! Il y a aussi Croc qui revient au devant de la scène, là où on ne l’attendait pas forcément. Et le nom McKillen est glissé, même si aucun lien franc n’est fait avec ce qu’à fait Tomasi dans l’arc Batman and Two-Face, et je trouve ça un peu gênant pour le moment. Mais c’est mon côté excessif sur la cohésion de l’univers ! Les dessins de Javier Garon sont quand à eux vraiment sympathiques, du moins, j’adore ses visages. Pour le reste, c’est très classique cependant. Nous avons donc un numéro de transition, qui reste malgré tout assez haletant et fait bien progresser les personnages. En tout cas, la suite va craindre un max pour eux.

– Freytaw

Note : 7/10

CONSTANTINE #18

review CONSTANTINE #18

Scénario : Juan Ferreyra Dessins : Jeremy Haun

‘Ere we go, mates ! Ce numéro est à la fois riche et pauvre. En fait, notre John Constantine se retrouve sur Earth 2 et se retrouve pris au piège par une entité possèdant une très forte magie et souhaitant quitter Earth 2. Après avoir sondé la planète et les intentions de son adversaire, il parviendra à se sortir du piège mortel dans lequel il est pris. Sauf que cette feinte utilise le Constantine de Earth 2 sans même le mettre au courant. C’est du coup riche en bluff de la part de notre Constantine mais assez pauvre car en fait sur tout un numéro on a un Constantine qui se joue d’un sorcier et un Constantine victime involontaire de l’autre Constantine.

Je ne sais pas trop quoi en penser parce que du coup c’est très intéressant d’avoir deux Constantines sur une même planète, mais le fait qu’un seul agisse pour juste se sortir d’un piège c’est un peu faiblard. Même Jeremy Haun qui est au dessin a déjà fait beaucoup mieux en termes de qualité de travail. Par contre, la suite peut être vraiment intéressante, surtout avec la rencontre des deux mages !

– Harley

Note : 5/10

EARTH 2 : World’s End #1

review EARTH 2 : World's End #1

Scénario : Daniel H. Wilson, Marguerite Bennett et Mike Johnson Dessins : Ardian Syaf, Sandra Hope, Danny Miki, Jorge Jimenez, Eddy Barrows, Eber Ferreira, Paulo Siqueira, Cam Smith, John Kalisz, Allen Passalaqua et Jason Wright

La nouvelle série hebdomadaire de DC Comics est là, et avec elle c’est une nouvelle étape du DC Universe qui commence. Donnant le véritable coup d’envoi de ce qui s’annonce comme une nouvelle Crisis (réponse dans quelques mois), ce premier numéro se retrouve incontestablement la dernière de couverture entre deux chaises. D’une part, la série doit pouvoir exister par elle-même mais elle doit non seulement se raccrocher à la série principale Earth 2 tout en essayant de ne pas trop dévier de Futures End. La tâche est donc lourde et les plus de 40 pages du numéro ne sont pas gâchées.

Earth 2 : World’s End ne sera pas nécessairement utile à tous. Il passe déjà la moitié de son temps à nous remémorer les événements passés sur Earth 2 et c’est déjà un gros morceau. Depuis son arrivée, on peut dire que la série n’a pas perdu de temps et qu’il s’est effectivement passé un paquet de choses. Marguerite Bennett, Daniel Wilson et Mike Johnson remettent tout le monde à jour. Ainsi les nouveaux lecteurs ont un point d’entrée accessible qui résume la série en une vingtaine de pages alors que les lecteurs assidus trouveront de quoi se rassasier de petits détails supplémentaires venant donner des précisions sur des éléments qu’ils connaissent déjà. Le problème, c’est qu’en deux ans et demi d’histoire résumée en 20 pages, beaucoup d’informations passent à la trappe et il sera sûrement nécessaire aux nouveaux lecteurs de relire plusieurs fois cette première partie pour bien comprendre qui fait quoi, comment, pourquoi, si tant est qu’il ait la réponse.

La deuxième partie souffre moins puisque c’est là que nous revenons au présent et que l’histoire retrouve son rythme. Les héros d’Earth 2 doivent faire avec les conséquences des Fire Pit en activité pendant que Power Girl et Huntress retrouvent leur planète d’origine totalement dévastée. Vous ne le saviez pas ? Les personnages de World’s Finest ont quitté notre planète pour enfin retourner chez elles. Mais les environs ont bien changé en cinq ans et elles ne reconnaissent plus grand-chose. Bien que n’offrant concrètement que peu d’éléments d’intrigue, puisqu’elle sert surtout à faire monter la pression avant que les choses sérieuses ne commencent, elle offre toutefois de bons moments pour certains personnages.

Là où d’autres numéros se sont cassé les dents, la partie artistique reste relativement constante malgré le grand nombre d’artistes participant au projet. Même si, de toute évidence, les changements sont visibles de page en page, j’ai trouvé cela moins gênant que pour d’autres séries dans la même situation.

– Nathko

Note : 6,5/10

EARTH 2 #27

review EARTH 2 #27

Scénario : Marguerite Bennett, Tom Taylor Dessins : Andy Smith

Mouais… La première collaboration entre Tom Taylor et Marguerite Bennett sur Earth 2 ne m’aura pas convaincu plus que ça. Non pas que les auteurs n’aient rien à dire d’intéressant, mais le problème c’est que leur propos, sur ce numéro, semble passer avant l’histoire. En effet, le récit fait un peu prétexte pour séparer nos héros en plusieurs groupe est ainsi offrir une réflexion sur la famille, l’amitié, l’amour… Vaste sujet donc qu’ils nous font avaler un peu vite et sans grande finesse. Tout ça enveloppé dans une histoire sans réel enjeu puisqu’à aucun moment le danger n’est ressenti par le lecteur. Reste tout de même un ou deux moments sympathiques, notamment pour les fans de Power Girl et du Superman de Earth 2. Pour ce qui est de la partie artistique, deux duos d’artistes (dessinateur et encreur) se partagent le numéro. Les quelques petites différences de style ne sont pas bien gênante puisque le récit est partagé entre présent et passé, ce qui rend les changements peu choquants. Cependant, même si ce n’est pas moche, il n’y a pas non plus de quoi sauter au rideau. C’est classique et sans surprise mais, excepté un ou deux visages, ça fait le job. En l’état, ce nouvel épisode de Earth 2 est un peu faiblard et il faut juste espérer que, maintenant que le socle pour un nouveau départ est posé, l’ensemble décolle par la suite.

– n00dle

Note : 6/10

GREEN LANTERN CORPS #35, GODHEAD Acte 1, partie 3

review Green Lantern Corps #35

Scénario : Van Jensen Dessins : Bernard Chang et Marcelo Maiolo

Troisième partie de cet excellent premier act de Godhead et la qualité est toujours au rendez-vous. Comme toujours, chaque série garde sa spécificité tout en s’intégrant parfaitement dans l’intrigue générale. John Stewart et sa petite équipe arrive sur la fameuse planète test des New Gods où la petite expérience de Highfather a échoué, le lançant à la poursuite du White Lantern. Ça n’avance pas des masses mais ce n’est une surprise pour personne, et puis cela permet surtout de placer les pions aux bons endroits et démarrer de nouvelles étapes. En ce sens, Green Lantern Corps #35 fait très bien son travail et nous offre un numéro tout ce qu’il y a de plus divertissant. La puissance des New Gods est de nouveau exposée avec la présence de Uggha et son gros marteau. D’ailleurs, c’est l’occasion aussi de cerner un peu plus ce membre du Council of Eight. Surpuissant et clairement guerrier, sa barbe rappelle celle des nains dans les univers héroïque-fantaisie. Véritable machine de guerre, il apparaît extrêmement loyal et presque compatissant. Ce qu’il fait, il ne fait pas par méchanceté, mais parce qu’il le doit. À cela il faut ajouter des planches encore une fois de toute beauté. Chang et Maiolo forment un duo qui casse vraiment la baraque. Excellente lecture !

– Nathko

Note : 8,5/10

JUSTICE LEAGUE UNITED #5

review JUSTICE LEAGUE UNITED #5

Scénario : Jeff Lemire Dessins : Timothy Green II, Joe Silver et Jeremy Cox

Bien. On l’attendait depuis un petit moment ce numéro. Celui qui nous détaillerait un peu plus le rôle de Miyahbin/Equinox. Et le voilà ! Pour commencer, je veux parler de ce qui m’a relativement fâché ici. C’est moche, ou en tout cas, vraiment pas à mon goût. Et c’est relativement frustrant parce que je pense que l’impact visuel aurait mérité plus de personnalité et de propreté sur les visages et l’ambiance générale du numéro. La mythologie qui entoure Miyahbin étant assez précise et personnelle, il est vraiment dommage que l’image soit, elle, rendue froide et impersonnelle. Dans l’écriture, c’est du Lemire tout craché, qui puise dans des références assez inédites pour moi, et j’aime pas ne pas comprendre les subtilités (mais je me renseignerai), et c’est plein de poésie et de magie. Je suis certain que si le numéro avait été dessiné par lui-même, j’en serais ressorti bien plus convaincu ! Reste un problème léger sur la narration, c’est l’adoption de ses pouvoirs par Miyahbin, qui s’en sort un peu trop facilement ici. Bien que tout semble lié au fait d’accepter sa destinée, un peu le message du numéro. Encore une fois, je suis sûr que si les dessins n’étaient pas si froids et fades, j’aurais clairement été plus happé par cette idée. Maintenant, il y a aussi la partie qui concerne la préparation du prochain arc, et ça, c’est fichtrement intéressant. Le petit Ultra est dans les mains du Martien (qui ressemble de plus en plus à notre Martien pré-New 52) qui va devoir protéger le jeune enfant et l’empêcher de devenir le monstre qu’il est censé devenir. Ce qui, au vu du cliffhanger, ne sera pas une grande réussite. Mais bon, la Légion arrive et ça c’est trop génial ! Et le dessinateur aussi va changer, j’espère pour le mieux, parce que là, franchement, ça plombe un peu l’ensemble, c’est vraiment dommage. Timothy Green II m’a vraiment déçu sur le coup. Une bonne histoire, pleine d’idées et d’émotion, gâchée par un rendu peu convainquant et peut-être un brin expéditif sur certains aspect, vraiment frustrant. Mais les intentions sont là, et elle me plaisent, hâte de découvrir la suite avec cette Infinitus Saga et le développement du personnage de Miyahbin !

– Freytaw

Note : 6/10

NEW SUICIDE SQUAD #3

review NEW SUICIDE SQUAD #3

Scénario : Sean Ryan et Tom Derenick Dessins : Jeremy Roberts et Rob Hunter

Bon, comment dire ? Ce titre peut être vraiment cool comme très énervant. On passe ici la moitié de la lecture à suivre de la castagne entre Harley Quinn et la Joker’s Daughter, mais on se retrouve avec des propos que même moi j’ai du mal à suivre, et puis cette histoire de soigner la Joker’s Daughter est vraiment grotesque de la part d’Harley, enfin bref, toutes ces pages sont pas vraiment utiles. À côté de ça, Vic Sage et Amanda Waller se foutent aussi sur la gueule pour savoir qui a la plus grande autorité, Deadshot est en mauvaise passe entre les mains de l’armée russe et les choses ne vont pas spécialement s’améliorer pour lui avec l’arrivée d’un personnage qui est très trouble depuis le début du titre.

Les planches sont comme l’histoire : bancales. Il y a des cases vraiment très belles et d’autres beaucoup moins. Du coup, ce numéro est en demi teinte de façon générale. On retrouve tout de même la hargne d’Amanda Waller et le calme de Black Manta qui tente de gérer son équipe comme il peut, enfin, ce qu’il en reste comme il peut.

– Harley

Note : 5/10

SUPERMAN/WONDER WOMAN #12, Superman : Doomed – Aftermath

review SUPERMAN/WONDER WOMAN #12

Scénario : Charles Soule Dessins : Jack Herbert, Richards Friend et Tomeu Morey

Voilà, c’est le dernier numéro du surhumain Charles Soule sur Superman/Wonder Woman. Une série dont on ne donnait pas cher de sa peau mais qui a su s’imposer comme une valeur sûre au fil du temps, grandissant en même temps que la relation de nos héros. Que dire de plus si ce n’est que ce Superman Wonder Woman #12 est un très beau numéro ? Pas nécessairement que visuellement, puisque trois artistes au style bien différent s’enchaînent. Le passage de l’un à l’autre n’est justifié par aucune décision narrative et arrive donc comme un cheveu sur la soupe. On fait avec, ce n’est pas catastrophique d’autant que le style de chacun reste agréable à regarder. L’histoire de ce numéro n’est en réalité qu’un prétexte pour donner une sorte de sentiment de conclusion au run de Charles Soule, de mettre un point final à son histoire. Le centre d’intérêt c’est évidemment Superman et Wonder Woman, mais surtout leur relation qui a évolué au point d’avoir fait naître un nouveau couple, une relation durable qui ne partait pas sur des bases très saines. Sans doute, ce que Charles Soule cherche à nous dire ici est que la communication permet presque de tout résoudre et qu’elle doit être ce qu’il faut chérir le plus en toute situation avant de penser à d’autres méthodes. Et puis merde quoi, barbu Superman ! Personnellement j’ai adoré ce numéro, et vous ?

– Nathko

Note : 8/10

THE NEW 52 : FUTURES END #23

review THE NEW 52: FUTURES END #23

Scénario : Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire, Brian Azzarello Dessins : Art Thibert, Aaron Lopresti

Maintenant que nous digérons un peu toutes les révélations du mois précédent, que cela soit dans cette série ou dans Doomed #2, on voit enfin les choses différemment. Et l’intervention de Brainiac dans ce numéro n’en devient que plus brillante. Ces mots sont choisis avec soin et font appel à nos connaissances de l’ancien univers (ce qui risque de rebuter certains lecteurs qui ne comprennent pas trop la subtilité des choix de ce Brainiac). Très clairement, son identité ne ressemble pas à celle qu’on lui connaît, ce qui aurait tendance à valider les théories les plus folles à son sujet. Et c’est tant mieux ! À côté de ça, on se fixe un peu sur Madison, l’ex-copine de Cal aka Tim Drake aka Red Robin. J’ai pas très bien saisi l’intérêt de se concentrer sur ce personnage secondaire, si ce n’est sur la fin, avec l’arrivée de Ronnie Raymond. Quand on a vu un peu les prochaines couvertures et teasers sur le futur de la série concernant le retour de Firestorm, on commence à deviner où ils veulent en venir. Un peu déroutant je dois dire, et cela peut révéler des choses vraiment intéressantes pour Tim Drake en parallèle. Le seul véritable problème est que l’on reste dans le domaine de la spéculation, mais les révélations se font de plus en plus pressentir. Et c’est tant mieux (encore). Le rythme de la série ne désemplit pas. Et que dire de ce final qui se passe 35 années dans le futur ? La scène du cliffhanger final offre une image totalement absurde, digne des comic books les plus tarés. Le genre de chose qui d’ailleurs ne sera jamais visible en dehors de ce média qui peut vraiment se permettre tout et n’importe quoi. Clairement, je comprend pas pourquoi les auteurs ont eu l’esprit aussi tordu pour nous pondre cet idée ni où ils veulent en venir, mais c’est tellement absurde, glauque et inattendu (un peu moins avec les teasers) que je ne peux m’empêcher de trouver ça complètement génial. Une sorte de fan-service complètement détraqué et malsain, qui me donne juste envie de m’esclaffer. Que vont-ils bien faire de ça ? J’ai hâte de le découvrir, mais ça risque d’être terriblement intéressant. Ou juste complètement idiot, au choix ! Dans tout les cas, le risque est pris et les paris sont lancés ! C’est encore un très bon numéro que nous avons là.

– Freytaw

Note : 8/10

WORLDS’ FINEST #27

review WORLDS’ FINEST #27

Scénario : Paul Levitz Dessins : Jed Dougherty

Même s’il s’agit des versions Earth 2, avait-on encore besoin d’une sorte d’origin story pour Batman et Superman ? Pour ce numéro, il s’agirait même de l’origine des origines, puisqu’on suit le parcours de Thomas Wayne à Gotham ainsi que la destruction de Krypton. Oui, encore… D’accord, Paul Levitz subvertit quelque peu ce que nous savons déjà en apportant quelques retouches à ces histoires, mais la partie sur Krypton a, quand même, eu raison de ma patience. Il serait bien d’arrêter de nous resservir cette histoire à toutes les sauces à un moment. La partie concernant les Wayne se révèle légèrement plus intéressante avec son odeur de polar des 70’s. Il ne faut pas non plus s’attendre à une claque, c’est extrêmement classique mais on entre tout de même dans l’ambiance, notamment grâce à Jed Dougherty. Son style assez anguleux est plutôt agréable, rappelant même parfois un certain John Romita Jr et il montre un vrai sens de la narration. Finalement, il faudra attendre d’en lire un peu plus pour découvrir ce que ce nouvel arc a en réserve mais ce début timide et qui offre vraiment trop de déjà-vu ne suffit pas à convaincre réellement.

– n00dle

Note : 5/10

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Julien

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Fan de l'univers DC depuis mon enfance, j'ai lancé en 2012 ce projet avec Nathko dans un seul but : rendre l'univers DC Comics plus accessible à toutes et tous, à travers l'actualité, dossiers, guides et chroniques.
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Bat-Dylan
9 années il y a

Bonjour a tous, j’aurais une petite question a vous poser, dans la review vous dites « un dialogue entre Batman et Catwoman assez évocateur » de quoi s’agit il sil vous-plait merci bonne fin de journée et bon Week a plus.
P.S : Un grand Merci a toute l’équipe de DC Planet pour tout ce qu’il font.

Herbefol
9 années il y a

– Batman Eternal. Numéro assez sympathique, j’aime bien la façon dont on fait évoluer le personnage de Catwoman. Je suis assez curieux de voir où mène l’entretien de Batgirl et ça me plait assez que Croc ait droit à des bouts d’intrigues corrects, lui qui est souvent assez malmené et sert surtout de brute sans cerveau.
– Constantine. Le numéro est on ne peut plus simple : Constantine est dans l’embarras et il s’en sort en trompant son adversaire et en utilisant quelqu’un d’autre, sauf que l’autre c’est lui. C’est ce qui apporte une petite touche d’originalité à un épisode qui sert surtout d’accueil sur Earth 2. Je suis curieux de voir comment va se passer la rencontre entre les deux Constantine.
– Earth 2 : World’s end. Un numéro qui sert surtout de « Previously on » pour les gens qui n’auront pas suivi la série E2. Du coup, ça fait assez redite dans mon cas, même si ça ne fait pas de mal non plus de se remettre un peu les idées en place. Puis tout se déchaine et normalement ça devrait secouer dans le prochain numéro.
– Earth 2. Pas transcendant et un peu simpliste sur les retrouvaille/rencontre, c’est vite expédié. Et comparé à ce que la série était avant, faut quand même avouer que ça fait un peu pale figure. Ce qui m’inquiète un peu aussi, c’est la future intrication entre les deux séries E2, la mensuelle et l’hebdomadaire.
– Green Lantern Corps. Cet event continue son petit bonhomme de chemin et s’il y a un petit côté redite par rapport au numéro de GL, vu que c’est encore les New Gods qui collent une raclée aux lanternes, la bataille se joue quand même différemment. On continue de bien nous faire sentir le fossée qui sépare les deux camps en terme de puissance, mais c’est aussi une côté de creuser un peu le côté arrogant des New Gods qui ne doutent pas vraiment de leur bon droit (et on sent que ça va forcément leur coûter quelque chose à un moment ou un autre). Vivement la suite.
– Justice League United. Le début de l’épisode c’est un peu « il nous faut une excuse pour séparer les personnages ». J’apprécie qu’on nous présente enfin un peu sérieusement Equinox. J’ai trouvé la confrotation avec la Witago un peu trop rapidement expédié, par contre j’apprécie énormément l’idée des pouvoirs variants avec les saisons (ça a déjà été utilisé le concept du super-héros à pouvoir variable ?). Et vu que je connais que dalle à la Legion, la fin me laisse assez curieux.
– New Suicide Squad. Ce n’est pas d’une grande qualité mais j’apprécie pas mal cette équipe qui part dans le décor, tant les exécutants que la direction. Vu les gens rassemblés ça me semble finalement assez crédible comme déroulement de l’intrigue (perso, j’aurais jamais monté une équipe pareille c’est voué à l’échec). Le « I’m a psychiatric » d’Harley m’a beaucoup amusé. :p
– Superman/Wonder Woman. L’histoire est assez anecdotique mais bien fichu et sympathique à lire. L’approche « dispute de couple chez les super-héros » est bien vu, avec les super-conséquences que ça a forcément. :-)
– N52FE. Le début est pas mal du tout, la partie sur Madison ne m’a pas franchement intéressé, la séquence « Voodoo et ses copines » est un peu trop bavarde, par contre la fin, raaaah mon dieu, mais c’est quoi ce truc ? J’ai envie de crier « sacrilège » et « formidable » à la fois. Les scénaristes sont de vrais malades, mais j’aime ça.
– World’s Finest. Aha, on va enfin connaître les origines de ces magnifiques personnages que sont Batman et Superman ! Hein ? On me souffle dans l’oreillette que ça a déjà été raconté. Plusieurs fois. Voire un nombre incalculable de fois. Bon, sérieusement faut nous lâcher un peu la grappe avec Krypton. Depuis le début des New 52 ça doit être au moins la sixième fois que j’y ai droit à ce truc. La seule originalité que j’y ai trouvé c’est que voir Jor-El accélérer par erreur la fin de Krypton (et ça m’a fait sourire de le voir comme une buse pour une fois). La partie sur Thomas Wayne est déjà un peu plus originale, bien que ça fasse très redite d’un passage d’Earth 2 qui joue déjà cette partition.

tenshikuroi
tenshikuroi
9 années il y a

J’anticipe peut-être un peu trop mais ce numéro de Superman/Wonder Woman me fait entrevoir un fait important dans le couple. Entre le fait que Diana doive « materner » une plante, que ça génère autant de tension entre eux. Puis la fin, avec un nouveau couple plus fort, prêt à passer une nouvelle étape dans leur relation, surtout avec la phrase de conclusion « Quoi qu’il arrive… nous sommes prêts ». Tout ça me fait penser que les deux Super héros pourraient bien devenir… Super parents dans pas si longtemps… La grande peur de Batman faite chair !

Nathko
9 années il y a
Répondre à  tenshikuroi

Et si l’on se réfère aux dernières sollicitations, il se pourrait que sous une certaine forme, ce soit ce qui va arriver :)

tenshikuroi
tenshikuroi
9 années il y a
Répondre à  Nathko

C’est vrai que je n’épluche pas trop les sollicitations pour éviter de me spoiler. Préférant supposer par moi même. Mais ta réponse (bien qu’énigmatique ! J’aime^^) me conforte…

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