[Review VO] Lobo Unbound

Lobo Unbound
Critique de Lobo Unbound
Les points positifs :
  • Du grand Lobo, violent et tordu
  • Un superbe travail d’Alex Horley
  • Une lecture fun à souhaits
Les points négatifs :
  • Vraiment très violent et dénudé… donc…
  • Âmes sensibles s’abstenir
  • (Même les images de la review peuvent être violentes)

« Non-lethal, eh ?… I musta been absent th’ day they taught that. » – Lobo


  • Scénario : Keith Giffen Dessin : Alex Horley
  • DC COMICS – Lobo Unbound  – 28 Décembre 2011 – 192 pages – 17.99 $

À l’occasion de la nouvelle série Lobo écrite par Cullen Bunn et Reilly Brown, il est temps de se replonger dans certaines bonnes vieilles aventures de notre Main Man ! Enfin, le notre, pas le nouveau à peinture bleue qui n’est pas Lobo qu’il serait à priori, et notre Main Man à nous serait en fait un imposteur, un Faux-bo alors qu’on le suit et qu’on l’aime depuis des années (comment ça vous sentez une pointe de ressentiment ?). Aujourd’hui, retour donc sur un récit particulier celui de Lobo Unbound, publié en 2003/2004 puis réuni en TPB en 2008. Attention car ce récit est non seulement trash mais aussi très dénudé et si un bout de fesse ou de seins vous enrage et vous fait crier au diable, vous risquez de perdre la tête et crier au scandale. Maintenant que vous êtes prévenus, c’est parti pour une histoire folle et sanglante.

Nous commençons par un retour sur l’histoire de Lobo, qui dès la naissance à fait preuve d’une violence inouïe. Tous les personnages qui vont le croiser vont en faire les frais. Une entrée en matière réussie par Byron Vaughns et J.D. Mettler avant de retrouver le récit Unbound. Le chasseur de prime Lobo s’invite en force pour avoir un rendez-vous avec Mr Gigante, qui a de gros attributs et n’hésitera pas à s’en servir pour mettre un terme à cet entretien. Mais bon on parle quand même de Lobo donc rassurez-vous ce n’est pas lui qui prendra le plus cher lors de cet affrontement.

Lobo Unbound

Il rencontrera ensuite, au fil de ses aventures, plusieurs personnages qui voudront s’en prendre à lui, de manière plus ou moins discrète. Il prendra pas mal de plaisir sur certaines missions, tout en massacrant pas mal de créatures sur sa route. Plus tard, il acceptera une mission « politique » celle tuer le Nabob d’une planète aux mœurs assez particulières. Cette planète lui réserve d’ailleurs un accueil assez original même si un peu extrême, mais nous, on rit bien. Lobo, comme à sa grande habitude, va tout régler dans un bain de sang ambiancé par quelques vannes douteuses. Par ce fait, notre montagne de pulsions bestiales qu’il tire de Lemmy de Motorhead va se retrouver comme étant nommé nouveau Nabob de cette planète, le régent, le Roi, le chef. Bref, Lobo a un peuple sous sa responsabilité. Et là, les choses vont se corser car taper, tuer, b*****, il sait faire mais diriger un peuple, ce n’est pas dans ses cordes… Sauf quand son assistant lui parle du harem du Nabob. Là, c’est bon, on a perdu notre Lobo dans les méandres des créatures voluptueuses qui s’offrent à lui jusqu’à être rassasié (à supposer qu’il le soit vraiment). Des anciens partenaires viendront réclamer justice également. L’humour douteux est toujours présent, et alors le quatrième volet de l’histoire nous livre un Ambush Bug aussi débile et perdu qu’inutile. Enfin, il est utile mais de façon inutile, vous voyez le genre ? Non ? Tant pis, lisez, vous comprendrez pourquoi ! Les deux destins des personnages sont liés d’une façon assez débile, et Ambush Bug en fera les frais lorsque il tentera d’annoncer à Lobo la venue d’êtres riquiquis mais très vicieux.

Lobo Unbound

Cette scène met aussi en valeur un personnage féminin qui ferait crisser au combien de dents à l’heure actuelle ! Alex Horley livre un travail excellent sur les planches, et en 2003/04 on y voyait une femme (siliconée ? ) en string avec juste des caches tétons et de grandes bottes. Quand elle se bat, autant dire qu’elle ne cache pas son corps, et oui, on y voit même un sein à l’air, sans son cache-téton qui a sauté en pleine action. Il faut dire que Keith Giffen et Alex Horley ont eu pas mal de liberté pour l’écriture et le dessin de cette histoire, du coup ils se sont fait plaisir. D’ailleurs l’histoire se finit comme elle a commencé, avec du grand Lobo, même si on s’en doutait quand même un peu.

Franchement, ce Lobo Unbound est réellement pervers, violent, brut, sale, sanglant, et vraiment très bien desservi par une équipe créative non bridée. Du coup, même si ce n’est pas le scénario du siècle, on le lit tout de même avec grand plaisir, on rit à l’humour graveleux et lourd de Giffen, tandis que la violence s’admire avec les planches d’Alex Horley et son style peinture vraiment bien détaillé. À vrai dire, je me demande si ce récit pourrait même sortir aujourd’hui. C’est vrai, la moindre posture un peu trop sensuelle fait débat et scandale alors que penser de ce Lobo Unbound ? Oui, c’est le personnage qui veut ça me direz-vous, mais je pense que maintenant, il vaut mieux brimer les équipes créatives en leur imposant une certaine ligne éditoriale plutôt que de leur donner une liberté qui donne un récit vraiment fidèle au personnage pour éviter les réactions extrêmes de certains fans. Du coup, ceci me fait également peur vis à vis de la nouvelle série Lobo, car autant j’adore vraiment le Lobo de Giffen avec tous ces mauvais côtés (car en fait il n’a même que des mauvais côtés/penchants), autant maintenant il va être difficile de repartir sur ce terrain avec le nouveau Lobo. On nous promet de l’ultraviolence, et même si j’y crois un peu quand même de la part de Cullen Bunn qui sera à l’écriture, j’ai peur qu’il soit dans la retenue et ne puisse pas vraiment aller au bout de ses idées. Du coup, un petit coup de Unbound histoire de se rappeler le bon vieux temps et me voilà refaite avant d’attaquer cette nouvelle série qui débarque d’ici peu.

Lobo Unbound

Pour être plus rapide, si vous aimez le sang, les types qui font un massacre pour faire taire un groupe qui joue une musique atroce et agaçant, qui cognent durement pour éliminer les ennuis, et qui a un penchant pour les plaisirs en tout genre de la vie, ce Lobo Unbound est fait pour vous. En plus, il y a Ambush Bug, et une histoire comme ça, faut pas la rater… (Hum je crois que les pubs TV déteignent trop sur moi d’un coup).

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Harley

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swamp bat
swamp bat
9 années il y a

C’est pas la même histoire que le DC nemesis qui va sortir en vf ?

Pr.Pyg
Pr.Pyg
9 années il y a
Répondre à  swamp bat

Non, celle du Némésis c’est : « Lobo: Portrait of a Bastich ».

Apparement c »est moins bien…

nekofurioso
9 années il y a
Répondre à  Pr.Pyg

C’est différent, plus décomplexé et …et je le répète, dessiné par Simon Bisley !

nekofurioso
9 années il y a

Oh Harley tu es également fan de Lobo ?! Voilà une review qui me fait bien plaisir. :’)
Swamp Bat, chez Urban Comics ils sortent les épisodes dessinés par Simon Bisley (scénarisés par Keith Giffen, je crois) et ça fait bien plaisir à mon cœur de fanboy de Bisley.

swamp bat
swamp bat
9 années il y a

Si c’est par bisley sa va etre un regal pour les yeux

DarkChap
DarkChap
9 années il y a

Autant j’aime beaucoup les autres comics Lobo écrits par Giffen (Lobo, Lobo’s Back, Blazing Chain of Love, Paramilitary Christmas Special, Infanticide…) autant je déteste celui-ci.
C’est de très mauvais goût tout du long, bien plus que l’ensemble des autres miniséries Lobo réunies, tombant ici dans le racisme et le sexisme et ça n’est pas drôle.
Ca me fait mal parce que j’adore le personnage et Keith Giffen.

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