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De retour ce mois ci dans votre kiosque, le Batman Zero Year de Scott Snyder haut en couleurs. Vous retrouverez Detective Comics, Batman et Double–Face et pour terminer Barbara Gordon dans Batgirl. Bonne lecture et n’hésitez pas à laisser votre avis.
Batman Saga #24 est disponible depuis le 27 Juin 2014 au prix de 5,60 euros.
Numéro précédent : Batman Saga #25 | La suite dans : Batman Saga #27 |
BATMAN#24
- Scénario : Scott Snyder – Dessins : Greg Capullo, Rafael Albuquerque – Colorisation : Fco Plascencia, Dave McCaig
L’arc Zero Year continue dans cet épisode, et le résultat est loin d’être décevant. Bruce Wayne enfile enfin le costume de Batman et passe aux choses sérieuses, dans une confrontation éclatante avec le gang du Red Hood. Le numéro est très dense et réinvente un passage célèbre du mythe de l’homme chauve-souris. Certes, Scott Snyder ne modifie pas énormément l’histoire que tout le monde connaît, mais il faut reconnaître qu’il parvient à dynamiser son intrigue à grands coups de scènes d’action fichtrement bien foutues. On appréciera tout particulièrement la scène finale, digne d’un blockbuster hollywoodien, qui rend justice à cet événement fondateur de l’histoire de Gotham. Greg Capullo est magistral sur cet épisode et sa mise en page extrêmement dynamique, renforcée par les couleurs éclatantes de Fco Plascencia est parfaite, nous tenons probablement là un futur classique.
Le back-up, dessiné par Rafael Albuquerque, marque la transition entre la fin de cette première partie du Zero Year et la suivante, dont l’ennemi est révélé d’une bien belle manière.
– Zeppeli |
Note : 8,5/10 |
Batman profite d’un retour en arrière avec ce Zero Year, et bien que je n’étais pas fan de cette idée, ce numéro va prouver que j’avais tort et me faire acheter le TPB très certainement. En effet après le retour de Bruce Wayne à Gotham celui-ci va faire connaissance malencontreusement avec le gang du Red Hood et va signer des représailles en enfilant le costume de Batman. Un numéro bien plus long et bénéficiant de beaucoup de détails plus ou moins importants, notamment un membre du Red Hood faisant part des légendes de Gotham citera La Cour des Hiboux. L’exploitation des personnages, qu’ils soient importants ou non, est très poussée, aucune case ne comble un vide, elles ont toute une importance dans le déroulement du scénario. Les scènes dans l’usine A.C.E Chemical sont superbes notamment la fin, bien qu’elle soit connue qui reste une réussite.
Ce numéro bénéficie du travail de Greg Capullo au sommet de sa forme pour réinterpréter les origines du chevalier noir et avec la colorisation de Fco Plascencia, ça vous donne envie de relire plusieurs fois le titre, du bonheur en tube. La suite est dessinée par Rafael Albuquerque que j’apprécie pour son travail sur American Vampire, ces pages serviront d’introduction à la prochaine menace pesant sur Gotham.
– Deiimo |
Note : 9/10 |
DETECTIVE COMICS #24
- Scénario : John Layman – Dessins : Jason Fabok – Colorisation : Blond
Suite et fin du combat contre Wrath et les deux protagonistes ne vont pas faire dans la dentelle, puisqu’il vont sortir la grosse artillerie. D’ailleurs on se demande si ce n’est pas un combat d’ego, avec le concours de celui qui aura la plus grosse… John Layman signe un excellent arc depuis l’arrivée de Wrath, mais là il faiblit et signe une fin un peu faiblarde, trop rapide et un peu trop facile pour le Chevalier Noir ; en effet c’est un méchant qui semblait pouvoir donner beaucoup de mal à Batman, mais qui se fait coffrer en deux coup de cuiller à pot.
Les dessins de Fabok sont, comme à l’accoutumée excellents, magnifiés par une superbe colorisation. Avec une étonnante bataille aérienne semblant tout droit faire partie de Star Wars ! C’est agréable à lire mais on ne peut s’empêcher de penser que la conclusion aurait pu être un peu plus soignée, dommage…
– Darthfry |
Note : 7/10 |
Ce numéro contient l’affrontement final entre Batman et Wrath, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la rencontre sera explosive. Soyons clairs, rien n’est transcendant et il n’y a aucun suspense dans cet épisode, qui n’a pas grand chose d’une “detective story”. Cependant, Layman ne rate pas vraiment sa fin, tant la symbolique apportée par la victoire marque un petit tournant dans l’histoire du chevalier noir version New 52 (pas grand chose, mais c’est déjà ça). Le tout est sublimé par le travail de Fabok, qui nous livre des pages magnifiques, surtout lorsqu’il représente des armures et des véhicules. Un bon blockbuster.
– Zeppeli |
Note : 7/10 |
BATMAN AND TWO-FACE #24
- Scénario : Peter J. Tomasi – Dessins : Patrick Gleason – Colorisation : John Kalisz
Revisiter les origines d’un personnage, surtout lorsqu’il a le calibre de Double–Face, n’est pas toujours facile : demandez à tous ceux qui s’y sont cassés les dents lors du Villains Month… Hé bien Tomasi le fait avec talent en enrobant cela dans une autre histoire fort intéressante. Les familles mafieuses se réunissent à Gotham pour tenter de mettre au point un plan pour reprendre le contrôle de la ville aux mains des psychopathes. Pour l’occasion, la dernière descendante du clan Mc Killen revient d’Irlande, ce qui intéresse au plus haut point Batman, la police, mais aussi Double–Face qui a un contentieux a régler avec elle. Le scénario de Tomasi est brillant, il retouche sans y paraître, mais avec brio, l’origin story d’Harvey Dent. c’est vraiment génial.
Les dessins de Patrick Gleason, eux, ne sont pas au diapason, car c’est assez laid. Malgré un travail intéressant, mais manquant de finesse sur l’asymétrie des visages, les décors sont vides, les dessins ne sont pas détaillés, franchement ça ne fait pas honneur aux scénario de Tomasi. Une bonne histoire qui est un peu gâchée par des dessins indigents, indigne d’une telle parution !
– Darthfry |
Note : 8/10 |
Annuler A Long Halloween. Voilà une idée qui avait tout pour me faire hurler au scandale, tant l’histoire avait apporté à l’histoire de Double–Face, c’est donc avec énormément d’appréhension que j’ai entamé cette lecture. Et que dire ? Tomasi est ici au plus haut de sa forme et nous livre un épisode qui parvient à réécrire le personnage d’Harvey Dent tout en conservant cette veine tragique qui fait l’essence du personnage. Le pari était osé et l’arc commence sur les chapeaux de roues, en se débarrassant rapidement de l’ancienne continuité pour nous présenter la nouvelle némésis de l’ancien procureur de Gotham en la personne d’Erin McKillen, une “charmante” rousse à la tête d’une organisation de gangsters irlandais. Ce numéro est intense et la psychologie du vilain y est abordée d’une bien belle manière, nul ne restera insensible à cette ouverture d’une histoire qui est probablement la plus aboutie du duo Tomasi – Gleason. Le dessinateur installe parfaitement une ambiance très nuancée qui sied au personnage de Dent, du grand art.
– Zeppeli |
Note : 9/10 |
BATGIRL #24
- Scénario : Gail Simone– Dessins : Fernando Pasarin – Colorisation : Blond
J’ai du mal avec la série Batgirl depuis ses débuts, et ce n’est pas ce numéro qui va me faire changer d’avis. Le scénario est correct, avec une Barbara traquée par son propre père, mais le traitement de la chose est bancal. La narration interne est lourde et je n’arrive pas à supporter les plaintes interminables de la jolie rousse. Et puis la fin du numéro ne laisse pas présager de bonnes choses, on y ressort toute la rogue gallery anti-charismatiques que l’on a découverte au fil des pages de la série, emmenée par l’inénarrable Knightfall… On tient là une série un peu molle, et dénuée d’intérêt. Fernando Pasarin n’arrive pas non plus à remonter le niveau, certaines de ses pages étant visiblement bâclées.
– Zeppeli |
Note : 3/10 |
L’intérêt que je porte à Batgirl s’efface de plus en plus, c’est devenu ennuyeux et plutôt plat. Pourtant le scénario d’une façon globale n’est pas si mauvais, mais c’est sur la pertinence des scènes et le manque de profondeur. Il lui en arrive des choses à Barbara Gordon, mais je ne sais pas pourquoi on n’arrive pas à dégager une certaine empathie de son malheur, et clairement les rebondissements qui pourraient être intéressants sont plats et vite expediés dans l’oubli notamment l’intervention de McKenna à l’encontre de Barbara Gordon. En plus de ça nous rajouter le crew de Knightfall, qui s’en prend à la famille Gordon, sonnant comme un air de déjà vu, franchement ça devient lourd. En espérant que le titre va redorer son blason avec l’an zéro, car pour l’instant l’étendard est en berne complet.
Fernando Pasarin avait pourtant réussi sur ce titre, et depuis plusieurs numéros c’est sans intérêt à l’exception des dernières pages.
– Deiimo |
Note : 4/10 |
Batman & Two-Face, j’en ai chanté les louanges en VO. Je compte sur vous pour bien savourer cette histoire ! Il n’est pas questions d’oublier le travail de Loeb et Tim Sale sur A Long Halloween, cependant, il ne faut pas être contre cette alternative tant elle est exécutée avec brio !
tout à fait d’accord, l’arc avec two-face est sublime. Une relecture intéressante qui ne fait que renforcer le charisme du perso… Allez je vais ressortir mes numéros V.O. ^^
Je rejoins la plupart des avis. Ce zéro yearlings si ennuyeux au début devient passionnant. Par contre moi j’ai bien aimé Batgirl , sauf pour les dessins (pitié rappelez Adrien Siaf Ed Benes ou Daniel Sempere !!!!!!! :'(
pas encore lu. je vais voir si ce batman releve le niveau bof bof depuis le second arc
J adore zéro year. Par contre j ai un gros souci, on ne peut pas placer le #0 ds ce récit sans incohérence
C’est vrai. Les divers événements du 0 ont l’air de se passer à divers moments de Zéro year
Attention spoilers
Le red hood qui prépare l’explosion de la résidence de Bruce doit forcément avoir lieux avant que Gordon parle à Wayne car à ce moment le retour de Bruce n’est pas encore public. Et ce n’est qu’un des nombreux exemples….
Voilà, ds le TPB ça va faire tâche. Je suis étonné que peu de monde remonte cette incohérence
Nombreux exemples… ? Genre ?
Sinon, effectivement (j’avais totalement oublié ce zéro), c’est un peu délicat à placer. Pour autant, il y a matière à. Le numéro #0 est totalement fill-in au numéro #22. Le seul hic, c’est que Gordon sache que Wayne est de retour, et même si ce n’est reprécisé à aucun moment, il est facile d’admettre que ce dernier soit au courant. C’est un détective ! :D
Par contre, clairement, c’est mal joué de la part de Snyder… mais j’avais vraiment zappé ce truc !
En fait, je ne pense pas qu’il y ait d’incohérence. Une façon simple de déterminer la chronologie de Zero Year, c’est d’estimer la taille du gang Red Hood. Etant donné que Bruce incarne Red Hood n°5 dans le #0, il est clair qu’on est au tout début (rien qu’
En fait, je ne pense pas qu’il y ait d’incohérence. Une façon simple de déterminer la chronologie de Zero Year, c’est d’estimer la taille du gang Red Hood. Etant donné que Bruce incarne Red Hood n°5 dans le #0, il est clair qu’on est au tout début (rien qu’au début du #21, Red Hood a une quinzaine d’hommes). Le fait que Gordon soit au courant de la présence de Bruce sans qu’il ait rendu ça public n’est pas spécialement gênant (son oncle l’a bien découvert tout seul aussi). Le seul truc qui cloche, c’est la page finale, avec le Red Hood qui va faire pêter la baraque, et qui se situe chronologiquement quelque part au milieu du #22. Mais ce n’est pas gênant d’imaginer que cette page se situe plus tard que le reste du #0, étant donné qu’elle sert surtout de bande-annonce à Zero Year.
En gros, si on exclue cette dernière page, lire le #0 en premier me semble cohérent avec le reste.
Ok. Sauf que ds le #0 , il est dis que Bruce est de retour a Gotham depuis 3 mois, et ds le #21, on dit que son retour à eu lieu 6 semaine auparavant. Une autre incohérence (plus anecdotique) entre les 2 épisodes , ds le #0 on nous dit que le périple de Bruce a durée 4 ans, ca devient 7 ans ds le #21.
De plus, Bruce semble bcp mieux equipé ds le #0 que ds les autres épisodes. Ms ca c subjectif
J’ajoute que le discours de Alfred, ds le #0, avant la rencontre avec Gordon, perd de son sens si on dit que Bruce n’a pas rendu publique son retour a ce moment là. Sans parlé de celui de Gordon qui sonne un peu bizarre aussi du coup.
Non pour moi Snyder n’avait pas encore tres bien zero year en tete qd il ecrit le #0. Et il mal raccrocher les wagons. A la lecture TPB ca va bien se sentir
Je kiffe la double-page dans Batman !
Au fait quelqu’un sait pourquoi il n’y a pas de backup dans Detective Comics ?
C’est la fin de l’arc sur Wrath, l’histoire prenait tout le numéro. D’où l’absence de back-up.
Quelqu’un d’autre a eu les deux bulles vides dans l’épisode de Batman? Quand « Bruce s’échappe »
Oui c’est mon cas aussi ! ;)
ca y est je viens péniblement de finir le bat saga et il fait parti des pires numeros. hormis le batman and two face qui était sympa, je me suis royalement ennuyé tout le long, la faute a un batman trop long et pas passionnant.Le detective comics reste dans l’ensemble de la saga wrath ni bon ni mauvais et le batgirl est anecdotique.