[Review Express VO] Semaine #159

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Batwoman : Futures End #1

Le Top de la semaine

  • Injustice : Year Two #24
Le Flop de la semaine

  • Infinite Crisis #18

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique hebdomadaire des Review Express VO, qui a essayé de prendre son indépendance vis-à-vis de DC Planet cette nuit, mais a hélas échoué. Du coup, on se réconfortera en consultant, comme à notre habitude, les avis et critiques du staff sur l’intégralité (ou presque) des sorties Vertigo et New 52 et Beyond the New 52 de DC Comics. En cette 3ème semaine du mois spécial 5 Years Later, c’est le numéro consacré à Pandora qui, à notre grande surprise (et la mienne en premier) a mérité d’avoir une critique dédiée pour ce qu’il racontait. Et n’oublions surtout pas le nouveau numéro de The Multiversity (oui, j’ai la flemme d’écrire tout le titre en entier) qui a également conquis le coeur de celui qui en a fait la critique ! Autrement, le reste des numéros sentait bon le pas terrible, avec quelques uns qui s’en démarquaient un peu plus, et c’est le dernier numéro (avant l’Annual) d’Injustice Year Two qui a apparemment tout déchiré ! Pour le reste, je vous invite à consulter le reste des reviews, et surtout, faites comme vous avez pris l’habitude de le faire depuis quelques temps : laissez vos avis et critiques dans les commentaires, partagez vos lectures de la semaine, discutez comics ! C’est ça qu’on aime par ici !


VERTIGO

 

THE UNWRITTEN VOL. 2 : APOCALYPSE #9

review THE UNWRITTEN VOL. 2 : APOCALYPSE #9

Scénario : Mike Carey Dessins : Peter Gross

Petite interlude par rapport à l’intrigue que l’on suivait depuis quelques numéros, avec une petite réunion secrète entre trois personnages qui auront toute leur importance pour la dernère partie de la série, et notamment le terrible Pullman dont on parlait depuis si longtemps. Les motivations de chacun sont explicitées, Will et Pullman ayant des ambitions diamétralement opposées, mais c’est sans compter sur Madame, qui nous fait bien comprendre que ce n’est pas parce qu’on a l’air d’être le plus méchant qu’on l’est. Graphiquement, Peter Gross nous sert un récit dans une ambiance British à souhait, style époque victorienne, et s’il n’y a rien d’incroyable pour nous déchirer les rétines, c’est somme toute très plaisant à lire, les expressions des personnages étant également bien travaillées. Ne reste plus qu’à voir à présent comment ces personnages vont venir s’intercaler dans la suite de l’intrigue. Réponse au prochain numéro !

– ArnoKikoo

Note : 7/10


BEYOND THE NEW 52

 

ARROW SEASON 2.5 #2

review ARROW SEASON 2.5 #2

Scénario : Andrew Kreisberg Dessins : Joe Bennett, Jack Jadson

On continue de s’affranchir des contraintes télévisuelles en enchaînant dès le début sur une scène de sauvetage dans les airs spectaculaire, avec décidément l’utilisation par Arrow de flèches-gadgets (après la « boxing glove » nous avons la « parachute arrow ») auxquelles j’espère que nous aurons droit dans la série tv ! L’intrigue permet également de faire revenir un vilain bien connu des amateurs du show (même si l’identité du dit vilain doit avoir changer), et on a droit à des révélations sur Felicity et même le temps de s’attarder sur les Lance. En quelques pages, Kreisberg livre un numéro assez dense et réussit non seulement à transposer l’univers tv sur comics, et également à l’étoffer en proposant une histoire qui s’annonce ma foi assez intéressante pour avoir envie de la suivre au prochain numéro. Artistiquement c’est également correct, avec quelques réserves sur l’allure générale qui ne me plaît pas plus que ça. C’est tout à fait lisible mais ça manque certainement un peu de personnalité. Mais dans tous les cas, si vous aimez un tant soi peu Arrow, il n’y a pas de raisons (pour le moment) de se priver de ce comicbook.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

 

BATMAN BEYOND 2.0 #33

review BATMAN BEYOND 2.0 #33

Scénario : Kyle Higgins, Alec Siegel Dessins : Thony Silas

Ce nouvel arc est une vraie farandole « all-star » des vilains de l’univers Beyond, et j’espère que ça ira croissant ! En plus de Ghoul, nous retrouvons le Royal Flush Gang (qui essaie de se trouver une nouvelle Ten), Melanie Walker, et également Inque. Le numéro se partage une action presque omniprésente et on a encore un peu de mal à voir ou les manigances de chacun vont mener, surtout que du côté de Terry, bah il ne se passe pas grand chose. Reste que l’action est là et elle est brillante, grâce à un Thony Silas en très bonne forme sur le titre, qui met le paquet dans son découpage et dynamisme pour les scènes d’action, qui faisaient quand même une bonne partie du sel de la série d’animation. Qu’il est triste de se dire qu’il ne reste que deux mois à vivre à la série (promis, je ne conclurai pas ces reviews de la même façon pour le reste à venir !).

– ArnoKikoo

Note : 8/10

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #11

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #11

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Batman est enfin confronté au Professor Gorilla ! Mais est-ce bien lui ? Ah ce que je l’attendais, cet épisode ! Nous y retrouvons le chevalier noir en plein combat contre un ennemi à la carrure imposante, masqué, portant un costume “standard” de super-héros, qui semble disposer d’une force impressionnante. Le numéro est une réussite, Jiro Kuwata signe une fois de plus un travail fun et dynamique, avec un combat mis en scène d’une main de maître. Nous apprenons dans cet épisode comment le Gorille fait pour être doué d’une intelligence humaine, et comment il compte continuer à perpétrer ses crimes. Evidemment, le tout est rempli d’humour et de jeux de mots plus ou moins heureux, prononcés par Batman & Robin dans la pure tradition du dynamic duo version Adam West & Burt Ward. Ajoutons à cela un cliffhanger qui promet du lourd, comme d’habitude, puisque Batman se retrouve en péril à la dernière case ! Mais quel hasard !

– Zeppeli

Note : 7,5/10

 

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #18

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #18

Scénario : Dan Abnett Dessins : Agustin Padilla

Vilain Luthor, on ne te fait pas confiance mais tu es plutôt malin alors bienvenue dans l’équipe. Vous pouvez me remercier je viens de vous résumer les trois quarts du numéro de la semaine. Alors d’accord, je schématise et Dan Abnett tente bien de faire monter la tension à partir de ce postulat avec un duel psychologique entre Batman et Luthor.  Bon, ce n’est pas le truc le plus original surtout si vous lisez Justice League en ce moment mais enfin ça pourrait faire l’affaire. Seulement voilà, à la première occasion que les héros ont de nous montrer qu’ils ne sont pas une belle bande de débiles, ils font tout l’inverse. Forcément la tension retombe un bon coup et ça fait même un peu sourire. Ajoutez à cela un vilain qui part dans un monologue explicatif sans raison tout seul dans son coin au cas où le lecteur serait, lui aussi, un peu stupide et vous comprenez un peu le niveau du truc. C’est quand même bien dommage parce qu’à chaque fois que la série remonte, difficilement, la pente, le tout s’écroule juste derrière. Côté dessins par contre, c’est encore intéressant. Les planches d’Agustin Padilla sont réussies, il y a en tout cas une ambiance particulière qui s’en dégage. Le trait est très simple, direct mais une certaine efficacité dans la sobriété se dégage de l’ensemble.

– n00dle

Note : 4/10

INJUSTICE : YEAR TWO #24

review INJUSTICE : YEAR TWO #24

Scénario : Tom Taylor Dessins : Xermanico, Bruno Redondo

HOLYFUCKIN’SHIT ! C’est vrai que j’ai tendance à devenir vulgaire quand je suis content et je peux vous dire qu’après ce genre de lecture, on ne peut que l’être. Je ne vous en dirai rien du tout mais ceux qui lisent ces reviews savent que cette deuxième année d’Injustice a été longue à se mettre en route, peut-être même un peu trop. Mais vous savez que ça s’est arrangé depuis quelques numéros, et celui-ci est la cerise sur le gâteau. Le final est d’une toute puissance jouissive alors que l’épilogue fait un bien fou par le contre-pied qu’il donne au ton de la série jusque-là. Un chapitre coupé en deux, comme une série schizophrène qui fait semblant de se chercher alors que Tom Taylor sait très bien ce qu’il fait. Ce n’est pas d’ailleurs pas un hasard si c’est deux évènements se confrontent dans le même numéro. Ce qui serait intéressant c’est de savoir si l’épilogue va donner naissance à une suite au récit qui se poursuivrait aiileurs pour faire partie intégrante de l’intrigue principale. J’ai peu d’espoir, mais sait-on jamais. Lisez Injustice : Gods Among Us c’est pour votre bien !

– Nathko

Note : 10/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #6

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #6

Scénario : Ivan Cohen Dessins : Marcus To

Nous avons ici la suite du précédent numéro. Wonder Woman semble être en disgrâce aux yeux des Dieux qui lui ont donné ses pouvoirs. Elle devra donc trouver la force et le courage au plus profond d’elle même pour continuer d’avancer, et surtout pour feinter une attaque de Cheetah, qui tel un prédateur redoutable sent la faiblesse de Wonder Woman. Puis, Wondie se retrouve sur les plateaux télé vus dans le précédent numéro avant que le final nous soit révélé. Encore une fois, avec la morale on revient sur l’idée de la confiance en soi, de ne pas douter. J’aime beaucoup ces petites morales en fin de numéro même si ici ce n’est pas spécialement épique ou fou.

Les planches sont bien sympathiques (on retrouve la même équipe que pour le numéro précédent), mais lorsque Wonder Woman perd de son charisme j’aurais aimé voir une différence plus nette car elle insiste plusieurs fois sur le fait de ne plus attirer le regard. Bon après, ça reste quand même une bonne lecture avec comme dit plus haut une petite morale à garder bien en mémoire.

– Harley

Note : 7/10

SCRIBBLENAUTS UNMASKED : A CRISIS OF IMAGINATION #9

review SCRIBBLENAUTS UNMASKED : A CRISIS OF IMAGINATION #9

Scénario : Josh Elder Dessins : Adam Archer

On pourra dire ce qu’on veut sur Scribblenauts Unmasked, cette série fait partie de mes préférées de ce groupe Beyond pour l’année 2014. Josh Elder, en partant des personnages et du concept du jeu vidéo du même nom, a livré une histoire « presque » classique mais empreinte de respect et de clins d’oeil à l’égard du DC Universe tout en saupoudrant le tout d’un humour absurde et de trouvailles visuelles délirantes qui l’ont rendue si délicieuse. Alors forcément, et comme pour le précédent numéro, la caution humour est moins présente qu’avant (on peut quand même voir une référence à Metal Gear Solid !) mais on se plait à suivre la finalité de l’affrontement des Scribblenauts et de la Justice League Infinite (à la composition plus qu’étonnante, et qui évoque la connaissance d’Elder du DCU) – une ligue qui aurait dû s’appeler l’Ultimate League of Ultimate Justice, soit dit en passant. La conclusion a l’intelligence de se rappeler à l’essence même de Scribblenauts et est en soi, amplement satisfaisante, avec une fin un brin ouverte qui achèvera la lecture sur une note de bonne humeur. Adam Archer se déchaîne pour ce final en proposant un nombre important de scènes épiques, bourrées de personnages au design mignon mais immédiatement reconnaissables ; Scribblenauts Unmasked c’était une petite friandise de tous les instants, et si vous ne l’avez pas suivi dans ce format, un seul conseil : prenez le TPB à sa sortie !!

– ArnoKikoo

Note : 8/10


NEW 52

BATMAN AND ROBIN : FUTURES END #1

review BATMAN AND ROBIN : FUTURES END #1

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Dustin NGuyen

Du déjà-vu ? Non j’exagère un peu, même si c’est quand même l’idée qui prédomine ce Batman and Robin : Futures End #1. On nous présente rapidement le nouveau Robin, qui n’est peut-être pas si nouveau mais bon bref, évitons les spoilers. Puis comme à son habitude, Batman cherche à éviter les situations bien trop coriaces à son protégé. Cette situation coriace, c’est tout simplement un affrontement contre un ennemi qui pourrait bien être un ennemi connu, qui lui a fait énormément de mal (et à nous aussi d’ailleurs). On revient sur le deuil que Batman ne parvient que difficilement à faire vis à vis de la mort de Damian, et on revoit même quelques cases qui reviennent sur l’événement. Malheureusement, on y retrouve les traits de Burnham alors que revisité par Gleason et Gray cet événement gagnait en force. En fait, c’est quand même efficace, et hargneux comme numéro, mais la construction reste somme toute classique avec une fin trop prévisible. J’aurais aimé trouver dans ce numéro plus d’originalité, dommage que Ray Fawkes ne se soit pas plus creusé la cervelle. Un autre ennemi, plus de suspense, c’est sûr que l’exercice doit être difficile, se projeter dans un futur, tout imaginé, mais quand même, quand on parle de Batman et de Robin il y a une multitude de possibilités. Ce n’est pas la peine de tomber dans le cliché.

– Harley

Note : 6/10

Il est vrai que ce numéro ne fera sûrement pas date dans l’histoire de la série. J’aurais espéré que Fawkes se raccorde un peu plus avec les évènements de Robin Rises. Cependant, il faut reconnaitre que Fawkes a essayé de nous faire une Tomasi. Dans le sens où il va nous ramener des personnages (le Robin en l’occurence) de titre que l’on aurait jamais soupçonnés, tout le contraire du maitre de la franchise, à savoir Scott Snyder (oui, je l’ai encore mauvaise avec son numéro de Futures End). Et pour le coup, le contexte posé est cohérent et regorge de bonnes idées. Bien sûr, la tension provoquée par l’Heretic pèse son poids, ce qui forcément est un peu tout trouvé quand on veut faire balancer des remords et de la rage à Batman. Et c’est là que le bât blesse un peu, l’exécution est sans doute un poil trop classique, même si la dynamique avec ce nouveau Robin est plutôt réussie (ça sauve très largement les meubles). Les enjeux et la tension sont là, mais cela manque sans doute un peu d’émotion. À moins que l’on soit trop conditionné par le titre Batman and Robin et que par défaut, on en attende toujours plus à ce niveau là. Sinon, niveau dessins, c’est relativement succulent. Dustin Nguyen et Derek Fridolfs nous font un très très bon travail visuel, multipliant les références en tout genre. Même si là aussi, on pourrait penser qu’on est un peu plus loin que cinq ans dans le futur, avec la carrure d’un Batman qui rappelle celui de Returns, ou la barbe d’un Alfred démesurée… Au moins, ils sont raccord avec le numéro de Snyder… Un numéro pas si mal, qui aurait sans doute mérité un peu plus de panache.

– Freytaw

Note : 6/10

BATMAN ETERNAL #24

review BATMAN ETERNAL #24

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Andy Clarke

Un numéro avec Spoiler en couverture, autant vous dire que j’étais plutôt jouasse à cette idée ! Et heureusement, nous n’avons pas là une couverture mensongère, car Stépahnie Brown est bien au centre de ce numéro. Dire que cela faisait longtemps que nous attendions ce moment serait un doux euphémisme. Outre le simple fait de voir Stéphanie s’exposer à son père et faire l’étalage de ses quelques compétences (qu’on a encore un peu de peine à comprendre d’où elle les sort, si ce n’est une prédisposition à être casse-coup, si l’on en croit le flashback de ce numéro), ce numéro permet surtout à Ray Fawkes de relier Cluemaster et ses amis à l’intrigue plus large de la série. Même s’il semblerait qu’il y ait encore une figure mystérieuse (de plus) derrière tout ça. À noter que la mention de vilains secondaires apparus dans des titres comme Batwing ou Nightwing qui, si elle n’apporte pas un véritable plus émotionnel, a au moins le mérite de faire appel à la diversité du Bat-Verse, et vous savez que j’apprécie ce genre d’intentions. Donc c’est un peu comme d’habitude, on tape large avec Batman Eternal, on met en lumière des mystères, pour donner un début de réponse et les éclaircir un peu plus derrière. Une chose est sûre, c’est que Stéphanie Brown n’a pas fini de faire entendre parler d’elle, surtout avec ce qu’elle a accompli ici. J’ai apprécié aussi le fait qu’on rattache enfin Batman à l’intrigue d’Arkham (Ray Fawkes oblige), même si j’avoue qu’en terme de crédibilité, le voir se « réveiller » aussi tard, c’est un peu moyen. Les traits d’Andy Clarke sont quant à eux efficaces, même si j’ai du mal avec certain de ses visages (je pense notamment à la jeune Stéphanie du flashback, qui a des yeux qui font un peu peur), mais bon soit. Son trait reste dynamique et Spoiler a trop la classe, donc je lui pardonne tout ! Un numéro vraiment sympa, dans la lignée du bon rythme que se tient la série actuellement.

– Freytaw

Note : 7/10

BATMAN/SUPERMAN : FUTURES END #1

review BATMAN/SUPERMAN : FUTURES END #1

Scénario : Greg Pak Dessins : Howard Porter

Ce Batman/Superman ne contient pas du tout de Superman, c’est du 100% batou pour cette petite virée dans le futur. On le sait déjà, ce n’est pas bien joli à voir et si l’on pouvait penser que la relation Superman/Batman allait revenir vers ce qu’elle était dans la continuité pré-New 52 hé bien nous nous sommes enfilé un doigt bien profond dans l’œil parce que ça n’arrivera pas. Pire encore, la situation est telle que Superman s’en est pris pour de bon à Batman qui a définitivement dépassé les bornes, visiblement. Autant le point de vue de Batman est intéressant concernant les évènements, autant je ne peux que rester dubitatif sur ce besoin de ne pas dire clairement les choses. Peut-être est-ce pour coller au fait que Batman ne se livre pas si facilement mais c’est sur les faits que c’est plus étonnant. Il n’est pas du genre à arrondir les angles. Cela veut aussi dire que pour bien comprendre l’ensemble il va falloir se farcir d’autres séries en version Futures End. Ce qui m’étonne le plus c’est que dans ce que nous écrit Greg Pak, Batman semble être dans un paradoxe permanent. J’ai peut-être mal compris mais il a l’air d’avoir conscience qu’il a dépassé les limites, pourtant il donne l’impression de directement en vouloir à Superman pour ne pas être présent. Comme le fait d’en vouloir à Clark de faire souffrir les personnes qui l’aiment mais qu’il ne comprend pas pourquoi il a fait disparaitre Superman du même coup. Comme s’il voyageait entre deux émotions contraires telles que le déni et l’acceptation. Trois artistes s’affairent aux crayons sur ce Batman/Superman : Futures End mais pas de quoi gêner la lecture. Par contre le style ne plaira pas à tous.

– Nathko

Note : 6,5/10

BATWOMAN : FUTURES END #1

review BATWOMAN : FUTURES END #1

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Jason Masters, Guy Major

Avant de commencer la lecture de ce numéro, j’en attendais de la baston, du sang, des trucs assez sombres et surprenants. Donc je me suis lancée dans la lecture, et rien que la première case, la première bulle a capté toute mon attention avec une force assez féroce. J’ai lu tout le numéro sans quasiment reprendre ma respiration. Voir deux soeurs s’affronter de la sorte, avec des flashbacks sur leur histoire, rencontrer des personnages emblématiques que nous retrouverons plus tard dans le titre, revenir sur une équipe pas encore formée, le tout sur fond de coup de dents, de griffes, d’utilisation de gadgets, de feu. Franchement, je dis OUI ! Il me semble même que ce numéro est l’un de mes préférés à ce jour. Oui c’est un futur assez hypothétique, qui n’a ni queue ni tête et qui est d’une hérésie absolue pour certains et pourtant je suis enchantée par cette lecture, franchement Mark Andreyko s’est lâché, il a laissé libre cours à son imagination farfelue et c’est top. Les planches de Jason Masters et Guy Major ne sont pas parfaites mais laissent clairement paraître les émotions des personnages et retranscrivent une ambiance vraiment particulière. Et que dire de la fin si ce n’est que mon coeur a raté quelques battements et que je suis restée enfoncée sur mon canapé, sous le choc. Vraiment, Andreyko, tu es allumé, mais je te remercie du fond du coeur d’être allé au bout de ton histoire même si cela peut s’avérer douloureux à plusieurs reprises. Merci !

– Harley

Note : 9/10

GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS : FUTURES END #1

review GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS : FUTURES END #1

Scénario : Justin Jordan Dessins : Diogenes Neves, Marc Deering

J’attendais avec impatience ce numéro spécial de Green Lantern : New Guardians. Vous savez pourquoi ? Parce que je voulais savoir si ce qu’avait prévu Geoff Johns à la fin de son run allait être respecté. Deux choses sont évidentes. Soit ce qu’avait prévu Geoff Johns va se passer bien plus rapidement que ce l’on s’imagine, soit il s’agira de quelque chose qui fera suite à ce numéro. Pour être honnête j’ai adoré ce Futures End et en même temps je suis incroyablement frustré puisque nous n’avons justement pas l’occasion de pouvoir placer, ni de pouvoir « vivre » l’apogée de Kyle Rayner façon Geoff Johns. En réalité, ce que nous raconte Justin Jordan, c’est tout simplement la fin logique de ce qu’il a commencé lorsqu’il est arrivé sur la série. L’auteur sait où il mène son personnage et cela se ressent parfaitement dans ce numéro. En fait, ce qui est le plus dommage, c’est de déjà savoir comment tout cela va se terminer. Bien évidemment il ne s’agit là que d’UN futur possible et l’on comprend alors pourquoi celui-ci est absent de la série Futures End. Étonnamment, tout arrive en même temps. Le futur de Futures End ce n’est vraiment pas la joie… et c’est pour tout le monde pareil en plus. Le problème, c’est que ce numéro ne fera mouche qu’à ceux qui suivent la série… pour les autres ce sera peut-être moins sympathique. Diogenes Neves nous sert un travail correct du côté des dessins avec des traits dynamiques et fins alors que les décors souffrent un peu plus alors qu’il n’y en a pas spécialement beaucoup dans ce numéro. Les couleurs de Wil Quinta sont éclatantes et Kyle Rayner irradie le numéro de sa lumière.

– Nathko

Note : 7,5/10

JUSTICE LEAGUE : FUTURES END #1

review JUSTICE LEAGUE : FUTURES END #1

Scénario : Jeff Lemire Dessins : Jed Dougherty

Une histoire auto-contenue et rondement menée par Jeff Lemire qui prend soin de teaser des statu-quo à venir, et certainement d’autres à éviter. Comme je le craignais, les réponses concernant Captain Atom ne nous seront pas révélées ici. Mais je ne doute pas un seul instant que les plans concernant le futur du personnage sont bien établis par DC. Pour le reste, cela fait longtemps, sans réel sarcasme, que nous n’avions pas eu un numéro mettant en scène la Justice League. Je parle bien sûr de l’équipe principale, qui ici, n’est donc encore une fois, pas celle que l’on voudrait voir dans cette série, mais qui au moins, a le mérite d’être active, unie et au coeur de l’action. Bien sûr, c’est Lemire à la barre, et il va certainement privilégier ses personnages de la JLU (qui dans le futur, n’existe plus au sens propre du terme apparemment). Et c’est d’ailleurs avec un plaisir non feint que l’on apprend que certains Légionnaires ont fait partie de l’équipe. Ce qui me donne encore plus envie de découvrir le prochain arc qui réunira la JLU et la Légion des Super-Héros. En somme, Lemire a prouvé ici qu’il était capable d’installer une dynamique d’équipe efficace et capable d’utiliser au mieux les compétences de chacun (ou leur faiblesse, voir Wildfire se faire battre ainsi rappelle quelques souvenirs au lecteur de la Légion que je suis). Son Captain Atom, bien que mystérieux, n’en reste pas moins un Docteur Manhattan qui a perdu les pédales, et dans ce sens, c’est très bien écrit (et malgré le coté « evil » du personnage, respecte pourtant ce qui a été bâti sur le personnage au début des New 52). L’intrigue en elle-même restant cependant assez simpliste et donnant loisir à plusieurs caméos anecdotiques bien qu’amusant, surtout du côté des vilains. Niveau dessins par contre, j’ai un peu de mal. Jed Dougherty essaye avec toutes ses forces d’établir un travail propre, ce qu’il arrive à faire dans l’ensemble, mais certaines postures de personnages peinent à convaincre (je pense notamment à son Cyborg qui semble avoir la contenance d’un bloc de granite, remarquez bon, c’est sans doute assez proche de la réalité). Que cela soit bien clair, cet arc en deux était relativement anecdotique en terme d’importance et va plutôt servir de teaser sur ce qui arrive dans le DCU. Pourtant, il a un je ne sais quoi de plaisant et d’old school, qui laisse songeur sur ce que va continuer de nous proposer Lemire avec sa JLU. Un ton bien loin du sérieux actuel, et plus Justice League que ne l’a été Geoff Johns jusque là sur le titre. L’essence même du comic-book. On se croirait presque au silver-age, et en ça, c’est un petit coup de coeur !

– Freytaw

Note : 7/10

RED HOOD AND THE OUTLAWS : FUTURES END #1

review RED HOOD AND THE OUTLAWS : FUTURES END #1

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Scott Kollins

Bon. J’aurais presque envie de faire comme Nathko l’an dernier sur le numéro H’El. Mais je suis pas Patwon alors je vais étayer un peu. Déjà, le numéro se concentre uniquement sur Red Hood. On revient un peu aux fondamentaux de Jason Todd, le type qui se la joue un peu Punisher en assassinant les mauvaises gens. Sauf que, 5 ans dans le futur, sa petite bande n’est plue : Starfire est repartie régner sur Tamaran, et Arsenal est entré dans la Justice League. Du coup, que fait Red Hood ? Bah, il assassine les mauvaises gens. Enfin bref, même en se projetant dans le futur, Scott Lobdell n’a pas d’idées, d’un point de vue contenu c’est le néant total, et je suis même surpris de voir Lobdell si peu inspiré, lui qui déborde d’habitude d’idées (bien que mal exécutées). Au moins, au niveau graphique c’est plutôt joli, Scott Kollins dépeint bien le personnage, qui a un charisme certain. Mais voilà, je n’aurais pas lu ce numéro, je n’aurais absolument rien loupé.

– ArnoKikoo

Note : lol/10

SUPERGIRL : FUTURES END #1

review SUPERGIRL : FUTURES END #1

Scénario : Tony Bedard Dessins : Emanuela Lupacchino

Ça devient… embarrassant cette histoire de bras qui saute. Oui, encore un. Décidément. Je pense que DC Comics a un sérieux problème avec les bras et devrait consulter, parce que là ça devient dangereux… Dites donc, c’est qu’elle a été occupée la Kara pendant ces cinq dernières années. En tout cas c’est que l’on nous fait comprendre. Pourtant, si dans les faits elle a clairement changé de statut, il n’en reste pas moins qu’elle reste intimement inchangée. Sans doute le fait que Tony Bedard n’ait pas réussi à donner une réelle évolution psychologique au personnage pour la rendre « au moins plus mature » ou différente. Du coup Supergirl ressemble bien trop à ce qu’elle est actuellement et il est donc vraiment difficile de prendre ce futur au sérieux, surtout que la résolution se fait bien trop rapidement pour une situation qui a duré presque 5 ans. Le plus regrettable finalement c’est que comme d’autres, cette série ne trouve pas vraiment ses racines dans le présent pour la rendre plus crédible, plus plausible et perd, de ce fait, de l’importance, de la pertinence. Surtout que très franchement, ce n’est pas l’histoire du siècle. Un numéro très (trop ?) dispensable, même pour ceux et celles qui suivent la série de manière régulière.

– Nathko

Note : 6/10

SUPERMAN/WONDER WOMAN : FUTURES END #1

review SUPERMAN/WONDER WOMAN : FUTURES END #1

Scénario : Charles Soule Dessins : Bart Sears

C’est qui est fou c’est que je sais que ce numéro n’est pas mauvais, qu’il est même plutôt sympa et qu’il reste pertinent pour Wonder Woman. Mais comme il fallait caser Superman (ah bon ?), hé bien Charles Soule nous sort un petit voyage temporel sans queue ni tête de son chapeau magique. Super ? Bah non, c’est ridicule et dommageable. Difficile aussi de s’intéresser à un ennemi que l’on ne connait pas spécialement qui n’est donc qu’une menace dont on nous raconte ce qu’elle est. C’est d’autant plus frustrant que l’on nous raconte d’autres évènements que j’adorerais voir se dérouler pour de bon dans les pages de Wonder Woman. Malheureusement, les enjeux ne sont pas très bien communiqués et la force de l’histoire réside uniquement dans l’introspection que fait Wonder Woman de son statut de déesse de la Guerre. La dernière page est aussi extrêmement frustrante puisque même si ça peut s’arrêter à ce moment-là, je peux vous assurer que vous n’aurez qu’une envie, c’est de savoir ce qu’il se passe après. Le numéro n’est pas super intéressant, alors que la suite (qui n’arrivera probablement jamais) l’est largement plus. À cela il faut ajouter une patte de Bart Sears qui n’aide pas du tout ce Superman/Wonder Woman : Futures End. C’est très typé et je n’arrive pas à faire l’impasse sur la façon dont sont représentées les lèvres… On se retrouve donc avec quelque chose de très décevant, surtout à côté de la qualité de la série en temps normal.

– Nathko

Note : 6/10

Un conseil d’abord, mieux vaut lire le Wonder Woman : Futures End de la semaine avant celui-là. Pour ce numéro maintenant, j’avoue avoir quelques problèmes à le juger puisqu’il compte la plupart des qualités mais aussi des défauts des numéros estampillés Futures End. On y trouve, en effet, quelques indices d’évolution pour les personnages mais l’auteur n’est explicite sur rien puisque de toute façon, ce n’est qu’un futur possible et que ça n’arrivera probablement jamais. En plus de ça, il est encore une fois difficile de voir comment cette intrigue peut s’intégrer à l’univers dépeint dans les pages de Futures End. Alors vous vous demandez ce que cet épisode a pour lui. Disons que Charles Soule s’attarde vraiment sur la relation Superman/Wonder Woman et l’intrigue n’est qu’un prétexte à une réflexion sur leur propre statut de la part des personnages. En prenant les deux héros venus de deux époques différentes, il offre de nouveaux points de vues sur leur relation et sur leurs évolutions personnelles, même si finalement la même histoire, sans Superman aurait peut-être mieux fonctionné… Je suis aussi partagé sur le travail de Bart Sears. Son découpage est limpide et extrêmement lisible mais disons que certains personnages sont un peu cliché et avec des proportions étranges. Wonder Woman avec des jambes de 2m de long et une taille de guêpe, Superman tout en muscle… Sur une ou deux cases, on a même l’impression que le mulet est de retour et ça c’est impardonnable.

Superman/Wonder Woman est donc comme beaucoup de numéros du mois, à réserver aux inconditionnels des personnages tant l’ensemble souffre d’une histoire rushée et simplement pas assez forte pour être indispensable.

– n00dle

Note : 6/10

TEEN TITANS : FUTURES END #1

review TEEN TITANS : FUTURES END #1

Scénario : Will Pfeifer Dessins : Andy Smith

Je me rappelle qu’à la fin de la série The Green Team on avait une dernière page assez hallucinante sur le fait que l’équipe des riches avait acheté les droits d’utilisation de Teen Titans. Dans le relaunch de la série en question, Teen Titans, ce point n’a jamais été traité, et je vois que 5 dans le futur ce n’est toujours pas le cas. Passons. Ceux qui suivent la série Futures End savent ce qui est arrivé à l’équipe «  de base » des Teen Titans durant la grande guerre et c’est donc une nouvelle équipe qui se forme. Une nouvelle équipe qui ne ressemble en rien à ce qu’était la dernière puisque plus proche du groupe de misfists que d’une bande de super-héros en devenir. La composition pourra surprendre (ou pas d’ailleurs) et l’intérêt du numéro est encore une fois limité. Il s’agit là plus d’un numéro d’introduction, à la sauce Zero Month, que d’un numéro avec un début, un milieu et une fin, comme devraient l’être tous les one-shots du mois de septembre. On se remonte le moral en se disant que la pizza, elle, est toujours présente, livrée par drone. Bref, Teen Titans reste ce qu’elle a toujours été depuis le début des New 52, une série dont on peut se passer allègrement.

– Nathko

Note : 5,5/10

THE NEW 52 : FUTURES END #20

review THE NEW 52 : FUTURES END #20

Scénario : Brian Azzarello, Keith Giffen, Dan Jurgens, Jeff Lemire Dessins : Aaron Lopresti, Art Thibert

Doux Jésus. J’en entends déjà qui vont râler quant à une certaine scène qui se déroule 35 ans dans le futur. Et je peux les comprendre, car les auteurs ont décidé d’aller encore plus loin dans l’horreur et la folie, comme si les bras tranchés et les chimères robotiques démoniaques ne suffisaient plus. Cela dit, je suis de ces lecteurs qui adorent quand on a tendance à aller de plus en plus loin, et c’est surtout que les choses s’annoncent vraiment folles de ce côté. Puis c’est ce que j’attends de toute façon de Futures End, un peu de folie, puisque de toute façon on sait déjà que tout sera annulé d’une façon ou d’une autre… enfin, vraiment ? Dans l’ensemble, ce numéro est posé, adopte un rythme assez lent, mais ce n’est pas pour autant que l’intrigue n’avance pas. C’est surtout du côté de Tim Drake et Lois Lane que les choses vont bouger, et je sais déjà qui, normalement, revient nous dire coucou la semaine prochaine, et ça me laisse espérer de bonnes choses. Sur Cadmus Island, on reste toujours au point mort, même si le pacte qui a été passé entre Fifty Sue (que je trouve vraiment fascinante) et Brother Eye intrigue ; les dialogues entre les protagonistes restent bien écrits mais ne font pas beaucoup avancer la chose. Artistiquement ça reste dans la même veine que ce qui est fait depuis le début. C’est ce qui est bien avec Futures End, c’est que la qualité graphique, si elle pourrait encore décoller, au moins reste dans une constance assez appréciable.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

WONDER WOMAN : FUTURES END #1

review WONDER WOMAN : FUTURES END #1

Scénario : Charles Soule Dessins : Rags Morales

Il est difficile de parler de ce numéro sans parler de déception, bien qu’elle soit relative. Charles Soule nous livre un scénario qui tient la route, qui établit même une dynamique intéressante entre le personnage de Wonder Woman, devenue déesse de la guerre, et les soldats que l’on trouve dans ce numéro. Mais on est loin d’être en présence d’une des plus grandes oeuvres de l’auteur. L’histoire est simple, mais relativement efficace : Diana accepte pleinement son rôle de guerrière et combat les armées de Nemesis. Ce point de départ mènera à d’autres choses vers la fin du numéro, mais j’évite de trop en révéler. L’évolution du personnage de Wonder Woman est relativement crédible, et l’on comprend que sa vision des choses a changé en raison de certains événements ; de même le cliffhanger est intéressant puisqu’il nous pose une question sur sa relation avec un autre héros de DC, et si je vous disais dans quelle série l’histoire se termine, je vous spoilerais la dernière page du comic (mais de toute façon, ce sera fait dans cet article, ne vous inquiétez pas). Notons aussi des dessins très réussis dans l’ensemble, qui nous proposent de très belles scènes de bataille. Un numéro qui n’aura probablement pas de conséquences, mais qui reste tout à fait lisible, surtout pour un épisode d’un mois spécial.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

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ArnoKikoo

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Winterwing
9 années il y a

Pour moi, c’était une semaine très hétérogène. Multiversity et Injustice étaient excellents. Dans le bon, il y avait Batman Eternal, Futures End pour sa scène 35 ans dans le futur et j’ajouterais Pandora. J’avais trouvé le numéro moyen à la première lecture mais en mettant en lumière des choses auxquelles je n’avais pas pensé, la review d’ArnoKikoo m’a fait changer d’avis. Ensuite, beaucoup, beaucoup de numéros moyens et surtout absolument inutiles. Mention spéciale à Red Hood.
Bon, allez, vivement la semaine prochaine avec le one-shoot sur Booster qui promet de teaser un max !

Leonidas
9 années il y a

C’est cool d’avoir cité le scénariste et le dessinateur dans les review vo express !

Herbefol
9 années il y a

– Batman & Robin. Bof. On nous fait le coup de coller un nouveau Robin, un Batman qui ne veut pas l’exposer à un ennemi trop dangereux, un Alfred qui fait l’interface, et des doutes sur l’adversaire de Batman. Y a rien de franchement mauvais, mais rien de véritablement bon, à part l’interaction Robin/Alfred, et surtout rien d’original ou de mémorable.
– Batman Eternal. On continue avec un bon niveau. Cela fait plaisir d’en voir plus sur Stephanie Brown, qu’on avait un peu laissé de côté ces derniers temps, et l’on sent les étages de mystères qui s’empile les uns sur les autres. L’astuce pour s’en sortir à la fin est bien trouvée, j’apprécie qu’on exploite un peu ce genre de ressort pour se débarrasser de certains méchants. Enfin, je note que depuis quelques numéros la série fait moins dans le fouilli, on suit surtout un seul fil narratif par numéro avec éventuellement quelques pages sur autre chose (histoire d’apercevoir Batman) et je trouve que ça rend la série bien meilleure à lire.
– Batman/Superman. Je ne sais pas trop si ce numéro sera raccord avec N52FE et les autres numéros bien reliés à ce futur là. En tout cas, c’est assez intriguant parce que ça laisse supposer qu’il s’est passé pas mal de choses entre les deux super-héros pendant cette fameuse guerre, mais on n’a pas de réponse à quoi que ce soit, juste des questions. Bref, l’utilité du numéro va directement dépendre de son lien aux autres séries. Si on a des réponses ailleurs, ce sera bien, si ça n’influe sur rien, ce sera encore un numéro dans la catégorie « c’eut été bien si les éléments posés étaient développés ailleurs. » On verra bien.
– Batwoman. Le numéro est pas mal, on se lance à fond dans l’axe « futur possible » avec une fin bien amenée. Mais je trouve qu’il y a quelques problèmes de réalisation, certaines planches me donnent une impression d’incohérence, comme s’il en manquait une ou deux ici ou là.
– Green Lantern – New Guardians. Là aussi, on a l’air d’être en plein « futur possible ». L’idée de fond, est-ce que l’on peut imposer aux gens d’être gentils et bons, est très intéressante. La présentation m’emballe un peu moins, le personnage principal ne passe pas loin de dire « on doit être libre, y compris de génocider. »:p
– Justice League. On termine le petit arc démarré dans Justice League United et c’est plutôt plaisant. Il y a une bonne petite dose d’action, des mandales, et pas mal de personnages. Là où je trouve que ça pêche un peu, c’est sur le pourquoi du comment. Finalement, on ne sait pas trop bien pourquoi Atom est prêt à massacrer tout le monde pour partir de Mars. De fait, ça donne l’impression de préparer un futur quelque chose, mais sans certitude que ça mène véritablement quelque part. Enfin, on a quand même quelques éléments sur ce qu’il est censé se passer dans le futur, dont la résurrection d’Atom à un moment ou un autre.
– Red Hood & The Outlaws. C’est assez distrayant, mais ça n’amène pas grand chose et ce sera vite oublié.
– Supergirl. Pas sûr que ce numéro soit très utile. Déjà, j’espère que c’est juste un « futur possible » et pas celui qui attend réellement Kara, sinon ça veut dire que le personnage va continuer à faire du surplace pendant quelques années. Et autant on nous balance plein de trucs sur son futur nouveau copain (ou nouveau ex futur potentiel copain ou je ne sais quoi) et ses potes (les Wanderers, ça fait référence à quelque chose de pré-New 52 ou ça sort vraiment de nulle part?), autant j’ai l’impression qu’on n’apprend finalement rien sur le cheminement qui mène Kara à cette version cyborg. Bref, a priori ce ne sera pas relié au reste et on pourra tranquillement l’oublier d’ici quelques semaines (ou quelques heures) et c’est tant mieux.
– Teen Titans. Là, on est dans la continuité de N52FE ce qui explique qu’on nous présente une nouvelle équipe de TT, avec un adversaire à neutraliser, un type vraiment vilain pas beau, méchant pété de thunes, sans moralité, etc. Bref, un gros cliché mal fait. En fin de compte, c’est assez simple. Qu’avons-nous dans ce numéro ? Une nouvelle bande de personnage qui sont introduits, un méchant heureusement neutralisé rapidement (ça lui évitera ainsi d’être grotesque trop longtemps) et… c’est tout. A priori, il n’y a pas de raison que tout ça resserve un jour à quoi que ce soit et donc l’ensemble du numéro ne présente en fait pas le moins intérêt. (bon, je triche un peu, les personnages pourraient éventuellement apparaître dans N52FE par la suite, mais je prie pour que ce ne soit pas le cas, laissons les disparaître dignement de notre mémoire)
– N52FE. Ça y est ! Cole sert enfin à quelque chose et c’est tout simplement magnif… Ah non, en fait je déconne, il ne sert toujours à rien. Et le reste de ce qui se bidouille sur Cadmus Island est certes intriguant, mais ça ne progresse pas énormément. Le petit passage dans le futur lointain est plaisant. Et du côté de Lois, y a pas à dire, j’ai autant envie de lui coller des tartes que dans le numéro précédent. Dans le genre caricature de la journaliste « les gens ont le droit de savoir » prête à balancer n’importe quoi sans se soucier des conséquences (et qui n’en ressentira aucune responsabilité), elle se pose bien. Globalement, et en faisant la comparaison avec les derniers numéros de Batman Eternal, je pense que la série souffre un peu d’avoir un récit trop éclaté et surtout d’occuper à tous les numéros quelques pages pour nous rappeler qu’il ne se passe rien d’intéressant avec Cole. Depuis le temps que ça dure, je crois qu’on a bien compris.
– Wonder Woman. Comme pour pas mal d’autres série, ce numéro FE nous propose un futur qui ne fait pas envie (à croire que faut forcément imaginer qu’il n’arrive que des trucs affreux aux personnages pour qu’ils aient une légitimité à encore être en service dans cinq ans). La relation de Wonder Woman avec ses soldats est plutôt bien mise en scène et l’ensemble m’intrigue pas mal sur la façon dont ça peut être résolu (réponse quelques lignes en-dessous).
– Superman – Wonder Woman. Je trouve la pirouette de démarrage bien fichue (et très utile). Si ce diptyque a pour défaut de ne probablement jamais connaître de suite, ce qui est bien dommage vu la fin et vu ce que ça pose sur la relation Superman/Wonder Woman pendant les cinq années d’intervalle, j’apprécie beaucoup la réflexion sur le sens de la divinité de la guerre, qui permet de faire de ce numéro un peu plus qu’un simple « on élimine un ennemi parce qu’on est trop des gentils qui gagnent. » :-)

Ganglios
Ganglios
9 années il y a

JLFE#1 : Attention, Dr Manhattan est l’ersatz de Captain Atom et non l’inverse! Il tient son juste rôle ici!

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  Ganglios

On sait gogolimp. Se rapporter à mes reviews sur les TP de Captain Atom justement :)
Mais en l’occurence, ce Captain Atom là n’a jamais été aussi proche de son équivalent des Watchmen :)
C’est un peu le serpent qui se mord la queue.

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