[Review Express VO] Semaine #152

Review Express VO
Le Coup de Cœur de la semaine

  • The Sandman: Overture #3 

Le Top de la semaine

  •  Batman Eternal #17

Le Flop de la semaine

  • Infinite Crisis #11

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouvel épisode des Review Express VO que vous adorez tant ! On me dit même que certains d’entre-vous aimeraient que la rubrique soit bi-hebdomadaire, c’est dire ! Comme chaque Vendredi, vous allez pouvoir retrouver les critiques de toutes les sorties – ou presque – de chez Vertigo et des groupes New 52 et Beyond the New 52 de DC Comics. Cette semaine c’est Vertigo qui est à l’honneur avec 4 numéros des plus intéressants : The Wake #10 qui concluait la maxi-série de Scott Snyder et Sean MurphyBodies #1, la nouvelle série de Sy SpencerThe Sandman : Overture par Gaiman et Williams III qui a directement atterri dans le coup de coeur de la semaine, et le nouveau numéro de l’anthologie CMYK qui a eu un peu plus de mal à convaincre… Chez DC, la sortie était relativement calme avec une brochette d’Annuals en plus de quelques numéros et des séries hebdomadaires. De ce côté là, rien ne change, Futures End a du mal à décoller alors que Batman Eternal est toujours aussi séduisante ! Pour le reste, suivez le guide et n’hésitez pas, surtout pas à laisser en commentaires vos appréciations et critiques sur vos lectures de la semaine ! Ne nous faites pas croire que vous ne lisez rien, vous avez sûrement quelque chose à dire !!


VERTIGO

 

THE SANDMAN : OVERTURE #3

review THE SANDMAN : OVERTURE #3

Le voyage continue pour notre Dream préféré, enfin nos messieurs Dream, car il n’est pas seul dans son périple. Dans ce troisième numéro, un nouveau membre vient s’ajouter puisque nous rencontrons une petite fille sauvé par Morpheus qui les rejoindra afin de rejoindre la City of Stars. Au fil des pages nous en prenons plein les yeux avec des doubles planches splendides et ultradétaillées par J.H. Williams III, des splash-pages au découpage toujours psychédélique, avec une colorisation impeccable. D’ailleurs, la colorisation varie selon les histoires racontées et les personnages évoqués. Nous découvrons une histoire d’amour entre Morpheus et une jeune femme qui a sacrifié beaucoup de choses pour lui, sans que l’histoire ne se finisse aussi bien que ce qu’il raconte à la petite fille. Ce voyage nous entraine à travers la douce plume de Neil Gaiman, l’auteur qui trouve les mots pour que ses textes semblent poétiques. En fait, on retrouve vraiment tout l’univers de The Sandman dans ce préquel, avec encore plus de beauté et de douceur.

Alors oui on attend beaucoup entre les numéros, mais ce n’est en aucun cas une déception lorsque l’on découvre le résultat final.

– Harley

Note : 9/10

VERTIGO QUARTERLY : CMYK #2 – MAGENTA

review VERTIGO QUARTERLY: CMYK #2 - MAGENTA

J’avais été fasciné par le premier numéro de cette série sur les quatre couleurs de la quadrichromie (CMYK). Le cyan nous plongeait dans une méandre de récit ou sa pâle froideur régnait en maître. Le concept du numéro étant absolument formidable, nous livrant une sorte de jeu à chaque histoire pour savoir et comprendre à quoi se rapporte la teinte en question. Aujourd’hui, nous avons droit à la couleur Magenta, qui se pose en maîtresse incontestée. Si les histoires du premier numéro étaient selon moi, particulièrement inspirées, ici, c’est un peu la douche froide. Les bonnes histoires sont supplantées par des idées faussement intéressantes, parfois même tordues (l’histoire de Peter Milligan, The Shoe in the Attic, obtient la palme à ce niveau là, le magenta renvoyant au fétichisme et à l’homosexualité non assumée, avec une pointe de folie meurtrière dedans… what ?), s’éloignant selon moi de la gaieté et de la beauté qu’est censée renvoyer ce magenta. Le problème c’est qu’on reste dans le négatif, avec une touche de psychédélique (parce que la drogue, c’est aussi magenta). Quelques histoires ont su cependant retenir mon attention et me toucher comme il se doit, sauvant le numéro du naufrage, bien que cette idée soit purement subjective. Il y a d’abord celle se rapprochant de l’amour que l’on peut avoir pour un membre de sa famille, même si elle expose aussi le deuil (Adrift par Jody Houser et Nathan Drift), et deux autres assez barrés et joyeuses (enfin, presque) où le magenta donne une identité et une couleur à la pop culture geek (Who is Uber ? par Carla Berrocal), avec un côté girly assumé dedans pour la seconde, qui déconstruit la couleur magenta sous nos yeux ébahits pour la transposer en un véritable art de vivre (Magenta is Not a Color par Rian Hughes). Et parfois, alors que le sujet est selon moi réussi, ce sont les dessins qui ne suivent pas, comme cette histoire qui parle d’amour adolescent entre deux jeune filles (Gem Pockets par Annie Mok et Dawson Walker), construction amusante mais image relativement laide.

Bien sûr, d’un certain côté, le titre tient ses promesses, ce sont les visions des auteurs qui comptent. Et le jeu reste le même et le concept toujours aussi génial. Il est juste dommage que cette fois-ci, elles servent selon-moi, des histoires beaucoup moins intéressantes et appropriées.

– Freytaw

Note : 5/10


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN BEYOND 2.0 #26

review BATMAN BEYOND 2.0 #26

Le Phantasm est donc bel et bien de retour dans l’univers Beyond et nous voyons ici sa première confrontation avec Batman (même si ce n’est pas après lui qu’elle est), toute en action ! Il est très intéressant de voir ce personnage survenir ici, d’autant plus lorsqu’on sait quel lien très particulier elle a avec ce Batman… et l’ancien ! Kyle Higgins brasse la richesse de ce qui a été fait sur le DCAU pour nous plonger dans cette histoire où de cruelles vérités sont révélées, et où l’on revient également sur le final de Return of the Joker. Ca fait beaucoup, ça se lit assez vite, mais très bien ! Aux dessins, Phil Hester qui assure la partie principale se débrouille comme un chef, son Phantasm est beau comme tout, et McGinnis a une carrure un peu plus lourde, c’est assez amusant à constater ! Quoi qu’il en soit, ce n’est pas ici que Batman Beyond 2.0 baissera en qualité !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #4

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #4

Nouvel arc de la série japonaise consacrée à Batman, signée Jiro Kuwata. Cette fois-ci, c’est au Dr. Faceless que sera confronté le chevalier noir. Le numéro, premier d’une histoire en trois parties, s’intéresse aux origines de cet ennemi, un scientifique devenu criminel à la suite d’un accident survenu lors de la démonstration de sa nouvelle invention. Comme d’habitude, c’est bourré de clichés, mais rappelez-vous que l’on est dans les années 60. Le côté pulp de cette série est tout à fait agréable et la caractérisation de Batman et Robin, tout droit sortis des versions kitsch de l’époque, est en décalage avec le caractère un peu glauque du méchant, ce qui crée un mélange détonant. Le dessin est fidèle à lui-même, minimaliste et dynamique, dans le style japonais, et ceux qui ont accroché au premier arc apprécieront celui-ci, même s’il faut avouer que l’antagoniste a bien moins de charisme qu’un Lord Death Man.

– Zeppeli

Note : 7/10

 

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #11

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #11

Les numéros d’Infinite Crisis se suivent et se ressemblent. La série n’arrivant jamais au niveau des promesses que suscitent son pitch. Je me répète un peu et chaque semaine c’est le même constat. On a l’impression que l’auteur n’arrive pas à se lâcher et à tirer partie des éléments fun de son intrigue encore noyés ici, sous un flot de dialogues et flashbacks peu convaincants. Certes, ils ne sont pas inutiles puisqu’ils nous en disent plus sur les personnages qui sont, d’ailleurs, plutôt bien écrits dans l’ensemble. Cependant nous voilà au onzième numéro et à force de s’égarer dans ce genre de choses, nous ne sommes pas encore vraiment entrés dans le vif du sujet. Abnett choisit de tourner autour du pot à chaque fois, en nous laissant juste avec un cliffhanger qui fait envie, c’est donc un peu léger… Cette semaine encore, Tom Derenick gère la partie artistique avec talent. Le gigantisme de l’adversaire qu’affronte les héros est bien rendu et les planches ont quand même de l’allure. Je vous accorde que certains passages sont plus inégaux que d’autres en terme de finitions mais ça reste plus que correct.

– n00dle

Note : 5/10

INJUSTICE : YEAR TWO #17

review INJUSTICE : YEAR TWO #17

NON MAIS STOP, STOP, STOP QUOI ! Pour autant je suis un fan de Tom Taylor, là ça va trop loin. A chaque fin de numéro il promet une suite qui doit détoner et non. En fait, chaque numéro n’est qu’un numéro de construction qui mène vers un autre, puis un autre, puis un autre, sans jamais délivrer les promesses précédentes. Je ne sais pas si vous êtes dans le même cas mais, même si c’est de la bonne lecture, ça commence à faire long. Alors oui c’est beau, oui c’est bien écrit et en TPB ce sera surement bien plus agréable à lire, ça n’empêche qu’il faut parfois donner à manger une petite sucrerie de temps en temps au lecteur. L’entrée c’est bien parce que c’est court et permet de mettre en appétit pour la suite, là j’ai peur que l’on passe de l’amuse-bouche au dessert d’un seul coup et que surtout, le dessert ne soit du Picard… Tom Taylor, s’il te plait, ne rate pas le final de cette seconde année d’Injustice : Gods Among Us, parce que je vais t’en vouloir à mort après !

– Nathko

Note : 7/10


NEW 52

 

AQUAMAN ANNUAL #2 

review AQUAMAN ANNUAL #2

Les Annuals c’est une chance sur deux d’avoir une histoire complètement hors-série où un développement de l’intrigue principale qui profite des pages supplémentaire du format. Avec Aquaman Annual #3 c’est la première option qui est retenue. D’ailleurs, ce n’est pas vraiment du 100% Aquaman puisque ce numéro est divisé en deux chapitres, qui n’ont pour points communs que des monstres de l’univers de l’Homme Poisson et… Wonder Woman ! L’histoire reprend après les évènements qu’a générés Daniel en volant le Trident d’Arthur. Le blondinet part donc à la recherche des derniers monstres qui s’épanouissent sur Terre. Ces bêtes sont des créatures de bon goût puisqu’elles ont choisi le bord de mer Français pour leurs vacances. Et comme tout cela est lié à mythologie de Wonder Woman, il est normal qu’elle soit là, même si son nouvel-ex frère n’est plus. Le point de départ c’est ça et… ça ne va pas bouger d’un iota. Ça parle, ça se bastonne et puis on rentre à la maison. C’est relativement fun à défaut d’être vraiment cool et puis il faut le dire, ce n’est franchement pas très beau. Les dessins d’Yvel Guichet ne sont pas constants en qualité et les deux encreurs qui se partagent le numéro changent radicalement l’ensemble. Je ne parle pas du visage de Wonder Woman qui fait carrément flipper à certain moment. Sympa mais largement dispensable, même aux gros fans du Roi des mers.

– Nathko

Note : 6/10

BATMAN ETERNAL #17

review BATMAN ETERNAL #17

On termine cet arc en 3 parties de Ray Fawkes et contre toute attente, l’auteur ne m’aura pas déçu. On pourra toujours reprocher à cette intrigue qui mêlait principalement Batwing et Jim Corrigan dans les tréfonds de l’Asile d’Arkham, qu’elle semble un peu déconnectée du reste de la série – mais on devrait y voir plus clair prochainement au niveau des évènements. Le personnage de Deacon Blackfire est inquiétant au possible (ses origines sont mentionnées, il faudra aller comparer à ce qu’était le personnage auparavant) et contribue à la montée de tension qui mène à un climax éprouvant. Dustin NGuyen s’est avéré un pari réussi pour cette partie. C’est du tout beau, que ce soit dans les moments les plus sombres, comme dans les passages plus légers avec Harper Row et Tim Drake (c’est bien, l’intrigue progresse également de ce côté). Et puis, on peut en discuter, mais j’ai bien l’impression que Fawkes et sa clique viennent de nous balancer dans ce numéro, l’air de rien, le retour d’un personnage qu’on pensait oublié… Juste de revoir ces quelques cases, ça me fout des frissons ! Merci Fawkes d’avoir livré cet arc, et vivement la suite !

– ArnoKikoo

Note : 9/10

DETECTIVE COMICS ANNUAL #3

review DETECTIVE COMICS ANNUAL #3

Buccellato tire parti du format d’un annual en racontant une histoire à la fois liée à l’arc actuel de Detective Comics, mais qui peut aussi se lire comme un one-shot. Encore une fois, on suit un Batman plus détective que super-héros, même si l’auteur offre une ou deux scènes d’action assez décomplexées. Les sauts temporels, à différents moments de l’histoire sont dans l’ensemble bien gérés, bien que parfois, un peu déroutants surtout avec les passages de relais incessants entre les différentes équipes artistiques. De ce côté justement, on retrouve trois artistes, et autant de coloristes, pour illustrer le numéro. Pris séparément, ils réalisent tous un travail de qualité en posant à chaque fois une ambiance forte et particulière à leur partie. Les trois styles sont quand même assez discordants et on en vient à perdre un peu la cohérence visuelle de l’ensemble. Malgré tout, chaque partie permet aussi d’explorer le personnage Batman sous différents aspects de sa personnalité. Brian Buccellato réussit finalement à ce que l’ensemble tienne la route sans vraiment de temps faible mais il faut bien l’avouer sans aucun moment inoubliable non plus. Reste donc un polar teinté d’action efficace avec même au passage, une petite origine ‘déguisée’ pour un vilain bien connu du Batverse.

– n00dle

Note : 7,5/10

HARLEY QUINN #8

review HARLEY QUINN #8

Le retour de la boulette, pardon, le retour d’Harley Quinn. On revient avec un numéro plein de sang, de fun, de Roller Derby, de merde (oui oui) et d’auto-dérision vis à vis de Didio. Franchement, c’est peut être pas si hilarant que ça, mais rien que la partie sur le Roller Derby m’a bien fait rire car on tombe dans le cliché mais c’est très bien exécuté et le coup du Skate Club a ardemment aiguisé ma curiosité. Ensuite bah, c’est une histoire de merde. Comprendre une histoire avec des déjections fécales en matière d’animation et d’amusement de la part d’Harley Quinn et sa troupe. Et oui Didio, tu as de la chance qu’une vitre te protège d’Harley et sa folie. C’est le second numéro où l’équipe surfe sur la bêtise et les soucis éditoriaux de DC. C’est sympa. Et ça ne fait de mal à personne, ou peut-être au détraqueurs qui voient qu’ils s’en foutent.

Amanda Conner, Jimmy Palmiotti, Chad Hardin et Alex Sinclair continuent donc leur petit bonhomme de chemin en s’amusant à faire vivre des histoires toujours plus sordides et tordues à notre belle folle furieuse qui penche toujours plus vers l’ultra-violence, ce qui risque de déplaire à pas mal de fans de la douce et joviale Harley qui n’allait pas aussi loin auparavant.

– Harley

Note : 7,5/10

Et on ne peut pas dire mieux. Harley Quinn est en roue libre ! Pour autant, est-ce réellement si loin de ce que Dini et Timm voulaient en faire à l’époque ? C’est complètement barje et ça me rappelle les délires poussif qu’elle pouvait avoir avec ses copines les Gotham Girls, en plus trash, et plus débile aussi, sans doute. À vrai dire, y’a pas série plus folle que celle-ci. Enfin, dans un registre bien plus référencé et dirais-je, plus subtil, il y avait la série Larfleeze. Mais Harley Quinn n’est pas Larfleeze, pas la peine d’avoir plusieurs lectures ici. Oui, c’est de l’humour parfois premier degré (sauf quand ça parle de DC Comics, et dieu que c’est bon, avec une Harley Quinn  qui s’adresse même directement à nous le temps d’une bulle), mais dans l’ensemble, c’est tellement dynamique, bien rythmé et finalement drôle, pour que ça passe pour un petit plaisir. Ce numéro, avec le coté scato et tout, ça va un peu loin, c’est vrai. Mais ça dénote tellement avec ce qu’on lit ailleurs, et les séries de comics qui donnent dans l’humour en premier lieu et qui ont du succès, c’est tellement rare de nos jours, qu’il ne faut pas bouder son plasir. Car celui-ci de plaisir, il risque de durer encore un petit moment, pour notre plus grand bonheur ! Et Chad Hardin, bon sang, il est vraiment doué ! Mais ça, on commence à le savoir !

– Freytaw

Note : 8/10

JUSTICE LEAGUE #32

review JUSTICE LEAGUE #32

Décidément, cet arc d’Injustice League est passionnant. Parce que Johns n’oublie pas de nous rappeler à quelques questions laissées en suspens à la fin de Forever Evil et qu’il intègre certains indices dans son intrigue présente, et à venir. On y découvre également cette Doom Patrol qui passe un peu pour une Justice League wannabe dans ce numéro, mais dont la caractérisation est plutôt correcte (je n’ai pas lu d’autres histoires avec elle, ce qui ne me permet pas d’avoir de comparaison possible). La Justice League, elle, est finalement assez peu présente et c’est encore une fois Jessica Cruz et son Power Ring qui sont le centre d’intérêt du numéro. On en apprend plus d’ailleurs sur l’anneau maudit et ses intentions, et c’en est tellement excitant que j’en ai fait une petite news dans la foulée. Au niveau artistique, Doug Manhke livre un numéro super agréable à regarder. Dans l’ensemble l’action est très bien découpée et les designs de la Doom Patrol (dont on attend de voir tous les pouvoirs de chaque membre, d’ailleurs) sont réussis. Et faut dire qu’en terme de mise en scène, Manhke sait y faire, et sait instaurer une ambiance dès les premières pages. Pour le moment, la Justice League est en de bonnes mains !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

THE NEW 52 : FUTURES END #13 

review THE NEW 52 : FUTURES END #13

J’ai un problème en fait. Autant j’ai pas trop envie de faire mon fanboy qui aime tout et être emballé par la moindre petite chose qui se passe dans cette série, autant j’ai pas non plus envie de la descendre par principe alors qu’elle a tout d’une grande et qu’elle ne cesse de me renvoyer à 52, série qui avait les mêmes inégalités sur les intrigues et sur son rythme, mais qui s’est avérée au final, plutôt réussie. Alors que faire ? Ce numéro a de belles choses, comme Tim Drake (ou Cal) qui se révèle un peu (ce n’est pas pour rien s’il trône sur la couverture). Comme il y en a de moins bonnes, toujours avec Grifter qui parle à n’en plus finir avec Susie sur l’île de Cadmus (j’ai l’impression de voir cette scène depuis le départ). Pourtant, tout ce qui gravite autour de Grifter commence justement à prendre des proportions intéressantes (comme vu dans les épisodes précédents). C’est pourtant pas le plus important de ce numéro, mais c’est ça le truc, c’est qu’il se passe tellement de petits trucs partout, qu’on en retient finalement que ce qui nous botte le plus et on en oublie parfois le reste. Non, je n’oublie pas le cliff de fin avec Big Barda et Emiko, ça promet pour la suite. Et on sent relativement bien World’s End approcher. Hâte de voir comment tout ça va s’interconnecter. J’ai juste l’impression d’être dans l’expectative éternellement avec cette série, c’est un peu ça qui me frustre. Niveau dessin, c’est Zircher qui s’en occupe, et c’est toujours aussi beau et aussi constant par contre !

– Freytaw

Note : 6/10

RED LANTERNS ANNUAL #1

review RED LANTERNS ANNUAL #1

Atrocitus passe aux choses sérieuses et frappe là où ça fait très mal pour Guy Gardner, la Terre. Cet Annual #1 de Red Lanterns est franchement cool avec du grand spectacle, des moments importants pour les personnages, des trahisons, de l’amour (oui oui) et surtout de la vengeance. Vous me voyez venir avec mes grands sabots, cet engouement est entaché par ces mêmes qualités, ou en tout cas l’une d’entre elle. L’échelle du conflit et ses conséquences. Le conflit maintenant sur Terre, le niveau de destruction est immense, le nombre de mort incalculables et le seul personnage non lié à Red Lanterns que l’on voit c’est… Batman. L’effet qu’aurait du générer ces évènements est donc complètent moindre de par sa rapidité de son traitement et la perte en intérêt est sévère. C’est franchement dommage parce que cela aurait pu faire un crossover/event sympathique avec d’autres titres et séries, mais je pense que le DCU est un peu trop occupé ces derniers temps. Il en résulte une lecutre vraiment cool pour les lecteurs réguliers de la série mais pour les autres, l’entrée n’est pas possible. Cet Annual est même obligatoire pour la bonne compréhension de l’histoire. En tout cas la conclusion dans le prochain numéro risque de faire mal et de coûter très cher à la Terre et à Gardner.

– Nathko

Note : 7,5/10

SINESTRO #4  

review SINESTRO #4

Le travail de Cullen Bunn sur la série est clairement réussie, tant il parvient à rendre le personnage de Sinestro intéressant, poursuivant efficacement le travail accompli ces dernières années par Geoff Johns. Cet épisode est l’occasion pour le scénariste de nous montrer les peurs les plus profondes du célèbre Korugarien, ce qui a pour effet d’humaniser le personnage, qui ne peut être réduit à un simple monstre. Le numéro permet aussi de développer un peu le personnage de Soranik Natu, sa fille, membre des Green Lanterns. Il est intelligent de la part de l’auteur d’insister sur les inquiétudes de Thaal vis-à-vis de sa fille, et le numéro s’achève sur un cliffhanger bien foutu, qui nous donne hâte d’être au prochain épisode, bien qu’il soit quelque peu dévoilé par la couverture, qui reprend à juste titre une citation de Green Lantern #20.

L’arrivée de Rags Morales sur le titre est aussi une bonne surprise, tant son style s’adapte à la perfection au personnage éponyme. Notons aussi un très bon travail du coloriste, Jason Wright, qui applique de jolis effets aux “cauchemars” de Sinestro.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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9 Commentaires
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Julien
Administrateur
9 années il y a

J’ai adoré les titres de cette semaine, plus particulièrement JL et Batman Eternal ! Encore, et vite !

Aquaman
Invité
9 années il y a

Du très bon encore une fois apparemment ^^

jay
jay
9 années il y a

Justice League etait vraiment excelent mais se lit beaucoup trop vite .Avec tout ce qu’il y a en suspens ,cela meriterait une serie hebdomadaire .Cela me fait exactement le meme effet a la lecture de Earth 2 .Bon mais trop court.

valdu51
valdu51
9 années il y a

Bonsoir ; j aurais aimer savoir comment vous faites pour vous procurer les comics en VO ? Merci d avance ;)

valdu51
valdu51
9 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

OK merci :) je crois être déjà passé devant un comics shop j irais donc faire un tour voir si ils les ont en VO

valdu51
valdu51
9 années il y a

Au faite quelqu un a déjà essaye le site bookdepository.com ? Car dans un premier temps je cherche que les tpb VO et j ai vu que sa coutait moins cher que sur amazon des fois ;)

valdu51
valdu51
9 années il y a

D accord :) un grand merci pour tout tes conseils et renseignements ;)

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