[Review Express VO] Semaine #160

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Harley Quinn : FE #1

Le Top de la semaine

  • Superman : FE #1
Le Flop de la semaine

  • Aquaman and the Others : FE #1

Hé non, vous ne rêvez pas, DC a bien atteint sa 160ème semaine de publications depuis le lancement des New 52 en septembre 2011. Voilà, ça fait un joli chiffre, mais ce n’est pas ce qui vous a motivé à venir dans cette rubrique hebdomadaire Ô combien célébrée des Review Express VO. Ce que vous voulez, vous, les lecteurs de comics, c’est retrouver les avis et critiques du staff sur les sorties VertigoNew 52 et Beyond the New 52 de DC Comics. Cette semaine aura été marquée par deux grosses sorties : la conclusion de l’event Superman : Doomed dans le second one-shot du même nom, et également le numéro Booster Gold : Futures End #1, qui non content d’avoir bénéficié d’un méga Off My Mind (et genre, c’est le troisième consacré au personnage hein !), a également le privilège de REVENIR dans cette rubrique histoire que Freytaw puisse encore vous en parler en placer des notes par ci par là. Moi je vous dis qu’à ce rythme, le site va se transformer en BoosterGoldPlanet d’ici peu. Pour le reste, certains numéros du mois spécial 5 Years Later, qui est donc à présent terminé, étaient sympathiques, et d’autres franchement moyens, et quelque chose me dit que certains membres du site s’ont en train de vous préparer un dossier histoire de faire le point sur ce mois particulier. Pour le reste, vous n’avez qu’à suivre le guide, et bien entendu à nous faire part de vos avis et critiques dans les commentaires, et si jamais on arrive à dépasser le nombre de commentaires de la critique du pilote de Gotham, je vous reprends du Keen’V dans le prochain DPC On Air : le débat Live !!


VERTIGO

 

BODIES #3

review BODIES #3

Scénario : Si Spencer Dessins : Tula LotayMeghan Hetrick-MurantePhil Winslade, et Dean Ormston

Une intrigue étalée sur 4 périodes, ça a de quoi décontenancer, mais Si Spencer réussit quand même à captiver avec ses intrigues, toutes reliées par un corps. J’ai clairement une préférence pour l’histoire en 2014, à cause de son personnage féminin très fort de caractère, qui impose vraiment sa présence dans les pages, et celle qui se passe dans le Londres victorien, pour les traits poisseux de l’artiste, et surtout l’implémentation d’éléments fantastiques qui donnent un brin la chair de poule. Du côté du Londres de 1940, c’est très réussi artistiquement (notamment une planche de flashback), mais ça ne m’emballe pas particulièrement, et dans l’époque vraiment futuriste, c’est peut-être encore un peu trop perché pour moi (le personnage principal étant vraiment dur à cerner), mais l’arrivée d’un élément assez dérangeant n’a que pu aiguiller ma curiosité. C’est pas parce qu’on se sent un peu perdu que la lecture n’en est pas plaisante, et pour le moment j’ai vraiment l’impression qu’il ne manque pas grand chose pour que l’auteur puisse vraiment nous en mettre plein la tête avec des liens entre les époques, et de bonnes grosses révélations, alors je prends mon mal en patience et j’attends la suite !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

DEAD BOY DETECTIVES #9

review DEAD BOY DETECTIVES #9

Scénario : Toby Litt Dessins : Ryan Kelly, Marc Buckingham

Les choses se compliquent dans ce numéro de Dead Boy Detectives. Enfin, pour Charles les choses s’éclaircissent brièvement avant de se compliquer concernant la mort de sa mère. Pour Edwin les choses sont très délicates car il a failli être confronté à Death (même si je voulais vraiment la voir du coup). Crystal quant à elle, fait le point, et cette geek accomplie à la réflexion vive va vite comprendre ce qu’il se passe afin de trouver des réponses aux questions qu’elle se pose depuis le début de cet arc. J’aime quand les choses avancent de la sorte. C’est franchement intéressant, et puis les évènements commencent à bien s’emboiter. Il y a des fois où il est vrai que l’histoire peut être longue, mais au final, c’est juste qu’elle est assez compliquée et qu’il faut passer par plusieurs étapes avant les révélations finales. On en a pas encore fini avec cette histoire et franchement, je suis très curieuse de voir comment les choses vont se dérouler à partir de maintenant. L’avantage de retrouver toujours la même équipe c’est de directement revenir dans l’ambiance si typique du titre avec des couleurs pastels et douces, et une ambiance assez douce malgré un rythme bien soutenu dans le numéro.

– Harley

Note : 7/10


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN BEYOND 2.0 #34

review BATMAN BEYOND 2.0 #34

Scénario : Kyle Higgins, Alec Siegel Dessins : Thony Silas

On a un peu du mal à réellement voir où veulent en venir Kyle Higgins et Alec Siegel dans cette histoire qui fait intervenir plein de personnages avec de surcroit l’utilisation de la timeline alternative des Justice Lords (les auteurs ayant envie d’exploiter tout ce qu’ils ont pu faire sur le titre depuis leur début), mais ça n’en reste pas moins foutrement intéressant. L’action n’est pas omniprésente et il y a un certain développement pour les personnages qui nous est montré, avec cette tension toujours très palpable entre Bruce Wayne et Terry. On voit qu’on nous cache encore quelque chose concernant Dick et le team-up improbable (mais en tant que fan, tellement chouette) entre Inque et Melanie Walker s’annonce succulent. Et c’est sans compter sur les traits de Thony Silas qui se fait vraiment plaisir sur ce numéro, notamment concernant ces deux derniers personnages. Inque adopte quelques designs foufous qui vont de pair avec ses capacités, et Melanie Walker bah… n’a jamais été aussi sexy (mais pas vulgaire !) auparavant. On la voudrait en Bombshell, tiens !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #12

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #12

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Dernier chapitre consacré au fameux Professeur Gorilla, aussi connu sous le nom de Karmak. Ce dernier tentait, dans le numéro précédent, de s’emparer du cerveau de Batman ! Eh ouais, rien que ça ! Imaginez si un gorille criminel parvenait à obtenir toutes les facultés cérébrales du meilleur detective du monde ! Évidemment, le chevalier noir ne l’entend pas de cette oreille ! C’est encore une fois un duel au sommet rocambolesque que nous livre le très efficace Jiro Kuwata. Le numéro est graphiquement bien réalisé, avec un découpage toujours exemplaire qui nous permet de suivre facilement toutes les actions qui se passent. Le résultat est donc à la hauteur de nos espérances, et l’on se plaît à voir ce Batman un peu arrogant être fier d’avoir anticipé toutes les stratégies du primate. Notons la petite “morale” finale, qui nous rappelle les plus belles heures de la série TV, oui, celle avec Adam West dont j’aime tant parler.

– Zeppeli

Note : 8/10

 

HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #17

review HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #17

Scénario : Dan Abnett Dessins : Pop Mhan

Le dernier numéro se concluait par un cliffhanger auquel on ne croyait pas… Adam se faisait poignarder par sa soeur. Ben en fait si… C’était on ne peut plus réel. Et le pauvre hère est encore en train de se vider de son sang au moment où je vous parle ! Dan Abnett redouble d’imagination pour expliquer ce qui se passe ici, où s’y essaye. C’est tellement du déjà vu et revu que c’est clairement un poil décevant. Non, le côté intéressant, c’est que c’est la Sorceress (à savoir Teela donc) qui est derrière tout ça et bien sûr, les intentions sont toujours nobles, et l’avènement d’Adora en She-Ra approche… C’est juste l’exécution qui est discutable, mais Teela doit maintenant répondre à ses devoirs et se doit de la jouer mystérieuse et compagnie, ce qui n’est visiblement pas des plus aisés pour elle. Une simple case sur un de ses yeux en larmes tend à prouver cette idée, c’est subtil et bien placé. Maintenant, il faut avouer que le numéro est assez pauvre et passe son temps à nous raconter pourquoi il y a eu ce “cliffhanger”. Au delà de ça, l’intrigue reste quand même intéressante et la mythologie de l’univers tourne à plein tube, avec tout ce que cela comporte de kitsch avec, mais cela va de paire avec son identité. Le prochain numéro, et dernier numéro de l’arc (le #19 sera un one-shot qui servira de prélude à Eternity War qui débarque en décembre) apportera je l’espère une conclusion digne de ce nom à l’ensemble… Quand à Pop Mahn, il est encore une fois très en forme sur ce numéro, sa Sorceress version Teela est magnifique et expressive, Adora est juste, le gros vilain est moche, tout concorde et il arrive à donner un cachet à Eternia relativement unique. J’apprécie toujours son travail sur la série.

– Freytaw

Note : 7/10

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #19

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #19

Scénario : Dan Abnett Dessins : Emanuel Simeoni

Pour être honnête, je ne pensais plus dire ça de la série mais en voilà un numéro qui fait plaisir, enfin un peu… D’accord ça ne vole pas bien haut mais ça réalise au moins ce que j’attendais depuis le début du titre, un épisode cool, vraiment cool. Dan Abnett favorise ici l’action et les catch-phrases bien placées. Alors ne vous attendez pas à un scénario hyper recherché mais c’est efficace. Place donc, à l’action bas du front avec des nouveaux personnages assez charismatiques pour faire tenir le numéro sur leur présence. Evidemment on peut regretter que ça ne fasse pas avancer l’histoire et que ça se lise en 5 minutes mais au moins, on se marre un bon coup pendant ce temps là. L’artiste Emanuel Simeoni est aussi dans le ton en mettant l’accent sur le mouvement et la fluidité du découpage pour retranscrire l’action. Ca fonctionne donc également plutôt bien même si ses personnages sont parfois inutilement « poseurs ».

Au final donc, ce n’est pas le numéro de l’année, ni même de la semaine et d’ailleurs probablement pas de la journée mais ça défragmente un bon coup, c’est déjà ça.

– n00dle

Note : 6,5/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #7

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #7

Scénario : Sean E. Williams Dessins : Marguerite Sauvage

On s’intéresse plus à Wonder Woman en tant que femme et icône féministe (et autre) que son côté super-héroïne dans ce petit numéro sous forme de one-shot. Wonder Woman est ici une rockstar, leader d’un groupe de rock branché, et nous la voyons traverser les rues de la ville avec les réactions de ses fans, qu’elles soient positives ou négatives. On pourra apprécier le côté humaniste du personnage, ou bien sa réaction face à un fan clairement sexiste/macho, mais Sean E. Williams nous sert le tout d’une façon un peu trop brute, un peu de subtilité n’aurait pas fait de mal. Néanmoins, en si peu de pages, difficile de lui reprocher de ne pas avoir eu l’espace pour étoffer son message. Reste que le dessin de Marguerite Sauvage est sublime dans son style (un côté cartoon appuyé, qui colle avec la légèreté de l’histoire) et qu’on en aurait tord de s’en priver. Un très agréable divertissement.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

THE FLASH SEASON ZERO #2

review THE FLASH SEASON ZERO #2

Scénario : Andrew Kreisberg Dessins : Phil Hester

Il ya quelque chose d’assez fascinant dans ce comicbook, c’est le contraste entre la partie graphique, assurée par un Phil Hester qui n’en a rien à carrer de coller la tête des acteurs sur les personnages principaux, et se contente d’une vague ressemblance (et encore, c’est vraiment pas le cas pour Flash) pour simplement faire de la bd (ce que je n’ai pas envie de lui reprocher), et le ton de ce chapitre qui semble très proche de l’esprit de la série, avec une insistance un peu gênante sur la relation entre Barry Allen et Iris West. Mais mec. Tu t’es fait friendzoner comme un salaud, alors insiste pas ! Reste qu’un nouveau vilain avec des capacités hors du commun (même si inexpliquées) fait son apparition, et ça promet pas mal de fun pour le prochain numéro, même si on aimerait bien voir ça aussi sur le support tv. Comment ça, pas assez de moyens ? Mais allez donc me braquer des banques, dudieu !!

– ArnoKikoo

Note : 6/10


NEW 52

AQUAMAN AND THE OTHERS : FUTURES END #1

review AQUAMAN AND THE OTHERS : FUTURES END #1

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Sean Chen, Mark Irwin

C’est la suite du numéro Aquaman : Futures End #1 qui voit donc le Dead King, réveillé par Mera et les Atlantes méga en colère contre Aquaman parce que ce dernier ose penser qu’une alliance entre eux et les habitants de la terre ferme pourrait, quelque part, profiter à tout le monde (échange de technologies, de denrées, de services – ce qui, dans un monde capitaliste comme le notre, n’a d’ailleurs jamais abouti à un pays qui en exploiterait un autre, non). Du coup, l’autre solution c’est de détruire l’avant-poste Atlante qu’il a fait construire, et au Dead King de récupérer ses reliques, détenues par les Others. Ce numéro sert surtout à l’avènement d’un nouveau héros, mais globalement, ça ne reste quand même que de la baston, avec toutefois une touche positive en fin de numéro, avec l’Espoir qui nous revient un peu comme par miracle (mais un espoir qui ne serait pas sans rappeler celui dont a imprégné le monde Pandora dans son numéro). Pour le reste, ça reste pas bien folichon, et les dessins sont plutôt ennuyeux, les artistes ayant bien du mal à mettre ne serait-ce qu’un peu de punch dans l’action. Vous pouvez vous passer de ce numéro.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

BATMAN ETERNAL #25

review BATMAN ETERNAL #25

Scénario : James Tynion IV Dessins : R.M. Guéra

Un numéro plutôt intéressant cette semaine, bien qu’il m’ait semblé un peu plus calme. Mais la qualité est toujours là. On a droit à une première véritable confrontation entre Batman et qui-vous-savez (à ce rythme, la couverture a déjà dû vous spoiler de qui je parle depuis des semaines, donc à partir du prochain numéro, j’arrêterais de m’en faire), et on soupçonne donc un passif entre les deux, qui devrait d’ailleurs nous être révélé la semaine prochaine – et ça donne envie, tout de même ! On voit également la fille d’Alfred se faire de plus en plus à l’idée de reprendre le poste de son père (non pas qu’elle y mette de la bonne volonté), on met l’accent sur le reste de la Bat-Family (avec des dialogues ma foi bien pensés), et bordel, quel enfoiré ce Jason Bard. C’est donc plutôt dense, et si on avance pas énormément, l’ensemble (et la séquence finale) a largement de quoi contenter notre curiosité. Les dessins de R.M. Guéra ne sont pas extra-ordinaires, et j’ai notamment quelques problèmes avec les visages « civils » de certains héros, mais rien qui ne m’aura fait décrocher de la lecture. Batman Eternal, c’est encore et toujours une bonne lecture de la semaine !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

BOOSTER GOLD : FUTURES END #1

review BOOSTER GOLD : FUTURES END #1

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Moritat, autres

Oui, nous vous avons déjà parlé de ce numéro, mais ce n’était pas une review, mais un étalage de fanboyisme aigü relatif à tout ce que révèle ce numéro au lecteur aguerri de Booster Gold et, accessoirement, au lecteur aguerri du DC Verse, celui qui fouine, qui se passionne et soulève tous les coins de tapis pour voir ce qui se cache dessous. Mais pour le lecteur lambda, celui qui cherche simplement des histoires complètes, sans prise de tête, qu’en est-il ? Ce numéro est un one-shot parlant d’un personnage qui n’a pas sa propre série depuis les New 52, et la série dont il faisait partie activement du cast a été annulée. Et le sort de Booster Gold dans cette dernière était relativement dérangeant. On pouvait déjà attendre de ce numéro des réponses sur le pourquoi du comment : les réponses y sont, partiellement, et c’est bien le problème, c’est qu’on ne confirme rien et on laisse le lecteur dans le plan des suppositions (revoir donc mon Off My Mind pour tout ça). Ensuite, en tant que one-shot, on pouvait s’attendre aussi à une présentation sûre et concrète du personnage. Sauf qu’on a surtout un numéro qui se base sur les acquis d’un lectorat plus ou moins “hypothétique”. Ce numéro faisant, certes, appel à la fin de la JLI New 52 (avec un retcon déguisé au passage, même si Jurgens essaye de jongler péniblement avec ce qu’avait fait Johns dans l’annual), donc à des lecteurs du début des New 52, mais aussi et surtout, au connaisseur du personnage, donc à des lecteurs pré-New 52. Pour tous les autres, la présentation de sa soeur, les références à Skeets, les références à la maxi-série 52 et les références à Blue Beetle et à tout un tas de trucs du DC Verse peuvent paraître totalement nébuleuses et présenter donc un numéro un peu… étouffant. Pas forcément inintéressant, car il apporte des éléments d’intrigues forts concernant Brainiac et son implication dans Futures End, mais c’est à peu près tout, et encore, il faut aussi savoir ce qu’est Vanishing Point pour comprendre la tension dramatique de la fin de l’épisode. Pour le lecteur récent qui espérait découvrir une histoire complète (c’est un one-shot après tout) qui présente Booster Gold sous son meilleur jour, ce numéro peut s’avérer être une déception sur le plan du scénario. Mais pour qui veut comprendre les clés du DC Verse et de sa direction actuelle, cette curiosité devrait suffire. Reste maintenant la partie dessins, qui est somme toute particulière puisqu’elle fait appel à différents artistes en fonction de l’endroit et la période sur laquelle Booster se situe. Ce qui bien évidemment, propose quelques inégalités. La partie Moritat est excellente et fidèle à ce qu’il a pu donner sur All-Star Western. Du reste, on remarquera que Ron Frenz et Scott Hanna en charge de la partie sur Kamandi ont découpé les pages et dessiné de manière Kirbiesque (même si ça ne vaut pas Giffen dans l’exercice selon moi, mais soit). De manière générale, l’ensemble colle avec son époque et est bien dessiné, mes favoris étant Moritat (partie 1800), Frenz et Hanna (partie Kamandi, très Kirby dans le dessin et le découpage, même si n’est pas Giffen qui veut) et enfin Jurgens et Rapmund, les papas du bonhomme, dans les phases qui se passe dans le futur. Bémol pour la partie Brett Booth/Rapmund (oui, encore lui, pour la partie “Metropolis en bouteille”), que je trouve vraiment bizarre à cause, encore et toujours, des visages qu’ils collent à ses persos. Pour résumé, une lecture attendue et géniale pour le fan de Booster Gold (et de l’univers DC en général), une lecture au potentiel décevant pour le lecteur lambda qui demandait avant tout de la découverte. Donc deux notes…

– Freytaw

Note : 9/10 pour les fans de Booster Gold, 5/10 pour le reste

CATWOMAN : FUTURES END #1

review CATWOMAN : FUTURES END #1

Scénario : Sholly Fisch Dessins : Patrick Olliffe, Tom NGuyen

Ce numéro de Catwoman qui nous propulse dans le futur sert de conclusion à toute l’histoire de Selina Kyle. On revient sur son entrée à la tête du monde du crime, comment elle a réussi à gérer les plus grosses têtes de mules (ou autres animaux hein on n’est plus à ça près). En fait ce numéro nous présente ce bilan d’une façon originale car c’est en fait The Riddler (le vrai hein des comics pas le notre à nous) qui va faire tout un exposé sur l’histoire de Selina Kyle pour qu’elle en arrive à ce point final. C’est bien tourné, bien trouvé aussi de la part de Sholly Fisch, et au final, si l’orientation mafia peut dérouter, on y reconnait les idées de la féline lorsqu’on prête attention au bilan. Aux planches on retrouve la même équipe que sur les numéros précédents et c’est peut être un peu dommage car un changement aurait pu être intéressant. Après ça reste bien hein ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Selina Kyle est fatale, sexy, une bombe au caractère bien trempé qui règne sur la mafia.

Le coup de la couverture par contre me chiffonne, car je déteste quand les couvertures sont mensongères, ou alors je suis sacrément imbécile pour ne pas comprendre le lien, mais franchement là, je ne vois pas. Catwoman n’est que peu évoquée, c’est vraiment Selina Kyle qui est au coeur de tout, même si le titre reste Catwoman, ce n’est plus ce côté là de Selina le plus important.

– Harley

Note : 6,5/10

HARLEY QUINN : FUTURES END #1

review HARLEY QUINN : FUTURES END #1

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : Chad Hardin

5 ans dans le plus tard, c’est toujours le bordel sans nom dans la vie d’Harley Quinn. Partie pour des vacances d’une manière lowcost. Arrivée sur plan elle ne vivra pas un début de vacances paradisiaque, mais la chance va tourner. Cette chance va se transformer tantôt en rêve puis en en situation complètement improbable. C’est un numéro assez sympathique bien que l’histoire semble sortie de nulle part. On retrouve quand même la dynamique anciennement romantique et grotesque entre le Joker et Harley. Du je t’aime moi non plus. C’est agréable de retrouver cette ambiance mais dans l’ensemble, ça semble bien trop facile. Par contre, le dernier personnage qui fait son arrivée apporte un petit vent de fraicheur dans un numéro qui est un peu trop réchauffé. Jimmy Palmiotti et Amanda Conner s’en donnent toujours à coeur joie sur le titre, mais bon, il y a quand même certaines bases à respecter, par exemple je vois mal le Joker partir en retraite sur une île et faire mumuse avec des indigènes.

Chad Hardin et Alex Sinclair livrent des planches toujours bonnes, il n’y a pas spécialement de différences avec les numéros réguliers sur lesquels ils travaillent ensemble. J’ai aimé leur version du Joker mais j’aurais bien aimé qu’il garde quelques traces de ses aventures passées, car bon au final un visage arraché puis porté par une autre personne tout ça tout ça, ça pourrit et ca ne se remet pas aussi facilement.

Dans l’ensemble, c’est quand même vraiment cool, parce que le mariage du Joker et Harley Quinn, c’est une explosion, digne du plus puissant des volcans… Oh, wait !

– Harley

Note : 8,5/10

JUSTICE LEAGUE DARK : FUTURES END #1

review JUSTICE LEAGUE DARK : FUTURES END #1

Scénario : J.M. DeMatteis Dessins : Andres Guinaldo, Walden Wong

Bon franchement, la preview ne m’attirait pas tant que ça, hé bien le numéro entier n’a pas spécialement piqué mon intérêt. On place Zatanna dans le rôle de la sorcière recluse aux tendances agressives, qui vit une histoire d’amour avec Etrigan et qui semble porter sur elle tous les malheurs du monde. À côté de ça on a Craft, Black Orchid et Nightmare Nurse qui tentent de trouver une solution à leur perdition dans la dimension où la House of Mystery est prise au piège. Dit comme ça c’est basique. Mais vient l’arrivée d’un bonhomme perdu dans cette dimension. On sent le piège venir à des kilomètres, mais forcément Zatanna tombe dans le panneau avant de reprendre les choses en mains. Au final elle se prend une petite claqouille en fin de numéro, sous le choc que l’équipe soit venue à son secours. Franchement c’est pas terrible terrible. On a juste l’impression de lire une histoire comme une autre de la Justice League Dark, mais sans Swampy, Deadman et Constantine. Une équipe bien plus féminine à l’exception d’Etrigan, mais ce n’est pas non plus un homme (pas de Jason Blood ici). Je m’attendais à quelque chose de bien plus intéressant, bien plus “hors du temps”. C’est dommage. Côté planches, certaines cases sont bien sympas mais d’autres un peu moins et les personnages peuvent parfois changer de traits entre les pages selon leur apparition en premier ou arrière plan, c’est pas génial par contre.

– Harley

Note : 5/10

RED LANTERNS : FUTURES END #1

review RED LANTERNS : FUTURES END #1

Scénario : Charles Soule Dessins : Jim Califiore

Avec tous les numéros « Futures End » qui sont passés, je commençais à croire qu’aucun personnage n’aurait le droit à ne serait-ce qu’un infime espoir de vie meilleure. Merci donc à Charles Soule de me prouver le contraire car même si le ton est résolument sombre, cet épisode nous parle d’espoir et ça fait du bien. L’auteur utilise en plus très bien le concept de se projeter 5 ans dans le futur pour nous offrir quasiment ce qui pourrait être une conclusion à son run. On ne connait pas les détails dans cinq années passées pour en arriver là mais le scénario est assez solide pour tenir debout tout seul sans besoin d’être plus explicite. Tout simplement parce qu’il se repose sur des personnages forts, extrêmement bien caractérisés et on en apprend assez pour remplir les blancs nous-mêmes. Le récit est tout de même limité, en partie par l’espace restreint dont dispose Soule pour le raconter. On se retrouve donc avec un final vite expédié et qui fait retomber le soufflet brutalement, mais qui est rattrapé malgré tout par une dernière page sous forme de happy end. C’est peut-être un peu facile mais encore une fois, ça fait du bien de temps en temps. Côté dessins, pas de surprise puisqu’on retrouve Jim Califiore. Son style ‘sale’ convient toujours très bien à l’ambiance et dès qu’il en a l’occasion, il ne se gêne pas pour représenter ses héros de façon iconique.

– n00dle

Note : 8/10

SINESTRO : FUTURES END #1

review SINESTRO : FUTURES END #1

Scénario : Cullen Bunn Dessins : Igor Lima, Ruy Jose

Les titres Green Lantern, en général, souffrent de ce mois Futures End, qui ne leur apporte que des épisodes médiocres, alors que la franchise est, à mon humble avis, en déclin. Mais qu’en est-il de ce numéro dédié à Sinestro ? Eh bien c’est pas mal, c’est loin d’être transcendant, mais c’est correct. On retrouve notre moustachu Korugarien en prison, et l’on apprend un peu ce qui s’est passé pour lui avant de finir derrière les barreaux. On n’échappe pas au sempiternel coup du futur maudit où tout se passe mal, futur qui sera très sûrement oublié d’ici quelques semaines, mais tant pis, si on prend ça comme une sorte d’elseworld, c’est cool. La caractérisation du personnage est excellente, on sent que Cullen Bunn tient bien le personnage, et l’apparition de nouveaux adversaires, L’Apex League est intéressante puisque ces ennemis arriveront bientôt dans la “véritable” série, on sent que Sinestro aura la vie dure face à ces êtres qui semblent surpuissants. L’auteur n’oublie pas non plus son casting secondaire, puisqu’il insiste sur les rôles de Lyssa Drak et de Soranik Natu, qui ont une importance primordiale pour le héros du titre, et qui débordent de charisme. Un numéro qui nous montre Sinestro vivre sa “Blackest Night” personnelle dans le futur, qui s’avère être une agréable lecture.

– Zeppeli

Note : 7/10

STAR-SPANGLED WAR STORIES FEATURING G.I. ZOMBIE : FUTURES END #1

review STAR-SPANGLED WAR STORIES FEATURING G.I. ZOMBIE : FUTURES END #1

Scénario : Justin Gray, Jimmy Palmiotti Dessins : Scott Hampton

Bon sang que c’est cool ! Trop court, mais cool ! Gray et Palmiotti se font plaisir. Non seulement j’ai l’impression de lire des histoires de guerre/horreur directement sorti du Silver Age, ce qui fait honneur au titre à rallonge de la série. Mais en plus, ils nous font un remake de film catastrophe sauce zombie, avec une armée de zombie intelligente (ou presque) et des histoires de complots digne des plus grand blockbuster hollywoodien. Heureusement, ils nous épargne les scène niaises et les moment de suspense inutile (quoiqu’on en a au moins un, mais il était obligatoire celui-ci). C’est un peu de la série B, mais de la bonne. Et le G.I. Zombie nous montre l’étendue de ses compétences, juste impressionnantes (et parfois dégueu, c’est un zombie après tout). Du fun à l’état brut pour des situation complètement folles qui me confortent toujours dans ce que va nous proposer le titre. Pas de chevauchage de missile cette fois-ci, mais une scène aérienne digne des plus grands cascadeurs ! Ils n’oublient pas non plus de détailler un miminum un peu plus leur personnage et nous placent une future relation entre les deux associés que sont Jared et Carmen, sans chichis ni fioriture, pour une fin de numéro relativement sobre comparée au reste. Mais cela ne rend que plus claire l’orientation du titre. À noter que c’est totalement détaché des évènement de Futures End, ce qui en soit, n’est pas plus mal. Les dessins et couleurs de Scott Hampton sont dans la lignée de son travail sur la série. C’est propre, c’est étrange, c’est glauque, c’est pas toujours forcément très clair, mais force est de consater que c’est efficace. Après, c’est un genre, il faut aimer. Mais ça colle à l’ambiance, même si ça peut s’avérer un peu trop “calme” dans les situations les plus extrêmes, mais la narration dynamise suffisamment l’action pour ne pas nous perdre en route. Encore un excellent numéro que ce G.I. Zombie, et un bon one-shot de surcroit, n’hésitez pas à l’essayer si vous hésitez encore à vous lancer dans la série, l’histoire étant complète ici (en quelque sorte).

– Freytaw

Note : 8/10

SUPERMAN : FUTURES END #1

review SUPERMAN : FUTURES END #1

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Lee Weeks

Un numéro que j’attendais avec impatience et je dois dire que je ne suis pas déçu. Même si je n’ai toujours pas la réponse à LA question que je me pose – que l’on se pose tous au final – concernant Superman et la guerre, c’est une autre jolie histoire que Dan Jurgens nous raconte avec Superman : Futures End #1. Comme vous pouvez vous y attendre, ce n’est donc pas de Superman dont il va s’agir dans ce numéro mais bel et bien de celui qui se cache sous le casque. Après la révélation fracassante au monde entier de la super fouine Loïs Lane concernant la vérité sur le Superman qui parcourt le monde post-guerre, c’est une récit un peu plus intime et qui permet d’approfondir un peu plus les deux personnages. C’est une démonstration parfaite de ce qu’est un très bon tie-in et de son utilité. Parfaitement complémentaire à la série principale, Loïs Lane confronte donc l’usurpateur. Alors qu’au départ son action m’avait profondément énervé, je dois dire que pour le coup, elle remonte dans mon estime. Bien évidemment elle ne fait pas les choses pour le bien de l’autre mais bien pour dégoter des scoops. Mais si elle peut faire une bonne action en même temps, pourquoi se priver. Surtout qu’en plus tout est parfaitement naturel. Les scènes s’enchaînent de manière vraiment fluide et la lecture en devient très agréable. En plus de cela, il faut compter sur le coup de crayon de Lee Weeks dynamique juste comme il le faut tout en restant bien détaillé. Les couleurs de Dave McCaig ajoute la touche finale pour donner une vrai petite identité visuelle à ce chapitre. Malheureusement, son seul défaut pour les lecteurs qui ne suivent pas Futures End semaine après semaine, c’est qu’il en dévoile peut-être un peu trop, et n’est donc pas pour vous. Les autres, vous pouvez y aller parce que c’est bien cool, c’est beau, et puis une bonne dose de Shazam ça ne se refuse pas !

– Nathko

Note : 8,5/10

THE FLASH : FUTURES END #1

review THE FLASH : FUTURES END #1

Scénario : Van Jensen, Robert Venditti Dessins : Brett Booth, Norm Rapmund

Autant le dire tout de suite, ce numéro pourrait s’appeler The Flash #35 tant il ignore gentiment Futures End pour se concentrer uniquement sur la suite de l’arc en cours dans la série. Puisque ça parle de voyage temporel, l’histoire est propulsée de 5 ans dans le futur. Commençons d’abord par ce qui fâche. Vous vouliez uniquement du Wally en action et en costume pour la première fois comme le promettait la couverture ? Hé bien passez votre chemin puisque ça n’arrive que dans une petite case, et encore… Passée cette déception, Venditti et Van Jensen reprennent là où ils avaient laissé les choses lors du numéro précédent. On retrouve donc une histoire pas forcément originale mais plutôt bien menée même si on devine le final de très loin. De plus, les auteurs n’évitent pas certains écueils gênants liés aux récits traitants de voyage dans le temps, mais le tout confirme que le duo a quelques plans intéressants pour les personnages. Finalement, le divertissement est de qualité avec des effets visuels plutôt réussis bien qu’un peu too much par moment. Cela montre en tout cas que Brett Booth semble bien plus à l’aise sur sa planche à dessins dès que les choses bougent.

The Flash : Futures End est donc à l’image du run des deux auteurs. Une bonne histoire qui ne révolutionne certainement pas le personnage et qui n’atteint jamais des sommets de storytelling mais qui offre un divertissement honnête et attachant.

 

– n00dle

Note : 7/10

THE NEW 52 : FUTURES END #21

review THE NEW 52 : FUTURES END #21

Scénario : Brian Azzarello, Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire Dessins : Cully Hamner

Voilà un numéro où il ne se passe rien mais où l’on apprend tout. Oui je sais, c’est curieux dit comme ça. On retrouve Green Arrow et ses copains sur son île, et en fait, le tout va partir en gros flashback qui nous ramène la fin du monde, plus précisément la fin d’Earth-2, et comment les héros d’Earth-2 se sont enfuis, comment les réfugiés se sont retrouvés sur Earth-0, et comment les héros d’Earth-2, toujours, se sont retrouvés dans les mains de Cadmus. Inutile de vous dire que la dernière pièce manquante du puzzle, c’est World’s End. Et la série hebdo n’a plus qu’à se lancer pour qu’on rattache les wagons. Ca tombe bien, elle débarque la semaine prochaine ! Alors très sincèrement, j’ai trouvé ça passionnant. Le seul souci, c’est le côté narratif, du moins sur la première moitié, qui est un peu casse gueule. Les personnages (en l’occurence, surtout Red Arrow), racontent des évènements à Barda qu’elle sait déjà juste pour nous le présenter. Et là c’est totalement obvious. Autant des fois ça passe crème, autant là, quand t’as Barda qui braille parce qu’elle a pas besoin qu’on lui raconte ce qu’on vient de nous dire sur la première moitié du numéro, bon… C’est pas très fin. Toujours est-il que pour le lecteur, ça reste bon à savoir, alors on leur pardonnera. Et la seconde partie est mieux amenée, et c’est Green Arrow qui s’en charge, puisque ça résume un peu les cinq années passées. Et c’est vraiment chouette sur ce plan là. On sent bien un certain Jeff Lemire qui s’amuse derrière ses pages, surtout quand on a les Outsiders en caméo qui se la racontent un peu. Aux dessins c’est Cully Hamner qui est de corvée. C’est sympathique tout au plus, un peu étrange parfois. Tous ces personnages à la bouche entre-ouverte bon… Ca me laisse sceptique ! Quand au Green Arrow, je vois un peu d’ironie dans son design… Tout le monde lui a réclamé sa barbe. Et comment dire… Ils lui ont donné, mais disons que bon… Ils ont peut-être un poil exagéré sur sa pilosité ! Je prend ça presque avec humour, et au final, même s’il est définitivement un Robinson Crusoé-like, il reste relativement classe. On ne peut pas dire que ça ne mûrit pas le personnage par contre !

– Freytaw

Note : 7/10

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15 Commentaires
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jay
jay
9 années il y a

J’suis a la bourre partout putains,FE,Booster Gold,Superman FE.En plus World’s end debarque.J’vais demissioner et m’inscrire au chomage.

Aquaman
Invité
9 années il y a

Je commente juste pour entendre Arno chanté lors du prochain DCPOA Live ^^

Herbefol
9 années il y a

– Aquaman and the Others. Malheureusement, c’est un peu ce que l’on pouvait craindre après le numéro d’Aquaman : baston, les gentils l’emportent et les atlantes vont gentiment faire ce que leur demande les gens de la surface. J’avais déjà eu un problème moral avec la condamnation (à mort ? Je ne sais plus) de Black Manta par la surface au prétexte qu’il a tué des gens (alors qu’il était de bonne fois puisque c’est la surface qui a commencé en balançant ses missiles sur Atlantis), ce côté très américain qui consiste à penser que leur droit l’emporte sur celui du reste du monde. Bref, passons, on a un « nouveau » héros qui apparaît mais qui me fait sacrément l’effet d’un cheveux dans la soupe, ça sent tellement le besoin scénaristique pour sauver tout le monde que s’en est presque grotesque.
– Batman Eternal. On reste dans ce rythme pas trop débridé que l’on a depuis plusieurs numéros et ça fonctionne toujours aussi bien. Et on donne encore quelques os à ronger, avec cette petite confrontation entre Batou et son adversaire, la confirmation que Bard est bien un enfoiré de première (Vicky Vale va s’en vouloir de s’être fait avoir) et la Bat-famille qui se reconstitue petit à petit. Petite mention pour « Taser Girl » qui m’a bien fait rigoler.
– Booster Gold. Ça m’embête un peu ce numéro. On sent que y a plein de références à un tas de trucs, mais pour celui qui découvre l’univers DC depuis le début des New 52, voire un peu après (j’ai pas suivi le titre dans lequel il apparaissait vraiment), c’est un peu plus compliqué. Personnellement, je suis assez content de cette lecture parce que ça me laisse supposer qu’il y a encore plein de choses à découvrir dans cet univers et que l’équipe de chez DC a probablement sous le coude de quoi nous pondre plein d’histoires sympas à l’avenir. Mais dans l’immédiat, je vais faire une croix sur la compréhension. :-)
– Catwoman. Un épisode assez sympathique, qui s’inscrit dans le futur auquel doit mener Batman Eternal. Si la figure de Catwoman en elle-même est plutôt absente, il est agréable de voir comment Selina Kyle mène sa barque dans le monde de la pègre. Pas inoubliable, mais agréable.
– Harley Quinn. Même en Futures End c’est toujours aussi con, mais toujours aussi amusant. Et c’est pas mal d’avoir profité de ce numéro « futur hypothétique » pour faire encore un peu plus n’importe quoi que d’habitude.
– Justice League Dark. Celui-là, je crois que je vais l’oublier rapidement. Ça ne semble pas bien lié au reste et si je me suis demandé un instant comment les personnages avaient bien pu en arriver là dans un futur plus ou moins proche, j’avoue que je ne me suis pas creusé le ciboulette plus longtemps que ça. Je ne sais pas si le type qu’on croise (Augustine) est une figure connue, mais franchement je me fichais bien de savoir d’où il sortait.
– Red Lanterns. Ça, c’est du bon. Charles Soule a très bien su jouer sur la colère et l’espoir et si la résolution est un chouia trop facile, à mon goût, en fin de compte je l’accepte volontiers, parce que j’ai envie d’espérer, justement. Un numéro sponsorisé par Frank Capra ? :-)
– Sinestro. Mais c’est pas mal du tout ça aussi. Je trouve que Sinestro reste égal à lui-même : retors, malin et prêt à tout pour parvenir à ses fins. Rien, pas même la mort, ne peut se mettre en travers de sa route.
– Star Spangled War Stories. Je ne suis pas très emballé par ce numéro. Ça tient tout seul, ça pourrait même, à la limite, être lu par quelqu’un qui n’a pas lu le début de la série. Mais je trouve que c’est très classique. Voire un peu trop. Du coup, ça se lit sans déplaisir, mais ça va s’oublier tout aussi vite.
– Superman. C’est plutôt bien fichu, et ça s’insère totalement dans N52FE, au même titre que Green Arrow par exemple. Mon seul soucis, c’est qu’à la place de Batson j’aurais mis Lois dehors à coup de pieds dans le fondement. De fait, j’ai donc un peu de mal à accepter le reste de l’épisode. Après, Batson est un gosse et se laisse peut-être plus facilement convaincre. Mais honnêtement, passer un coup d’éponge aussi vite après la bonne crasse qu’a fait Lane, vous je ne sais pas, mais moi il me faudrait plus qu’une séance de psy à 2 sous pour l’accepter.:p Par contre, au niveau du fond, c’est un épisode très intéressant, qui permet effectivement de comprendre pourquoi et ça, c’est bien.
– The Flash. Et ben c’est pas mal du tout ça. Effectivement, ça pourrait s’appeler The Flash 35. Mais ça reste quand même dans les clous du principe posé au départ « cinq ans après ». Et c’est tant mieux, plutôt que d’avoir un « vrai » numéro Futures End mal foutu où les créateurs essaient de se raccrocher aux branches tant bien que mal, où a un épisode qui fait une petite entorse au principe mais livre ainsi un épisode correct qui s’insère bien dans la série. Et l’arc n’étant pas fini, j’attends maintenant la suite. :-)
– N52FE. Ça ne fait pas de mal d’avoir quelques explications pour une fois. Evidemment, c’est pas très adroit sur le démarrage (« non mais ça je le sais déjà, pourquoi tu le racontes en regardant dans le vide, tu t’adresses à quelqu’un que l’on ne voit pas ? »), mais je pardonnerais presque la maladresse tant ça fait plaisir d’avoir enfin droit à quelques explications. Et puis y a pas Cole qui tourne en rond sans rien faire dans cet épisode, rien que pour ça, ça vaut un bonus.:p

crazy-el
crazy-el
9 années il y a

Tawtaw on dirait tu voulais avoir une bonne conscience sur Booster Gold, ne pas déplaire à tous, tout de même entre 9 et 5 il a une marge énorme. lol Tous les No.1 de Futurs End sont pratiquement écrit de la même façon. Pour appuyer à quelque part ton plaidoyer sur  »faut avoir un précédent sur BG », la vrai question aurait été: n’a t-il pas été trop précité de faire revenir BG par cette porte, soit FE? Je ne crois pas que Jurgens était aussi inconscient que ça, ne sachant pas ce qu’il faisait, je crois pas que BG a été mis là pour embrouiller les gens, BG sert à l’histoire, il en est le véhicule, mais au niveau de l’histoire actuelle je ne crois pas qui faut une connaissance absolue sur BG. Ce dernier fait parti de ces nombreux autres personnages pris dans ce multiverse et temporalité, c’est de ce discour là que les gens doivent être habitué et de connaître. De quoi ça mange en hiver le multiverse et la temporalité?(expression québécoise lol). Même moi je dois attendre ce qui adviendra de tout ça, je dois accepter de jouer le jeux, parce que même si je connais BG ça m’aide pas beaucoup à comprendre ce qui se passe.  »La Vérité est ailleurs » disait X-Files lol

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  crazy-el

J’avoue, je me suis peut-être laissé berné par ma conscience, un peu. Mais je voulais être aussi juste. Tout dépend du type de lecteur que nous sommes. Nous deux, je commence à croire qu’on est hors catégorie ! haha
Il y a vraiment des lecteurs qui n’ont pas l’envie, ou simplement l’ambition de plonger complètement dans cet univers. Je n’ai qu’une chose à dire : tant pis pour eux, et nous sommes d’accord. Les références du numéro dépasse Booster Gold.

Sur la note, j’aurais du être plus juste, j’aurais du écrire :
9/10 pour les fan de Booster Gold et les lecteurs curieux
5/10 pour les autres ^^

Vittorini
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Bravo. Belle mentalité. Du coup, à chaque fois qu’un membre exprimera un avis objectif sur l’écriture d’un titre sans partir dans la sur-interprétation, on aura droit à quelques merveilleuses observations du genre « les autres » = feignasses sans ambitions ?

Rumil
Rumil
9 années il y a
Répondre à  Vittorini

Plutôt, « ceux qui lisent, ne comprennent pas et ne se posent pas de questions » = feignants.

crazy-el
crazy-el
9 années il y a
Répondre à  Vittorini

Oh la la Vitto, on ne partira pas une guerre diplomatique lol Pas aisé dans ce petit espace ici d’exprimé idéalement ce que je pense, bien souvent on écourte le fond de ma pensée et risque de donner des envolées lyriques faute d’avoir compris le véritable sens avec des nuances. Grosse différence de commencer sa phrase comme  »j’aurais aimé de comprendre mieux ce que tu avances », que de prêter par extrapolation des intentions qui frisent des jugements de valeurs.

La pensée de Frey est très idylique disons sur la manière d’appréhendé la compréhension d’une histoire, qui va au-delà de sa qualité d’écriture, je ne crois pas qu’il a voulu donner des étiquettes aussi tranchantes comme je lis ici. Un peu comme je souhaiterais tellement qu’une majorité de gens puissent comprendre ce qui est mis en place par DC, pour qu’ils puissent comprendre ce discours propre à DC. Dans ce numéro de Booster Gold et celui de Doomed No.2, dont Didio avait dit qu’ils auront une importance primordiale dans l’avenir des New 52, si je n’ai pas de notions de l’Hypertime et du Multiverse, je risque de trouver ces numéros incompréhensibles, incomplets, qui frisent l’absurde. Au lieu de saisir je mettrais ça sur la faute de l’écriture ou autre argument artistique, mais ce n’est pas le cas dans le contexte des événements. Le fait qui ait peu d’indices c’est voulu ainsi et non une question de qualités d’écritures ou de ne pas savoir comment raconter une histoire(d’ailleurs aussi prétentieux de dire ça de cette manière lol). Comme je le dis j’accepte de jouer le jeu ou pas, mais je t’assure le propos ici de Frey est tout autre de ce que vous auriez compris. C’est à cause de ces  »maudits » chiffres comme évaluation qui embrouillent. lol Un nombre n’a pas de sentiments en soi, ce sont mes projections qui lui donnent de la valeur, des fois faut je prenne un recul pour que je puisse saisir ce qui en est et de maîtriser tout ça.  »Humain, trop humain » lol

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  Vittorini

Juste LOL Vitto. Tu parles de « surinterprétation » dans ton commentaire, c’est juste ce que tu es en train de faire avec ce que je viens d’énoncer, sérieusement là t’es grave. Ecoute plutot Crazy. Quand à la « sur-interprétation » du numéro, t’en fais ce que t’en veux encore une fois, t’es pas obligé de voir ce que j’y vois, même si pour moi c’est plutôt une question d’évidence quand on connait le personnage, mais bon soit, je dois être aussi un peu con à toujours lire entre les lignes ^^.
Après tout c’est que de la BD… les auteurs n’y mettent pas du coeur, s’en branle et font juste de la merde pour avoir leur salaire à la fin du mois… :roll:
On n’arrête pas de me coller des procès de ce genre en ce moment, je trouve ça largement ridicule. Je n’évoque pas des vérités, j’évoque des pistes de lecture que je crois juste, la nuance est quand même forte. Si vous vous en branlez c’est une chose, mais pour le reste, je continuerais d’écrire ce que vois entre les lignes, que ton intelligence se sente froissé ou non, parce que là, franchement, je n’attaquais personne, je parlais d’intention et certaines personnes s’en fiche des connection dans le tout DC Verse, elle veulent juste des histoires qui se tiennent sur elle-même. C’est pas péjoratif (et ça ne veut certainement pas dire branleur ou feignant, faut arrêter les gars votre parano) c’est une façon d’apprécier les comics comme une autre. Et je ne changerais pas la mienne pour autant.

Vittorini
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Je m’excuse si ce n’est pas le cas, mais ça ressemble tout de même incroyablement à quelque chose écrit en réaction à ta discussion sur le topic FYL avec un certain membre. Dans tous les cas, on est d’accord sur un point : pas la peine de coller des étiquettes ou de présumer l’intérêt de certains lecteurs (qui n’est définitivement plus à démontrer). Bref, passons. Peace.

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Je crois que je reste cohérent avec ce que je dis sur l’autre topic, mais en aucun cas je m’y référais ou j’attaquais le membre en question. Comme je le dis, chacun lis les comics comme il veut.

Toran93
Toran93
9 années il y a

Bon j en ai lu qu une petite dizaine, ms j ai qd même l impression que cette année, avec ce mois futures end, la qualité était + au Rdv que l année dernière, non ?

Julien
Administrateur
9 années il y a
Répondre à  Toran93

Oui, clairement ^^

aedemiel
Invité
aedemiel
9 années il y a

Très agréablement surpris pas Red Lantern, je me demande bien comment le reste du run va se goupiller.

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