Review VF – Justice League Saga #9

[Review VF] Justice League Saga #9
Les points positifs :
  • Ivan Reis sur Justice League #24
  • La conclusion de l’arc du Néga-Flash
  • Un final de Green Arrow #24 très bon
Les points négatifs :
  • Suicide Squad un peu faiblard par rapport au reste

Nous retrouvons ce mois-ci notre Justice League Saga #9, qui sera accompagné du numéro #10 en fin de mois. Au programme, une continuité avec Forever Evil dans Justice League #24, Justice League of America #8 et Suicide Squad #24. Vous retrouverez Flash #24 et Green Arrow #24 qui concluent leurs arcs respectifs en même temps. Bonne lecture !

Justice League Saga #9 est disponible depuis le 11 Juillet 2014 au prix de 5,60 euros.


Numéro précédent : Justice League Saga #8 La suite dans : Justice League Saga #10

Justice League #24

  • Scénario : Geoff Johns Dessins : Ivan Reis Colorisation : Rod Reis

Ce numéro, toujours dans le cadre de l’event Forever Evil, s’attarde sur Ultraman, le leader du Syndicat du Crime. Cela nous permet d’apprendre ses motivations profondes, venues de sa prime enfance qu’il nous est donné de découvrir. Et évidemment ce sont des origines bien différentes de celles du Clark Kent de notre bonne vieille Terre que nous fait découvrir Geoff Johns. Cependant, on pourrait peut-être reprocher un côté légèrement caricatural dans l’aspect « élevé dans la haine ». Ceci dit, cela permet de bien marquer la différence avec Superman.

Du côté des dessins, Ivan Reis fait un travail irréprochable, comme d’habitude. C’est vraiment très beau avec, en prime, quelques planches vraiment sublimes, comme celle de l’arrivée d’Ultraman dans les locaux du Daily Planet. C’est vraiment un très bon tie-in à Forever Evil !

– Darthfry

Note : 8/10

Ce numéro reprend le modèle du précédent et nous raconte les origines de l’un des membres du Crime Syndicate. C’est cette fois au tour d’Ultraman d’être la vedette de l’épisode. On assiste alors à une version complètement barrée du fameux récit d’origine de Superman, où les kryptoniens sont des abrutis obnubilés par la seule notion de force, comme l’illustre à la perfection JorIl, père biologique du leader du CSA. Les parents adoptifs de Clark seront, eux aussi, bien différents de ceux que l’on connaît… Parallèlement, l’intrigue de Forever Evil avance un peu, puisque l’on voit aussi Ultraman s’en prendre à la rédaction du Daily Planet.

L’épisode est plutôt réussi, bien qu’il ait tendance à sombrer dans la caricature tant l’opposition entre le vrai Superman et cette version maléfique est grand. Toutefois, il est intéressant de voir que l’auteur tente d’expliquer les motivations d’Ultraman, ce qui a tendance à faire de lui un personnage un poil plus complexe que ce que l’on peut imaginer. La partie graphique, signée Ivan Reis, est exceptionnelle, c’est très beau et les scènes d’action sont magnifiquement rendues.

Nous sommes donc en présence d’un tie-in de bonne qualité, qui développe plutôt bien le background de l’event principal et qui constitue une bonne lecture, s’achevant sur un cliffhanger qui plaira à ceux qui apprécient un certain personnage dont je tairai l’identité.

– Zeppeli

Note : 7/10

Justice League #24


JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #8

  • Scénario : Matt KindtDessins : Doug MahnkeColorisation : Gabe Eltaeb, Hi-Fi

Enfin ! Nous apprenons ce qui est advenu des membres des deux Justice Leagues dans ce numéro écrit par Matt Kindt. Le scénariste nous y montre essentiellement deux personnages, le Limier Martien et Stargirl, qui semblent moins affectés que les autres héros par le châtiment qui leur est affligé. J’évite d’expliquer le concept de l’épisode, tant il s’agirait d’un immense spoiler.

La lecture de cet épisode n’est pas particulièrement passionnante et l’on se doutait bien que ce qui était arrivé aux héros était quelque chose de l’ordre de ce qui nous est ici présenté, tant il s’agit d’un cliché éculé. Cependant, le scénariste en profite pour développer la caractérisation du Martian Manhunter et de Stargirl, dont on ne savait que peu de choses jusqu’à présent. Il parvient d’ailleurs à “humaniser” le martien, ce qui est extrêmement bienvenu.

Les dessins de Doug Mahnke ne sont malheureusement pas au top, c’est plutôt joli mais on ne retrouve pas le niveau auquel le dessinateur nous avait habitués sur des titres comme Green Lantern ou The Man who Laughs. Il s’agit donc d’un épisode sympathique, mais pas bien original, qui a le mérite de nous montrer la situation de nos héros, ce qu’on attendait depuis la fin de Trinity War.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

Nos super-héros ont disparu à la fin de Trinity War laissant place à leur double de Terre3, mais que sont-ils devenus ? Ce numéro va percer le secret de leur disparition, et retrouver une partie de la Justice League ainsi que celle d’Amérique. Le Martian Manhunter va être le protagoniste de l’histoire et il naviguera entre différents tableaux mettant en scène chacun des héros dans un environnement qui lui est dédié. L’histoire est plutôt bien amenée, certains tableaux sont plutôt réussis, notamment celui de Flash, pensant se déplacer et faire des taches à longueur de journée alors qu’il reste statique. Reste à savoir si ce que vit le Martian Manhunter n’est pas une machination, tout comme Stargirl.

Doug Mahnke rend l’histoire toujours aussi sombre par ses dessins, mais c’est efficace. Une bonne lecture qui se lit dans la continuité de l’événement Forever Evil.

– Deiimo

Note : 7/10

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #8


Suicide Squad #24

  • Scénario : Matt KindtDessins : Patrick ZircherColorisation : Jason Keith

Amanda Waller, enfermée dans les locaux de la prison de Belle Reve qui est en train de sombrer dans l’anarchie la plus totale, est en train de rassembler un Escadron Suicide afin de mettre la main sur une « arme secrète ». Mais, une fois sur place, il semble en fait qu’il y ait deux Escadrons Suicides, commandés par Waller, qui doivent s’affronter. Un épisode dont le scénario, signé par Matt Kindt, commence de façon très molle avant de livrer une fin qui promet de meilleurs lendemains et éclaire franchement le début, c’est plutôt malin ! Malgré tout, cela reste un épisode de transition…

Les dessins de Patrick Zircher sont corrects, même s’ils manquent cruellement de détails dans les arrières plans. Malgré la fin qui rattrape un peu le reste, cela reste un épisode poussif.

– Darthfry

Note : 6/10

Voici une série inédite. Urban Comics choisit de commencer sa publication par le numéro #24, car il s’agit d’un élément rattaché à l’événement Forever Evil. Alors oui ,certains vont être déstabilisés de commencer la série par ce numéro, mais à part certains personnages que vous ne connaîtrez pas, vous saurez ce qui se passe ou du moins ce qui va se passer. Durant l’histoire, nous suivrons Amanda Waller prise au dépourvu dans la prison de Belle Reve, mais aussi deux équipes ayant le même objectif : atteindre OMAC. Un numéro plutôt correct, il faudra attendre le prochain pour se donner une idée de l’importance de la série. Ce numéro a soulevé quelques interrogations, notamment à la vue d’un personnage dans la prison de Belle Reve.

Artistiquement, Patrick Zircher se débrouille très bien sur ce numéro de Suicide Squad, c’est un régal pour les yeux.

– Deiimo

Note : 7/10

Suicide Squad #24


FLASH #24

  • Scénario : Brian Buccelato, Francis Manapul Dessins : Francis ManapulColorisation : Brian Buccelato

Numéro concluant l’arc sur le NégaFlash, et on est déjà triste à l’idée de se dire que c’est fini, mais aussi qu’il reste un numéro au tandem de choc Brian Buccellato et Francis Manapul avant leur départ de Flash #26. La confrontation entre Flash et Néga-Flash est expéditive, mais visuellement une claque. Le reste du numéro se concentrera sur Barry Allen et Patty. En effet, les récentes aventures vont faire réfléchir Flash au changement des événements grâce à la force véloce, et notamment pour faire ramener sa mère. Un air de déjà vu rappelant Flashpoint qui marquait le début des New 52.

Francis Manapul signe un final épique, la confrontation entre Flash et Négaflash est extraordinaire, refléter les scènes importantes dans les membres du corps de Flash, c’est du génie.

– Deiimo

Note : 9,5/10

La confrontation entre Barry Allen et le NégaFlash version New 52, Daniel West, trouve sa fin dans cet épisode signé Manapul et Buccellato. Comme d’habitude, le duo fait des étincelles et cette conclusion est véritablement magistrale, les dessins sont magnifiques et les scènes d’actions sont superbement rendues, les effets de vitesse sont parfaitement gérés et l’histoire est très bien écrite, explorant habilement la psyché de West, ainsi que celle de Flash. La seule chose que l’on peut reprocher à ce numéro est un combat final un peu difficile à comprendre, car assez peu expliqué. Toutefois, si l’on est familier du concept de la speedforce et que l’on lit la série depuis le début, on a aucun mal à comprendre ce qui s’y passe.  Une chose est certaine, l’absence prochaine de cette équipe créative sur le titre se fera sentir…

– Zeppeli

Note : 8,5/10

FLASH #24


Green Arrow #24

  • Scénario : Jeff LemireDessins : Andrea SorrentinoColorisation : Marcelo Maiolo

Ce numéro signe aussi une conclusion puisque nous allons avoir une confrontation dantesque entre Green Arrow et le Comte Vertigo pendant qu’un autre combat aura lieu, lui aussi, non loin à Seattle avec deux Dragons. On assiste à un final épique, digne d’un grand blockbuster, des dialogues très bien pensés et les scènes sont superbes. Le combat avec Shado est lui aussi impressionnant, faire ressortir les Dragons en arrière-plan donne une autre dimension au combat. Les deux dernières pages laissent entrevoir du bon pour la suite, avec l’arrivée d’un personnage inédit, reste à savoir son importance dans le prochain arc.

Andrea Sorrentino est un chef d’orchestre sur certaines scènes de combat. Il insiste, par un découpage de cases, sur les points faibles de chacun des combattants. Rajoutez la colorisation de Marcelo Maiolo et vous obtenez un chef d’oeuvre lors de la scène entre Green Arrow et le Comte sur un dégradé flamboyant de jaune orangé.

– Deiimo

Note : 9/10

On continue dans la thématique de la confrontation finale dans cet épisode. Cette fois-ci, c’est notre archer favori ainsi que son équipe qui seront confrontés au Comte Vertigo et à son pouvoir particulièrement gênant lorsqu’il s’agit d’employer un arc. Lemire signe ici un numéro parfaitement réussi et qui peut être compris par n’importe quel nouveau lecteur, tant sa narration est claire et rappelle subtilement le rôle de chaque personnage, en évitant la lourdeur habituelle de ce procédé. L’épisode est assez riche en action et les pages qui nous montrent Vertigo ravager les rues de Seattle sont fort impressionnantes, grâce au travail d’Andrea Sorrentino, qui illustre à merveille les pouvoirs ce cher Werner. La façon dont Ollie affronte Vertigo est un peu expédiée, mais bien trouvée, bien que certains puissent regretter la brièveté de l’affrontement tant teasé dans les épisodes précédents. Notons que le tout se termine sur l’apparition d’un personnage bien connu des spectateurs de la série Arrow, fort apprécié qui plus est. Mais attention, ce n’est pas pour autant que le titre papier sombrera dans les travers “the CWesques” de la version TV.

– Zeppeli

Note : 9/10

Green Arrow #24

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Deiimo

Deiimo

Fan des super-héros depuis le plus jeune age, élever à la Tim Burton, Urban comics a redonner un second souffle à DC Comics, Zatanna Zatara pour mentor!
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WingEternal
WingEternal
9 années il y a

Toujours aussi bon !

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superman
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