1. Introduction |
2. Rien en commun |
3. Le bûcher des vanités |
4. Les sentiers de la perdition |
5. Extrêmement fort et incroyablement près |
6. Le Mot de la Fin |
Les sentiers de la perdition
J’ai parlé tout à l’heure de Smallville. Et il était temps d’y revenir, tant cette série est un symptôme de la fracture que peut représenter une adaptation de comics pour un public autre que celui des lecteurs concernés. C’est ce que l’on peut reconnaître chez les détracteurs de cette tendance à adapter tout ce qui porte une cape et a de super pectoraux : la dégradation du matériau d’origine. La CW a fait du mal à Superman, comme elle continue, selon certains avis, de faire du mal à Green Arrow, Flash, voire tout l’univers DC.
On peut aisément le comprendre, et ce n’est pas faire preuve de narcissisme culturel que de comparer l’Arrow des comics à l’incarnation qu’en proposent Andrew Kreisberg et son équipe. D’ailleurs, si la CW est le mouton noir qu’on pointe facilement du doigt, il convient de penser de manière plus englobante. Les Gardiens, aussi cool et pop-corn soient ils sous leur forme cinématographique, ont ils encore tant de points communs que cela avec la version de Dan Abnett et Andy Lanning, que beaucoup ont lue et appréciée ? Le Mandarin d’Iron Man 3 est un autre exemple criant. Idem pour le Bane de The Dark Knight Rises, ou bien la panoplie de choix discutables opérés par Warner autour des personnages phares de son univers en devenir. Comment ne pas se révolter de voir les héros de notre enfance et les personnages qui nous accompagnent quotidiennement, défigurés par les besoins d’un agenda de production ?
C’est ce qui est à craindre dans la transcription au format télévisé. Que les héros que nous aimons offrent de bien piteuses performances, et, cas d’extrême lèse majesté, que ces versions déformées trouvent un écho supérieur auprès du grand public. La crainte ultime étant que le succès d’un héros dans sa version « écrans » se répercute dans les comics, et qu’en définitive, ceux ci ne soient plus qu’un reflet déformant de la vie cinématographique des personnages que nous aimons. Une frayeur légitime à laquelle je ne peux que souscrire comme tout fanboy outragé.
On pense au comics Green Arrow, où Jeff Lemire et Andrea Sorrentino ont introduit le personnage de John Diggle issu de la série TV comme exemple de cette vérité déjà effective, de même que la venue d’Andrew Kreisberg dans la série en comics, ou bien à Marvel qui… Ou bien à Marvel. En général. Oui, les exemples existent, et seront amenés à se multiplier à l’avenir. Mais en parallèle de cette double vie du média « mainstream », les comics continuent de vivre leur propre existence, éloignée et indépendante du cahier des charges des producteurs de cinéma. Futures End en est un exemple concret : quel intérêt, ici et maintenant, pour les séries Gotham/Arrow/Flash/iZombie et les projets de Warner et David Goyer au cinéma, d’écrire aujourd’hui cet avenir post-apocalyptique de l’univers DC ?
L’événement Futures End existe en prévision d’un agenda purement comics. Un autre évent majeur à venir, au même titre que Earth 2 : World’s End, ou que l’univers Batman, dont les tenants et aboutissants échappent aux autres supports dans lesquels évolue le légendaire Chevalier Noir. A-t-on vu la ligne éditoriale du bat-verse s’infléchir au firmament de la trilogie Arkham de Rocksteady ? La série Beware the Batman ? Un redesign du costume ou de l’apparence de Bruce Wayne pour le rapprocher du physique musculeux et carré de l’acteur Ben Affleck ? En vérité, sorti de quelques parallélismes suffisamment marketés pour être remarqués, le monde des comics continue d’évoluer indépendamment, et de vivre sa vie de média isolé et minoritaire sans se risquer à empiéter sur l’univers filmique. Et si ce constat est encore sujet à débat, particulièrement au sein de la Maison des Idées, les lecteurs DC et Vertigo peuvent se rassurer de voir, en cette troisième année de New 52, une vague de bouleversements drastiques laissant à penser que oui, il y a des films et des séries DC, mais que les comics, dans leur coin, demeurent un média vivant.
L’avenir donnera raison ou tort aux inquiets qui tirent aujourd’hui des plans sur une comète encore bien loin de notre galaxie isolée de lecteurs de BD, mais une chose est sûre dans le présent absolu : actuellement, dans le monde de Batman, Jim Gordon n’a pas abandonné moustaches et lunettes pour répondre à l’incarnation de Ben McKenzie. Et pour ma part, je trouve ça plutôt cool.
Un excellent Off My Mind, félicitations, c’est vraiment l’un de tes meilleurs ! Je suis tout a fait d’accord sur ce que tu dis, et en particulier sur ta conclusion dans lequel tu nous dis que les projets de qualités, les chef-d’œuvres d’adaptation que l’on n’attend tous, seront les adaptations de Vertigo.
Un grand bravo à toi !
DCP, c’est un peu comme DC Comics : un révélateur de talents. Et quel talent. Je suis fier de m’afficher en couple avec toi ! Bravo !
Coeur avec les doigts <3
Je kiff le petit tacle a la gorge « a nos lecteurs nantais ».+10
Bon sang comme c’est bien écrit ! Un grand bravo !
3 phrases que tu as écrit m’ont bien plus parceque je m’y suis retrouvé :
« Mais si le cinéma me permet de débattre avec ma future ex-copine d’un combat Batman vs Bane – même si elle en a la représentation de The Dark Knight Rises et moi celle de Batman : Knightfall – alors je me considère comme un lecteur chanceux. » Pareil pour moi !!!
« Voilà donc où le bât blesse, car le spectateur espère d’une série TV basée sur un comics le niveau de qualité qu’il trouve dans les pages de sa BD préférée. » C’est clair que l’exigence d’un fan boy sera toujours supérieure au spectateur lambda qui veut découvrir une série cool. »
Et enfin :
« Bref, voir le monde des adaptations pour ce qu’il est : un complément non-canonique, un cadeau pour nous et l’occasion pour le grand public de découvrir et partager notre passion » Et là, tout est dit
Un grand grand bravo !!!!
« un résultat du type Gotham – qui serait une très bonne série s’il n’existait pas, en face, mieux, tout simplement. »
Enterrer Gotham avec juste le premier épisode de diffusé, c’est pas un peu… rapide ?
« le spectateur semble pour l’instant condamné à se faire violence, ou bien à errer dans les rangs de Marvel en l’attente des projets Netflix, faits avec sérieux et budget, et assurés d’un avenir tranquille pour les années à venir. »
De la même façon, n’est-ce pas un peu.. trop prématuré d’avancer telle affirmation ?
Je suis tout a fait d’accord avec Corentin dans le sens ou Arrow et compagnie ne peuvent pas rivaliser avec un Boardwalk Empire par exemple .Arrow j’adore mais a ma maniere c’est a dire que le fan de DC qui est en moi ne fais pas attention a tous les points negatifs et se concentrert sur l’essentiel.Si ça avit été une serie non tiré du comics je n’aurais jamais poursuivi.Je ne regarde pas the 100,Supernatural,Reign et compagnie,c’est plus fort que moi.Du coup,ce que Correntin pense est exactement ce que je pense,le plus important reste le comic book papier,tout le reste n’est que du bonus.C’est quand meme bien d’avoir des series dans tous les sens,profitons en ca ne va pas durer.Par contre,des fois,des soisdisant fans de comics se mettent en mode « le cercle »et passent leur temps a critiquer Arrow non stop (la reference aux nantais) et compare ce qui est incomparable .
Oui mais ce que soulève Strax a aussi du sens, car c’est pas parce qu’on peut pas comparer (entre autre) Boardwalk Empire a Arrow, que Gotham est soit disant sur la sellette après seulement un seul épisode de diffusé, il faudra voir comment évolue la série sur l’ensemble d’une saison et même carrément plusieurs saisons pour juger. De même que la comparaison avec les projets de séries Marvel n’est pas forcément la bienvenue (pas sous l’axe qui est présenté en tout cas, et encore moins en prétendant que leur avenir est assurément tranquille, les raisons du succès public de certains projets Marvel a des raisons bien précises qui parfois dépasse bien plus que la qualité intrinsèque de ces dits projets).
Je comprend ce que tu dit ,mais Correntin parle en generale,dans l’idée il n’a pas tort ,meme si une serie diffusé sur une chaine n’a pas le meme budget,la meme ambition etc….qu’une serie diffusée survune autre chaine.C’est plus un sentiment qu’il exprime a mon avis
Si j’ai pris la peine d’écrire un truc avec un début et une fin, c’est aussi pour qu’on évite de choisir deux phrases au hasard pour enlever tout ce que je dis autour.
Je pense que tu n’as pas compris, et du coup, je t’invite à relire. Ou à ne pas sur-interpréter.
C’etait pour moi ?
Pas pour toi non, pour Strax ^^
Au passage, merci Jay (et merci à tout le monde !) pour ton commentaire, et surtout d’avoir pris le temps de lire (et réagir à) ce papier. ^^
Pas de soucis .T’as fait un article assez collossale et vraiment bien ecrit.Je sais pas où vois trouvez tout ce temps pour faire ça.
@Corentin : Bien sûr que j’ai tout lu ! Je ne me serais pas permis de commenter autrement ! ^^
Les phrases ne sont pas sorties de leur contexte (ou alors j’aimerais bien que tu m’expliques dans quel sens elles le sont), elles disent bien ce qu’elles veulent dire.
Tu donnes déjà un avis arrêté sur la série Gotham en n’ayant vu qu’un seul épisode, et tu annonces déjà que les séries Netflix sont faites avec sérieux, et « assurées d’un avenir tranquille ». Je me permets juste de te demander si ce n’est pas, dans les deux cas, un peu prématuré !
Mais histoire d’être plus clair, je suis d’accord avec le reste de ton papier virtuel, et j’apprécie la forme.
Seulement, je suis plus réservé sur ces deux phrases que tu avances.
Je réponds en dessous (pour pas surcharger la page)
C’est bien, c’est beau, c’est vrai.
Maintenant trêve de blabla je veux les séries VERTIGO !
Wow toute une réflexion. Je tire mon chapeau. Tu as oublié de mentionner la série de Guillermo Del Toro, il se fait attendre celui-là, malgré pour une bonne cause quand on voit sa série The Strain, comme producteur exécutif et idée originale.Une chose serait intéressante aussi de réfléchir là-dessus: série TV qui a emmené un phénomène social. Je ne connais pas de séries actuelles qui ont eu cet impact, je pense à The Adventures of Superman, des années 50(George Reeves), Batman des années 60 et la série Star Trek. En dehors de la TV ces séries ont permis et permettent encore aujourd’hui de se rassembler et de célébrer ensemble leurs personnages favoris. Ça c’était le pouvoir de la TV à l’époque, qui se perpétue encore aujourd’hui, le copier/coller de ça on le retrouve maintenant dans des Conventions, dans les rues de Hollywood quotidiennement.
Il en a qui n’ont pas de TV à la maison, oui encore de nos jours.
Techniquement The Strain est un roman avant d’être un comics, donc on peut pas dire que la série soit adaptée d’un comics :p
Par ton commentaire tu me permets de dire que j’ai bien lu le dossier de Corentin, quand il dit ceci: »Qui se plaindrait d’avoir cinquante séries adaptées de comics, si celles ci étaient de nature à ne serait ce que chatouiller la voûte plantaire des sommets d’excellence du genre : House of Cards, Hannibal, Breaking Bad, Vikings… », c’est pour ça je disais, concernant Del Torio, »pour une bonne cause » sur sa série The Strain, par rapport à l’autre issu du comic book lol
Le texte de Corentin est très très bien, mais incomplet selon moi par rapport au véritable enjeu sur l’industrie de la TV, je rajouterais sur l’histoire de la TV américaine. On sait que la Time/Warner possède pratiquement le monopole de la TV avec ses partenariats ici et là de d’autres studios de TV, ce que Disney/Marvel n’ont pas sur le terrain, ils doivent se tourner vers d’autres espaces de diffusion pour faire vivre ce créneau qu’est le genre Super-héros, mais ne signifie pas »qualité » assurée, tout comme la diffusion sur la TV traditionnelle signifie pas non plus »qualité », signifie ni plus ni moins la vision différente des 2 compétiteurs de faire vivre ce créneau S-H pour le petit écran ou le Web. Depuis l’existence de la TV, le S-H a toujours été présent sur la TV, selon l’époque vécu et vu de différentes manières. Présentement on assiste effectivement à une surdose du genre, mais ce n’est qu’un temps, à un moment donné on reviendra comme avant à 1 ou 2 séries. »It’s business » les amis, la WB va continuer à garder son statut de 1e leader pour la TV, même si elle a des séries qui vont faire »fiasco », pour eux pas grave ça. Je suis curieux que personne n’a réagit à mon commentaire vs le »phénomène social et le pouvoir de la TV », ce qui est important dans tout ça pour tous ces personnages issus de la TV le produit va continuer à vivre de d’autres manières, séries terminées ou pas, comme dans les Conventions ou autres manières(et aux USA il en a une multitude). C’est beaucoup plus l’impact du pouvoir de la TV, que celui du comic book en soi.
@Strax: Je te réponds ici pour que ce soit plus facile à lire !
Ok ! Alors je vais essayer de faire court ^^ D’abord, je rappelle que le but initial de l’article est (comme dit) de faire un point aujourd’hui, avant que ne s’ouvre justement la grosse vague des séries à venir, donc je n’entends pas affirmer avec certitude de quoi demain sera fait. C’est là où je pense qu’on ne s’est pas compris ^^
L’ autre idée est aussi de répondre à ceux qui ont, suite à ce mois de septembre, commencé à parler de la possible « overdose de séries adaptées de comics » (on peut fouiller le web pour retrouver facilement ces réactions là). J’ai essayé de réfléchir au pourquoi de ces réactions, et les ai rapproché de l’accueil reçu par le pilote de Gotham, plutôt mitigé (en gros : « pas mal, mais bof »), mais aussi Constantine, Flash, etc. Je juge avec les données que j’ai, celles que j’ai recueilli sur la toile (sur DCP aussi, d’ailleurs). Ce n’est pas mon avis personnel, ni une condamnation de l’avenir. C’est ce qui semble avoir émané de l’avis général, une bonne série, mais sans plus, et certainement pas au niveau de ce qu’on considère comme les sommets du genre.
Ensuite, pour Marvel, là aussi, j’essaye de rester aussi factuel que possible. Que sait on des séries Marvel? D’abord, que la première vague se fera sur cinq séries, ce qui devrait prendre plus que la simple année 2015. On parle d’une série par saison, la dernière (Defenders) arrivant donc au début 2016. On sait aussi que Marvel Studios investit sur l’avenir en général. Les contrats d’acteurs sont signés pour plusieurs films avance et plusieurs années à l’avance. On peut raisonnablement imaginer qu’il en sera de même pour le format série, qui sert le même intérêt que les longs métrages : donner vie à un héros Marvel. A part Hulk (à l’époque où les choses étaient moins rôdées), tous les héros ont eu droit à plusieurs films. On peut en conclure que cette recette risque de se répéter.
Pour aller dans ce sens, quand Marvel Studios ne prévoit de faire qu’un one-shot ou un film stand-alone, ils l’annoncent officiellement : Agent Carter ne fera qu’une saison, Ant-Man ne fera qu’un film solo. Ils n’ont rien dit de tel vis a vis des séries Netflix. Pour finir, Agents of Shield a été renouvelée, et ce, malgré un accueil critique plutôt froid et des audiences en baisse. En clair,Marvel investit sur le long terme, et lâche rarement ses projets au premier essai. Surtout pour des héros comme Daredevil ou Luke Cage. Voilà pour les « années à venir ».
En ce qui concerne le « avec sérieux », on va prendre la série Daredevil comme témoin de la méthode adoptée pour ce nouveau pan de Marvel Studio (pour, encore une fois, juger avec ce qu’on a comme données). Le casting est fait d’acteurs de séries « de type HBO » (ce qui est un gage de qualité selon l’avis général) ou d’acteurs de cinéma (ce qui est une tendance des séries de qualité, selon l’avis général aussi). Le diffuseur, Netflix, a meilleure réputation que la CW (grâce à House of Cards), et n’est pas, contrairement à NBC, prisonnière de certaines contraintes (on pense à la cigarette de Constantine). De fait, Netflix n’est pas exposé aux chimères de l’audimat, ce qui est un autre gage de sûreté. Enfin, pour ce qui est du ton proprement dit, que ce soit de la bouche de Kevin Feige, Joe Quasada ou Ted Sarandos, ce qui en ressort est l’idée de héros plus sombres, plus terre-à-terre, dans un univers (Hell’s Kitchen, en l’occurrence) sale et violent. Donc, moins grand public et humoristique que les films Marvel Studios.
Bien sur, tout ça est contestable ! Mais le sérieux ou la pérennité de ces séries me semble – personnellement – assuré (vu qu’il y a « my » dans le titre, on ne m’en voudra pas de me référer à mon opinion ^^).
A savoir si c’est prématuré, je le répète, l’idée n’est pas de juger ou d’affirmer, juste de faire le point sur ce qu’on peut attendre ou retenir de la vague de séries à venir. Je ne condamne pas du tout Gotham sur l’avenir, ni n’affirme d’entrée de jeu que les séries Marvel seront géniales et dureront dix ans. Je juge avec les données qu’on a maintenant, et j’essaye d’en tirer des conclusions. Voilà voilà ^^
Et ben dis donc, qu’est-ce que ça doit être quand t’essayes de faire long !
(joke^^):-)
De cette manière, tes phrases sont bien plus explicites, merci d’avoir pris le temps d’expliquer !
Maintenant, une question personnelle : Tu ne t’es jamais fait appeler Baklael sur d’autres forums ?
Parce que je connais un gars (Baklael donc) qui adore faire dans la tartine (et ce n’est pas péjoratif), et vos styles se ressemblent pas mal ! ^^
Ravi d’avoir pu t’être utile, et non, ce n’est pas moi ^^ je ne fréquente plus aucun forum depuis longtemps.
Très très bon dossier complet et intéressant à lire. Scalped passant entre les mains du producteur de Banshee, quoi de plus normal vu la tournure de la saison 2. Un délire de fanboy qui devient réalité avant même que mon obsession le transforme en fantasme (contrairement à l’interprétation de Blacksad par Idris Elba haha !)
Bravo Corentin !
Une analyse réaliste mais étonnement optimiste de ta part ! Comme quoi, tes trolls sur le site ne te rende pas justice :D
Très bel article, qui change de Booster Gold…
J’espère aussi que DC va continuer à se détacher intelligemment de ces productions TV/Ciné. Et que cela en restera à des détails du genre « Diggle ». Je veux y croire de toutes mes forces en tout cas…
plusieurs mois plus tard, je lis et je trouve ça : « actuellement, dans le monde de Batman, Jim Gordon n’a pas abandonné moustaches et lunettes pour répondre à l’incarnation de Ben McKenzie. Et pour ma part, je trouve ça plutôt cool. » et bien entendu, lecteur VO, tu souris.
Hahahahaha, excellent :D