Les points positifs :
Les points négatifs :
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Bienvenue ce mois-ci pour le lancement de Forever Evil : Blight, un évènement mettant en scène la Justice League Dark principalement et d’autres alliés du même univers. Cet évènement sera réparti sur 3 kiosques avec une parution trimestrielle. Bonne lecture et n’hésitez pas donner votre avis.
DC Saga Présente #2 est disponible depuis le 27 Juin 2014 au prix de 5,90 euros.
JUSTICE LEAGUE DARK #24
- Scénario : J.M. Dematteis– Dessins : Mikel Janin – Colorisation : Jeromy Cox
Cet épisode marque le début du crossover Forever Evil : Blight, dans lequel nous suivrons les aventures de tous les personnages issus de la ligne “Dark” durant l’event principal, qui concerne surtout la Justice League et ses ennemis traditionnels. Le numéro nous présente, dans un premier temps, la situation de notre ami John Constantine après les événements de Trinity War, alors qu’il pense être le seul a avoir échappé au Syndicat du Crime. Mais est-ce réellement le cas ?
J.M. DeMatteis signe ici son premier épisode de la série JL Dark et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fait ici une entrée fracassante. Le scénariste maîtrise son sujet et l’on sera ravi de retrouver un Constantine “badass” aux prises avec des copies miniatures de lui-même, dans une maison du mystère qui n’a jamais semblé aussi angoissante, au point de rappeler un peu l’ambiance que l’on trouvait dans une célèbre scène d’Evil Dead 2. De même, le grand méchant du crossover, révélé très vite dans l’épisode, repose sur un concept plutôt bien trouvé, ce qui fait de ce comic-book une lecture bien agréable, pour peu qu’on apprécie l’ambiance habituelle de la série. Le tout est servi par un dessin de Mikel Janin qui nous livre, comme à son habitude, un travail très propre et réussit particulièrement bien les expressions faciales de Constantine.
– Zeppeli |
Note : 8/10 |
Ce numéro de la Justice League Dark mettant en scène principalement Constantine sonne le glas pour annoncer l’événement Forever Evil : Blight. En effet ce récit introducteur intervient juste après la guerre de la trinité au temple d’Héphaïstos, pour l’heure nous ne savons toujours pas ce qu’il est advenu des héros présents lors de ce conflit. C’est donc ici que nous retrouvons Constantine dans la maison du mystère avec une amnésie passagère quant à ce qu’il s’est passé dans le temple. Au fil de l’histoire, nous aurons des bribes de détails nous permettant de comprendre ce qu’il est advenu des personnages après la Trinity War et nous aurons la chance de rencontrer la Nigthmare Nurse. C’est un bon début que signe J.M. Dematteis, remplaçant définitivement Ray Fawkes sur la Justice League Dark, il a gardé l’ambiance et surtout l’univers si sombre de cette série et même bien plus.
L’équipe artistique ne change pas et heureusement, Mikel Janin nous enchante de plusieurs cases chacune réussie et nous faisant saliver pour la suite de l’événement. Jeromy Cox est toujours si impressionnant sur la colorisation du titre.
– Deiimo |
Note : 7,5/10 |
JUSTICE LEAGUE DARK #25
- Scénario : J.M. Dematteis – Dessins : Mikel Janin – Colorisation : Jeromy Cox
Nous voilà donc plongés au coeur de l’intrigue, sur cette noirceur se nourrissant de la haine et du désespoir des gens. Constantine va faire équipe avec la folle, mais sympathique Nightmare Nurse et Alec Holland alias Swamp Thing, ce qui est assez inattendu. L’histoire suit sont cours et je suis un poil déçu sur deux aspects, le fait que l’équipe veuille déjà affronter la créature nommée Ombre à l’aveugle et l’autre sur ce nom, j’ai mis un certain temps avant de comprendre qu’il s’agissait du nom et pas d’un adjectif et surtout que c’est la traduction de Blight. Pourquoi avoir changé ce nom, telle est la question, pour ma part le personnage est moins charismatique, on le considère plus comme un objet qu’une entité réelle. On finit sur quelque chose de relativement prévisible, seulement la manière est différente.
Mikel Janin et Jeromy Cox toujours aussi bons, le jeu de couleurs et vraiment beau pendant la descente dans la conscience collective.
– Deiimo |
Note : 6/10 |
Après une introduction fort bien réussie, Forever Evil : Blight se poursuit dans les pages de ce numéro où l’on retrouve Constantine, accompagné de la Nightmare Nurse, dont la confrontation à Swamp Thing n’attendra pas. Malheureusement, la créature des marais n’aime pas être dérangée et préfère qu’on lui demande poliment de l’aide plutôt que de se faire invoquer n’importe comment. L’écriture de DeMatteis est toujours aussi brillante et l’on se plaît à découvrir des interactions entre ces trois personnages très funs, alors que le sujet de l’intrigue est pourtant résolument sombre. Serait-il possible de nuancer le “Grim and gritty” dans les comics ? Eh bien la réponse que nous donne ce numéro est clairement oui.
Le scénario principal est bien développé et le scénariste tisse des liens intéressants entre l’apparition de Blight (renommé “l’Ombre” en VF) et l’arrivée du Syndicat du Crime, qui est présentée comme inéluctable. Mikel Janin est fidèle à lui-même et réussit à installer une ambiance à la fois sombre et décomplexée. Tout cela fait de ce Justice League Dark #25 une véritable réussite, qui parvient à nous présenter ce crossover comme un complément presque essentiel à Forever Evil, qui semble même surpasser l’histoire principale.
– Zeppeli |
Note : 7,5/10 |
Phantom Stranger #14
- Scénario : J.M. Dematteis – Dessins : Fernando Blanco – Colorisation : Brad Anderson
Après que Constantine ait invoqué la trinité du péché, lui et sa nouvelle équipe vont tenter tant bien que mal de les raisonner pour qu’ils suivent leur quête : détruire l’Ombre qui recouvre la terre. Si certains sont plutôt facile à convaincre, ce ne sera pas le cas pour tout le monde. Pendant ce temps là l’Ombre trouve une incarnation physique… Mon gros point positif sur ce numéro c’est que Constantine en prend plein la tête, baffe, étranglement…. Je trouve que rien ne va mieux au teint de Constantine que le sang ! Sinon l’intrigue est toujours assez difficile à suivre en raison des empilements de concepts “surnaturels”, je ne sais pas si c’est du au fait de ne pouvoir suivre que la série “Justice League Dark”, mais l’univers me semble vraiment abscons.
Les dessins de Blanco et les couleurs d’Anderson n’aident en rien, puisque les premiers manque franchement de détails et les secondes sont franchement moches, avec une palette de couleurs très limitée en nuances. En résume, je n’ai pas aimé. Donc faisons le point: un scénario pas très simple à suivre (même s’il semble s’éclairer au fur et à mesure de l’event) lorsque l’on est pas habitué à l’univers, des dessins plutôt ratés, c’est vraiment pas la joie.
– Darthfry |
Note : 4/10 |
J.M. Dematteis est de retour sur son titre Phantom Stranger et poursuit l’évènement Forever Evil : Blight. On retrouve la fine équipe de Constantine composée de Nightmare Nurse et Swamp thing en charmante compagnie de la Trinité du péché. Forcément nous devions arriver à cette étape de l’histoire, puisque les évènements se déroulant en ce moment sont étroitement liés à ces trois personnages et on le sait grâce à des cliffhangers ou autre apparitions de ces protagonistes depuis le relaunch new 52. Ce qui est dommage, c’est de ne pas savoir où était la trinité avant l’appel de Constantine, mais ça n’empêche en rien le déroulement de l’histoire. L’apparition de l’Éclair noir et du Diable bleu n’est pas non plus très claire dans ce numéro, à moins d’avoir peut-être suivi la série Phantom Stranger.
On aurait pu avoir pire aux dessins, Fernando Blanco s’en sort plutôt bien, ce n’est pas extraordinaire, mais ça a le mérite d’être plaisant à lire.
– Deiimo |
Note : 6/10 |
Constantine #9
- Scénario : Ray Fawkes – Dessins : Aco, Ben Lobel – Colorisation : Brad Anderson
Début d’évènement pour l’ami Ray Fawkes, un scénariste que j’apprécie pleinement pour son travail effectué sur la Justice League Dark, mais sur ce neuvième numéro de Constantine ça passe plutôt mal. Clairement c’est le titre le moins bien du magasine, on y voit l’arrivée de Blight dans notre monde dévasté par la noirceur des hommes et donc la confrontation avec l’équipe de Constantine. Ça aurait pu être bien amené, mais ça reste brouillon on passe du coq-à-l’âne et plus le combat s’intensifie moins on comprend le placement des personnages. Clairement ce qui fait défaut c’est le niveau artistique qui ne colle pas avec le scénario de Ray Fawkes.
Parlons en du coté artistique de ce titre il est dominé par Aco sur tout le titre à l’exception de deux pages qui sont de Ben Lobel et heureusement c’est peut-être la partie la plus lisible et compréhensible du titre. Aco mise beaucoup sur l’encrage de ces dessins, mais le résultat est dépourvu de détails.
– Deiimo |
Note : 5/10 |
Ah la série Constantine… Je fais partie de ceux qui regrettent la disparition d’Hellblazer et son remplacement par cette version édulcorée, écrite par Ray Fawkes qui a la fâcheuse habitude de faire passer son héros pour une sorte d’émo qui passe son temps à pleurer sa belle Zatanna. L’épisode souffre évidemment de ce défaut, et n’est pas aidé par le graphisme d’Aco qui fait figure de Mike Mignola du pauvre. L’histoire principale de Forever Blight n’avance pas dans ce numéro, dont l’utilité est clairement discutable car il ne s’agit finalement que d’un combat très bas du front.
Cet épisode est une grande déception, tant Ray Fawkes n’est pas la hauteur du talent de DeMatteis qui, lui, signe les épisodes clés de ce crossover.
– Zeppeli |
Note : 3/10 |
Pandora #6
- Scénario : Ray Fawkes – Dessins : Francis Portela, Staz Johnson – Colorisation : Hi-fi
Pandora, qui a rejoint l’équipe de Contantine, une sorte de nouvelle “Justice League Dark”, combat les péchés qui gravitent autour de l’ombre avec un succès tout relatif, une idée qui semble un peu folle germe alors dans l’esprit tordu de Constantine… Le scénario de Ray Fawkes est un des plus simples et des plus compréhensibles du magazine, et il prouve que point n’est besoin de faire complexe pour faire une histoire sympa. Un bémol par contre sur le cliffhanger final cousu de fil blanc.
Les dessins sont sympas mais manque parfois d’un petit quelque chose pour être parfait. Par exemple le visage curieusement juvénile de Constantine ou les cornes marrons qui ont poussé sur Swamp Thing alors qu’elles sont vertes depuis le début de l’event. La colorisation, elle, est au top !
– Darthfry |
Note : 7/10 |
Suite du combat très peu épique dans Central Park avec notre fine équipe de losers peinant à faire la différence face à Blight, Ray Fawkes est au scénario pour la deuxième fois consécutive du magasine, et ça va un peu mieux. Le groupe va se scinder en deux pour être plus efficace et protéger les habitants retranchés dans leurs appartements. On se doute que le subterfuge utilisé par Constantine et Nightmare Nurse sera sans conséquences importantes pour le moment, malheureusement. C’est plutôt une bonne lecture qui rattrape la lecture de Constantine, mais n’égale pas ce qui se fait sur la Justice League Dark.
Sur ce titre deux artistes se disputent les pages : nous avons Francis Portela et Staz Johnson, l’un mise sur du détail et l’autre sur des dessins plus simplistes, mais tout aussi efficaces, le détail se remarque surtout sur l’aspect des visages. Hi–Fi nous fait l’honneur de sa présence sur la colorisation qui ne nous laisse pas indifférent.
– Deiimo |
Note : 7/10 |
Justice League Dark #26
- Scénario : J.M. Dematteis – Dessins : Mikel Janin – Colorisation : Jeromy Cox
Après une ruse magique, l’équipe de John Constantine parvient à échapper au grand méchant de l’histoire, Blight, qui manque cruellement de charisme lorsqu’il est incarné dans un corps humain, tant son design m’a rappelé les pires heures des années 90. Bien que le concept de ce personnage soit bien pensé, il est plutôt mal utilisé et c’est ce qui constitue la plus grande faiblesse de l’histoire.
À l’inverse, les péripéties de nos héros sont toutes plus rocambolesques les unes que les autres et l’on se plaît à découvrir leurs aventures. De même, l’arrivée dans le titre du personnage du “Sea King”, membre du Syndicat du Crime dont l’entrée en scène avait été fort peu réussie dans les pages de Forever Evil, est surprenante et le traitement de cet élément par DeMatteis est bien trouvé. Je n’avais pas du tout deviné que la raison de son “retour” était celle que l’on découvre ici.
La fin du numéro nous livre le cliffhanger le plus réussi de tout le crossover, ce qui en fait un véritable tournant dans la trame scénaristique de Forever Evil Blight.
– Zeppeli |
Note : 7/10 |
Dernier numéro concluant cette première partie de l’évènement Forever Evil : Blight, la petite équipe en mauvaise posture face à Ombre ou Blight pour les intimes, va recevoir un faible signal d’un membre de la Justice League Dark, Deadman. Un numéro très surprenant dans son déroulement et sa conclusion, on peut déjà vous dires que le prochain numéro va se faire attendre. En tous cas c’est plutôt bien amené notamment la rencontre avec un méchant d’Earth–3. Cependant le twist de fin est à double tranchant, selon ce que J.M. Dematteis a prévu pour la suite, ça peut-être un truc vraiment cool et surprenant ou quelque chose couru d’avance et donc une déception. Ayant été impatient de lire cet évènement au vu de la caractérisation du personnage de Blight, je suis déçu pour le moment, le personnage est sans saveur et manque de profondeur.
Après un Constantine brûlant la rétine, le retour de Mikel Janin est un plat savoureux notamment pour le bien de nos yeux.
– Deiimo |
Note : 8/10 |
Et pour ceux qui sont intéressés par ce sous-crossover à Forever Evil, mais qui ne compte lire Trinity War et Forever Evil qu’en librairie en prenant et en mettant ce DC Saga de côté d’ici là (car ça ne sera sans doute jamais réédité), ça reste accessible ? (vu que je n’aurais jamais lu de JLD, Phantom Stranger et compagnie, de l’univers Dark de DC Comics)
Peut être que l’éditorial d’Urban aide à la compréhension de tout ça…?
L’histoire est auto-contenu, donc oui, c’est accessible.
DeMatteis fait pas mal appel au folklore qu’il a installé dans la série Phantom Stranger, ça peut déstabiliser un chouia au début, mais faut pas s’inquiéter outre mesure pour la compréhension de l’histoire. Surtout qu’à mon sens, Blight est ce que Forever Evil a de mieux à offrir, donc fonce !
« Blight est ce que Forever Evil a de mieux à offrir »
Wait, whaaaaaaaaaaaaaaaaaat ?
J’ai lu tout FE, mise a part BLight, en VO. Je découvre en VF Blight. Je suis pas loin de penser pareil. Je me ferai mon avis definitif a la fin de la publication francaise
Tu m’as entendu dire le contraire à quelques moment ? xD
Oui, quelques passages de Ray Fawkes sont relous, mais ça n’entache pas vraiment la construction globale du truc…
Et ça ne veut pas dire que le reste est naze non plus hein !
Si Blight est le meilleur morceau de Forever Evil, ça craint quand même :-\
Je parle bien évidemment dans sa globalité. Les premiers numéros de Fawkes ralentisse le truc, mais ça va mieux après, toujours selon moi !
Très bonne lecture
Pour ma part j’ai trouvé ça sympathique mais au final assez lent quand on voit le nombre de protagonistes impliqués et la somme des événements importants de cette première partie (sur 3 oO).
Bien mais pas top en somme…
Peut on rêver d’une sortie en librairie des 3 kiosques ? Ou je fantasme ? Car je me suis jurer de plus remettre le nez dans le kiosque (bon j’ai fait une entorse a mon règlement avec le 1er DC saga présente)
Impossible de vraiment savoir si Urban compte le sortir. Je pense et je l’espère personnellement.
enfin lu , je dois dire que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire mais au final je l’ai bien apprécié et ce que j’ai bien aimé également c’est que contrairement au précédents numéros de justice league dark où il était plus un manipulateur qu’un sorcier , on voit enfin constantine utiliser sa magie !! vivement la suite