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De retour ce mois-ci avec le Justice League Saga #10. Comme vous le savez Juillet est bien rempli pour nous lecteurs de Kiosque VF puisque c’est cinq numéros qui sont publiés en cette période estivale. Au programme de ce kiosque : du Forever Evil avec la Justice League, Justice League of America et Suicide Squad. Pour Flash et Green Arrow c’est l’heure de se mettre à l‘an Zéro. Notons également le départ de Brian Buccellato et Francis Manapul avec ce Flash #25, qu’on retrouvera prochainement sur Detective Comics pour de nouvelles aventures hautes en couleur. Bonne lecture à tous, et n’oubliez pas la crème solaire si vous lisez sur la plage.
Justice League Saga #10 est disponible depuis le 25 Juillet 2014 au prix de 5,60 euros.
Numéro précédent : Justice League Saga #9 | La suite dans : Justice League Saga #11 |
Justice League #25
- Scénario : Geoff Johns – Dessins : Doug Mahnke – Colorisation : Gabe Eltaeb, Tony Avina, Rod Reis
Nous retrouvons la famille Wayne au début de ce numéro dans la célèbre rue de Crime Alley, connue pour être le pire souvenir de Batman. Elle en reste un meilleur pour Owlman. Hé oui dans ces premières pages il s’agit de terre–3, on découvre comment Thomas Wayne Jr. est devenu Owlman, le Membre du Syndicat du Crime. Après ces quelques pages retour sur la terre actuelle et on suivra l’homme hibou faisant régner la peur sur la pègre de Gotham. Un numéro plus qu’intéressant, puisque il va mettre en avant Owlman sur son passé, ainsi que ce qu’il veut faire advenir de Nightwing. Même s’il est encore trop tôt pour savoir ce que réserve Owlman vraiment, on commence à comprendre que son but est différent des autres Membres du Syndicat, c’est excitant et on aimerait connaître le fin mot de l’histoire tellement certaines scènes sont intrigantes. Pour ma part ce numéro est une réussite totale, j’espère ne pas être déçu par la suite !
Les dessins sont plutôt réussis, Dough Mahnke réalise une scène incroyable entre Owlman et Nightwing ne laissant pas indifférent.
– Deiimo |
Note : 9/10 |
Encore un retour sur le passé du fameux Owlman. On se retrouve une fois de plus avec les origines de ce personnage, qui sont cette fois-ci un peu plus approfondies, et l’on commence à comprendre les motivations de ce Thomas Wayne Jr. Bien que le numéro manque cruellement d’originalité, et qu’il ne s’y passe pas grand chose, un point reste très intéressant : le comportement de ce membre du syndicat du crime vis-à-vis de Nightwing. Le retour sur le passé du méchant permet aussi de comprendre sa relation avec “son” Dick Grayson qu’il essaie de retrouver à travers celui de la terre prime. Le cliffhanger est très réussi, et fait de ce numéro une lecture correcte, bien que peu passionnante. Les dessins de Doug Mahnke relèvent le niveau et nous présentent une Gotham de terre–3 glauque à souhait, ainsi qu’un Owlman impressionnant.
– Zeppeli |
Note : 7/10 |
JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #9
- Scénario : Matt Kindt – Dessins : Tom Derenick – Colorisation : Gabe Eltaeb
Retour à l’endroit où les membres de la Justice League, a quelques exceptions près, sont enfermés. Une espèce de prison qui s’adapte à la psyché des détenus pour les enfermer dans un cycle infernal mental. Le Limier Martien, avec Stargirl en appui, continue de l’explorer pour trouver un moyen de libérer ses “collègues”, mais il semble que l’endroit continue de faire son office. En fait mis à part les dernières pages qui nous livrent le dénouement, Matt Kindt continue d’enfoncer des portes ouvertes en nous faisant visiter les cellules de certains oubliés du précédent numéro, du coup cela ressemble plus à un inventaire à la Prévert des supplices pour Superslips qu’à une histoire passionnante. De plus le dénouement est cousu de fil blanc, à l’exception de ce qui concerne Stargirl. Je me suis ennuyé ferme…
Les dessins de Tom Derenick, appuyés par Tom N’Guyen et Allen Martinez, restent dans le lignée du travail de Mahnke, c’est à dire vraiment bien. Les visages sont par contre bien plus réussis. La seule pensée qui m’a traversé l’esprit à la fin de ce numéro c’est : “Suivant !”. Il ne fait pas tellement avancer l’intrigue, ne surprend pas et ne réussit pas à capter intention. Franchement pas génial.
– Darthfry |
Note : 1,5/10 |
Ce numéro revient sur cette histoire de cette espèce de “prison” où sont détenus les héros durant les événements de Forever Evil. Stargirl donne tout ce qu’elle peut pour libérer ses camarades avec le limier martien, mais leurs efforts semblent vains. Matt Kindt nous livre un épisode peu convaincant qui ressemble beaucoup trop au précédent, qui pompait déjà allègrement des idées à des récits antérieurs comme la Tour de Babel de Mark Waid. L’histoire n’avance pas beaucoup et seuls les dessins sont véritablement efficaces, certaines scènes étant plutôt impressionnantes, bien que leur impact soit considérablement réduit, puisqu’elles ressemblent étrangement à ce qui se passait déjà le mois dernier… Cependant, tout n’est pas à jeter dans ce numéro, puisqu’il contribue à construire une nouvelle caractérisation au limier martien et à Stargirl, qui sont plutôt bien développés. Il est bien dommage que cet épisode ait cruellement manqué d’ambition.
– Zeppeli |
Note : 3/10 |
Suicide Squad #25
- Scénario : Matt Kindt – Dessins : Patrick Zircher – Colorisation : Jason Keith
Toujours en plein conflit, les deux équipes commandées par la soi-disant Amanda Waller s’affrontent et réfléchiront sur qui a raison et tort à coups de poing ou autres artifices. Un numéro bien au dessus du précédent grâce à un personnage. Harley Quinn va en effet tirer son épingle du jeu et va prouver aux autres protagoniste et lecteurs qu’il ne faut pas la sous estimer. Sans cette intervention et si la partie se jouait à qui est le plus fort je pense que j’aurais vite décroché du numéro. Mais ce n’est pas le cas ce qui rend le récit intéressant et me donne envie de voir la belle Harley dans le prochain Suicide Squad. Autre moment intéressant c’est le final du numéro nous laissant sur un gros moment de doute, on sent que le prochain numéro va se corser pour la Suicide Squad.
Toujours aussi cool à lire et à admirer le travail de Patrick Zircher, une réussite graphique qui plaira à tous.
– Deiimo |
Note : 7,5/10 |
Retour à cet affrontement qui oppose deux équipes, toutes deux théoriquement employées par Amanda Waller afin d’effectuer des tâches Ô combien contradictoires. Le combat est assez réussi et l’on comprend assez vite les enjeux de cet arc, si OMAC tombe entre de mauvaises mains, la situation, déjà peu joyeuse dans l’event principal, pourrait rapidement se dégrader. Le personnage d’Harley Quinn, décrite par le penseur comme quelqu’un d’extrêmement intelligent et imprévisible, sera véritablement au centre de ce numéro, ce qui plaira à ses nombreux fans. Il est assez intéressant de la voir s’émanciper du Joker et agir par elle-même. De même, le cliffhanger est réussi et nous laisse attendre un prochain numéro explosif. Le tout est illustré avec talent par un Patrick Zircher en grande forme. Ce n’est pas le numéro du siècle, car tout reste relativement prévisible et semble être prétexte à une grosse dose d’action, mais c’est tout à fait divertissant.
– Zeppeli |
Note : 6,5/10 |
The Flash #25
- Scénario : Brian Buccellato, Francis Manapul – Dessins : Chris Sprouse, Francis Manapul – Colorisation : Brian Buccellato
Un épisode stand-alone qui se déroule à l’époque du dernier épisode de la série Batman, c’est à dire au moment de “zero year”. Barry Allen n’est pas encore Flash, mais possède déjà son âme super-héroïque. Il se porte donc volontaire pour donner un coup de main à la police de Gotham, débordée suite au gigantesque black-out qui a envahi la ville, suivie de prêt par l’apparition d’une drogue qui provoque des combustions spontanées. Il fera la connaissance d’Harvey Bullock, jeune, maigre ?!? Mais déjà avec sa façon à lui d’appréhender le métier de flic, et d’Iris West jeune stagiaire à la Gotham Gazette. Le problème d’un épisode qui restera unique, c’est qu’il est compliqué de faire très profond. Et en effet celui-ci ne fait pas exception à la règle. Ne vous attendez pas à des révélation hors du commun de la part de Buccellato et Manapul, qui signent le scénario, mais à un épisode sympathique et agréable à lire.
On ne retrouve pas tout à fait la patte graphique habituelle de la série, tout d’abord parce que Manapul n’en a dessiné que le tiers (le reste est signé par Chris Sprouse), mais aussi parce que la colorisation pourtant effectuée comme d’habitude par Buccellato n’utilise pas les teintes utilisées dans la série d’habitude. Mais c’est beau quant même et la transition entre les dessinateurs et quasi imperceptible, même si la maestria de Manapul pour les visages reste supérieure.
En résumé, pas de révélation importante dans cet épisode, mais une histoire sympathique à suivre et intéressante.
– Darthfry |
Note : 7/10 |
L’arc sur le Reverse–Flash est derrière nous maintenant et on agite les mouchoirs car il s’agit en effet du dernier numéro de Brian Buccellato et Francis Manapul. Ce numéro est un retour en arrière puisque il s’agit du zéro year de Flash, on retrouve ce dernier à Gotham travaillant sur une affaire. L’histoire se passe avant que Barry Allen possède ses pouvoirs et donc ne devienne Flash. Un numéro intéressant puisqu’il met en avant Barry Allen sur une affaire et on va découvrir que même avant ses pouvoirs il avait déjà l’âme d’un héros. On pourra aussi apprécier la première rencontre entre Barry Allen et Iris West, d’ailleurs les derniers pages sont magiques, notamment la dernière case avec un Barry Allen en retard.
Durant une grande partie du numéro c’est Chris Sprouse au dessins, ce qui n’est pas dérangeant puisque nous suivons que Barry Allen et non Flash et donc on ne peut pas juger sur cette performance le talent de l’artiste à dessiner Flash, c’est très bien pour ce que sa demande. Les dernières pages sont de Manapul et c’est vrai que ça doit être pour ça que j’ai un gros coup de cœur pour la fin, et un léger pincement de me dire que c’est fini Manapul sur Flash.
– Deiimo |
Note : 8/10 |
Green Arrow #25
- Scénario : Jeff Lemire – Dessins : Andrea Sorrentino – Colorisation : Marcelo Maiolo
Oliver Queen passe lui aussi à l’an zéro et faire un détour a Gotham comme son ami Flash, mais bien évidemment pas au même moment. Si vous lisez Batman Saga actuellement vous êtes au courant que Gotham est plongée dans le noir à cause du Riddler pour des raisons encore inconnues, et vous allez me dire et le rapport avec Oliver Queen ? Hé bien ce dernier revenant de son île maudite où il a échoué afin d’embrasser sa destinée va apprendre que sa mère est à Gotham pour secourir les plus démunis de ce désastre. Oliver va donc chercher sa mère la pensant en danger. Un numéro très intéressant et pourtant on ne s’attend pas à ça avant de lire du zéro year, on pense surtout à nous balancer une origin story, hé bien non. Jeff Lemire va même encore plus loin car Green Arrow va rencontrer Le Batman et combattre avec lui. Un autre personnage présent à la fin du numéro 24 est présent, on va en apprendre plus sur lui et sa relation avec Oliver dans le passé, mais on ne sait pas encore ce que cette relation est advenue dans le présent. Wait & see pour la suite des événement mais je ne me fais pas de soucis, Green Arrow est une série au top et Jeff Lemire maîtrise complètement.
Andrea Sorrentino nous gâte de son travail remarquable aux dessins, et encore plus quand il réalise une page complète du jeune chevalier noir. Une rencontre inattendue dans ce numéro et c’est une véritable bombe !
– Deiimo |
Note : 9/10 |
Jeff Lemire ne se démonte pas lorsqu’il est contraint de réaliser un numéro tie-in, et cela se remarque parfaitement dans cet épisode qui nous présente Oliver Queen durant l’an zéro, dont l’histoire principale se déroule à Gotham City, dans les pages du Batman de Scott Snyder. À peine revenu de son île maudite, le jeune Oliver Queen apprend que sa mère, Moïra, est partie à Gotham afin de secourir les gens qui se retrouvent dans le besoin, suite aux agissements du Sphinx, qui a privé la ville d’électricité. Le héros se décider alors d’aller la chercher, estimant qu’elle est en danger. Le scénariste signe là un numéro tout à fait réussi, comportant une rencontre entre l’archer et le chevalier noir très bien écrite, et en profite pour développer le personnage qu’il avait inclus à la fin du numéro précédent. La relation passée entre cet homme et Green Arrow est bien expliquée, et le tout s’achève sur un cliffhanger qui annonce prochainement des réponses à l’une des questions les plus posées au début des New 52.
De son côté, Sorrentino maintient son niveau habituel, et c’est un véritable plaisir que de voir sa version de Batman.
– Zeppeli |
Note : 8,5/10 |
Vous êtes si dur avec JLA :'(
Grave, moi j’ai plutôt bien apprécié, notamment le rôle de stargirl.
C’est clairement un arc qui brille pour ses personnages, pas pour l’intrigue.
Je suis d’accord. J’avoue que mettre une étoile pour JLA #9 est un peu dur. Certes, le scénario ne casse pas des briques et qu’il n’avance pas vraiment, mais rien que le fait de donner à Stargirl un rôle important hausse un peu le niveau (j’aurai peut-être mis deux étoiles… ), car perso, je n’attendais rien d’autre de ce personnage qu’un rôle ultravsecondaire, qu’un simple de la LJA et rien de plus. Une surprise plutôt bonne.
Par contre, là, d’accord sur Green Arrow #25 : c’est une tuerie ! (Bon, je dis toujours ça des numéros de la série… ) Tout comme The Flash #25 ou même des autres ties-in de Zero Year, qui sont vraiment très bon pour de « simples ties-in ».