[Review Express VO] Semaine #155

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Batman & Robin #34

Le Top de la semaine

  •  Infinity Man #3
Le Flop de la semaine

  • ToS : Pandora #14

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouveau numéro des Review Express VO dans lequel vous allez pouvoir retrouver les critiques des membres de l’équipe concernant les dernières sorties VertigoNew 52 et Beyond the New 52 de DC Comics. Nous avons eu une semaine plutôt chargée du côté de Beyond avec notamment la nouvelle série Sensation Comics Feat. Wonder Woman qui occupera désormais une case régulière dans cette rubrique. Mais la grosse sortie de la semaine, c’était plutôt The Multiversity #1 qui a eu les honneurs d’une review complète dédiée. Quelques sorties se sont démarquées du lot cette semaine, comme Batman & Robin ou Infinity Man, et si les deux séries hebdomadaires se révèlent satisfaisantes, le niveau du reste est plutôt moyen. M’enfin, il vous faudra bien entendu vous faire votre propre avis sur vos lectures, alors n’hésitez pas à laisser vos critiques dans les commentaires !


VERTIGO

 

THE UNWRITTEN VOL. 2 : APOCALYPSE #8

review THE UNWRITTEN VOL. 2 : APOCALYPSE #8

Nous finissons la 3ème partie de l’arc « Sang » qui doit mener Tom Taylor à la conquête du Saint Graal, seule façon pour lui de sauver le monde de la destruction. Malgré les ennuis rencontrés précédemment, l’histoire se poursuit lentement mais sûrement, avec ce qu’il faut tout de même d’éléments fantastiques et médiévaux, raccordés à l’histoire dans laquelle se trouve les héros, et de retournements de situation. Avec une conclusion de l’arc plutôt ingénieuse, sorte de mise en abyme qui rappelle les capacités particulières que nos héros ont. Graphiquement, ce numéro n’est pas en reste avec Pete Gross qui s’amuse à marier son style contemporain avec quelque chose qui rappelle les enluminures du Moyen-Âge, un mélange des styles qui donne tout son charme à ce numéro. Si la série reste toujours difficile d’accès, on se demande avec une curiosité piquée au vif comment la suite des évènements pourrait se dérouler.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

 


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN BEYOND 2.0 #29

review BATMAN BEYOND 2.0 #29

Qu’on se le dise, cet arc est toujours aussi plaisant à suivre tant il rappelle à nos bons souvenirs des films animés Mask of the Phantasm et Return of the Joker. Après les tonitruantes révélations du dernier numéro, l’heure est venue à Phantasm d’expliquer ses motivations, et c’est un moment de retrouvailles culte auquel nous assistons. Higgins et Alec Siegel ne font pas pour autant traîner l’action car Jake Chill a bien des soucis, et je crois savoir dans quelle direction va s’orienter cet arc, avec un Terry McGinnis qui devrait logiquement en ressortir grandi (par contre, Bruce va prendre cher, je le jure). Au niveau artistique, Phil Hester et Eric Gapstur restent dans la lignée de ce qu’ils ont fait, avec un Terry qui semble plus adulte que sous le trait des précédents artistes. Ce n’est pas un mal en soi, les traits et la colorisation portent bien l’ambiance de l’histoire qui est toujours aussi immersive. On reste dans une très bonne qualité !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #7

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #7

Cette semaine, c’est une nouvelle histoire, qui sera comme d’habitude constituée de trois parties, qui débute dans les pages du Batmanga. Après avoir affronté Lord Deathman et le Dr Faceless, Batman et Robin découvrent une nouvelle menace en la personne d’un certain “Human Ball”, un homme qui peut rebondir sur n’importe quelle surface grâce à un costume qui lui donne les propriétés d’une balle rebondissante. Si ce pitch ne vous donne pas l’eau à la bouche, je ne sais pas ce qu’il vous faut ! C’est toujours aussi barré, et les capacités de ce nouvel ennemi laissent libre cours au style graphique de Jiro Kuwata, toujours aussi fluide et dynamique, tout en étant parfaitement lisible. Le numéro est intéressant, et constitue une entrée en matière assez efficace, annonçant un combat épique dans l’épisode suivant. Attention, bien que les deux premiers arcs comportaient quelques éléments sombres, ce chapitre s’inscrit totalement dans le style humoristique de la série télévisée Batman des années 60, à réserver aux amateurs de cette époque, et aux japanophiles. Cependant, pour le moment, le méchant est peu développé, et bien qu’il soit d’un niveau tout à fait correct, ce numéro est le plus faible de la série pour le moment, mais soyez certains que la suite sera maitrisée. L’action manquait un peu cette fois, mais le cliffhanger annonce un bien bel affrontement la semaine prochaine ! Alors, rendez-vous même bat-heure, même bat-site.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

 

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #14

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #14

Justice League qui distribuent les bourre-pifs sur un Doomsday gigantesque, quelques blagues pour faire passer l’ensemble et hop emballé c’est pesé. Voilà à peu de choses près le programme du numéro de la semaine. Alors ok le travail sur les personnages n’est pas extrêmement poussé mais ils ont tous leur propre voix et leur place dans le récit. Il est encore un peu difficile de complètement s’investir dans l’histoire tant la construction des arcs est chaotique mais au moins on s’amuse. L’humour, enfin, est un peu crétin, ce n’est pas le truc le plus subtil que vous lirez cette semaine mais c’est certainement le numéro le plus fun depuis le début de la série. Malgré ça, la deuxième moitié de l’épisode retombe dans les travers habituels de la série avec des dialogues rarement intéressants et qui sonnent même parfois faux. Aux dessins, Tom Derenick continue son travail efficace même si certaines planches manquent encore de finitions.

En gros, ce n’est pas très fin mais ça fait passer 5, 10 minutes plutôt amusantes et la série revient de tellement loin qu’on s’en contentera pour l’instant.

– n00dle

Note : 6,5/10

INJUSTICE : YEAR TWO #20

review INJUSTICE : YEAR TWO #20

C’est l’instant “pleurnichage dans les chaumières” avec ce nouveau numéro d’Injustice : Year Two. J’exagère un peu c’est vrai puisque ce n’est pas larmoyant pour un sou et que le sort de Gordon est traité avec dignité, sans verser dans le mélodrame absurde. Toujours est-il que, comme toutes les semaines depuis… trop longtemps… ça n’avance pas vraiment. Concrètement tout tourne autour de Jim Gordon et de sa mission qu’il mène à son terme et surtout ce que ça lui coûte. On a pour une fois, un de ces moments dignes de la première année (ou presque) où Jim Gordon s’en prend salement à Cyborg après que celui-ci ait agit d’une manière assez hallucinante. La logique de ce Year Two est toujours respectée avec ce numéro donc les habitués s’y retrouveront largement à défaut d’être réellement surpris par quoi que ce soit. C’est la même chose du côté artistique en fait et il n’y a donc pas grand chose à signaler de particulier. Un numéro classique mais efficace en somme. Presque un peu facile.

– Nathko

Note : 7/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #2

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #2

Wonder Woman qui cherche à stopper les vilains de Gotham City. Le premier numéro servait d’introduction mais là on est vraiment dans le vif du sujet. On revient sur la philosophie de la belle et le fait qu’elle soit tiraillée entre le côté Amazone et le côté humain, et le fait qu’elle cherche à les arrêter mais pas comme Batman. Sur sa route elle croisera deux personnages qui prendront son parti et seront sa nouvelle garde rapprochée d’Amazones, et là… là… J’ai adoré ! Cette alliance juste improbable m’a fait sourire, c’était vraiment inattendu par rapport à ce que Gail Simone nous laissait penser au premier numéro. Simone mène son scénario avec force et fierté tout comme son héroïne principale. Le dernier discours d’ailleurs d’Oracle est d’ailleurs très prenant (prends toi ça dans les dents Batou).

Côté planches, on retrouve Marcelo Di Chiara pour la première splash page, et elle m’a un peu choquée. J’étais partie sur du Van Sciver et j’avais pas fait attention que ce n’était pas lui sur la page, après un rapide retour aux crédits j’ai mieux compris. Pour le reste c’est pas mal, il y a des cases beaucoup plus réussies que d’autres mais dans l’ensemble ça reste bien. La colorisation de Brian Miller est plutôt bonne avec pas mal de contraste.

– Harley

Note : 8/10

SCRIBBLENAUTS UNMASKED : A CRISIS OF IMAGINATION #8

review SCRIBBLENAUTS UNMASKED : A CRISIS OF IMAGINATION #8

Un poil déçu par le numéro de Scribblenauts de ce mois-ci. Josh Elder continue de raconter son histoire – à savoir, Max et Lily qui appellent à l’aide Madame Xanadu alors que toute la Justice League a été vaincue – et on adopte un ton plutôt sérieux pour le coup, avec même une leçon d’histoire sur l’Anti-Monitor expliquée sous la forme d’un gigantesque jeu de l’oie (oui, l’auteur fourmille quand même toujours de plein d’idées). C’est relativement bien ficelé et il y a encore quelques trouvailles sympathiques ça et là, mais dans l’ensemble c’est beaucoup moins drôle et farfelu que ça n’a pu l’être auparavant, alors ça m’a laissé sur ma faim. Et j’espère que la conclusion le mois prochain sera à la hauteur. Aux dessins, Adam Archer reste dans la continuité de ses travaux, c’est extrêmement fidèle au style du jeu, il y a quelques scènes chargée de petits détails, c’est pas hyper travaillée mais toujours très lisible. Personnellement, je n’ai rien à en redire !

– ArnoKikoo

Note : 7/10


NEW 52

BATMAN AND ROBIN #34

review BATMAN AND ROBIN #34

Batman and Robin, je me jette dessus comme une folle avide de découvrir la suite de l’histoire et suivre le désarroi de Batman. Cette fois-ci, le numéro démarre sur une note assez sentimentale. Batman réunit ses protégés auprès de lui pour faire amende honorable après les événements de Death of the Family qui ont fait de gros ravages. C’est à la fois dur et à la fois émouvant. On sent comme un discours de père envers eux, car c’est avant tout son rôle de père qui a pris le dessus depuis les derniers numéros. J’ai beaucoup aimé cette première partie du numéro, avant que Batman ne parte exécuter son plan pour aller récupérer son fils. La manière dont il utilise un personnage intelligent à qui il passe en quelque sorte le flambeau, la manière dont il manipule la Justice League, c’est vraiment intéressant. Maintenant, la suite ne s’annonce que plus intéressante et l’attente risque de paraître bien longue, vraiment très longue.

Par contre, pour une fois, je suis sceptique face aux planches de Patrick Gleason et certains de ses visages surtout lors de la première partie. Plusieurs personnages se ressemblent trop, et d’autres traits sont exagérés. C’est vraiment dommage car cette baisse de niveau joue vraiment sur la lecture.

– Harley

Note : 7/10

Rarement une lecture n’aura été aussi plaisante ! Peter J. Tomasi nous livre un numéro basé essentiellement sur le dialogue, d’une part entre Batman et ses alliés (avec un guest inattendu et qui fait super plaisir !) et d’autre part avec Lex Luthor qui se montre sous un côté très humain. Ce qui transparaît le plus pour moi c’est toutes les petites phrases qui font référence aux multiples évènements survenus ça et là, que ce soit dans la série Batman & Robin et dans le reste des titres de la Bat-Family, en plus du fait qu’il s’occupe, comme un bonhomme, de régler cette histoire laissée en plan par Snyder depuis la fin de Death of the Family. Les dialogues sonnent de plus extrêmement justes vis-à-vis des personnages (pour peu qu’on ait enfin accepté le nouveau statut de Luthor) et ne servent absolument pas à meubler quoi que ce soit. Les émotions sont palpables et Tomasi arrive même à apporter une petite touche d’humour par endroits. Graphiquement le numéro n’est pas en reste avec ce Hellbat qui nous en met plein la vue (toute la scène dans la Watchtower est superbement illustrée), et on pourra juste regretter des visages ça et là que Gleason n’arrive pas vraiment à cadrer. Mais en tant que tel, ce chapitre de Robin Rises est une merveilleuse sucrerie, alors foncez moi lire ça de suite !

– ArnoKikoo

Note : 9/10

BATMAN ETERNAL #20

review BATMAN ETERNAL #20

On sent que ce numéro amorce un tournant dans la série. L’histoire avec Batgirl se boucle gentiment en apportant ce qu’il faut de questions pour poursuivre l’enquête, Gordon passe également un cap important vis-à-vis de sa situation (le changement de statu quo devrait arriver tout bientôt) et du côté de Batman et Bard aussi, tout est bouclé. Le numéro est plutôt dense et toute la scène dans la prison est extrêmement prenante, avec tout ce qu’il faut de tension, et je ne parle pas de la toute dernière séquence qui devrait (enfin) mettre en avant un personnage qu’on veut voir bien plus ! Du côté artistique c’est extrêmement solide à nouveau, le style très appuyé d’Emanuel Simeoni donne une très bonne saveur au numéro ; peut-être que tout le monde n’aidera pas, mais le trait appuyé, l’encrage très présent, les multiples lignes qui remplissent le trait, et les idées de cadrage ou d’effets de perspective (cf la dernière page) donnent à l’artiste une patte pleine d’identité et clairement affirmée, toutes les caractéristiques d’un artiste qui devient de plus en plus solide avec le temps, et que j’ai hâte de retrouver, quels que soient ses futurs travaux !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

Comme le dit mon confrère ci-dessus, ce numéro est un tournant. Peut-être en vérité, le point central de cette série ? À moins qu’il s’agisse d’un tiers ? Difficile à dire, mais une page va se tourner. Tout est loin d’être réglé (Arkham, je pense à toi). Mais quand on sait que ce numéro viendra conclure le premier TPB de la série, cela fait sens. Densité, révélations, nouveaux mystères (bien que je trouve le dénouement de la partie sur Batgirl un peu léger pour ma part), tout est là pour combler les fans. Niveau caractérisation, il y a ce Lieutenant Bard, toujours plus ambivalent et étrange que jamais. C’est peut-être moi, mais j’ai trouvé son opposition à Killer Croc un peu forcée, un peu illogique au vu du contexte dans lequel on se trouvait. Maintenant, j’avoue aussi que je ne sais pas comment les auteurs auraient pu le faire réagir autrement. Gordon quant à lui, brille, malgré son statut de prisonnier, et cela fait vraiment plaisir à voir, même si là aussi, j’ai pas tout bien saisi sur cette histoire de prétendu zombie, mais j’avoue que les derniers numéros sont un peu brumeux dans ma tête. En fait, il se passe tout plein de choses dans ce numéro, le vrai problème c’est encore et toujours le manque de connections et de véritable liant entre les intrigues, et ça fait beaucoup d’infos aussi à retenir d’une semaine sur l’autre, ce qui en soit n’est pas un mal, ça prouve que les auteurs ont plein de choses à raconter, mais par moment, j’avoue m’y perdre un peu. Pour la partie graphique, ArnoKikoo a tout dit. Simeoni possède une vraie personnalité dans ses traits et sa mise en page et j’espère revoir le jeune dessinateur au plus vite. Quant aux dernières pages… Spoiler Alert : Stéphanie Brown est en fait Gossip Girl ! (comprenne qui pourra)

– Freytaw

Note : 6/10

BATWOMAN #34

review BATWOMAN #34

Maggie et Kate. Je commence par cette partie bien qu’elle n’ouvre pas l’histoire, mais elle représente un élément des plus importants, si ce n’est le point qui va faire basculer la série et l’héroïne dans un autre registre. Nous découvrons une série de pages plongée dans l’émotion, au fil d’une lettre écrite par Kate expliquant les raisons de son départ. Alors oui c’est dur, oui ça a crié au scandale, mais franchement, lorsqu’on lit la lettre en même temps que Maggie et qu’on réfléchit un peu, c’est vraiment bien tourné et plutôt logique. Maintenant comme on dit haters gonna hate et puis c’est tout, mais la mauvaise foi risque de ne pas être très loin d’ici quelques jours quand même.

Nous avons également le côté de l’histoire lié à Nocturna, une histoire qui reste assez mystérieuse et j’ai aimé la faiblesse de Batwoman lors du premier combat. La fin est assez douce et suspecte, mais franchement, elle pique quand même la curiosité du lecteur, et je pense qu’on risque d’être surpris le mois prochain avec Futures End. Il y a plusieurs équipe artistiques sur le titre, et la partie avec Moritat me plait bien plus que l’autre, mais dans l’ensemble ça passe bien.

– Harley

Note : 7/10

GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #34

review GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #34

New Guardians qui se retrouvent dans une impasse malgré les pouvoirs étonnants de puissance qu’ils possèdent. Comme quoi, la force ne peut pas tout résoudre et l’on ne peut pas toujours tout arranger, même lorsque l’on s’en donne la peine. C’est donc la conclusion du dernier arc avant le mois prochain “Five Years Later” et si l’on peut tirer une quelconque conclusion au travail de Jordan jusque là c’est qu’il a réussi à rendre les Templar Guardians infiniment plus humains que leurs prédécesseurs d’Oa.

Chaque mois c’est donc avec un grand plaisir que je lis Green Lantern : New Guardians. Ça ne paye pas mine mais c’est bien sympa.

– Nathko

Note : 7,5/10

INFINITY MAN AND THE FOREVER PEOPLE #3

review INFINITY MAN AND THE FOREVER PEOPLE #3

Bon « nouveau dieu » que c’est cool ! Oui bon, clairement plus cool que le jeu de mot qui débute cette review, pour vous donner un ordre d’idée. Très clairement, ce numéro m’a totalement pris à contrepied et m’a exposé tous les plans de la série dans la tronche alors que je ne m’attendais qu’à un simple numéro bourré d’action et de super-pouvoirs, même la finalité sur le personnage de Mantis est loin d’être convenue. Faut dire que la dernière page du précédent numéro laissait vraiment envisager un truc bas du front ! Ben non, même pas. Plutôt malin, et en même temps efficace, alors que la direction du titre était un peu confuse, voilà qu’elle s’affirme comme une espèce de Games of Thrones version New Gods. Ok, j’exagère peut-être un poil, mais je suis tellement enthousiasmé que mes mots s’emballent tout seul. Ca promet quelques complots et joyeusetés aux pays des Nouveaux Dieux, avec les Forever People et Infinity Man (dont le rôle m’a surpris là aussi) au milieu, prêt à jouer les arbitres, ou un truc du genre. Et il y a l’omniprésence de l’ombre de Darkseid sur cette série, qui va enfin pouvoir lui donner un peu de crédit à ce vilain, un peu de poids. Via les rêves de Beautiful Dreamer, on en apprend même un peu plus sur l’avenir, c’est très nébuleux, très succinct, mais on peut déjà ressentir l’écho du prochain crossover de la franchise Green Lantern, et un peu plus loin, le lointain écho de World’s End qui résonne. Ha, encore une petite série clé qui mériterait tellement plus. Et c’est tellement Kirbiesque ! Même les dessins, Jim Starlin a réussi à me surprendre. Bon ok, il foire (comme souvent) pas mal de ses visages, et les yeux de ses personnages semblent se balader un peu comme ils veulent dans leur orbite (il semblerait que tout le monde soit affligé de strabisme de temps a autre), pour autant, dans l’ensemble, c’est plutôt correct et bien dans le ton de la série. Les couleurs aidant beaucoup aussi je pense. En somme, un numéro vraiment bon (le meilleur de la série je pense jusque là) et ça confirme ce que je pensais : faut lire ce titre !

– Freytaw

Note : 8/10

THE NEW 52 : FUTURES END #16

review THE NEW 52 : FUTURES END #16

Bien, on avance encore ! Ok, commençons par ce qui fâche, je sais que vous adorez ça. Encore et toujours cette « intrigue » sur Cadmus Island, avec le groupe de Slade, impliquant Grifter, qui n’avance pas. Enfin si. Mais voyez, on aurait pu se contenter de cette scène (allez, voire d’une au milieu) et de l’enlèvement de Grifter, ça aurait suffit question compréhension et consistance (bien qu’on aurait sans doute fini par les oublier). Mais enfin, on sent qu’il va se passer un truc avec eux… On a failli attendre ! D’ailleurs quelques part, on pourrait dire la même chose de ce Superman et du monstre qu’il poursuit partout. Sinon y’a son masque qui commence à être cassé (d’ailleurs, je leur collerais bien des baffes pour jouer avec nos nerfs ainsi, même si dans le fond, la scène m’a fait un peu rire). L’autre truc qui tâche, un peu, c’est la grande menace que nous attendions tous, et qui s’appelle Brainiac. Oh c’est bon, vous le saviez déjà, les signes ne trompaient pas. Et là, j’entend Nathko raler. Quid de Superman: Doomed ? J’ai l’impression relativement étrange que c’est la première fois, tel que c’est présenté ici, que l’univers DC a affaire au personnage… Alors, non, au fond de moi, je ne doute pas un seul instant qu’ils vont penser à ça et qu’on va découvrir des choses à ce sujet très bientôt, mais toujours est-il que la redite est relativement violente pour le coup. Mais bon, arrêtons les jérémiades et apprécions plutôt le reste, qui tout de même, dans sa globalité, et franchement prenant. On sait même qui est le compagnon digital de Terrific, alors que je m’attendais à autre chose à cet endroit précis, mais au moins, les pièces se raccordent, et j’avoue que Terrific dans le rôle de Lex Luthor (je me comprends), c’est pas forcément stupide. Le soin de cette série se porte tout de même sur les différents protagonistes que l’on croise et qui ont bien un but défini, cela avance plus ou moins vite, mais c’est globalement bien pensé et bien ficelé, et finalement, c’est ce qui importe ! Les dessins, c’est comme d’habitude, c’est cool ! Vous pouvez circuler, merci.

– Freytaw

Note : 7/10

RED HOOD AND THE OUTLAWS #34

review RED HOOD AND THE OUTLAWS #34

Je suis plutôt perplexe. D’une part, parce que j’ai eu l’impression que ce numéro se lisait rapidement, beaucoup trop rapidement. D’autre part, parce qu’il ne s’y passe, au final, pas grand chose. Le face à face entre Starfire et celui qui l’avait mis en esclavage ne brille pas d’originalité, tout comme son dénouement. Pourtant toute la scène est plutôt bien écrite, et témoigne d’une émotion assez forte. Et reste une scène finale qui ne fait pas vraiment de sens. Je suis donc assez mitigé quant à l’écriture de Lobdell là-dessus, car ça ne m’a pas inspiré, mais le numéro n’était pas si déplaisant à lire. Reste que sur la partie graphique R.B. Silva fait un job assez correct (j’ai l’impression que l’appréciation que j’ai de lui dépend beaucoup de son encreur, et ici c’est plutôt correct), avec toujours quelques soucis au niveau de certains visages, qui est son principal défaut. Ca reste sinon très coloré, assez vif, pas ultra précis dans chaque planche et avec un découpage assez classique. Un numéro un peu mieux que moyen donc, mais un peu vilain aussi !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

SUPERGIRL #34

review SUPERGIRL #34

J’aimerai bien l’aimer autant que je l’aimais au tout début la petite blondinette de Kara, vraiment, ce serait super. Heureusement que ses dernières aventures avec les Red Lanterns étaient plutôt cool parce que sinon je n’aurais pas donné cher de sa peau. Maintenant la jeune Kryptonienne est de retour sur Terre, sous sa forme “normale” et c’est pour la jeter directement dans l’event Superman : Doomed. Du coup on a le droit à de l’exposition bien lourde pour “raconter” ce qu’elle sait à nous autres lecteurs. Ce n’est pas très fin ni très intéressant. Elle est “sauvée” de sa chute par un jeune de son âge, black et handicapé. Je ne sais pas si c’est pour intégrer un semblant de “diversité” mais je trouve ça maladroit. D’autant plus qu’on va nous les caser ensemble en tant que “couple” d’ici quelques temps, j’en prend le pari. Ce qui surprend le plus ici, au delà de l’aspect cosmétique à la ramasse totale, c’est le caractère de Kara qui est semble bien loin de ses problèmes de bipolarité chronique. Madame veut aider tout le monde parce que ce garçon l’a aidé, elle, la fille venue d’ailleurs mais avant tout blonde aux yeux bleus et p’tits seins de Bakélite (pour l’agitation ce n’est pas encore avéré). Elle lui raconte aussi toute sa “life” sans se poser réellement de question et tous ces “guillemets” partout montre à quel point je suis emballé par la “chose”. Ce n’est pas mauvais, mais juste passable. Allez, la moyenne !

– Nathko

Note : 5,5/10

TEEN TITANS #2

review TEEN TITANS #2

Le “premier” numéro des nouveaux Teen Titans m’avait fait une impression tout juste honnête (mais bien par rapport à ce qui était avant). J’avouais que les numéros qui suivent se devaient de confirmer, au moins, que le titre allait en s’améliorant. Content je suis puisque cela semble être le cas. Ainsi Beast Boy retrouve des couleurs puisqu’il est définitivement la caution optimisme/bonne humeur du groupe. D’ailleurs dans la scène d’ouverture du numéro j’ai eu cette agréable impression d’entendre “Mickey” des TMNT. Vous ne verrez pas beaucoup du reste du groupe en dehors de Bunker, puisque c’est lui la vedette en ce moment. J’avoue ne pas trop savoir/comprendre où Pfeifer veut en venir avec ce personnage mais il n’est plus du tout le même. En quantité importante la colère est présente en lui. Ça le rend sans doute un peu plus “bad ass” mais ça le ne rend pas forcément plus sympathique. A contrario, l’allusion à Wonder Girl au travers de l’espace de gang façon Kick Ass est un éléments qui m’intrigue et m’intéresse. Finalement qu’on apprécie ou pas l’approche, je trouve qu’elle est plutôt en phase avec notre époque actuelle. C’est aussi avec ce deuxième numéro que l’on comprend que les Teen Titans (en tout cas pour l’instant) ne sont pas des héros, qu’ils ne sont probablement pas intéressés pour le devenir ou qu’ils veulent l’être à leur manière, celle où les responsabilités ne sont pas les leurs, où tout est accessible instantanément et où tout le monde veut être une star. Et pour conclure, dois-je mentionner Rocarfort ?

– Nathko

Note : 6/10

TRINITY OF SIN : PANDORA #14 – dernier numéro

review TRINITY OF SIN : PANDORA #14

Une fois n’est pas coutume, Pandora ne sait pas où elle va. J’ai l’impression que Fawkes s’est dit que bon, il lui restait un numéro, alors autant faire quelque chose avec lequel il est plutôt à l’aise, à savoir le fantastique/horreur. L’histoire en soi n’est pas déplaisante, avec Pandora et ses « alliés » qui combattent des vampires avec l’aide d’Andrew Bennett. On regarde ça gentiment, avec un petit air de série B qu’on se mate entre potes avec de la binouze. Sauf qu’on sait pas ce que ça vient foutre dans la série qui n’a pas vraiment eu cette orientation avant, que ça n’apporte rien au personnage, que ça ne conclut pas bien la série (avec une fin ouverte bateau au possible), et que ça ne prépare pas du tout à la reconduite de Trinity of Sin par DeMatteis. Mais le pire, c’est que Francis Portela a un dessin relativement correct, mais bien trop propre, trop plat, et sans personnalité pour coller à ce qui y est raconté. On y croit pas, c’est lisse au possible, même les quelques éclats de violence sonnent faux. Et merde, Andrew Bennet est complètement raté, il n’y a plus rien du charisme fou qui hantait le personnage. Voilà, maintenant c’est terminé, non sans peine, mais je suis soulagé de ne plus avoir à me traîner cette série chaque mois. En espérant que Fawkes donne le meilleur de lui même dans sa prochaine série !

– ArnoKikoo

Note : 4/10

J’avais dit que j’accompagnerais Kikoo sur le dernier numéro, comme au bon vieux temps où l’on était pas d’accord sur la série. Pour le coup, ici, on reste relativement d’accord, même si je serais (sans doute par principe et esprit de contradiction) plus clément que lui sur ce numéro final (enfin, pas bien plus, mais quand même). Parce que oui, j’avoue que la lecture de ce numéro est un WTF complet tant ça n’a mais alors strictement rien à voir avec le reste de la série, et ça n’a même d’ailleurs aucun sens du point de vue du statu quo. C’est Pandora qui s’est fait des amies et qui décide de chasser du vampire ensemble. OK ! Maintenant, faut être clair, ça fait bien longtemps que je n’attend mais alors plus rien de ce titre, et il est évident que pour moi, ce dernier numéro, n’avait pas plus d’intérêt que le reste à mes yeux. Pour autant, je l’ai pris pour ce qu’il est : un petit nanard bourré d’action et amusant à lire, qui fait la part belle aux talents de Pandora, qui est efficace et bad-ass au possible dans ce numéro. Après hein, c’est creux et en dehors de la première saveur toujours appréciable, il n’y a rien derrière. Pour les dessins, je rejoins mon compère, c’est beau, mais relativement plat, limite figé. C’est le manque de dynamisme qui pèche je dirais, et clairement, Benett n’est pas à la hauteur du pouvoir qu’il est censé représenter et avoir (que cela soit aux dessins mais aussi dans les faits). Par contre, Pandora : Agent of S.H.A.D.E., ça m’a fait rigoler. Je sais pas ce que DeMatteis va faire de ça (sûrement une ou deux blagues et basta), mais dans le fond, je crois qu’on s’en fiche un peu ! Ha et, je crois que dans sa joie d’en finir enfin avec cette série, j’ai peur que mon allié ait oublié le numéro Futures End du mois prochain… Parce que oui, le supplice n’est pas encore terminé, j’en ai peur.

– Freytaw

Note : 5/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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blacktigre
blacktigre
9 années il y a

Luthor est vraiment un de mes vilains préférés, il a été une des choses dans lequel Smallville a vraiment excellé, et la direction que prend le personnage actuellement est excellente, tout en ambiguïté, en paradoxe, entre compassion et égo, entre emptahie et psychopathie. On parle très souvent du Joker, mais Luthor est vraiment un sacré bijou de complexité. Putain qu’est ce que je l’aime ce salopard de chauve !
Sinon j’ai trouvé le Red hood très poignant cette semaine, elle a vraiment beaucoup de potentiel cette série

AllStarDK
Invité
AllStarDK
9 années il y a
Répondre à  blacktigre

C’est clair que Luthor est un personnage tellement intéressant (à mes yeux plus que je Joker). Quand on pense à ce que Lobdell avait fait… Même si la version de Red Son reste la meilleure que j’ai vu pour l’instant

mavhoc
9 années il y a

Dommage de pas souligner le « vide » de Teen Titans, c’est quand même très creux, bien qu’agréable (comme ça a été souligné) et a effectivement une réflexion novatrice sur cette équipe de non-héros. Mais au final, ça se lit bien trop vide tant il n’y a pas grand chose comme scénario.

NightCrow
NightCrow
9 années il y a

Je ne lis pas Teen Titans, mais j’ai du mal à imaginer cette notion de « non-héros » appliquée à Tim Drake. Sérieux c’était un des robins les plus matures avant, c’est sans doute la caracterisation de personnage la plus raté des new 52

Herbefol
9 années il y a

– Batman & Robin. J’ai bien aimé le fait que l’on revienne sur Death of the Family et que Batman essaie de faire un peu amende honorable à ce sujet. La discussion avec Luthor est pas mal aussi. Par contre, Gleason ne sait vraiment pas dessiner les visages féminins.

– Batman Eternal. On boucle enfin quelques petits bouts d’intrigue, ça sent effectivement le numéro étape. Au bout de la première vingtaine d’épisodes je suis plutôt satisfait de la série, par contre, je suis curieux de voir comment les choses vont rebondir et se relancer, parce que là on dirait qu’on est plutôt dans une bonne situation, il reste donc du chemin avant les événements futurs teasés au début du premier numéro.

– Batwoman. La décision de Kate peut faire débat et on peut trouver qu’elle agit « mal », mais on ne peut pas nier qu’elle le fait pour de bonnes raisons (ou ce qu’elle croit être tel), et la lettre est bien écrite, ça a vraiment du sens. Par contre, je ne suis pas très fan de Nocturna, je demande à voir où tout ça va mener.

– GL : New Guardians. On boucle l’arc a peu près correctement. Ces gardiens ont un côté un peu naïfs, mais effectivement nettement plus humains (et donc appréciables) que leurs prédécesseurs.

– Infinity Man and the Forever People. Au bout de trois numéros je suis toujours dans la phase « j’y comprends pas grand chose, mais je continue à absorber les infos parce que ça pourrait s’organiser d’une façon intéressante. » J’aime bien le trait. Ce n’est pas toujours terrible sur les visages, et si je ne connais pas le style de Kirby ça m’évoque par contre les tout premiers Valérian & Laureline, de Mezières, et je trouve ça sympa d’avoir une série qui est en rupture sur le plan graphique avec la majeure partie des New 52.

– Futures End. Bon, les gars faut qu’on discute. Vous avez vraiment l’intention de faire quelque chose avec Cadmus Island ou c’est juste là pour remplir les pages et les numéros en attendant que l’inspiration vous vienne ? Heureusement qu’il se passe des choses du côté de Frankenstein, Amethyst et Hawkman, sinon on s’ennuierait sérieusement entre Fifty Sue qui continue de jouer les casse pieds et Superman qui se bastonne encore avec Rampage.

– Supergirl. Si on vire le « previously on le visit… Superman Doomed » la moitié du numéro part à la poubelle. Au final, c’est un pauvre tie-in plutôt qu’un véritable épisode intégré dans l’arc et c’est un peu dommage.

– Teen Titans. Au bout de deux numéros on n’a pas atteint un niveau stratosphérique, mais vu comme la série précédente avait plongé, je préfère que l’on démarre en douceur et que l’on monte doucement le curseur. Surtout que Rocafort livre du beau boulot sur le plan graphique, ce serait dommage de saboter tout ça part un scénario qui plonge dans les abîmes de la médiocrité au bout de trois numéros.

– Pandora. Il était temps que ça se termine (en faisant abstraction du numéro five years later) et ce « dernier » numéro est à la hauteur des craintes que l’on pouvait en avoir : pas d’intérêt, peu de lien avec le reste. Le bon côté des choses, c’est que DeMatteis pourra tout passer au lance-flamme en démarrant Trinity of Sin, on n’en aura rien à faire.

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  Herbefol

Merci pour tout ces avis !
Pour Infinity Man, il faut savoir que le dessinateur a changé à chaque fois dut à l’absence de Giffen (qui revient au prochain numéro). Ca n’aide pas…
Ici par contre, j’ai trouvé que l’orientation de la série devenait plus clair, avec l’intervention de Darkseid et tout le tintouin. C’est clair que le groupe va devoir gérer une crise entre New Genesis et Apokolips, avec Infinity Man en tête de prou, et que leur mission « humanitaire » sur Terre, va être remise en question (surtout suite aux derniers évènements, avec la provenance de Mantis). Qu’est-ce qui t’échappe encore ? :)

Herbefol
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Ça s’éclaircit tout doucement sur certains points, tout en rajoutant trois tonnes de trucs à côté (toute la partie sur les visions de Dreamer), mais je reste assez flou sur l’endroit d’où viennent les personnages, sur Highfather, sans parler de Infinity Man. :-)

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superman
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