Review VF – Infinite Crisis Tome 1 : Le Projet O.M.A.C.

Critique de Infinite Crisis Tome 1 Le Projet OMAC
Les points positifs :
  • Osé
  • Reprise de vieux éléments du DC Universe
  • Du build-up vers Infinite Crisis
Les points négatifs :
  • Va trop loin dans le but d’impressionner
  • Manque d’amitié, d’humour et de légèreté
  • Une gravité artificielle

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  • Scénario : Greg Rucka, Geoff Johns, Judd Winick, Mark Verheiden, Gail Simone Dessin : Rags Morales, Ed Benes, Jesus Saiz, Ivan Reis, Phil Jimenez, David Lopez, Tom Derenick, Georges Jeanty, Karl Kerschl, Cliff Richards, John Byrne, Derec Aucoin

Et c’est parti pour l’event colossal qui s’est abattu en 2005 sur l’univers DC ! Ce tome collecte le Coutdown to Infinite Crisis, ainsi que tout l’event The O.M.A.C. Project en plus de quelques tie-ins qui lui sont liés. À ce titre, ce n’est en réalité qu’un prélude à Infinite Crisis, dont l’intrigue est plus ou moins déconnectée, mais qui porte en son sein des événements d’une importance majeure, pour l’event qui va suivre oui mais également pour l’histoire de DC Comics en général. Notons d’ailleurs le confort de lecture qu’offre Urban à ses lecteurs si l’on compare cette édition à la vo, où soit l’on déplore un trou scénaristique en se contentant du tpb The O.M.A.C. Project (qui ne contient que la mini-série du même nom et le fameux numéro de Wonder Woman #219), soit l’on est contraint de se procurer deux tpbs en y rajoutant le Superman : SacrificeUrban a réussi à trouver une solution de compromis en incorporant le minimum de tie-ins nécessaires à la compréhension de l’intrigue à cette nouvelle édition.

Alors c’est l’histoire d’un scarabée bleu qui rentre dans un bar…

Blue Beetle, quasiment ruiné, s’est fait dérober le contenu entier d’un hangar qui lui appartenait à Chicago. Parmi les pièces dérobées figurait quelque chose de dangereux si elle venait à tomber en de mauvaises mains : cinquante kilos de kryptonite pure. Paniqué, Ted Kord convoque d’urgence la ligue, mais cette dernière considère que le Scarabée crie une fois de plus au loup et ne le prend pas au sérieux. Même son fidèle ami Booster Gold semble s’éloigner de lui. Hélas, loin de le décourager, cet isolement affermit son désir de dénicher ce qui se trame derrière ce qu’il flaire être un complot. Sans le savoir, il s’apprête à être le déclencheur involontaire d’une des plus grandes menaces qui aient jamais plané sur la Justice League et sur la Terre. Le compte à rebours est lancé…

Quasiment inédit en francophonie, sinon dans une poignée de magasines Batman – Superman édités par Panini dont plus personne n’a de souvenir, The O.M.A.C. Project est une mini-série qui dessine une machination visant à éliminer tous les méta-humains de la planète Terre – ce qui inclue de nombreux super-héros. En bien des points, c’est mis en scène de manière classique et efficace, mais non sans quelques maladresses. Par exemple, les auteurs parviennent à communiquer au lecteur le sentiment de danger qui plane au-dessus de la Terre (quasiment au sens propre). Tous les méta-humains sans exception étant, en théorie, en danger de mort, l’ampleur de la menace lui donne des airs inédits, si l’on met de côté les events apocalyptiques à la Crisis on Infinite Earths qui font craindre la fin de la planète toute entière. S’ils se servent principalement de la Trinité pour porter le récit, au sein de laquelle Wonder Woman ne se limite pour une fois pas au rôle de figurante, les scénaristes n’hésitent pas non plus à impliquer des figures plus discrètes de l’univers DC, comme l’agent Sasha Bordeaux de Checkmate, qui sortira méconnaissable de cet event, ou, on s’en doute, Blue Beetle qui emmène sur ses traces de nombreux membres de la Justice League International de la grande époque comme Booster Gold, Guy Gardner ou Fire. Dans le même ordre idée, ils font renaître des concepts du DC Universe qui apparaissaient sporadiquement depuis de nombreuses années, comme l’organisation Checkmate justement (j’en parlais dans un des mes Showcases), ou, tout simplement, O.M.A.C., le one man army corps créé par Jack Kirby, et dont Urban prévoie la publication en fin d’année.

Batman pas très commode

En plus de déjà brasser pas mal de facettes du DC Universe (même si ça reste relatif par rapport à l’ampleur des événements qui suivront), ce premier tome d’Infinite Crisis profite d’un excellent rythme, alourdi peut-être par les quelques numéros de Superman qui se répètent un peu au milieu du tome. Hormis cette légère perte de vitesse, les scénaristes maîtrisent une montée de tension qu’ils avec attisent quelques scènes d’action franchement sympathiques, notamment une qui oppose Wonder Woman à Superman, et qui met particulièrement en valeur les aptitudes de la Princesse Amazone.

En revanche, dans les procédés utilisés pour aboutir aux points centraux du récit, il y a quelques faiblesses. Typiquement, les scénaristes imaginent une réaction de Batman aux événements d’Identity Crisis, qui conçoit un plan de contrôle des autres membres de la Justice League. Non seulement ça s’encombre d’airs de redite avec l’excellent Tower of Babel de Mark Waid, mais en plus ça s’enfonce dans la caractérisation d’un Batman froid, paranoïaque et hostile vis-à-vis de ses collègues, sans remords dans ses faux pas, qui est mis maladroitement à l’origine d’un événement dramatique qui survient tôt dans le récit. Les auteurs insistent pour rendre la Chauve-Souris antipathique au lecteur, la dépeignant insensible aux requêtes de Blue Beetle comme aux reproches de Booster Gold une fois le mal irréparable fait, avant d’en faire absurdement un amoureux avenant plus tard dans la même histoire en face de Sasha Bordeaux, qui ne se distingue pas non plus par son charisme ici, en tout cas jusqu’à un « accident » qui laisse présager des développements intéressants pour la suite dans un lointain remake de Blade Runner.

Ça ramène des souvenirs

Mais le gros problème, qui a fait paradoxalement le « succès » et la célébrité de cet partie d’Infinite Crisis aussi on sera libre de le considérer comme un atout, c’est son désir de donner aux événements une tournure exagérément sombre. Cet aspect se retrouve en partie dans le caractère des personnages (Batman en est un exemple, ou dans un autre registre les auteurs rejettent la traditionnelle dynamique enthousiaste Booster Gold – Blue Beetle alors que les deux compères passent un certain nombre de pages côte à côte), et d’autre part dans la gravité artificielle des actes prêtés aux gentils comme aux vilains. Par souci de ne pas spoiler des scènes tragiques aux lecteurs vf qui vont découvrir pour la première fois ces cases, il est difficile d’en dire plus, néanmoins on s’autorisera un petit spoil, justement parce qu’il concerne un personnage mineur : Rocket Red meurt. Vous savez, c’est le sympathique Russe en armure rouge et blanche qui s’était illustré dans la Justice League International sous la plume de J.M. DeMatteis. Et c’est un problème parce que les auteurs se permettent de le tuer justement parce qu’il est un personnage mineur ; ça traduit donc de manière trop visible leur intention de ‘tuer des gens pour montrer que cette fois c’est vraiment grave’. Malhabilement amené, le décès de Dimitri Pushkin n’émeut même pas parce que le malheureux est toujours trop resté au second plan pour qu’on ait pu s’y attacher franchement. Il en ressort uniquement cette volonté grossière d’apporter de la mort, du sombre et du sang sur l’univers DC, qu’accompagne une certaine tension efficace, il faut le reconnaître, mais qui fatigue parallèlement assez vite.

Surtout que, et mon ami Freytaw est aussi d’accord, les scénaristes semblent vouloir d’un côté renvoyer à l’ère JLI de Giffen et DeMatteis à laquelle ils ne cessent de balancer des hommages, et d’un autre vouloir saccager de nombreux éléments qu’ils avaient mis en place et qui faisaient justement le succès de ce run. Comme évoqué plus haut, il n’y a pas de trace de la dynamique Booster Gold/Blue Beetle, au contraire ils les dépeignent en relative hostilité l’un vis-à-vis de l’autre. Cette amitié à l’agonie apporte un climat de nostalgie à toute la première partie centrée sur Blue Beetle, au fond assez sympa, mais c’est à se demander si cet effet n’est pas accidentel lorsqu’on voit le sort qu’ils réservent à des personnages comme Rocket Red ou Maxwell Lord. Ce dernier rappelle d’ailleurs dans la caractérisation un seul et unique arc de la Justice League International, où il s’avérait à la fin qu’il était manipulé, c’est à croire que les scénaristes ne l’avaient même pas terminé et étaient restés sur cette note, parce qu’en l’état, ses motivations laissent plutôt perplexe. C’est pas très gentil de nous rappeler à tire-larigot la belle époque de la Justice League International pour nous faire déprimer avec une Justice League désunie, peu solidaire, où les gens remballent Blue Beetle. Et en plus de ne pas être gentil, je me demande si c’est vraiment stratégique.

Un paquet d’artistes

Les dessins, par rapport à l’énorme pléthore de dessinateurs qui travaillent sur ce volume, tiennent généralement la route mais des dessinateurs comme Ivan Reis sont vraiment loin d’avoir le panache qu’ils atteindront par la suite. On reconnaît davantage la patte caractéristique d’autres comme Rags Morales, mais pour la majorité la variété des artistes ne se fait pas trop ressentir. Le one-shot Countdown to Infinite Crisis qui ouvre le volume est vraiment joli à parcourir, et pour le reste, malgré quelques numéros qui ressortent vaguement, la diversité des talents se noie un peu dans une constance correcte, loin d’être laide mais pas éblouissante, souffrant peut-être d’un encrage envahissant qui en fait trop sur les contours des objets, et d’une colorisation dans l’ensemble plutôt terne. notamment dans les intérieurs de la forteresse de Checkmate. Rajoutez quelques visages de bêta ci et là, et on ne retiendra pas spécialement l’esthétisme de ce tome.

Dans ce premier tome d’Infinite Crisis, les scénaristes font monter la tension en même temps que la salive aux lèvres des lecteurs. Alors qu’on n’assiste qu’au prélude de l’event cataclysmique qui s’annonce, de nombreux éléments poussiéreux du DC Universe remontent déjà à la surface, renvoyant à la JLI de Giffen et DeMatteis comme à Jack Kirby, ce qui est, en tout cas sur le papier, une qualité. En revanche, pour accentuer la gravité des événements, les scénaristes n’hésitent pas à aller très loin, et si certains acclameront leur audace (dont on se souviendra encore longtemps), d’autres leur reprocheront de noircir artificiellement le déroulement des faits pour amener du tragique sans trop d’efforts. En conséquence, on conclura à une bonne introduction au gros morceau, mais tout n’y est pas excellent.


Un avis supplémentaire c’est bien aussi !


Ce sont tout juste les prémices d’un event plus large, mais quels prémices : action, psychologie, manipulation… C’est génial et on a du mal à s’en remettre et à se dire que la suite n’est même pas encore annoncée par Urban (en tout cas pas avant février). On y rencontre une Justice League qui peine à se remettre de la crise de confiance évoquée dans Identity Crisis. Morcelée, avec des membres pleins de méfiance les uns envers les autres (voire du mépris pour les seconds couteaux que sont Blue Bettle et Booster Gold), elle aura le plus grand mal à se mettre en ordre de marche pour contrer la menace détectée par Ted Kord. Menace incarnée par Chekmate et son Roi Noir, qui semble bien informé sur les piliers de la Justice League.
La réaction tardive de la League aura des conséquences néfastes, obligeant certains de ses membres à recourir à des extrémités inenvisageables en temps normal et provoquant des pertes dans ses rangs.
Franchement des scénarios haletants comme ça j’en demande tout les jours, tellement le livre a refusé de quitter mes mains ! Avec à l’intérieur un petit coup de cœur pour le duo de losers constitué par Blue Beetle et Booster Gold dont le premier est ruiné et le second a perdu toute crédibilité après avoir vendu son… image pour des publicités. Néanmoins il s’avérera qu’ils avaient raison avant tout le monde et que même la Trinité peut se tromper. À propos de la Trinité, il est agréable de voir Wonder Woman dans un vrai rôle de femme d’action et de compassion dans ce livre, cette caractérisation lui rendant grandement justice !
Malgré l’intervention de pas mal de dessinateurs différents, coté dessin c’est beau et la qualité ne baisse quasiment pas d’un numéro à un autre, c’est donc super agréable à lire.
En conclusion c’est un event qui promet si juste ses vagues prémices sont de se niveau là et avec ce genre de conséquences. L’influence de Identity Crisis y est magnifiquement exploité, et si le reste suit, franchement, ça va être bombesque. Par contre le souci d’un départ de ce niveau c’est que le reste a intérêt à être du même tonneau ! Vous l’aurez compris, je vous enjoins donc à vous procurer ce premier tome de Infinite Crisis de toute urgence !

– darthfry

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35 Commentaires
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bigkifran
bigkifran
9 années il y a

euh désolé mais :
[Quote]
Quasiment inédit en francophonie, sinon dans une poignée de magasines Batman – Superman édités par Panini dont plus personne n’a de souvenir
[/QUOTE]
c’est faux, nous sommes nombreux à nous en souvenir !!
Au moins 2… (vous Mr Riddler et moi-même )
^^
Non mais !! ;-)

DarkChap
DarkChap
9 années il y a
Répondre à  bigkifran

Oui, pareil. C’est pas bien de se moquer de ses aînés M. TheRiddler! :D

jihem
jihem
9 années il y a
Répondre à  bigkifran

j’ai d’ailleurs pas compris cette phrase. pourquoi quasi inedite?

Damien
Damien
9 années il y a

ça vaut le coup Infinite Crisis ?
J’achète des comics depuis qu’Urban a commencé, j’ai pas encore eu l’occasion de voir une crisis quoi ^^

darthfry
9 années il y a
Répondre à  Damien

OUI ! C’est l’occasion de découvrir les crisis dont les lecteurs VO nous rabâchent les oreilles !

Damien
Damien
9 années il y a
Répondre à  darthfry

J’y vais de ce pas alors !
Je sens bien qu’il n’y en aura plus quand le tome 2 va sortir –« 

BlueWarth
BlueWarth
9 années il y a

Bravo! belle review! Urban va sortir ça en combien de tomes?

Julien
Administrateur
9 années il y a
Répondre à  BlueWarth

5 !

BlueWarth
BlueWarth
9 années il y a
Répondre à  Julien

Merci!!! c’est noté!!!

jay
jay
9 années il y a

Personellement j’ai surkifé.Le seul point noir reste selon moi les dessins,comme Riddler l’a souligné

darthfry
9 années il y a

Moyennement d’accord, pour la peine je vais sur le champs écrire mon deuxième avis !

briciius
briciius
9 années il y a

Pas trop d’accord avec la note de 3, j’ai fini de le lire hier et j’ai vraiment adoré ! le manque d’amitié correspond bien au climat général de surveillance et de suspicion qui règne au sein de la league.

J’ai vraiment trop hâte de mettre la main sur le tome 2 !!

Le seul point négatif que j’aurais relevé c’est qu’il faut avoir connaissance des événement de identity crisis, comics que je n’ai hélas pas lu puisque j’ai commencé les comics il n’y a qu’un an à peine.

Je vais d’ailleurs profiter de temps d’attente trés long entre ce premier tome et la suite pour combler mes lacunes en lisant identity crisis et ainsi profiter a 100% de ce magnifique event !

briciius
briciius
9 années il y a
Répondre à  TheRiddler

Je n’ai pas ton niveau de connaissance niveau comics c’est peut-être pour ça que je l’ai plus apprécié. Dans tous les cas tes arguments sont valables ! et ca fait plaisir de lire des avis contraires argumentés ;)

jihem
jihem
9 années il y a
Répondre à  TheRiddler

d’ailleurs si urban edite la jli je suis pres a les reprendre en vf

CaptainMuñoz
CaptainMuñoz
9 années il y a

A mon humble avis le deuxième point de vue est plus pertinent !
On est face a une œuvre vraiment plaisant a lire et qui nous permet de nous éclairer sur les postes de chacun au sein de la justice league. Il faut aussi souligner la pertinence selon de la partie sur bleu beetle qui mine de rien fut un personnage avec une certaine importance a ses débuts. Quoi qu’il en soit j’ai adoré cet œuvre rien que pour l’audace de cd de vouloir impacter le lecteur et juste pour les « seconds couteaux » si bien présenté dans cet ouvrage selon moi ! Prochain tome justice league 5, j’attends la review.

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  CaptainMuñoz

Non. Pas plus pertinent. Ce n’est pas une question de pertinence, c’est une question de bagage et de rapport aux personnages que TheRiddler a et que Darthfry a aussi de son coté.
Il ne faut pas confondre « ne pas aimer » et « aimer modérément » une oeuvre. Riddler défend tout les points que tu cites dans ton commentaire, tout comme Darthfry, qui est d’accord là dessus avec lui.
La note de 3 se justifie très clairement d’un point du vue du lecteur qui connait l’univers DC et son passé et qui est enclin à regretté la perte d’un héritage (ou de la transformation de celui-ci en quelques choses d’autres).

L’explication est la suivante : certains personnages n’agissent VRAIMENT PAS comme ils agissaient dans leur propre série à l’époque. C’est le cas de Beetle et Booster, mais aussi Wonder Woman ou le pire du pire, Maxwell Lord, qui est juste incompatible avec le Maxwell Lord de la JLI (et l’évolution, si elle est acceptée, n’est pas crédible en tant que telle pour qui a tout lu sur le personnage). Ce projet OMAC est très bien pour le lecteur qui n’a pas tout ces bagages, mais peut aussi être très douloureux pour le lecteur qui voit la caractérisation de ses personnages favoris simplement transformés et pas cohérentes avec ce qu’il pouvait lire ailleurs ou avant (et ça arrive tout le temps dans les comics, c’est d’ailleurs souvent ce qu’on reproche aux New 52 aujourd’hui, même si le reboot réfute un peu cette argumentation). Et ça aussi, c’est très très important dans un récit.

Aucune impertinence dans l’avis de Riddler. Juste un ressenti différent par rapport à une certaine culture de l’univers DC.

Dans tout les cas, OMAC Project reste une lecture suffisamment bien écrite pour être qualifié de bon récit. Et 3/5, ce n’est clairement pas une mauvaise note ni un mauvais récit.

darthfry
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

En gros tout dépend de si tu es conservateur ou réformateur !

darthfry
9 années il y a
Répondre à  TheRiddler

Venant d’un Suisse, c’est la pire des insultes derrière communiste ?

CaptainMuñoz
CaptainMuñoz
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Tu as raison de nuancer mon propos. Je connais ces personnages depuis très longtemps et pour moi le travail effectuer dans cet ouvrage leur fait prendre une autre dimension qui peut plaire ou déplaire mais qui n’en reste pas moins chargé d’audace et pour moi c’est plaisant et j’aime voir une wonder wombat sous un nouveau jour et vraiment j’ai été pris d affection pour booster et bétel grâce a cet œuvre. Tout ça pour dire que ce changement ma plu et qu’il est nécessaire d’avoir du renouvellement dans le comics !

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  CaptainMuñoz

Sur le principe, nous sommes totalement d’accord :)
Et d’ailleurs je te rejoins en ce qui concerne le personnage de Booster Gold qui commence ici une ascension qui ne va que rendre le personnage plus brillant !
Moi, c’est surtout Maxwell Lord (et Wonder Woman un peu, mais plus aujourd’hui parce que je connais mieux le personnage) qui me dérange dans ce titre, comme je l’explique un peu partout.

CaptainMuñoz
CaptainMuñoz
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Au final on est plus d’accord qu’autre chose parce que tu remarqueras que je n’ai même pas mentionné maxwell car effectivement il ne m’a pas plu du tout ! Ravi de partager nos points de vu

Sasahara
Sasahara
9 années il y a

Pas encore (re-)lu, je veux me le savourer ce week-end !
Cela dit il y a moyen d’être fan des personnages et d’apprécier de les voir « autrement », non ?
Voir les héros si parfaits d’habitude poussés dans leurs derniers retranchements – comme ils ne l’ont jamais été dans leurs propres séries, c’est le principe (et le plaisir) d’un event, c’est la définition d’une « crise »! On va plus loin, on sort des pistes, tout peut arriver !

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  Sasahara

Tout à fait ! Quand l’évolution entre le avant et le « autrement » est logique, c’est encore mieux. Autant ça peut passer sous un certain angle pour la relation Booster/Beetle, autant pour Maxwell Lord, son revirement, c’est juste du n’importe quoi (je parle purement de cohérence inter-récit par contre, qu’on soit bien d’accord). J’ai peine à comprendre pourquoi ils ont choisi ce personnage plutôt que n’importe quel autre gars capable de pouvoir mental comme lui… Mais bon, c’est comme ça ^^

Pso
Pso
9 années il y a

« Paniqué, Ted Kord convoque d’urgence la ligue, mais cette dernière considère que le Scarabée crie une fois de plus au loup et ne le prend pas au sérieux. »

Je suis curieux de savoir un truc à ce niveau là, vu que ça a l’air de renvoyer à quelque chose d’avant: pourquoi, malgré la gravité de la situation, ils ne le prennent pas au sérieux ? J’imagine que c’est plus compliqué que ça, mais résumé comme tel, je trouve ça idiot de leur part: le mec se fait voler de la kryptonite en masse, c’est quand même pas rien :D

DarkChap
DarkChap
9 années il y a

Bonne review.
A titre personnel, j’aime bien Countdown to Infinite Crisis et OMAC Project. Le gros point noir de ce tome à mon sens, c’est Sacrifice, long, effectivement répétitif et ne servant ni Wonder Woman, ni Superman.
S’agissant des personnages JLI, ça ne me plait pas particulièrement mais ça ne me gêne pas non plus tant que ça, quand bien même le travail de Giffen et DeMatteis est mon run favori. Je m’explique, à mon sens, c’est une chose de tuer un personnage encore très exploité et autour duquel il y avait encore pleins de trucs à faire, c’en est une autre de tuer un personnage que le temps a oublié pour relancer la machine, pour autant que ce soit bien fait. Le truc c’est qu’en 2005, la JLI était une chose du passé et qu’en dehors de deux courts revivals, elle et ses personnages n’étaient plus utilisés. A titre personnel, je trouve que le démantèlement de l’esprit d’équipe JLI, les morts et heel turns, ne sont pas trop mal exploités dans l’histoire, ils participent d’un build-up qui a besoin de cet assombrissement de l’univers vu que c’est justement ce qui provoque la crise et qui mieux que ces personnages pour représenter cet assombrissement de l’univers? D’ailleurs, in fine, je pense que ça n’a pas desservi les personnages qui ont survécu. Post-Infinite Crisis, Booster Gold et Guy Garder étaient plus populaires que jamais tandis que Checkmate a été relancé dans un très bon run signé du même Rucka, avec Fire parmi ses membres.
Pour la JLA, c’est un peu pareil. On détruit pour mieux reconstruire. Alors, c’est assez forcé par moments, les personnages ne sont pas particulièrement agréables, Batman et Wonder en particulier, mais je pense que dans l’ensemble, ça fonctionne dans le cadre de l’histoire en question.

Strax
Strax
9 années il y a

Ah enfin ! J’ai pu lire une partie d’Infinite Crisis que je ne connaissais pas vraiment ! ^^
Pour être franc, à cause de la politique de Panini, je n’avais pas relu Infinite depuis que j’avais acheté les fascicules ! Limite, je redécouvre !
En tout cas, les avis de TheRiddler et Darthfry reflètent bien les divisions que ces oeuvres ont suscité (je parle des oeuvres parce que c’est avec Identity Crisis que ça a vraiment commencé).
Il faut dire que depuis Identity, les fans des héros la JLI ont été alors très malmenés (D’ailleurs, en passant, je pense que ce serait une bonne chose qu’Urban se penche sur la Justice League International !) !
Sans cépaleurer, ça va de mal en pis (même au début de Final Crisis, en fait, même si le perso en question gardait un rayonnement qui allait au-delà de la JLI) ! :(
D’ailleurs, certains évènements de Infinite Crisis : 52 jouent carrément avec cette crainte des fans de JLI de voir tous leurs personnages préférés disparaître (non, toujours pas de noms !), et on ressent le sadisme derrière certaines situations, dont une que Freytaw n’oubliera pas de sitôt, m’est avis ! ^^
Personnellement, je comprends tous les défauts dont parle Riddler, mais même en en ayant conscience, la lecture reste très agréable ! L’histoire est prenante, et j’ai lu ce premier volume d’une traite.

pioupiou
pioupiou
9 années il y a

Ma connaissance des comics et des personnages étant limité, je ne pense pas être gêné par le changement de comportement de certains ou du moins par le fait qu’ils n’agissent pas comme pourraient s’y attendre les connaisseurs de longue date de l’univers DC. En tous les cas la review (les) à eu l’effet escompter ( je l’attend dans ma boite aux lettre la semaine prochaine, ainsi que Justice League tome 5.

Hulkoguy
Hulkoguy
9 années il y a

Merci pour la review qui a ouvert un sacré débat et qui nous permet d’y voir plus clair. J’ai une question pour ceux qui ont deja lu la suite , est ce que ca vaut le coup ? Quel est l’enjeu pr les fans de Dc que nous sommes =D

LZ167
LZ167
8 années il y a

J’ai beaucoup aimé cette histoire lue comme une enquête qui nous transporte. J’y ai retrouvé pleins de personnages que j’aime bien. Scénario bien ficelé et de bien belles planches de dessins…
Par contre, si vous ne voulez pas perdre de temps, ni votre argent, passez directement au Tome 4. Vous ne perdrez pas grand chose à l’histoire. On n’est pas tous des Rockefeller.

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