[REVIEW EXPRESS VO] Semaine #51

Le Top de la semaine :

• I, Vampire #12

Le Flop de la semaine :

• Teen Titans #12

Dans une semaine nous en serons à la semaine #52! Cette semaine nous sommes donc la semaine #51. Cela fait 52-1 = 51! C’est fou non?

Bonne fin de dimanche à tous et à la semaine prochaine.

Teen Titans #12

Avec ce #12, Teen Titans fait un retour aux sources pas très salutaire…il redevient le mauvais comic qu’il était. Pendant un an, Lobdell nous a simplement raconté la vie de puching bags sans aucun charisme, aucune histoire « réelle », sans donner aux lecteurs le moyen de s’attacher ou d’éprouver quoique ce soit pour les personnages. Bien triste, car il y a tout même quelques passages où l’espoir d’un meilleur était encore permis. Le pire c’est que dès le début du numéro c’est du délire. La dernière page du #11 montrait Wonder Girl, Superboy et Red Robin dans leur appartement situé dans une grande tour et puis la première page du #12 nous les montre dans une cabane au fond des bois…je veux bien ne pas lire tous les tires NEW52 mais là il faut m’expliquer !

Booth et Rapmound font toujours du bon boulot artistiquement même s’il ne s’agit pas de leurs meilleures planches. Quand je pense que Lobdell doit se charger de Superman le mois prochain…CA FAIT PEUR !!

Superman #12

Après un #11 loin de la presque catastrophe du reste de la série, je m’étais laissé aller à imaginer un #12 qui serait bon…quelle naïveté ! On en termine avec cet arc « les russes et leur Predator pas content » et c’est une bonne chose tellement l’histoire est vide. Alors oui, on essaye de nous faire passer les doutes de Clark/Superman sur son intégration sur Terre et blablabla…déjà fait, déjà lu et en beaucoup mieux !

Une histoire passablement oubliable, totalement générique, toujours aussi limité techniquement. C’est aussi, et heureusement, le dernier numéro de l’équipe créative Dan Jurgen et Jesus Merino qui seront remplacés par Scott Lobdell et Kenneth Rocafort. Au moins, a défaut d’être bon, Superman sera au moins beau !

The Flash #12

Entre Flash et les Rogues c’est toujours une belle histoire d’amour. Sauf que pour le coup, cette love affaire se transforme en triangle (voir un carré) amoureux quelque peu confus. Ce #12 est un concentré de…vitesse. Oui c’est vrai c’est facile, mais lisez le et vous verrez ! Dans ce chapitre tout va très vite. Les 3 (ou 4) camps se retrouvent sur le même champ de bataille en même temps et ça fait mal. Même si j’aime beaucoup ce numéro, il donne quand même la fâcheuse impression d’être totalement précipité afin de pouvoir se conclure dans The Flash Annual #1 à sortir prochainement.

Le titre est encore une fois beau à pleurer et la fluidité de la narration est une réussite !

I, Vampire #12

Alors là…alors là…je ne sais même pas par où commencer en fait tellement ce numéro #12 de I, Vampire est une tuerie absolue ! Fialkov fait de nouveau intervenir des protagonistes extérieurs à la série pour venir renforcer la puissance de la menace actuelle. Cette fois c’est Stormwatch qui s’y colle avec la présence d’Apollo, Midnighter et Jack (le mec qui parle aux esprits des villes) et il faut bien avouer qu’ils sont très bien choisis ! Leur présence se fait naturellement et ils s’intègrent parfaitement à l’univers sordide de I, Vampire. Avec ce #12 c’est la conclusion de la bataille vampire vs zombie-chasseur de vampire, et quelle conclusion. Imaginez que si Apollo ne peut rien faire (c’est quand un dieu soleil) alors qui le peut ? C’est là qu’est tout le génie de Fialkov ! Bouleverser le statut quo de sa série sans la moindre hésitation !

L’ensemble est toujours illustrer par l’immense Andrea Sorrentino dont le talent est juste d’un niveau extraterrestre ! Absolument unique, absolument somptueux, et d’une perfection rare, c’est juste ahurissant que l’artiste arrive à produire toutes ces planches dans les temps, sans aucun temps mort et avec la même qualité à chaque fois. Cette série me met sur le cul, et si vous êtes fâchés avec le vampire, c’est le moment de tomber amoureux des longues canines !