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De retour ce mois-ci pour le deuxième numéro du mensuel Forever Evil et au programme plein de vilains, étonnant non ? Vous retrouverez la série mère Forever Evil, un numéro du Villain‘s Month se concentrant sur Black Manta, trois spin-off de la série Forever Evil, se contrant sur Les Lascars, l’A.R.G.U.S et la guerre entre les vilains de Gotham. Pour finir, c’est avec surprise que nous retrouvons un numéro de la Justice League of America de 1964 intronisant Terre-3 dans l’univers DC. Bonne lecture !
Forever Evil #2 est disponible depuis le 11 Juillet 2014 au prix de 5,60 euros.
Numéro précédent : Forever Evil #1 | La suite dans : Forever Evil #3 |
Forever Evil #2
- Scénario : Geoff Johns – Dessins : David Finch – Colorisation : Sonia Oback
Alors que le syndicat du crime semble avoir pris le contrôle du monde, les Teen Titans et Lex Luthor préparent leur riposte chacun de leur côté. Si l’une semble vouée à l’échec, l’autre semble nettement plus minutieuse et préparée. Pour la première fois, Geoff Johns met en lumière le Syndicat du Crime et nous montre la dynamique de ce groupe qui semble bien hétéroclite et bourré de dissensions ou de potentielles trahisons. C’est un épisode de transition, qui reste malgré tout agréable à lire et qui est plein de promesses quant à la suite de l’event.
Les dessins de David Finch sont irréprochables, détaillés et les visages très expressifs, que du bon. En résumé, un event qui démarre un peu lentement mais prend le temps d’installer les personnages et promet le meilleur pour la suite.
– Darthfry |
Note : 7/10 |
Le Syndicat du Crime a accédé au pouvoir et personne ne semble capable de lui barrer la route. Toutefois, les Teen Titans d’un côté et Lex Luthor de l’autre se préparent à affronter cette version maléfique de la Justice League. Le chauve le plus distingué de Metropolis a une carte importante à jouer qui pourrait bien changer la donne et faire basculer le plan des envahisseurs venus de Terre–3.
Pour une fois, Johns lance rapidement son intrigue, tout en développant la caractérisation de ses personnages. Il maîtrise à la perfection son Lex, et nous dépeint un Syndicat du Crime où la tension règne entre les différents membres de l’organisation. Le travail de David Finch est très réussi sur ce numéro, et certaines pages sont particulièrement marquantes. On peut toutefois regretter un relatif manque d’action dans cet épisode, mais ce n’est que partie remise.
– Zeppeli |
Note : 7,5/10 |
Aquaman #23.1 : Black Manta
- Scénario : Geoff Johns, Tony Bedard – Dessins : Claude St. Aubin – Colorisation : Blond
Incarcéré au pénitencier de Belle Reve, Black Manta attend son heure. Alors qu’Amanda Waller lui propose de rejoindre la Suicide Squad pour réduire sa peine, Belle Reve va se faire attaquer par des membres du Syndicat du Crime. Un numéro intéressant, il permet de libérer Black Manta pour accomplir sa vendetta et il croisera Ocean Master, un moment palpitant bien qu’aucun échange ne soit fait entre les deux. Le plus intéressant reste le changement d’objectif de Black Manta suite à la nouvelle de la mort d’Aquaman. On a hâte de le voir dans sa nouvelle quête de vengeance.
Claude ST. Aubin fournit artistiquement un bon numéro et rend hommage à l’ennemi numéro un d’Aquaman.
– Deiimo |
Note : 7/10 |
Se situant juste après les événements du premier numéro de Forever Evil, cet épisode revient sur le personnage de Black Manta, qui se pose une question cruciale après la disparition soudaine de la Justice League : que va-t-il faire maintenant qu’Aquaman est apparemment mort ?
Cette idée de départ est aussi un prétexte pour Geoff Johns et Tony Bedard de revenir sur les origines de cet ennemi du roi d’Atlantide, ce qui peut expliquer ses motivations à ceux qui ne connaissent qu’assez peu ce personnage. Le choix de placer cet épisode dans le magazine est judicieux puisqu’il explique aussi ce qui va pousser Black Manta à choisir un camp : sera-t-il du côté du Crime Syndicate ? Sera-t-il un rebelle ? C’est ce que vous saurez à la fin de ce numéro. N’oublions pas les dessins de Claude St. Aubin, particulièrement réussis, qui capturent parfaitement les émotions du protagoniste.
– Zeppeli |
Note : 7,5/10 |
Forever Evil : A.R.G.U.S #1
- Scénario : Sterling Gates – Dessins : Philip Tan, Neil Edwards, Javier Pina – Colorisation : Nathan Eyring, Romulo Fajardo Jr, Hi-Fi
Ce spin-off va se concentrer sur l’aventure de Steve Trevor pendant l’événement Forever Evil ; n’ayant toujours pas accroché au personnage, j’étais un peu sceptique sur le titre. Finalement, ce premier numéro est plutôt cool. Rien d’exceptionnel, on navigue entre présent et passé, on voit comment Steve Trevor est arrivé à la tête de l’A.R.G.U.S et sa romance avec Wonder Woman. Dans le présent, il va essayer de sauver les agents ayant leur identité secrète révélée. Ce qui m’a plutôt emballé dans le numéro, sans vous le cacher, ce sont les deux dernières pages et c’est ce qui relève le numéro ainsi que son intérêt.
Trois artistes aux dessins et autant à la colorisation, mais ça ne suffit pas pour faire de Forever Evil : A.R.G.U.S un titre exceptionnel, notamment la phase avec la Justice League Dark où Xanadu et Zatanna sont dénuées de détails.
– Deiimo |
Note : 6/10 |
Cet épisode introductif sert à développer un peu le personnage de Steve Trevor, version New 52, que nous avons déjà croisé dans les pages des titres consacrés à la Justice League. Il nous explique comment le fameux colonel est devenu leader de l’A.R.G.U.S. et nous parle aussi de sa rencontre avec Wonder Woman, qui lui a permis d’accéder à ce poste. Rien n’est très original, mais il est sympathique de voir enfin ce personnage mis au premier plan.
Le lien avec Forever Evil est simplement introduit dans ce numéro, et la quête du blondinet militaire ne sera véritablement lancée qu’au prochain épisode, ce qui est un peu regrettable. Le tout est parfaitement lisible et agréable, sans être transcendant, et souffre toutefois de la présence de trois dessinateurs aux styles différents. Seul Javier Pina, qui se charge des flashbacks, sort du lot en nous livrant de très belles pages consacrées à l’amazone.
– Zeppeli |
Note : 6/10 |
Forever Evil : Rogues Rebellion #1
- Scénario : Brian Buccellato – Dessins : Patrick Zircher, Scott Hepburn – Colorisation : Nick Filardi
Les Lascars sont un groupe de brigands dotés de super-pouvoirs, certes, mais ils n’ont jamais semblé vouloir basculer du côté du mal. Il en est de même lorsque le Syndicat du crime leur propose de mettre le monde à feu et à sang. Ils décident alors de retourner chez eux pour veiller sur Lisa Snart. Ils découvrent alors que Central City est en cendres. Suivre le groupe de «vilains» le plus sympathique du DCVerse est une promesse qui ne manque pas d’attrait, Brian Buccellato transforme cette promesse en une histoire qui démarre sous les meilleurs auspices. C’est rythmé et intéressant, le cliffhanger de fin promet d’ailleurs d’excellentes choses pour la suite.
Les dessins, eux, sont assez moyens. Des décors vides, des détails aux abonnés absents. C’est le service minimum pour Patrick Zircher et Scott Hepburn, en charge des illustrations de ce numéro. Encore une série qui s’annonce favorablement dans cet event. Pourvu que ça dure et que ça devienne une habitude.
– Darthfry |
Note : 7,5/10 |
Les Lascars se rebellent contre l’autorité du Syndicat du crime et retournent à Central City. À leur grande surprise, la ville est dévastée, et on connaît déjà le responsable : Grodd. J’étais impatient de retrouver ce spin-off, Les Lascars au centre d’une intrigue c’est vraiment le pied, et je ne suis pas déçu. L’équipe est attachante et on commence à apprécier pleinement Captain Cold en tant que leader ainsi que ses décisions, on voit une véritable évolution du personnage. Les combats, par la suite, et l’événement final du numéro laissent entrevoir une suite encore plus épique, mais que vont devenir nos “joyeux” lurons ?
Artistiquement, je suis mitigé entre le “c’est vraiment de la bombe” ou le “c’est plutôt pas mal”. En effet, après une première lecture, j’étais surpris par les dessins, moins intéressants que dans les autres numéros des Lascars parus auparavant, mais à la deuxième lecture et en observant bien les cases, j’ai apprécié. On est loin d’un Francis Manapul mais Patrick Zircher et Scott Hepburn s’en sortent bien. Nick Filardi enjolive le tout par une superbe colorisation.
– Deiimo |
Note : 8,5/10 |
Forever Evil : Arkham War #1
- Scénario : Peter J. Tomasi – Dessins : Scot Eaton – Colorisation : Andrew Dalhouse
Après avoir intronisé les différents protagonistes du spin-off grâce au Villain’s Month, on va pouvoir apprécier la rencontre des vilains de Gotham suite à leur libération. Mais si vous pensez à de la violence gratuite dans ce numéro, détrompez-vous, il est encore trop tôt pour apprécier des dents par terre, en tous cas pour les super-vilains. Ce numéro permet de savoir qui fait équipe avec qui, et découvrir les atouts de chacun. Bane va réunir des éléments plus que convaincants pour mettre à exécution son plan pour régner sur la ville, mais concrètement ce numéro est encore un poil introducteur, et donc les pions se mettent doucement, mais sûrement, en place sur l’échiquier de Gotham.
Scot Eaton réalise un bon travail sur plan artistique avec Andrew Dalhouse à la colorisation. On assiste à un Gotham dans la pénombre et enclin à une guerre sanglante.
– Deiimo |
Note : 7/10 |
Au milieu de la foule des spin-offs rattachés à Forever Evil, il était impossible d’échapper à un titre consacré aux méchants du Bat–verse. Ce premier numéro de la série Arkham War nous présente des choses qui ne seront pas étrangères à ceux qui ont lu les numéros consacrés à Bane, à l’Épouvantail et à Double–face, qui nous avaient été proposés il y a peu par Urban Comics dans les pages de leurs magazines. On retrouve ainsi les patients d’Arkham en liberté, prêts à déchaîner leur folie sur une ville laissée à leur merci, alors que Bane ne l’entend pas de cette oreille, préférant régner sans partage sur Gotham.
Le scénario n’est pas particulièrement développé et la caractérisation des personnages, bien qu’assez réussie, n’apporte rien à ces vilains bien connus. Restent quelques scènes consacrées au professeur Pyg, très fun et gores à la fois. Le dessin de Scott Eaton, assez proche d’un Fabok, est plutôt bon et relève le niveau de ce numéro qui fait toutefois figure de pâle tie-in à ce grand event qu’est Forever Evil.
– Zeppeli |
Note : 5/10 |
Justice League of America #29
- Scénario : Gardner Fox – Dessins : Mike Sekowsky
Urban Comics a rajouté le numéro officialisant la première apparition de Terre–3 dans l’univers DC, et c’est plutôt une bonne idée. Le numéro permet de voir une autre version de leur rencontre, et de voir comment le Syndicat du crime peut défaire Terre–1, sachant que Terre–2 va en être mêlé. Le style narratif ou même les dialogues sont authentiques et très clichés de ces années-là, notamment avec la phrase “ Bon sang, c’est un boulot pour une super équipe !”. Le scénario est plutôt intéressant, on se doute que Terre–3 a un plan derrière la tête, mais jusqu’au dernier moment on ne se doute pas de leur intention.
Artistiquement, beaucoup seront freinés, car le style est de 1964 et donc très réducteur par rapport à maintenant. Je trouve l’idée sympathique de la part d’Urban Comics de nous faire (re)vivre cette aventure.
– Deiimo |
Note : 7,5/10 |
L’éditeur a eu l’excellente idée de nous fournir dans ce magazine la première apparition du Crime Syndicate, dans les pages de la toute première mouture du titre Justice League of America. C’est un réel plaisir de se plonger dans ce récit issu du Silver Age, signé Gardner Fox. Intitulé “Crisis on Earth 3”, ce numéro nous présente la rencontre entre la ligue de justice et sa version maléfique, ainsi que leur confrontation. On découvrira alors la Terre–3, un monde radicalement différent de celui que l’on connaît, où l’histoire n’est pas du tout la même. Le président John Wilkes Booth y a été assassiné par un certain Abe Lincoln, et l’Angleterre a obtenu son indépendance auprès des USA… Ceux qui sont réceptifs au style des années 60 seront ravis, et se délecteront de cette histoire un peu second degré qui s’avère assez amusante à lire et nous montre aussi comment les comics ont évolué avec le temps, tant la vision des personnages du CSA présente dans Forever Evil s’est radicalisée.
– Zeppeli |
Note : 8/10 |
Très bon magazine!
J’apprécie de plus en plus ce magazine, j’espère que la série mère »Forever Evil » restera aussi efficace au fil des numéros car elle semble changer tellement de choses !
Moi je vais l entamer ce soir, seuls les lascars m avaient vraiment plut