Les points positifs :
Les points négatifs :
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C’est parti pour le Batman Saga #29, avec pas mal de numéros intéressants ce mois-ci. Au programme suite du Zero Year de l’homme chauve souris, premier chapitre du mini-event Gothtopia dans Detective Comics et qui touchera d’une certaine manière le numéro de Batgirl. On continue avec la suite de Batman & Two-Face, ainsi que le deuxième annual de Batman & Robin.
Batman Saga #29 est disponible depuis le 26 Septembre 2014 au prix de 5,60 euros.
Numéro précédent : Batman Saga #28 | La suite dans : Batman Saga #30 |
Batman #27
- Scénario : Scott Snyder – Dessins : Greg Capullo – Colorisation : Fco Plascencia
Après une fin de folie dans le dernier numéro, on retrouve Batman toujours en mauvaise posture face au GCPD. L’histoire va toujours être aussi intéressante que dans les précédent numéros, l’utilisation des personnages, le rôle de Gordon, l’intrigue qui se met réellement en place. Un ensemble que je recherchais dans les précédents numéros et qui me plait finalement. De la facilité quant à la rencontre entre Batman et Gordon au début du numéro, pas de réelle surprise. Le point positif que je remarque avec ce nouveau numéro, c’est que même si l’histoire se déroule avant notre époque, on est attaché au sort de Batman comme celui des autres héros, ce qui est rare pour une histoire déjà passée. Greg Capullo signe à merveille une fois encore ce numéro, vivement le mois prochain pour ce beau spectacle que nous offre ce Zero Year.
– Deiimo |
Note : 8/10 |
Le second arc de la saga zero year se poursuit dans cet épisode, toujours signé Scott Snyder et Greg Capullo, qui continue d’explorer les origines du Batman version new 52. On y retrouve notre héros poursuivi par le GCPD, qui compte bien le descendre, et la grande question est de savoir comment il va bien pouvoir s’en tirer. L’épisode est aussi l’occasion pour l’auteur de construire la relation de confiance qui existera entre Batman et James Gordon, ce qu’il parvient à faire d’une manière assez efficace, bien qu’un poil lourde, mais il est fort à parier que cette scène de dialogue entre les deux hommes restera longtemps dans la mémoire des lecteurs qui découvrent Batman avec cette version de l’histoire. Et puis son Gordon tout en nuances est assez bien écrit, on comprend l’évolution du personnage sous l’influence de Bruce Wayne, et les seuls à s’en plaindre seront les fans hardcore de Year One (dont je fais partie, rassurez vous). Graphiquement, c’est très propre, Capullo est fidèle à lui-même et nous livre un travail parfait, qui correspond bien à l’ambiance du titre. Et que dire de ces couleurs éclatantes ? Personnellement, j’adhère à ce style graphique, et je ne suis probablement pas le seul.
– Zeppeli |
Note : 7,5/10 |
Detective Comics #27
- Scénario : John Layman – Dessins : Jason Fabok – Colorisation : Tomeu Morey
Début du mini événement Gothtopia sur une partie des numéros concernant le Bat–verse. Vraiment très intéressant de découvrir une histoire peu banale, on tombe des nues en découvrant un numéro ou l’univers semble alternatif. Des héros et méchants différents par leur caractère ou simplement physiquement. On se doute facilement que quelque chose n’est pas clair dans cette histoire, et que quelqu’un tire les ficelles. Le point fort de ce numéro prône dans la personnalisation de chaque personnage du Bat–verse. Dommage que ce soit un event court et non quelque chose de régulier, ça pourrait être intéressant à suivre, notamment le Gothamien ou Renard Volant.
– Deiimo |
Note : 8/10 |
Le numéro nous présente une Gotham bien différente de celle que l’on connaît, ici Batman est un chevalier blanc qui défend sa ville aux côtés de sa belle Catbird (amalgame de Catwoman et de Robin, rien que ça !) et les personnages importants de la cité la plus sûre des USA (si, si c’est le cas ici !) ne sont pas du tout ceux auxquels on s’attend (vous verrez notamment un commissaire et un maire très étonnants). John Layman nous dépayse totalement et l’on comprend très vite que quelque chose ne tourne pas rond dans cette ville. L’ambiance qui se construit au fil des pages de ce numéro est clairement réussie et l’on est rapidement intrigués par l’apparition de personnages liés au Batverse qui ont des rôles bien différents de ceux qu’on leur prêtait auparavant. Le côté “detective” du titre est bien mis en avant, car Batman sera rapidement confronté à un mystère qui le fera réfléchir sur le monde qui l’entoure. Le tout est illustré par un Jason Fabok en grande forme, qui nous représente une Gotham à la fois brillante et froide, rayonnante et étrangement inquiétante.
– Zeppeli |
Note : 8/10 |
Batgirl #27
- Scénario : Gail Simone – Dessins : Robert Gill – Colorisation : Blond
Premier épisode de Batgirl impliqué dans le crossover Gothtopia. Nous y découvrons donc une Barbara Gordon qui vit une vie idéale dans la ville la plus sûre des États-Unis, au milieu d’une famille idéale, et agit de jour sous l’identité de Bluebelle, une version étrange de Batgirl, façon héroïne diurne. Rapidement, une intrigue se développe autour d’une histoire d’empoisonnement de glaces produites dans l’usine d’un certain Joker… Gail Simone joue avec les codes de la mythologie de Batman pour créer une ambiance dérangeante dans cette ville soit-disant idéalisée, et c’est probablement la seule chose réussie dans ce numéro. Le scénario est basique et poussif, et le dénouement est extrêmement classique. On croirait voir une mauvaise copie de l’épisode de Gothtopia présent dans le Detective Comics #27. On ne retrouve en rien l’identité du titre Batgirl, et le numéro a tout du tie-in dispensable… Dommage.
– Zeppeli |
Note : 4,5/10 |
Gothtopia s’installe dans la série de Batgirl, avec un numéros très “Pink”. Je commencerai directement par l’aspect graphique du titre qui n’est pas forcément ce que je préfère pour le coup, mais il a le mérite d’être un bon accompagnement de l’ambiance du scénario. En effet quand on suit cette histoire comme Detective Comics #27 on sent un malaise avec certains personnages. De plus “Batgirl” en compagnie de Knightfall pour contrer la pseudo criminalité, on se doute que quelque chose ne va pas. Au final c’est un numéro plutôt intéressant sans être exceptionnel, attendons la suite pour juger pleinement l’intérêt de Gothopia.
– Deiimo |
Note : 6/10 |
Batman & Two-Face #27
- Scénario : Peter J. Tomasi – Dessins : Patrick Gleason – Colorisation : Mick Gray
Batman, Erin mc Killen et Double–Face jusqu’alors en plein affrontement se retrouve à être pris à parti par un quatrième groupe. Tentant de préserver tout le monde Batman se retrouve en bien mauvaise posture, il n’est d’ailleurs pas le seul. Si le scénario principal est toujours un peu embrouillé, les infos parcellaire sur les origines de Double–Face sont le principal intérêt de cet arc. D’ailleurs on en apprend un peu plus sur l’accession de Dent au poste de procureur.
Coté dessins, c’est encore assez moyen. Ombres omniprésentes, visages parfois ratés, absences de décors et colorisation aux tons verdâtres douteux… Je n’aime pas. Dommage que le scénario soit aussi confus car il est au final assez intéressant, les origines de Dent sont vraiment très fouillés, dommage que les dessins ne soit pas au diapason.
– Darthfry |
Note : 6/10 |
Le seul problème de cet arc, c’est sa longueur. Okay, niveau décompression on est encore très loin de ce que fait un Brian Michael Bendis chez la concurrence, mais l’histoire en souffre un peu. Le numéro est toutefois plutôt bon, bien qu’il ne s’y passe pas grand chose. On a droit à quelques informations sur les origines de Double–Face et sur sa carrière juridique, mais tout cela se résume malheureusement à quelques pages. L’intrigue principale est toujours aussi bonne, et l’on comprend un peu mieux les motivations de cette fameuse Erin McKillen, qui torture notre cher Harvey Dent depuis le début de cet arc. Cette histoire donne de l’épaisseur à la mythologie du Dark Knight new 52 et de sa rogue gallery, et tout est très bien trouvé, on modernise les origines de ce vilain emblématique sans le dénaturer. Le style graphique, assez sombre, colle à l’ambiance de cet arc, et j’y adhère sans problème. Batman & Two–Face, c’est un peu long, mais c’est bon !
– Zeppeli |
Note : 7,5/10 |
Batman & Robin Annual #2
- Scénario : Peter J. Tomasi – Dessins : Doug Mahnke, Patrick Gleason – Colorisation : Tony Aviña
Vous qui comptez lire cet annual après cet article, sachez une chose, oubliez toute idée de chronologie crédible dans le Bat-verse New 52. On le savait déjà, dans le DCverse post Flashpoint, Batman à consommé les Robin au rythme effarant de quasiment un par an. Une tentative de mise en cohérence est tentée dans ce numéro, et ce n’est pas ce qui est le plus réussi. C’est une histoire de défi par delà la mort et de passage de témoin entre Robins qui nous est proposée avec un petit passage par les débuts de Dick Grayson en tant que Robin à l’âge de seize ans. Et c’est là que toute l’articulation de ce numéro coince, la chronologie proposée par Tomasi dans ce numéro pour pallier à ce problème vas faire grincer quelques dents, à commencer par les miennes. Un Dick débutant à seize ans enlève toute l’essence de personnage, à mon sens. Mais Tomasi n’en est pas totalement responsable et le volet qui concerne la transmission entre Dick et Damian est lui assez drôle, émouvant et rend hommage au caractère volcanique du fils Wayne. pour ce qui est de l’initiation du premier Robin c’est très convenu et largement déjà vu !
Les dessins de Doug Manhke et Pat Gleason sont plutôt dans la moyenne supérieure, même si je ne suis pas fan des visages un peu trop lisse et pas très expressifs. À noter des scènes d’extérieur vraiment bien décorées et deux scènes de groupe vraiment superbes.
Voilà un numéro qui laisse un sentiment plutôt mitigé, malgré des intentions plutôt positives on ne peut s’empêcher de pester après une chronologie boiteuse qui gâche vraiment le reste. Pré New 52 cette histoire aurait pu être géniale !
– Darthfry |
Note : 6/10 |
Soyons clairs, l’épisode souffre de la chronologie foireuse de Batman, en raison du reboot des new 52. Voir un Dick Grayson qui débute à l’âge de seize ans m’as surpris, et l’idée fonctionne assez mal, bien que l’écriture de Tomasi soit suffisamment bonne pour reléguer cela au rang de détail. L’histoire est simple mais émouvante, Bruce Wayne découvre une “Robin Cave” cachée dans les plafonds du manoir, et remarque qu’elle contient un paquet laissé par Damian avant sa mort, à destination de Dick. Il contacte alors son premier sidekick pour lui remettre, et ce dernier lui raconte la fois où il a conté au jeune fils de son mentor ses premières aventures passées sous la cape de Robin. Cette idée de centrer le numéro sur la passation de pouvoir entre les deux Robins les plus emblématiques (si, si, on s’en fout de Tim Drake dans les new 52, de toute façon) est accomplie d’une fort belle manière par Tomasi, et illustrée avec succès par Doug Manhke et Pat Gleason qui accomplissent un travail plutôt réussi. Un annual immanquable.
– Zeppeli |
Note : 7,5/10 |
Bon numéro! avec en effet en pole Batman (raaaaa les couleurs!!! sublimes) suivit de Detective Comics!
Je rejoins tous les avis énoncés plus haut, sauf sur batman and two face que j’ai personnellement adoré . Je suis lecteur depuis moins de 2 ans et mes lectures se résument presque essentiellement à batman saga donc les seules autres histoires sur double face que j’ai connues étaient les backs up de detective comics par Tony Daniel donc c’est peut être pour ça que j’adore cet arc, en comparaison avec ce que j’ai lu avant.