Review VO – The Flash #8

Flash a toujours été un personnage peu attirant pour moi. Je ne trouvais pas grand chose d’attractif dans un héros qui n’est « que » the fastest man alive…Lorsque, avant le relaunch, Geoff Johns décide de relancer le personnage je me suis dis que ça allait sûrement donner quelque chose d’excitant, surtout après avoir transcendé l’univers de Green Lantern comme il l’a fait! Malheureusement ce ne fut pas le cas…Finalement je pense que le personnage était en retard sur son temps (un comble), pas assez moderne, trop old fashion. Puis le relaunch est arrivé et c’est donc sans grandes attentes que j’ai pris le #1 de The Flash…pourtant, immédiatement c’est LE COUP DE CŒUR!

Dans ce nouveau numéro Francis Manapul nous embarque directement au sein même de la Speed Force, l’énergie qui donne à Flash ses pouvoirs. Il s’agit alors presque d’une notice sur comment fonctionne cette énergie et quelles sont les relations entre Flash et les vortex qui ne cessent d’apparaitre lorsque notre héros utilise ses pouvoirs. Bien sur j’exagère un peu en disant qu’il s’agit d’une notice. Il est tout de même étonnant de voir arriver si tôt dans le comics les révélations sur les origines des pouvoirs du speedster. Peut-être que le développement du personnage et de ses vilains aurait été plus judicieux puisqu’au final nous ne savons encore pas grand chose des Rogues et finalement si peu à propos de Flash/Allen.

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De toute façon cela ne change pas le fait que ce #8 est encore une grande réussite. On découvre donc Flash à l’intérieure de la Speed Force où il va rencontrer un aviateur de Tuskegee coincé là depuis 70 ans et qui s’appelle Turbine (et ce n’est pas un hasard!). C’est lui qui va servir de guide et de tutorial vivant pour Flash (et nous accessoirement) en nous faisant la leçon sur comment fonctionne le tout. C’est très bien expliqué (presque un peu trop pour quelqu’un qui est mentalement instable) et presque trop facile. Cela a au moins le mérite de nous faire comprendre le principe très clairement. C’est aussi l’occasion de retrouver des têtes connues de nouveau introduites dans l’univers New 52. Je ne vous gâcherai pas la surprise mais cela signe le retour d’un grand méchant de l’univers de Flash.

Depuis le début la narration de Manapul est d’une fluidité sans faille, toujours sublimée par les traits de Brian Buccelato. Les planches de ce bonhomme sont des merveilles absolues d’originalité dans leurs constructions. La colorisation n’est pas en reste et à l’instar de I, Vampire, The Flash est vraiment doté d’une réelle identité visuelle. Je trouve que chaque lecture d’un numéro de The Flash est comme un bon chocolat chaud en hiver : c’est bon, ça fait du bien, ça se consomme avec plaisir et on est toujours partant pour un autre.

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Nathko

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