[Review Express VO] Semaine #149

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Superboy #33

Le Top de la semaine

  •  The Royals : MoW #6

Le Flop de la semaine

  • The New 52 :FE #10

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rendez-vous hebdomadaire préféré de la semaine (non, cette formulation n’est pas lourde du tout) dans laquelle l’équipe se met, comme à son habitude, en quatre pour vous proposer ses critiques et avis sur les sorties les plus récentes de Vertigo et de DC Comics côté New 52 et Beyond the New 52. On remarquera cette semaine (qui est très chargée) une importance des titres Vertigo qui s’imposent par leur qualité ! Une qualité plutôt bonne également chez les New 52 puisque seule The New 52 : Futures End peine à se hisser au-dessus de la moyenne (à l’inverse de sa cousine Batman Eternal qui continue de satisfaire). Même Worlds’ Finest est devenue plus agréable à lire, c’est dire ! Les mauvaises langues rétorqueront que nous ne sommes que des fanboys, mais l’ami Nathko est là pour vous prouver le contraire ! Deux grosses sorties ont eu droit à leur critique complète dédiée : il s’agit de la nouvelle série Grayson ainsi que du relaunch de la New Suicide Squad. Pour le reste, je vous laisse suivre le guide, et vous invite à exprimer vos avis et critiques dans les commentaires !


VERTIGO

 

AMERICAN VAMPIRE : SECOND CYCLE #4 

review AMERICAN VAMPIRE : SECOND CYCLE #4

Voici le moment tant attendu, la lecture du dernier numéro d’American Vampire. Non parce que la mini-pause sans prévenir c’était pas très sympa. Bon, on l’a maintenant, c’est mieux que jamais. D’un côté, je préfère même le lire maintenant car ce numéro laisse beaucoup de questions sans réponses et du coup, nous n’avons qu’un seul mois au lieu de deux à nous monter nos films dans la tête avant de découvrir la vérité. Pearl est en grand danger en fin du numéro précédent, et elle s’en sortira de justesse grâce à Skinner en balayant à grands coups de feu et de fusil des créatures venues du brouillard. Ces belles créatures obéissent bien entendu à Grey Trader qui n’a toujours pas dévoilé ses plans et ce n’est pas le début du numéro qui va nous éclaircir sur ce point là. On sent vraiment que Scott Snyder maitrise son scénario, on sent qu’il sait où il veut nous emmener, et il y va doucement, comme pour nous préparer à une vérité que nous ne sommes pour l’instant pas capable d’affronter.  C’est vraiment agréable à lire. Rafael Albuquerque et Dave McCaig livrent toujours un très bon travail sur le titre avec des personnages expressifs, une colorisation qui colle bien à l’ambiance. Maintenant, reste que la dernière case est intriguante et rajoute du suspense à ce titre qui nous surprend de numéro en numéro. Mais franchement, c’est vraiment une bonne lecture !

– Harley

Note : 9/10

COFFIN HILL #9 

review COFFIN HILL #9

Coffin Hill est de retour avec notre jeune Eve qui enquête sur une affaire bien compliquée lors de son entrée dans la police de Boston. Elle utilise sa magie pour retrouver le tueur, le fameux Ice Fisher. L’enquête prend une tournure surprenante et Eve suspecte le tueur d’être quelqu’un de bien particulier, qui même si on s’en doute depuis un moment, va compliquer l’histoire. En parallèle, Nate au fond du gouffre, fera une bien mauvaise rencontre dans un bar où il noie sa déprime. Sauf que cette rencontre va nous lancer sur une piste bien bien curieuse qui semble très intéressante. Par contre, les premières pages à Coffin Hill nous aguichent alors que l’on ne retrouve pas cette histoire après et c’est bien dommage car là aussi elle promettait quelque chose d’intéressant. Caitlin Kittredge s’amuse à disséminer des pistes par ci par là sans perdre l’intérêt du lecteur. Et puis, les planches d’Inaki Miranda et Eva de la Cruz sont toujours aussi belles, et les personnages toujours aussi beaux.

– Harley

Note : 8/10

FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #12 

review FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #12

L’arc « Wish you were here » se poursuit dans cette 5ème partie. Les agents Adam Hardy et Rosa Reyes sont toujours coincés dans leur réalité alternative et si Adam aimerait bien rentrer dans « sa » réalité pour continuer son enquête personnelle, liée à la mort de son père, Rosa elle a une toute autre idée en tête. Et le fait qu’une tripotée de tueurs soit à la poursuite d’Adam ne va pas arranger les choses. Le numéro comporte plus d’action que d’habitude et Simon Oliver en profite pour donner un bon coup de fouet à ses personnages. C’est définitivement la partie avec Rosa et Adam qui nous intéresse le plus même si l’auteur tease des révélations à venir concernant Cicero que j’ai pourtant du mal encore à apprécier pour ce qu’il est. Les scènes d’action sont travaillées, sans explosions graphiques de la part de Robbi Rodriguez, qui se réserve en fait pour une scène de sexe assez… particulière (cette splash page m’ayant interloqué pendant une dizaine de minutes). Le rythme s’accélère enfin pour la 6ème et dernière partie de cet arc qui, néanmoins, se laissera bien mieux apprécier en TPB, j’en suis convaincu !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

THE ROYALS : MASTERS OF WAR #6, dernier numéro 

review THE ROYALS : MASTERS OF WAR #6

Au final, The Royals n’était pas qu’une histoire de guerre, ni de super-héros. C’était l’histoire d’une famille déchirée de l’intérieur par les caractères conflictuels de ses membres. La Reine effacée face à son mari à la limite de la tyrannie, Rose, la cadette, bien trop douce pour un monde si brut. Henry bien trop impétueux pour ce monde dont il ne connaissait pas assez bien les règles, et Arthur, cynique au possible, sera peut-être celui qui en aura le plus profité. L’empereur Immortel Jimmu se désintéresse complètement du conflit et Henry laisse évacuer le trop plein d’émotions qu’il a dû retenir depuis le dernier numéro. Robb Williams nous livre un final tonitruant, sans aucune concession, qui laisse littéralement sans voix. Je ne souhaite pas en rajouter de beaucoup, sinon que si vous n’avez pas suivi la série en single, il faudra vous rattraper absolument avec le TPB. The Royals est un immanquable de 2014, c’est une évidence ! Simon Coleby délivre à nouveau des planches fantastiques avec une colorisation impeccable, dans lesquelles transparaissent les émotions des protagonistes, l’horreur des situations, la violence, très crue et graphique, qui vient frapper le lecteur à chaque coin de page. Avec une scène finale magnifiquement cadrée qui fait ressortir toute l’intensité du climax de conclusion. Et qui pourtant est très calme. Une sorte de fin du monde mais sans aucun son… On referme le numéro le souffle coupé, avec comme seule possibilité d’applaudir la performance que nous ont livrée Williams et Coleby. Chapeau bas, messieurs.

– ArnoKikoo

Note : 10/10


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN BEYOND 2.0 #24

review BATMAN BEYOND 2.0 #24

Il est temps de passer à la conclusion du crossover Justice Lords Beyond. Le combat final entre Lord Superman et le reste de la Justice League était à son apogée la semaine dernière et va se terminer de façon assez abrupte dans ce numéro. L’occasion pour Kyle Higgins de s’occuper des conséquences, de l’aftermath de cet affrontement. Et de nous livrer quelques scènes très touchantes qui impliquent les deux Terry McGinnis. C’est une fin assez classique en fait, sous forme de happy end, que nous livre Higgins, et si les conséquences ne semblent pas si importantes que ça au final, les dialogues servis ne donnent pas non plus dans le niais du « tout est bien qui finit bien ». Aux dessins, Thony Silas nous perd un peu dans son découpage pas toujours très clair et des scènes peut-être trop chargées compte tenu de son style, qui manque un peu de finesse. Pas le meilleur numéro du crossover, mais j’ai hâte de voir ce que la série va devenir après la conclusion de JLB 2.0 la semaine prochaine !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

 

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #1 

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #1

Pour la première fois, le “Batmanga” du célèbre auteur japonais Jiro Kuwata débarque en occident. Cet épisode introductif nous permet de nous plonger dans un bat-verse bien différent de celui que l’on connaît, à mi-chemin entre l’ambiance kitsch de la série avec Adam West et des mangas de l’époque. Le chapitre nous présente la confrontation entre Batman & Robin et Lord Death Man, ennemi bien connu de ceux qui ont lu les Batman Inc de Grant Morrison. Ce criminel a une faculté bien particulière, celle de “mourir” à volonté, grâce à une technique de yoga unique, et de revenir à la vie quand il le souhaite. Ce manga est à conseiller à ceux qui sont réceptifs au style japonais “vintage” ; ceux qui apprécient le travail de Tezuka ou de Matsumoto ne seront pas dépaysés et voir le personnage iconique de Batman dans un autre style de bande-dessinée est une expérience agréable. Les scènes d’action sont très dynamiques et le découpage des pages y est pour beaucoup. De même, l’intrigue est intéressante et l’épisode se finit sur un cliffhanger assez réussi. A lire, par curiosité, pour ceux qui se passionnent pour l’histoire de la chauve-souris.

– Zeppeli

Note : 7/10

 

INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #7

review INFINITE CRISIS : FIGHT FOR THE MULTIVERSE #7

On prend les mêmes et on recommence par rapport à la semaine dernière. Même équipe créative, mêmes personnages, mêmes enjeux et donc mêmes gros défauts. Abnett nous offre donc quelques scènes de fight plutôt sympa surtout sur cette Terre post-apocalyptique. Le tout étant bien servi par le coup de crayon de Javier Garron efficace et qui se concentre quasiment intégralement sur le dynamisme et le mouvement. C’est donc fun à regarder mais si vous aimez le travail précis sur les arrière-plans et les détails, vous pouvez oublier ça ici. Mais hélas au final, la menace de destruction de l’univers, le plan un peu pourri de Batman, les interactions entre les personnages, hé bien on s’en fout un peu. C’est balancé par dessus la jambe par l’auteur qui ne donne même pas l’impression de vraiment s’amuser à l’écriture du titre et du coup on s’ennuie un peu.

Pour apprécier Infinite Crisis, il faut donc commencer à le prendre pour ce que c’est. Un petit divertissement pas cher et assez fun dans ses meilleurs moments. Rien de plus mais hélas parfois un peu moins.

– n00dle

Note : 5/10

INJUSTICE : YEAR TWO #14

review INJUSTICE : YEAR TWO #14

Comme toujours Tom Taylor a non seulement le sens du dialogue mais aussi de l’action. Cet Injustice #14 répare enfin ce qu’il manquait dans la plupart des précédents, un bon équilibre entre parlotte et action. Si les Gardiens sont maintenant au courant de la situation, il est intelligent de la part de Taylor de ne pas les faire intervenir tout de suite, montrant que le travail du Green Lantern Corps est plus grand et plus important qu’une seule planète. Enfin, ce sont surtout les habitants de Gotham et le nouveau groupe de Black Canary dopé à la super pilule qui passe à l’attaque au lieu de ne faire qu’attendre. Toutefois, dans le processus, le commissaire Gordon semble commencer à se perdre lui aussi. Sans doute la colère, l’impatience et toutes ces petites choses qui lui ont fait réaliser qu’il n’était peut-être plus possible de jouer du côté de la loi s’il voulait arranger la situation. Mike S. Miller et Tom Denerick se partagent le numéro et s’ils ne sont pas des manches, leurs styles respectifs ne sont pas suffisamment ressemblants pour ne pas distraire du reste de la lecture. De toute façon ce n’est pas moche même si la partie de Denerick affiche encore des proportions anatomiques quelque peu originales.

– Nathko

Note : 7,5/10

TEEN TITANS GO! #9

review TEEN TITANS GO! #9

Quelle bouffée d’air frais ! Comme vous avez pu le remarquer, j’aime beaucoup les titres légers qui prêtent à sourire et à faire décompresser. Ici on est servis. Beast Boy et Cyborg se lancent dans une course aux blagues téléphoniques, jusqu’à la blague de trop qui va mal tourner. Heureusement, par des moyens détournés, deux blagues téléphoniques se rejoindront pour un final à la con mais diablement bon. Les vannes sont bien travaillées et les attitudes des personnages sont vraiment hilarantes par moment. C’est simple, j’ai beaucoup ri en lisant ces quelques pages. Maintenant c’est sûr que c’est décalé et que ça peut ne pas plaire à tout le monde, mais Teen Titans GO! c’est débile et ça fait du bien. Sholly Fisch s’amuse sur ces histoires sympathiques à souhait, et il faut continuer dans cette lignée là. Franchement, le coup du pincé de fesses, j’en rigole encore !

– Harley

Note : 8/10


NEW 52

 

BATGIRL #33

review BATGIRL #33

Comment se fait-il qu’en lisant ce numéro j’ai l’impression du lire du bon Birds of Prey ? Ah oui, c’est parce qu’on a Gail Simone au scénario ! La deadline pour Knightfall qui souhaite éradiquer le crime par n’importe quel moyen s’approche et Batgirl doit utiliser toute l’aide dont elle a besoin, y compris de celle de la nouvelle venue. Du coup, pendant tout ce numéro, on se retrouve avec ce léger goût de Birds à l’ancienne avec Huntress, Batgirl, Black Canary, des combats, des skills et un trio qui fonctionne bien. Malheureusement il a fallu que tout ceci arrive dans le titre Batgirl et non Birds of Prey, c’est dommage. En attendant, Gail Simone nous promet un final explosif pour son run, et elle n’a pas intérêt à se rater. Côté planches, on retrouve encore et toujours la même équipe avec quelques expressions douteuses, bien que les combats soient quand même bien réussis. Quoi qu’il en soit, ce numéro reste une jolie surprise que je n’attendais plus vraiment chez Batgirl.

– Harley

Note : 7/10

BATMAN ETERNAL #14

review BATMAN ETERNAL #14

En voilà, un numéro percutant ! Histoire de continuer sur la lancée. Décidément, ils sont loin les débuts poussif de la série. Nous sommes maintenant au coeur de l’intrigue, avec un lieutenant Bard qui s’impose (et se révèle, avec des surprises, ils nous ont bien eu sur ce coup là), et un Commissaire Gordon plus que jamais dans le doute. D’ailleurs, c’est le numéro des surprises. La guerre des gangs prenant un tournant plus qu’inattendu. Si jusque là, le Penguin n’a fait que subir, le ton va progressivement changer, et on va même avoir du mal à y croire. Mais non, jusqu’au bout, ils essayent de nous prendre à contre pied, et cela fonctionne. Le numéro est de plus, relativement bien équilibré, nous ramenant un peu les intrigues oubliées, comme celle de l’Asile d’Arkham, toujours aussi mystérieuse. Et deux petites pages sur Red Robin et Harper Row, dont on ne sait pas trop où tout ça va nous mener. En soit, le numéro est plutôt calme, mais nous rappelle la grandeur de l’intrigue et surtout, arrive encore à nous tenir en haleine et nous surprendre. De plus, Jason Fabok est de retour, et c’est réellement magnifique. Ou « ignoble », dans le bon sens du terme, je pense notamment à son Penguin, plus affreux que jamais. Un excellent numéro, une fois de plus.

– Freytaw

Note : 8/10

BIRDS OF PREY #33

review BIRDS OF PREY #33

Et voilà, j’avais complètement oublié où on en était dans Birds of Prey jusqu’à ce que mes yeux se posent sur la couverture. J’avais peur de lire, peur de ne voir qu’une baston gratuite sans fondement, sans raison, du Birds of Prey actuel quoi. Et bien malheureusement le numéro prend cette tournure dès le début. Mais lorsque l’on comprend comment la Suicide Squad est arrivée là, il est vrai que de suite ça devient plus intéressant. On se retrouve alors avec deux parties. Un combat vérité entre Black Canary et Amanda Waller plutôt très intéressant, et de l’autre côté nous avons de la grosse bagarre gratuite sans fondement (si ce n’est Batgirl qui a un ressenti fondé envers Harley Quinn). Tout le monde se bat pour protéger un type au lieu de s’associer. Et surtout, le fait que les Birds accordent du temps à Black Canary qui enchaîne bêtise sur bêtise ça devient lassant. C’est du coup à la fois intéressant et inintéressant. Je suis assez dubitative. Reste que je veux connaître la fameuse vérité qui va faire très mal et qu’on nous tease en fin de numéro, histoire de nous dire “ ne partez pas maintenant, on vous a gardé le meilleur pour la fin”.

– Harley

Note : 6/10

CONSTANTINE #16

review CONSTANTINE #16 

Ray Fawkes, mais que fais-tu ? Dans ce numéro de Constantine, notre mage préféré se rend dans une forêt pour enquêter sur des démembrements sordides. Cependant, il n’est pas le seul à être sur place. On revient beaucoup sur le sort jeté par Zatanna et sur le contrôle exercé par le Cult of the Cold Flame à travers ce numéro, et ce n’est pas pour rien si Constantine cherche à effacer tout sort de sa tête pour retrouver sa liberté. Au passage on rencontre un hybride Cthulhu, des semi lycans et un grand méchant loup. Autant vous dire que même si ça paraît suspect dit comme ça, moi ça me botte plutôt beaucoup. De plus, l’équipe aux dessins change et le titre reprend un nouveau souffle. Les planches sont nettes, avec une jolie colorisation. C’est agréable de lire un numéro sans devoir plisser des yeux ou esquiver certains détails pour ne pas que l’histoire en pâtisse. Maintenant, l’histoire reste efficace, on se pose des questions sur le Cult, on se pose des questions sur le “merdier” dans la tête de Constantine et pour finir on se demande vraiment ce qui se passe à la fin du numéro. Maintenant, c’est vrai que ce mélange d’univers peut déplaire, et on pourrait parfois penser au chaperon rouge et au grand méchant loup mais mélanger Grimm et Constantine, c’est osé et cool.

– Harley

Note : 7/10

DETECTIVE COMICS #33 

review DETECTIVE COMICS #33

Brian Buccellato et Francis Manapul sont des mecs pleins de talent mais ça on le savait déjà. Ici, ils se montrent, en plus, très malins. Ils nous avaient promis de ramener le travail de détective de Batman sur le devant de la scène et c’est chose faite ici. On suit en effet toutes les étapes d’une enquête et plutôt que de se concentrer uniquement sur le point de vue du Dark Knight, les auteurs nous permettre de suivre aussi Bullock. Ce procédé permet au lecteur d’assembler facilement toutes les pièces du puzzle, tout en brisant la monotonie qui pourrait s’installer avec un seul personnage. C’est en plus assez agréable de revoir  un Batman plus humain, que l’on sent plus détective que super-héros. Certes, il y a des petites facilités, certes c’est au final très classique mais tout ça est effacé par le talent artistique des deux compères. L’atmosphère est savamment mise en place notamment grâce à un travail sur les couleurs assez remarquable. La violence est présente mais  est surtout suggérée et ajoute à ce côté pesant qui donne à l’histoire de vrais airs de polar hard boiled à l’ancienne.

Au final, même si la fin justement nous amène un cliffhanger qui s’intègre de façon peu organique au reste et qui laisse plus une dernière impression de confusion que de curiosité, Detective Comics a, pour moi, repris sa place de meilleure série Batman sur le marché.

– n00dle

Note : 9/10

GREEN LANTERN CORPS #33

review GREEN LANTERN CORPS #33

Alors que cette formidable guerre contre les Durlans était LA grosse guerre du Green Lantern Corps avant une certaine accalmie, cela n’était en réalité que le prologue de quelque chose d’encore bien plus grand. Dans le précédent numéro de Green Lantern, Hal Jordan recevait un message de John Stewart disant que ce n’est pas terminé, qu’ils avaient été trompés. La raison nous est dévoilée dans ce chapitre #33 de Green Lantern Corps et ce n’est pas une petite supercherie. Le Durlan s’est bien joué de notre GL et parvient à ses fins. Le coût de cette erreur est énorme, surtout pour John Stewart. Nul doute que sa future quête sera reliée au prochain arc et surtout à la nouvelle menace qui pointe largement plus que le bout de son nez. En tout cas, Green Lantern Corps #33 c’est encore une bonne lecture. C’est beau, c’est fun avec une petite dose de drama tout de même, faut pas déconner et c’est indispensable pour suivre correctement l’histoire de la série principale.

– Nathko

Note : 7,5/10

INFINITY MAN AND THE FOREVER PEOPLE #2 

review INFINITY MAN AND THE FOREVER PEOPLE #2

Cette nouvelle série voit son deuxième numéro arriver. Alors, Infinity Man ou non ? Hé bien pour cette partie là, je vous la laisse le découvrir… Mais si vous avez suivi les récentes déclarations de Didio, sachez qu’il n’a pas menti… Pas trop. Pour le reste, une première déception vient pointer le bout de son nez quand on ouvre le single. Giffen ne dessine pas ce numéro. Alors, il revient au mois de Septembre, car le monsieur est très occupé (sans doute par Futures End, entre autres), mais je dois dire que le perdre si tôt dans la série, c’est un peu violent. Si Tom Grummet et Scott Hanna font un très bon travail de remplacement, ils n’ont pas le style inimitable de Giffen qui imite Kirby et la série perd tout d’un coup une partie de son identité. Ce qui est relativement dommage. Par contre, niveau scénario, les choses se précisent pour nos jeunes héros. Leur mission de développer cette planète peu avancée technologiquement (oui, la Terre) est bien définie. Et leur petit groupe va devoir régler un problème sur une des fermes que New Genesis a développées pour apporter de la nourriture dans les régions les moins développées du monde. Oui, ils jouent vraiment les humanitaires, mais à quel degré, on ne sait pas encore (cependant, le thème est soulevé). La partie fun du numéro se tient dans l’action avec une bonne scène qui démontrera l’étendue des pouvoirs de chacun. Et nous auront de plus, droit à des caméos assez saisissants sur certains personnages, qui soulèvent plus de questions que de réponses, mais ça augure du bon pour la suite. Cela reste un numéro correct. Et j’ai hâte de lire la suite (même si j’ai encore plus hâte du retour de Giffen).

– Freytaw

Note : 6/10

JUSTICE LEAGUE UNITED #3

review JUSTICE LEAGUE UNITED #3

Justice League United a tous les éléments d’une bonne histoire. Du rythme, de l’action et une dynamique d’équipe assez finement installée par Jeff Lemire au fil des numéros. Par quelques touches d’humour ou par l’intermédiaire de petites scènes et dialogues rapides, l’auteur parvient à nous faire croire à cette équipe et aux liens entre les personnages. Son histoire est en plus très agréable à lire et le petit parfum rétro qui plane légèrement sur l’ensemble a tout pour me plaire. Malgré ça, Justice League United reste pour le moment uniquement un bon divertissement alors que la série a le potentiel pour plus. Le plus gros exemple sur ce point demeure le personne d’Equinox, créé spécialement pour le titre et dont l’histoire, qui se déroule en parallèle du reste, est bien trop peu intéressante pour qu’on puisse réellement s’intéresser au personnage pour l’instant. Côté dessins, Mike McKone représente les personnages de façon élégante et épurée et parvient à leur donner une vraie prestance, c’est notamment le cas pour le Martian Manhunter. Pour le reste, sa mise en page très classique mais toujours efficace fait le job.

Il serait donc malhonnête de se dire déçu par Justice League United, tant le numéro applique la bonne recette pour nous faire passer un bon moment. Maintenant, il ne tient plus qu’aux auteurs de trouver le petit ingrédient supplémentaire pour faire passer la série encore un cran au dessus.

– n00dle

Note : 7,5/10

THE NEW 52 : FUTURES END #10

review THE NEW 52 : FUTURES END #10

En fait, chaque semaine je pense dire la même chose de The New 52 : Futures End. Ce n’est pas qu’il ne s’y passe rien mais en être au numéro #10 et en être toujours à une phase de construction narrative et d’intrigue sans donner une seule réponse, hé bien pour moi c’est bien trop. Non seulement DC Comics se tire une balle dans le pied avec cette méthode, mais en plus le lecteur aura la fâcheuse impression qu’on tire sur la corde pour justement remplir sur la longueur. Il y a encore un long chemin à parcourir d’ici la fin de cette série mais jusqu’à maintenant j’ai vraiment du mal à trouver des excuses qui justifient l’existence même de cette dernière. C’est dommage d’en arriver là alors que ça partait d’une bonne idée. 10 numéros et aucun véritable moment forts, si ce n’est une obsession de l’arrachage de bras et autres gratuités du genre. Le pire, c’est que les intrigues déjà en place n’avancent pas vraiment et les auteurs viennent les complexifier encore un peu plus. Si je n’avais pas une obligation morale pour suivre le titre je pense que j’aurais déjà laissé tomber. Pour terminer sur une note positive, c’est déjà meilleur que la semaine dernière. Au moins c’est sur la courbe ascendante, ça pourrait être pire.

– Nathko

Note : 5,5/10

SUPERBOY #33

review SUPERBOY #33

Comme je suis content. Content parce que je peux honnêtement dire que j’ai me suis régalé à ire du Superboy et surtout ce numéro #33. Depuis qu’Aaron Kuder a pris le relais sur la série, celle-ci n’a cessé de s’améliorer. La prouesse de Kuder est d’avoir su embrasser le bordel qui a été créé avant son arrivée tout en menant la série vers une histoire bien plus excitante. Malheureusement cela arrive un peu tard et peu sont ceux qui donneront une chance à la série puisque pour que celle-ci ait le moindre sens il faut avoir lu ce qui précède. Or, ce qui a précédé est une purge… Les courageux sont au moins récompensés par un numéro complètement fou, aux concepts incompréhensibles mais dont la globalité est diaboliquement fun. C’est finalement complètement à l’image de la série, chaotique, et Aaron Kuder fait preuve d’une grande intelligence. En fait, de toute cette folie, est en train de naitre un morceau de récit presque nostalgique mais à la fois moderne et vivant, une sorte de doigt d’honneur aux échecs de la série, pour mieux embrasser un nouveau futur. Alors oui ce n’est pas sans défaut, difficile de faire coller tous les morceaux parfaitement, mais pour être honnête, on s’en moque, c’est juste une fuck’n bonne lecture !

– Nathko

Note : 8/10

SUPERMAN/WONDER WOMAN #10 

review SUPERMAN/WONDER WOMAN #10

En fait les meilleurs numéros de cette saga qu’est Superman : Doomed sont ceux de la série Superman/Wonder Woman. Ce #10 le confirme en tout cas. La véritable menace est sur le point de remporter la guerre puisqu’elle a presque remporté toutes les batailles précédentes. Les différents éléments de l’histoire qui étaient à leur place sont enfin entrés en action afin de commencer la phase finale. Il ne manque rien. Dialogue juste, action intelligente et toutes les autres joyeusetés d’une excellente lecture sont présentes. Charles Soule est définitivement l’un de mes auteurs préférés. Superman est devenu une nouvelle entité à part entière, même si ce dernier lutte toujours pour rester lui-même alors que Wonder Woman fait le maximum pour remplacer l’absence de son homme. Cette dernière lui fait d’ailleurs preuve d’une confiance absolue et c’est sans doute l’un des éléments qui donne le plus de force à cette relation. L’absence de  Tony S. Daniel qui s’en est allé sur une série Deathstroke fait bizarre puisqu’il avait donné une identité visuelle à la série qui passe aujourd’hui à un style bien différent. D’ailleurs ce sont deux dessinateurs qui travaillent sur le numéro. Deux artistes que j’affectionne particulièrement en plus. Paulo Siquiera et Pascal Alixe. Autant vous dire que c’est une franche réussite à tous les points de vue.

– Nathko

Note : 8,5/10

WORLDS’ FINEST #25

review WORLDS' FINEST #25

Helena et Kara s’apprêtent à retourner sur Earth 2 mais se gardent une dernière journée paisible sur Prime Earth avant d’aller retrouver un monde qui semble en guerre. J’aurais pu pester sur le fait que Paul Levitz continue de nous faire patienter pour qu’on voit nos héroïnes retourner sur leur Terre natale, mais il y a une amélioration considérable dans ce qui est raconté ici. Les actions des héroïnes ont un sens, leurs dialogues aussi, Desaad refait un come-back (et se fait bien mettre par Power Girl, un régal) mais on ne sait pas vraiment quel est son devenir, et le dernier quart du numéro s’intensifie en tension, de façon très graduelle, jusqu’à la page finale. Dans l’ensemble ça se lit donc bien, bien mieux que ce que ça pouvait être ces derniers mois. Et il faut absolument noter la partie artistique qui est magnifique, assurée par Tyler Kirkham. Le découpage est lisible comme tout, l’action très bien découpée, et surtout, qu’est-ce que c’est beau ! Associés à l’encrage d’Art Thibert et Joe Weems et aux couleurs resplendissantes d’Arif Prianto, les planches de Kirkham sont tout simplement sublimées. Desaad est fort repoussant, et Kara et Helena sont belles comme tout, en tenue civile comme dans leurs costumes. Et les autres personnages ne sont pas en demeure, et les décors non plus, qui sont bien détaillés – bref ce numéro est le plus beau que j’ai vu depuis longtemps, et s’est même révélé assez plaisant à lire, même si je suis persuadé que Levitz pourrait faire mieux. Quel dommage tout de même d’avoir attendu si longtemps pour enfin avoir un Worlds’ Finest de qualité !

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

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ArnoKikoo

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WingEternal
WingEternal
9 années il y a

Très bonne semaine, Batman Eternal toujours aussi bon.
The Royals a été juste excellent.

spectra
spectra
9 années il y a

Qui plus est detective comics s’imbrique parfaitement avec les autres bat-séries!! Bon sinon merci Nathko, grâce à toi je ne regrette plus de ne pas être abonné à future ends^^

Vittorini
9 années il y a
Répondre à  spectra

Pourtant la série Futures End est vraiment bonne et prend le temps de poser des intrigues vraiment intéressantes. Si tu as le temps, tu peux jeter un coup d’œil au topic dédié sur le forum, avec Freytaw on est vraiment conquis par cette hebdo. A voir ce que ça donnera au final mais ces premiers numéros annoncent du très lourd.
P.S : c’est terrible, à chaque fois que j’ai une discussion avec toi, j’ai l’impression que c’est de l’incitation à acheter ^^’
Je ferai des efforts à l’avenir !

Nathko
9 années il y a
Répondre à  Vittorini

c’est vrai qu’elle n’est pas mauvaise, c’est d’ailleurs pour ça qu’elle a la moyenne. Mais si certains aime que l’histoire s’étale pour prendre du temps à s’installer, je trouve personnellement que c’est trop dans le cas de Futures End. Et si je continue c’est justement parce que je sais que ce qui arrive sera grand (ou tout du moins je l’espère).
L’autre problème c’est que ça s’adresse à une élite de lecteur, et ça, ça me fait profondément chier parce que c’est très fermé comme lecture alors que ça devrait être l’inverse, d’autant qu’on sait que finalement ce sera un coup d’épée dans l’eau pour la continuité…

Vittorini
9 années il y a
Répondre à  Nathko

J’avoue ne vraiment pas comprendre cette critique de « ça s’étale trop ». Je vais me répéter mais 52 et Countdown c’était la même chose, tout aussi long et abstrait avant que les choses ne s’imbriquent. Cette série hebdo n’a très certainement pas à rougir de ce qui a été fait précédemment. Autre poncif et chimère qu’il serait grand temps d’abandonner et qui prolifère de plus en plus avec la démocratisation de DC : cet éditeur n’a jamais été et ne sera jamais élitiste. Cette critique est ridicule et vraiment absurde si on se rappelle qu’on parle d’un tout nouvel univers qui n’a même pas 3 ans d’existence et dont la principale volonté est d’attirer de nouveaux lecteurs. Ne confondez pas complexité et opacité, on ne peut pas reprocher à DC d’exploiter toute la richesse de son univers, surtout quand c’est justement ce qui nous fait aimer DC. Futures End, quand on prend la peine de s’investir un minimum dans cette lecture, c’est au contraire on ne peut plus accessible et instructif sur les différents acteurs du New 52. Enfin, pour ce qui est de la continuité, on en sait rien et ce serait très étonnant qu’aucun élément de cette dystopie n’atteigne le présent des New 52 pour tout bouleverser. Et si je suis le premier à râler concernant le peu de respect d’un éditeur qui force la main à ses lecteurs en claquant 3 hebdo dans la tronche, dans le pire des cas, il faudra reconnaître que ça a été au minimum une lecture plaisante et captivante. C’est pas ça, le but du jeu ?

Nathko
9 années il y a
Répondre à  Vittorini

Qui a dit que je parlais d’élitisme par rapport à l’univers? Cc’est surtout que je trouve que Futures End est plus dans une veine « roman » et que son format hebdomadaire ne lui convient pas du tout. 10 semaines pour installer des intrigues je trouve ça trop long pour ce genre de format, et c’est encore pire pour ceux qui n’ont pas lu le #0 (ce qui peut arriver). Futures End n’est pas une lecture conventionnelle et tant mieux. D’ailleurs tu prends l’exemple de 52, personnellement je pense que j’en aurais dit la même chose à si je l’avais lu à l’époque et non en relié, format qui est, je le répète, bien plus adapté à cette forme de narration.
Pour la continuité on le sait très bien puisqu’il s’agit de « l’un des futurs possibles » et donc en soit un exploration d’un avenir potentiel, et vu la tronche que ce futur a, on peut être sur qu’il ne sera pas retenu. Toutefois, il est possible que l’entre deux, c’est à dire le présent et ce futur là, possède des similitudes. Mais ça ne viendra pas directement de cette série.

spectra
spectra
9 années il y a
Répondre à  Vittorini

non mais ça va surtout que je n’ai pu trouver USM malheureusement…^^ Puis les conseils de lecture sont la bienvenue. Ce qui m’ennuyait avec ce future ends c’était les connaissances que cela semblait exiger car ça ne fait pas tant de temps que ça que je lis « sérieusement » des comics. Puis effectivement l’impression du « coup d’épée dans l’eau » ne m’incite pas spécialement à m’y mettre!!

Vittorini
9 années il y a
Répondre à  spectra

Le fait est que l’univers de Futures End est inconnu pousse justement à la redécouverte de ce qu’on pensait connaître, du coup tout le monde part sur un pied d’égalité et les numéros prennent suffisamment le temps d’expliquer, plus ou moins (parce qu’il faut bien laisser un peu de mystère pour la suite ^^), le statu quo des protagonistes. Pour ce qui est de la finalité de cette série, c’est ce qui vraiment bon : on a strictement aucune idée de ce peut arriver et de la conclusion du titre. Depuis quand on a pas eu d’event où on voit pas venir la conclusion à plus de 10km ? ^^
Désespère pas pour USM, on trouvera bien une solution pour alléger ton porte-feuille … x)

Winterwing
9 années il y a

Je vous trouve paradoxalement trop durs avec Futures End et trop gentils avec Batman Eternal. Mais tant mieux ! C’est toujours plus enrichissant de lire des avis différents plutôt qu’une redite de ce que l’on pense déjà. :)

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