Off My Mind #2 – Justice League au Cinéma

Introduction

Justice League. Ces deux mots sont synonymes d’innombrables choses. En comics, ce ne sont pas les excellentes histoires qui manquent pour cette équipe réunissant les plus grands super-héros de la terre. Des super-héros qui font rêver petits et grands, parce qu’ils sont forts, courageux, risquant leur vie pour sauver les pauvres êtres humains sans défense que nous sommes. Mais ils nous poussent aussi à être meilleurs, à nous dépasser et exprimer tout le potentiel que chacun d’entre nous porte en lui. Bien qu’elle ait connu plusieurs compositions différentes, elle a toujours  véhiculée des valeurs universelles dans l’air du temps.

Ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est l’adaptation sur grand écran d’une telle équipe. Je sais que la simple idée de voir cette équipe mythique prendre vie en film live est un rêve que beaucoup partagent et dont la simple pensée peut en émouvoir certains. Mais les adaptations au cinéma des franchises DC c’est une histoire bien compliquée, trop compliquée. Comme une femme qui se fait désirer sans jamais se laisser attraper, DC tente depuis longtemps de trouver la formule magique pour donner vie à son univers. Une exception, Batman. Le seul héros DC qui parvient à tirer son épingle du jeu. Sans doute parce que c’est le plus simple à adapter.

Depuis que Marvel a décidé d’attaquer le cinéma avec ces licences, et surtout depuis The Avengers,  chez Warner ils doivent sûrement avoir un peu l’impression de passer pour des benêts. Oui, ils essaient depuis bien plus longtemps que Marvel et pourtant c’est ce dernier arrivé qui rafle la mise presque à chaque coup. Nous ne sommes pas là pour discuter de la qualité des films, nous savons bien que ce n’est pas le plus important (en tout cas pour le box-office), mais forcé de constater que Marvel tient un bon filon. Mais alors pourquoi DC et Warner ne pourraient-ils pas en faire autant ? Parce que Warner n’a pas encore compris une chose. Warner et DC Entertainement ne sont pas deux entreprises séparées liées par un partenariat…ce sont deux entreprises d’un même groupe ! Têtes pensantes de la Warner, réfléchissez deux minutes et demandez-vous si en réalité, vous ne disposez pas déjà de tout ce dont vous avez besoin en interne pour mener à bien une telle entreprise. Chez Marvel c’est compris depuis un moment déjà !

Autre différence fondamentale entre DC et Marvel, les héros. On peut dire ce que l’on veut, les univers, même s’ils traitent de super-héros en costumes ont une identité qui leur est propre, un caractère qui les distinguent l’un de l’autre. Les héros Marvel restent plus faciles à adapter car bien plus proches de nous que ceux de DC qui sont pour la plupart des dieux. Moi je pense que ce n’est pas une excuse valable !

Là où les héros de Marvel sont, d’où leur nom, des vengeurs, les héros de la Justice League doivent inspirer. Une différence qui n’a l’air de rien mais qui pourtant est le grand écart qui doit séparer les deux univers au cinéma. La relation que ces héros entretiennent avec les habitants de la planète qui les accueille doit être primordiale. On rejoint à ce moment la vision de Man of Steel. Comment, si dans notre société d’aujourd’hui, des personnages avec des pouvoirs apparaissaient, le monde réagirait.

Justice League en film c’est un projet dont je rêve, dont je cauchemarde mais que je ne peux m’empêcher d’attendre. Les ingrédients ne sont pas spécialement complexes en eux-mêmes, il suffit qu’ils se mélangent bien pour faire de ce rêve une réalité. Au-delà de la méga tonne de billet vert qu’il faut pour entamer un tel projet, les éléments sont là et relativement simples à trouver. Je vous explique ma vision des choses.