1. Introduction |
2. Rien en commun |
3. Le bûcher des vanités |
4. Les sentiers de la perdition |
5. Extrêmement fort et incroyablement près |
6. Le Mot de la Fin |
Le mot de la Fin
Allez, il est temps d’y revenir. Puisqu’en réalité, toute considération numérique mise de côté, quel est le vrai problème ? Le monde de la série TV tel qu’on le connaît aujourd’hui n’a plus grand chose à voir avec celui du début des années 2000. J’en ai parlé au début de cet article (pour les deux du fond qui dormaient à ce moment là) : la qualité des productions télévisuelles n’a cessé de grandir, au point de voir le média anobli par une fuite des talents d’hollywood du grand au petit écran, acteurs et scénaristes, sur des séries qui définissent aujourd’hui ce que sont les nouveaux standards de qualité. Derrière la bannière d’HBO, FX, Showtime et AMC, immenses arbres cachant une forêt légèrement overhypée, les séries de qualité existent, trônent dans le quotidien du spectateur comme une norme acquise au niveau de laquelle beaucoup tentent de s’élever sans succès.
Ce qui gène au moment de parler d’adaptations ne tient plus à la quantité, mais bien au rendu final ce que l’on aura sous les yeux quand retentira le clap de fin. Qui se plaindrait d’avoir cinquante séries adaptées de comics, si celles ci étaient de nature à ne serait ce que chatouiller la voûte plantaire des sommets d’excellence du genre : House of Cards, Hannibal, Breaking Bad, Vikings, celles que les gens aiment et respectent, qui animent les fils de discussions twitter à chaque nouvel épisode et entretiennent la course au spoil et l’amour du clic sur les sites spécialisés. Les séries tirées de comics sont, elles, d’abord et avant tout des jobs de commande, du travail de producteurs avides capitalisant sur une licence, pour la vendre comme on vendrait n’importe quel produit. Et donc, du travail pré-fabriqué, sous vide, sans l’ambition artistique d’un scénariste ambitieux et d’un réalisateur passionné.
Les super-héros au cinéma, c’est surtout une histoire de sous. Rendez vous compte : sept milliards pour la franchise Marvel Studios à elle seule. Imaginez si on devait additionner à ce chiffre celui des films de Christopher Nolan, Bryan Singer, Sam Raimi, et consorts de consorts, autant le dire clairement : le fameux label « adaptation de comics » a mérité sa place au panthéon des genres les plus lucratifs de l’histoire du cinéma, entre le space opéra et l’heroic fantasy avec ses trolls et ses gobelins. Devant pareille manne financière, les chaînes et décideurs de chaînes grappillent, et vont fouiller au fond des catalogues d’éditeurs en quête de pitchs, de plots, d’une série concept facile à emballer et qui amènera le bon public pour surfer sur la vague. Une pré-production, qui n’interdit pas la qualité (bien au contraire, pour peu que le travail soit confié à la bonne personne), mais qui jugule la comparaison avec les « vraies séries » d’auteurs issues de concepts inédits.
Voilà donc où le bât blesse, car le spectateur espère d’une série TV basée sur un comics le niveau de qualité qu’il trouve dans les pages de sa BD préférée. Mais d’un média à l’autre, le processus de transformation vire parfois au synthétique, et ainsi passe t on du Longbow Hunters de Mike Grell au Arrow de la CW, du Hellblazer de Vertigo au Constantine de la NBC, du Gotham Central d’Ed Brubaker au Gotham de la Fox et de la série iZombie par Mike Allred et Chris Roberson à… Ouais, enfin, iZombie, quoi. C’est cela que craignent véritablement les détracteurs dans la forme de la promesse des super héros à la télévision. La surproduction de sous-productions, en définitive, un résultat du type Gotham – qui serait une très bonne série s’il n’existait pas, en face, mieux, tout simplement.
Alors existent-elles, ces séries dont je rêve, moi, le lecteur naïf fan de mecs en cape ? Oui, bien sûr. Et nous les avons citées plus haut. Le scénariste de Breaking Bad et Seth Rogen, sur le comics Preacher. Le producteur de Banshee au travail sur le comics Scalped. Et l’homme qui a dévoilé un Fox Mulder en pastiche new-yorkais de Charles Bukowski dans Californication, sur le comics Lucifer. Problème, il s’agit là d’oeuvres moins lues et moins connues que celles de l’univers super-héros, car moins clinquantes que la mini-jupe de Supergirl ou le décolleté cosmique de Starfire. Chez les encapés à super pouvoirs, le spectateur semble pour l’instant condamné à se faire violence, ou bien à errer dans les rangs de Marvel en l’attente des projets Netflix, faits avec sérieux et budget, et assurés d’un avenir tranquille pour les années à venir. Ce qui est déjà pas mal.
La solution intermédiaire serait peut être tout simplement de revenir à ce que nous n’avons pas tous quitté : lire les comics. Car c’est là où l’on trouve les vrais sommets de qualité, les vraies oeuvres d’auteurs et vrai amour du travail bien fait. La série TV est un bonus, auquel nous devons laisser sa part d’imparfait. Apprécier ce qu’on nous donne, malgré les défauts, et ne pas s’en plaindre au prétexte que ce n’est pas ce que nous espérions. C’est une chance unique de voir des oeuvres comme Gotham, qui donne vie à la cité légendaire des comics dans un aspect convainquant. Même si l’écriture pose problème et le fan service est présent, est ce que ce n’est pas déjà suffisant pour être bien ?
Bref, voir le monde des adaptations pour ce qu’il est : un complément non-canonique, un cadeau pour nous et l’occasion pour le grand public de découvrir et partager notre passion. Une opportunité salutaire, à l’heure où notre média semble intéresser pour ses t-shirts, ses films et ses produits dérivés, mais certainement plus pour ses histoires de vingt pages qu’on retrouve encore chez certains libraires, où il est question de héros et de justice, où John Constantine est accro à la clope et où le majordome de Batman n’est pas qu’un sinistre enfoiré avec un vague accent anglais.
Pour résumer : les comics, c’est la vie. Générique de fin.
Un excellent Off My Mind, félicitations, c’est vraiment l’un de tes meilleurs ! Je suis tout a fait d’accord sur ce que tu dis, et en particulier sur ta conclusion dans lequel tu nous dis que les projets de qualités, les chef-d’œuvres d’adaptation que l’on n’attend tous, seront les adaptations de Vertigo.
Un grand bravo à toi !
DCP, c’est un peu comme DC Comics : un révélateur de talents. Et quel talent. Je suis fier de m’afficher en couple avec toi ! Bravo !
Coeur avec les doigts <3
Je kiff le petit tacle a la gorge « a nos lecteurs nantais ».+10
Bon sang comme c’est bien écrit ! Un grand bravo !
3 phrases que tu as écrit m’ont bien plus parceque je m’y suis retrouvé :
« Mais si le cinéma me permet de débattre avec ma future ex-copine d’un combat Batman vs Bane – même si elle en a la représentation de The Dark Knight Rises et moi celle de Batman : Knightfall – alors je me considère comme un lecteur chanceux. » Pareil pour moi !!!
« Voilà donc où le bât blesse, car le spectateur espère d’une série TV basée sur un comics le niveau de qualité qu’il trouve dans les pages de sa BD préférée. » C’est clair que l’exigence d’un fan boy sera toujours supérieure au spectateur lambda qui veut découvrir une série cool. »
Et enfin :
« Bref, voir le monde des adaptations pour ce qu’il est : un complément non-canonique, un cadeau pour nous et l’occasion pour le grand public de découvrir et partager notre passion » Et là, tout est dit
Un grand grand bravo !!!!
« un résultat du type Gotham – qui serait une très bonne série s’il n’existait pas, en face, mieux, tout simplement. »
Enterrer Gotham avec juste le premier épisode de diffusé, c’est pas un peu… rapide ?
« le spectateur semble pour l’instant condamné à se faire violence, ou bien à errer dans les rangs de Marvel en l’attente des projets Netflix, faits avec sérieux et budget, et assurés d’un avenir tranquille pour les années à venir. »
De la même façon, n’est-ce pas un peu.. trop prématuré d’avancer telle affirmation ?
Je suis tout a fait d’accord avec Corentin dans le sens ou Arrow et compagnie ne peuvent pas rivaliser avec un Boardwalk Empire par exemple .Arrow j’adore mais a ma maniere c’est a dire que le fan de DC qui est en moi ne fais pas attention a tous les points negatifs et se concentrert sur l’essentiel.Si ça avit été une serie non tiré du comics je n’aurais jamais poursuivi.Je ne regarde pas the 100,Supernatural,Reign et compagnie,c’est plus fort que moi.Du coup,ce que Correntin pense est exactement ce que je pense,le plus important reste le comic book papier,tout le reste n’est que du bonus.C’est quand meme bien d’avoir des series dans tous les sens,profitons en ca ne va pas durer.Par contre,des fois,des soisdisant fans de comics se mettent en mode « le cercle »et passent leur temps a critiquer Arrow non stop (la reference aux nantais) et compare ce qui est incomparable .
Oui mais ce que soulève Strax a aussi du sens, car c’est pas parce qu’on peut pas comparer (entre autre) Boardwalk Empire a Arrow, que Gotham est soit disant sur la sellette après seulement un seul épisode de diffusé, il faudra voir comment évolue la série sur l’ensemble d’une saison et même carrément plusieurs saisons pour juger. De même que la comparaison avec les projets de séries Marvel n’est pas forcément la bienvenue (pas sous l’axe qui est présenté en tout cas, et encore moins en prétendant que leur avenir est assurément tranquille, les raisons du succès public de certains projets Marvel a des raisons bien précises qui parfois dépasse bien plus que la qualité intrinsèque de ces dits projets).
Je comprend ce que tu dit ,mais Correntin parle en generale,dans l’idée il n’a pas tort ,meme si une serie diffusé sur une chaine n’a pas le meme budget,la meme ambition etc….qu’une serie diffusée survune autre chaine.C’est plus un sentiment qu’il exprime a mon avis
Si j’ai pris la peine d’écrire un truc avec un début et une fin, c’est aussi pour qu’on évite de choisir deux phrases au hasard pour enlever tout ce que je dis autour.
Je pense que tu n’as pas compris, et du coup, je t’invite à relire. Ou à ne pas sur-interpréter.
C’etait pour moi ?
Pas pour toi non, pour Strax ^^
Au passage, merci Jay (et merci à tout le monde !) pour ton commentaire, et surtout d’avoir pris le temps de lire (et réagir à) ce papier. ^^
Pas de soucis .T’as fait un article assez collossale et vraiment bien ecrit.Je sais pas où vois trouvez tout ce temps pour faire ça.
@Corentin : Bien sûr que j’ai tout lu ! Je ne me serais pas permis de commenter autrement ! ^^
Les phrases ne sont pas sorties de leur contexte (ou alors j’aimerais bien que tu m’expliques dans quel sens elles le sont), elles disent bien ce qu’elles veulent dire.
Tu donnes déjà un avis arrêté sur la série Gotham en n’ayant vu qu’un seul épisode, et tu annonces déjà que les séries Netflix sont faites avec sérieux, et « assurées d’un avenir tranquille ». Je me permets juste de te demander si ce n’est pas, dans les deux cas, un peu prématuré !
Mais histoire d’être plus clair, je suis d’accord avec le reste de ton papier virtuel, et j’apprécie la forme.
Seulement, je suis plus réservé sur ces deux phrases que tu avances.
Je réponds en dessous (pour pas surcharger la page)
C’est bien, c’est beau, c’est vrai.
Maintenant trêve de blabla je veux les séries VERTIGO !
Wow toute une réflexion. Je tire mon chapeau. Tu as oublié de mentionner la série de Guillermo Del Toro, il se fait attendre celui-là, malgré pour une bonne cause quand on voit sa série The Strain, comme producteur exécutif et idée originale.Une chose serait intéressante aussi de réfléchir là-dessus: série TV qui a emmené un phénomène social. Je ne connais pas de séries actuelles qui ont eu cet impact, je pense à The Adventures of Superman, des années 50(George Reeves), Batman des années 60 et la série Star Trek. En dehors de la TV ces séries ont permis et permettent encore aujourd’hui de se rassembler et de célébrer ensemble leurs personnages favoris. Ça c’était le pouvoir de la TV à l’époque, qui se perpétue encore aujourd’hui, le copier/coller de ça on le retrouve maintenant dans des Conventions, dans les rues de Hollywood quotidiennement.
Il en a qui n’ont pas de TV à la maison, oui encore de nos jours.
Techniquement The Strain est un roman avant d’être un comics, donc on peut pas dire que la série soit adaptée d’un comics :p
Par ton commentaire tu me permets de dire que j’ai bien lu le dossier de Corentin, quand il dit ceci: »Qui se plaindrait d’avoir cinquante séries adaptées de comics, si celles ci étaient de nature à ne serait ce que chatouiller la voûte plantaire des sommets d’excellence du genre : House of Cards, Hannibal, Breaking Bad, Vikings… », c’est pour ça je disais, concernant Del Torio, »pour une bonne cause » sur sa série The Strain, par rapport à l’autre issu du comic book lol
Le texte de Corentin est très très bien, mais incomplet selon moi par rapport au véritable enjeu sur l’industrie de la TV, je rajouterais sur l’histoire de la TV américaine. On sait que la Time/Warner possède pratiquement le monopole de la TV avec ses partenariats ici et là de d’autres studios de TV, ce que Disney/Marvel n’ont pas sur le terrain, ils doivent se tourner vers d’autres espaces de diffusion pour faire vivre ce créneau qu’est le genre Super-héros, mais ne signifie pas »qualité » assurée, tout comme la diffusion sur la TV traditionnelle signifie pas non plus »qualité », signifie ni plus ni moins la vision différente des 2 compétiteurs de faire vivre ce créneau S-H pour le petit écran ou le Web. Depuis l’existence de la TV, le S-H a toujours été présent sur la TV, selon l’époque vécu et vu de différentes manières. Présentement on assiste effectivement à une surdose du genre, mais ce n’est qu’un temps, à un moment donné on reviendra comme avant à 1 ou 2 séries. »It’s business » les amis, la WB va continuer à garder son statut de 1e leader pour la TV, même si elle a des séries qui vont faire »fiasco », pour eux pas grave ça. Je suis curieux que personne n’a réagit à mon commentaire vs le »phénomène social et le pouvoir de la TV », ce qui est important dans tout ça pour tous ces personnages issus de la TV le produit va continuer à vivre de d’autres manières, séries terminées ou pas, comme dans les Conventions ou autres manières(et aux USA il en a une multitude). C’est beaucoup plus l’impact du pouvoir de la TV, que celui du comic book en soi.
@Strax: Je te réponds ici pour que ce soit plus facile à lire !
Ok ! Alors je vais essayer de faire court ^^ D’abord, je rappelle que le but initial de l’article est (comme dit) de faire un point aujourd’hui, avant que ne s’ouvre justement la grosse vague des séries à venir, donc je n’entends pas affirmer avec certitude de quoi demain sera fait. C’est là où je pense qu’on ne s’est pas compris ^^
L’ autre idée est aussi de répondre à ceux qui ont, suite à ce mois de septembre, commencé à parler de la possible « overdose de séries adaptées de comics » (on peut fouiller le web pour retrouver facilement ces réactions là). J’ai essayé de réfléchir au pourquoi de ces réactions, et les ai rapproché de l’accueil reçu par le pilote de Gotham, plutôt mitigé (en gros : « pas mal, mais bof »), mais aussi Constantine, Flash, etc. Je juge avec les données que j’ai, celles que j’ai recueilli sur la toile (sur DCP aussi, d’ailleurs). Ce n’est pas mon avis personnel, ni une condamnation de l’avenir. C’est ce qui semble avoir émané de l’avis général, une bonne série, mais sans plus, et certainement pas au niveau de ce qu’on considère comme les sommets du genre.
Ensuite, pour Marvel, là aussi, j’essaye de rester aussi factuel que possible. Que sait on des séries Marvel? D’abord, que la première vague se fera sur cinq séries, ce qui devrait prendre plus que la simple année 2015. On parle d’une série par saison, la dernière (Defenders) arrivant donc au début 2016. On sait aussi que Marvel Studios investit sur l’avenir en général. Les contrats d’acteurs sont signés pour plusieurs films avance et plusieurs années à l’avance. On peut raisonnablement imaginer qu’il en sera de même pour le format série, qui sert le même intérêt que les longs métrages : donner vie à un héros Marvel. A part Hulk (à l’époque où les choses étaient moins rôdées), tous les héros ont eu droit à plusieurs films. On peut en conclure que cette recette risque de se répéter.
Pour aller dans ce sens, quand Marvel Studios ne prévoit de faire qu’un one-shot ou un film stand-alone, ils l’annoncent officiellement : Agent Carter ne fera qu’une saison, Ant-Man ne fera qu’un film solo. Ils n’ont rien dit de tel vis a vis des séries Netflix. Pour finir, Agents of Shield a été renouvelée, et ce, malgré un accueil critique plutôt froid et des audiences en baisse. En clair,Marvel investit sur le long terme, et lâche rarement ses projets au premier essai. Surtout pour des héros comme Daredevil ou Luke Cage. Voilà pour les « années à venir ».
En ce qui concerne le « avec sérieux », on va prendre la série Daredevil comme témoin de la méthode adoptée pour ce nouveau pan de Marvel Studio (pour, encore une fois, juger avec ce qu’on a comme données). Le casting est fait d’acteurs de séries « de type HBO » (ce qui est un gage de qualité selon l’avis général) ou d’acteurs de cinéma (ce qui est une tendance des séries de qualité, selon l’avis général aussi). Le diffuseur, Netflix, a meilleure réputation que la CW (grâce à House of Cards), et n’est pas, contrairement à NBC, prisonnière de certaines contraintes (on pense à la cigarette de Constantine). De fait, Netflix n’est pas exposé aux chimères de l’audimat, ce qui est un autre gage de sûreté. Enfin, pour ce qui est du ton proprement dit, que ce soit de la bouche de Kevin Feige, Joe Quasada ou Ted Sarandos, ce qui en ressort est l’idée de héros plus sombres, plus terre-à-terre, dans un univers (Hell’s Kitchen, en l’occurrence) sale et violent. Donc, moins grand public et humoristique que les films Marvel Studios.
Bien sur, tout ça est contestable ! Mais le sérieux ou la pérennité de ces séries me semble – personnellement – assuré (vu qu’il y a « my » dans le titre, on ne m’en voudra pas de me référer à mon opinion ^^).
A savoir si c’est prématuré, je le répète, l’idée n’est pas de juger ou d’affirmer, juste de faire le point sur ce qu’on peut attendre ou retenir de la vague de séries à venir. Je ne condamne pas du tout Gotham sur l’avenir, ni n’affirme d’entrée de jeu que les séries Marvel seront géniales et dureront dix ans. Je juge avec les données qu’on a maintenant, et j’essaye d’en tirer des conclusions. Voilà voilà ^^
Et ben dis donc, qu’est-ce que ça doit être quand t’essayes de faire long !
(joke^^):-)
De cette manière, tes phrases sont bien plus explicites, merci d’avoir pris le temps d’expliquer !
Maintenant, une question personnelle : Tu ne t’es jamais fait appeler Baklael sur d’autres forums ?
Parce que je connais un gars (Baklael donc) qui adore faire dans la tartine (et ce n’est pas péjoratif), et vos styles se ressemblent pas mal ! ^^
Ravi d’avoir pu t’être utile, et non, ce n’est pas moi ^^ je ne fréquente plus aucun forum depuis longtemps.
Très très bon dossier complet et intéressant à lire. Scalped passant entre les mains du producteur de Banshee, quoi de plus normal vu la tournure de la saison 2. Un délire de fanboy qui devient réalité avant même que mon obsession le transforme en fantasme (contrairement à l’interprétation de Blacksad par Idris Elba haha !)
Bravo Corentin !
Une analyse réaliste mais étonnement optimiste de ta part ! Comme quoi, tes trolls sur le site ne te rende pas justice :D
Très bel article, qui change de Booster Gold…
J’espère aussi que DC va continuer à se détacher intelligemment de ces productions TV/Ciné. Et que cela en restera à des détails du genre « Diggle ». Je veux y croire de toutes mes forces en tout cas…
plusieurs mois plus tard, je lis et je trouve ça : « actuellement, dans le monde de Batman, Jim Gordon n’a pas abandonné moustaches et lunettes pour répondre à l’incarnation de Ben McKenzie. Et pour ma part, je trouve ça plutôt cool. » et bien entendu, lecteur VO, tu souris.
Hahahahaha, excellent :D