Bonjour. C’est le coeur battant et les mains moites que je me permets de vous présenter une toute nouvelle chronique sur DC Planet, intitulée « The Script Of », dont le titre n’est ni plus ni mois qu’un gros plagiat hommage à la chronique #TheArtOf de ma feignasse de collègue Baccano. Parce que si ce dernier préfère se consacrer au travail d’artistes (bah oui, c’est plus facile, y a des jolies n’images), ici on va plutôt se concentrer sur les auteurs, sur ceux qui écrivent les histoires que nous nous plaisons à lire (ha, sentez-vous cette fibre littéraire qui passe dans ces mots ?). Et par la force du hasard, il se trouve que le premier numéro de cette rubrique tombe en plein mois Batman. Surprenant, non ? On a bien fait une réunion d’équipe pour savoir de quel auteur on pourrait bien parler qui soit en rapport avec Batman, et si Freytaw a sorti le nom de Ray Fawkes, et que l’idée était fort alléchante, il convient bien évidemment qu’une telle rubrique ne pouvait s’appliquer qu’au papa du Chevalier Noir (le vrai papa, hein, qu’on soit tous d’accord) : Bill Finger. Alors je souhaiterais éclaircir deux choses avant tout. Cette chronique sera un peu spéciale ; elle porte un #0 car en premier lieu je souhaiterais voir si une telle chronique vous inspire et si vous seriez intéressés pour qu’elle soit poursuivie (sachant que ça changerait forcément de forme, je ne peux appliquer ce traitement à n’importe quel auteur) (oui, ce #0 c’est juste une façon de ne pas trop me mouiller) ; elle est également spéciale car avec Bill Finger à l’honneur, son but n’est pas simplement de faire l’état des lieux sur ce qu’a apporté Finger à Batman (et je vous le spoile d’avance : beaucoup), mais c’est également une façon de lui rendre hommage à notre modeste échelle. Ha et bien sûr il ne s’agira pas de faire du Bob Kane bashing, vous avez mon compère Baccano qui s’en occupe très bien dans son Art of. Et ceux qui ont suivi son conseil et sont là pour me troller, attention, je vous ai à l’oeil (puis bon, si vous avez suivi un conseil de Baccano, c’est que y a déjà un problème à la base, non ?).
Bill Finger, le vrai papa de Batman
Déjà, on peut commencer par appeler Bill par son vrai prénom : Milton. Milton Finger est né par un beau matin du 8 Février 1914 à Denver, Colorado, d’un père autrichien venu aux Etats-Unis en 1907 et nommé Louis Finger, et d’une mère New-Yorkaise, Tessie, qui lui aura également donné deux soeurs appelées Emily et Gilda. Notez bien ces prénoms, car c’est la dernière fois qu’on en parlera. Béh oui, la famille c’est important mais ce n’est pas ce qui va nous intéresser ici. Alors pourquoi changer de nom ?, me demanderez-vous. Hé bien tout simplement qu’en 1933, après que Milton Finger soit sorti du lycée, il lui fallait trouver du travail. Et sans vous refaire une leçon d’histoire, à l’époque, il ne faisait pas très bon être juif, même aux Etats-Unis. Et comme Milton est un nom juif assez commun, Milton Finger, comme beaucoup de ces auteurs et artistes en devenir, a décidé d’utiliser un autre prénom : Bill. Comme quoi, se créer une double identité ça prédestinait forcément à quelque chose de grand, n’est-ce pas messieurs Lee, Kirby ou Kane ? En cette période de Dépression, Bill Finger a travaillé dans un peu tout et n’importe quoi, et en 1938 il se retrouve à être vendeur de chaussures, alors que ce qui lui plairait un peu plus, c’est de raconter des histoires.
Le destin frappe à sa porte lorsqu’il rencontre un certain Bob Kane à une soirée, qui a amorcé le début de leur collaboration puisqu’après Finger rejoint le studio de Kane et travaille comme « ghost-writer » (pour ce qui est des « ghost-artists », référez-vous au Art Of sur ce petit coquin de Kane, voulez-vous) sur quelques comics qui resteront relativement anonymes (j’espère qu’il n’y a pas de grands fans de Rusty and Clip Carson qui me lise, je vais me faire taper sinon). Et puis un beau jour, Bob Kane demande à son ami Finger de passer le voir à son bureau car ce dernier a une idée de nouveau super-héros (histoire de suivre le bon filon de Superman), mais a un peu besoin d’aide. C’est là que Kane lui montrera son premier sketch d’un personnage appelé « The Bat-Man ». Selon les dires de Finger, il ressemble à un Superman avec des collants rouges, un masque domino, pas de gants et des ailes de chauve-souris. Mais ces propos sont soumis à controverse car il se raconte également que le personnage en question était un Bird-Man et que ce serait Finger qui aurait eu l’idée de remplacer cela par un « Bat ».
Quoi qu’il en soit, là où les deux versions se rejoignent, c’est que Finger décide d’apporter sa touche au « Bat-Man » de Kane (sûrement qu’il devait se dire qu’il y avait du potentiel, mais que c’était pas encore gagné), et propose tout un tas d’idées qui vont faire de Batman ce à quoi il ressemble dans sa première apparition de Detective Comics #27. Pour lui, un héros appelé « Batman » devrait être menaçant. Au diable la couleur rouge (au sens propre comme au sens figuré), Finger propose des couleurs qui permettent de s’effacer dans la pénombre. Au diable le masque domino, Finger propose un masque qui recouvre le visage, menton excepté, avec des oreilles pour faire comme les chauve-souris. Au diable les ailes de diablotin, Finger propose une cape qui, dans le mouvement, ferait comme des ailes de chauve-souris. Au diable les yeux apparents, Finger propose de lui mettre des pupilles toute blanches pour le rendre plus menaçant. Des changements qui étaient inspirés par un autre super-héros de l’époque, The Phantom (créé par Lee Falk). Et enfin, au diable les super-pouvoirs, Batman serait un être humain. Vous voyez qu’il y a eu du changement et de la créativité de la part de Finger, qui écrira également le scénario du Case of the Chemical Syndicate. Et Bob Kane, bah il était content d’avoir son Batman. Du coup, il est allé voir Vin Sullivan, un éditeur pour la boîte qui allait devenir DC Comics, et lui a montré tout ça. Sans Bill. Hé oui. Et Vin de vouloir publier Batman va alors négocier un contrat avec ce cher Kane, qui acceptera de vendre les droits du personnage en l’échange, entre autres, d’être crédité comme unique créateur du personnage partout où il apparaîtrait. Un personnage qui n’aurait jamais eu l’apparence qu’on connaît si Finger ne s’en était pas mêlé. Et pourtant, à l’époque, Vin Sullivan accepte ce deal alors qu’il ne soupçonne même pas l’existence et le talent de Bill derrière ce qu’on vient de lui présenter.
Mais tout n’est pas que question d’apparence et nous allons voir maintenant à quel point Finger a apporté du matériel pour construire le mythe de Batman. En vérité, je viens d’écrire ça, mais il y a TELLEMENT de choses que Finger a apportées. Difficile de savoir par où commencer. Peut-être par le nom de l’alter-égo du Bat-Man, Bruce Wayne, un mélange entre le patriote écossais Robert Bruce et l’officier Anthony Wayne. Peut-être par les origines du personnage, lorsque Finger s’est demandé quelle raison pourrait bien pousser un homme à dédier sa vie à combattre le crime – et qu’il a trouvé l’effroyable réponse ! On y pense jamais, mais la prochaine fois qu’un gamin vous dit « j’aimerais être comme Batman » , pensez bien à lui détruire ses rêves de gosses en lui rappelant ce que cela signifierait au niveau de sa situation familiale. Finger est aussi responsable de la création d’un grand nombre de personnages, comme James Gordon, ou Dick Grayson, il a donné son nom à Gotham City, a imaginé la Batmobile ainsi que la Batcave… La liste est très longue, et plutôt que d’en faire un catalogue, je vous laisse admirer un petit comic-strip de Ty Templeton, un artiste acquis à la cause de Finger (comme beaucoup) :
Je pense que l’image parle d’elle-même. Un Batman réellement créé par Bob Kane, et seulement lui, bah ce serait juste tout moisi. Pas de Comissaire Gordon, pas de Batmobile, pas de galerie de vilains : Finger a en effet participé à la création d’un très grand nombre de vilains comme Catwoman (que Kane avait d’abord imaginé comme un personnage sans costume simplement appelé « The Cat »), The Riddler (avec l’artiste Dick Sprang), et bien évidemment le Joker.
Arrêtons nous sur ce dernier point car il est en effet sujet à controverse. Les crédits de la création de Joker ont en effet été disputés par trois candidats : Bob Kane, Bill Finger et Jerry Robinson. Robinson est un artiste qui avait été recruté à l’époque par Kane pour être l’un de ses « ghosts ». L’idée du Joker lui serait venue, selon lui, en regardant la carte qui le représente classiquement, et il ajoute que Finger a également été impliqué dans sa création avec l’influence de l’acteur Conrad Veidt dans le film The Man Who Laughs de Paul Leni. La position de Kane était, elle, que c’était lui et Finger qui avaient créé le personnage. On remarquera que dans les deux cas, c’est Finger qui reste la constante créative, le bonhomme ayant de toute façon écrit le numéro dans lequel le personnage est apparu la première fois, le Batman #1.
Ce qu’il faut retenir, au cas où vous ne l’auriez pas compris, c’est que Finger a contribué à faire de Batman ce que nous connaissons aujourd’hui. Déjà très vite à l’époque, de nombreux éléments de son mythe ont été instaurés par l’auteur, des personnages aux accessoires en passant par l’origine du personnage. Et j’en oublie encore que je n’ai pas cités. Par exemple Robin, que Finger a imaginé car il voulait que Batman puisse avoir quelqu’un à qui parler (de la même façon que Sherlock Holmes, un autre grand détective, avait son Watson) – d’ailleurs c’est Robinson qui a donné le nom de Robin (inspiré par « Robin Hood ») mais c’est Finger qui est venu avec le nom de Dick Grayson et qui a développé ses origines. Il faut également savoir que Finger était un auteur prolifique et qu’il a contribué à la création d’autres personnages emblématiques : il a notamment écrit sur Sensation Comics #1 qui comprenait les origines de Wonder Woman, et il est co-créateur avec Martin Nodell du premier Green Lantern, Alan Scott.
Et si chacun d’entre nous est prêt à reconnaître l’importance de Bill Finger quant à la création de Batman et de son mythe, le contrat signé par Bob Kane fait qu’il n’y a aucune mention de l’auteur sur aucune des oeuvres Batman dans les comics et ses dérivées. Et ce qui est fou, c’est que Finger n’a travaillé « pour » Kane que pendant deux ans puisque par après, DC Comics s’était aperçu que Kane n’écrivait pas ses scripts et étaient aller trouver Finger pour l’embaucher…
Un manque de reconnaissance évident
Et bien que, au fil des années, de plus en plus d’auteurs et artistes reconnaissaient le talent de Bill Finger, les lecteurs de Batman n’avaient à peine conscience de son existence. Carmine Infantino avait même déclaré dans une interview avant sa mort que c’est « Bill qui a créé Batman. Et personne d’autre. Kane n’a rien à voir là dedans ». Pourtant, la première fois que Finger a été mis sur le devant de la scène fut en 1964, lorsqu’il fut invité à s’exprimer au cours d’un panel organisé pour la première comic-con à grande échelle à New-York. Le panel était tenu par Jerry Bails, qui écrira par la suite, après une interview avec Finger, un article dans lequel ce dernier exposait pour la première fois sa véritable implication dans le mythe de Batman. L’article est intitulé « If the Truth be known, or a Finger in every plot ». Et je m’étais promis de ne pas faire du Kane bashing, mais quand on voit la lettre qu’a écrit publiquement Kane en réponse à cet article, il y a de quoi vouloir vraiment s’énerver. Entre autres, Kane déclarait être le seul créateur de Batman, que les détails concernant « la cape, le masque, les gants » n’ont pas été du propos de Finger, et que la plupart des personnages et histoires avaient été co-créées de son imagination fertile et qu’il n’était pas simplement le type qui dessinait selon les ordres d’un auteur. Pire, lorsqu’il cite que Finger déclare avoir créé Gordon, Catwoman, Robin, etc… Il le traite de menteur et le met au défi de répéter ça publiquement. L’intégralité de la dite lettre de Kane est disponible ici, mais je vous préviens, c’est vraiment pas joli. C’est peu de temps après la publication de cette lettre que Finger a arrêté d’écrire du Batman.
Si Bill Finger a écrit des centaines d’histoires de héros qui se battaient, lui-même ne s’est jamais vraiment battu pour sa cause, et de ce qui est raconté des personnes qui l’ont côtoyé, il ne cherchait apparemment pas à se battre. C’était quelqu’un de simple qui au départ voulait simplement un travail stable dans une période économiquement dure. L’auteur Marc Nobleman rapport néanmoins que Finger n’était pas content de cette situation, mais qu’il se sentait peut-être pris au piège, avec la peur de tout perdre s’il osait élever la voix. Selon les dires d’artistes et auteurs qui l’ont côtoyé, c’était quelqu’un qui avait également pas ma de soucis personnels, et qui semblait en dépression. Au final, Finger n’a pas connu la gloire de son vivant et s’en est allé de ce monde le 18 Janvier 1974, dans une pauvreté qu’il ne méritait pas. Il est raconté que son fils Fred, a disposé les cendres de son père sur le sable d’une plage, en faisant le symbole de la Chauve-Souris avec. La seconde femme de Bill Finger, Lyn Simmons, fait partie de ceux qui ont tenté en premier de redorer le blason de l’auteur non reconnu ; elle a écrit en effet à Warner Bros alors que le film Batman ’89 de Tim Burton allait sortir, pour que Bill Finger soit crédité dans le générique du film. La phrase exacte à laquelle elle pensait était même assez nuancée, puisqu’elle souhaitait voir la mention « En mémoire à William Finger, qui a aidé à la création de Batman« . Les négociations ont d’ailleurs presque réussi à se faire puisque dans une lettre elle écrivait que Warner Bros avait l’air de vouloir donner du crédit à Finger. Mais ça ne sera jamais fait. Tom Andrae, qui a aidé Bob Kane à écrire son auto-biographie, raconte que ce dernier a refusé de donner le statut de co-créateur à Bill Finger alors que la production du film Batman était en cours. On voit donc à cause de qui le combat de Simmons n’a pu aboutir.
Plusieurs années après sa mort, Bob Kane émettra (en apparence) quelques regrets par rapport à cette situation, admettant que Finger ne lui avait jamais demandé d’être co-crédité, et qu’il n’avait donc jamais pensé à le faire. « Je dis souvent à ma femme, que si je pouvais remonter 15 ans dans le passé, avant sa mort, je lui dirais : je vais mettre ton nom dessus [les crédits] maintenant. Tu le mérites. », a-t-il écrit. Des propos qu’on pourrait penser justes mais Kane n’a néanmoins pas modifié les termes de son contrat. Tom Andrae ajoute que même si Kane semblait sincère dans ses remords, il n’avait sûrement pas idée que l’expression de ces regrets n’était pas suffisante, ou qu’il ne se rendait pas compte à quel point Finger avait été important pour la création de Batman. Et le problème ne s’arrête pas qu’envers Finger, mais envers tous les autres « ghosts » employés par Kane, comme Jerry Robinson ou Shelly Moldoff. Et maintenant que Kane est également décédé, DC Comics est en face d’un sacré problème.
Une situation qui va changer ?
On pourra noter que Bill Finger a été placé dans le Jack Kirby Hall of Fame ainsi qu’au Will Eisner Hall of Fame. Mais à mon sens le premier geste important de reconnaissance survenu après la mort de Bill Finger est la création du Bill Finger Award en 2005 par son ancien ami et collaborateur Jerry Robinson (souvenez-vous de l’histoire du Joker) ; puisque Finger n’a pu être récompensé de son vivant pour son talent d’auteur, c’est à présent en son nom que chaque année, deux auteurs (un vivant et un décédé) sont récompensés par ce prix. Un symbole très fort.
Il faudra également noter le travail fantastique de Marc Tyler Nobleman sur le sujet, qui a publié un livre intitulé Bill the Boy Wonder : The Secret Co-Creator of Batman, qui est illustré par Ty Templeton (le comic-strip d’avant ! tout est lié !). En plus d’être un auteur, Nobleman a également fait un travail d’historien sur le personnage pour pouvoir raconter son histoire au grand public. Vous retrouverez également à ce lien une longue interview de l’auteur qui en dit long sur la personnalité de Kane et sur l’importance de Finger quant au mythe de Batman. Je vous encourage également à vous procurer le livre de l’auteur que j’ai cité auparavant, qui m’a grandement aidé pour la rédaction de cet article (et je remercie au passage ce filou de Baccano pour ses liens informatifs !).
Quoi qu’on puisse en penser, l’histoire de Finger n’est pas finie. Car de plus en plus de personnes souhaitent que justice soit faite quant à son nom. Qu’il soit crédité aux côtés de Bob Kane pour la création du Chevalier Noir. Pensez-donc, que même le surnom The Dark Knight qui a pourtant été utilisé deux fois dans les films de super-héros parmi les plus rentables de l’histoire du cinéma, ne lui ont même pas valu une apparition dans les crédits des dit films. En début de cette année, Marc Nobleman et Ty Templeton avaient lancé une pétition en ligne pour que Google fasse un Doodle spécial le 8 Février 2014 qui aurait été le 100ème anniversaire de Bill Finger. Un doodle qui n’a hélas pas abouti. Un Marc Nobleman qui a d’ailleurs fait une courte conférence via TED, qui a le mérite d’exposer a un grand public le secret de Bill Finger (quand je vous dis que c’est un auteur impliqué !). Allez, pour la forme je vous la mets également (anglophobes s’abstenir).
[youtube id= »SkDA3nhfMSQ » width= »600″ height= »350″]
Mais les choses peuvent bouger. Comme je le faisais remarquer dans un article en début de mois dernier, la petite-fille de Bill, Athena Finger, a déclaré vouloir se battre pour les droits de son grand-père et de sa famille, suite aux propos de Larry Ganem qui affirmait que DC Comics et la famille Finger étaient en bon termes. Ce qui est hélas un peu loin de la vérité. Je vous laisse retourner sur le dit article si vous souhaitez une piqûre de rappel.
Quant à moi, je souhaiterais vous laisser avec une illustration de Paul Martinez (que les plus attentifs auront reconnu d’un récent DCFA) qui résume le fond de ma pensée, de cet article et qui rend hommage au travail d’un Bill Finger qui aura beaucoup perdu à ne pas vouloir s’affirmer face à son collaborateur, mais qui aura fait énormément gagner à un personnage mythique à présent, et qui nous aura beaucoup fait gagner à nous, son lectorat. Bill, c’est grâce à toi que nous en sommes là aujourd’hui. Toutes ces histoires, sur tous les supports, ça vient de toi. Notre passion, notre amour pour Batman, c’est dans ton imagination et ta créativité qu’il prend racine. Et même ce mois Batman qu’on a fait, au final, bah c’est aussi grâce à toi qu’il est là. Alors je me permets de parler au nom de toute l’équipe, et de tous ceux qui aiment Batman, pour t’adresser ce simple mot – simple, mais qui veut tout dire : MERCI.
Sources en vrac : Des liens de Baccano : ici, là, là, ici, et là Bill the Boy Wonder, de Marc Tyler Nobleman et Ty Templeton Le blog personnel de Marc Tyler Nobleman Les pages Wikipédia (US) et ComicVine de Bill Finger
très bon concept ^^ Une bonne chronique merci ^^
J’ai vraiment adoré ! Peut être aurais-je aimé lire plus de chose sur les travaux de Finger sur les autres héros DC mais c’est déjà vraiment bien, j’espère voir arriver d’autres numéros :D
Je suis pas sur le #Artof ? :grin:
Très bonne chronique ^^
Merci pour ce bel hommage nécessaire qui pourra certainement éclairer des gens. Merci de citer le staff cher Arno pour dire remercier Monsieur Bil Finger. Chez DCP on est tout acquis à sa cause et celle de ses descendants, comme un peu tout le monde.
Une chronique bien sympa qui mérite amplement d’être reconduite. Merci Arno!
Excellente chronique et hommage vibrant pour un artiste qui mériterait d’être plus connu. J’espère que dans les prochaines années, le nom de Finger figura au même niveau que celui de Kane, après tout les créateurs de Superman se sont eux aussi battu pour que leurs noms figurent dans les comics Superman et cela a marché, donc pourquoi ça ne serait pas pareil pour Finger ?
La vérité c’est que c’est (encore) une histoire de gros sous. DC (et WB) n’ignore pas le sujet depuis très longtemps, mais qui dit reconnaître une partie de la paternité de l’oeuvre a Bill Finger (même juste écrite et mentionnée) implique qu’à un moment il y a royalties et une part copyright de payé de nos jours et pour l’avenir (pour l’utilisation des éléments inventés par Finger), mais aussi « dédommagement » de toutes les années passées ou Finger n’a pas touché sa croute méritante. Finger n’était plus là (75 ans), ce serait donc sa descendance qui devrait alors toucher cette partie, et ça représente des centaines de millions de dollars. Bien entendu si ça clash ça finira en procès, et pour que ça se règle soit il y aura un accords de trouvé suivi d’une grosse compensation financière (s’élevant forcément entre plusieurs centaines de milliers de dollars payés par année en copyright, soit carrément plusieurs millions cash en accord d’une cession des droits d’auteurs). Mais si aucune de ces 2 options n’a lieue car la descendance de Finger ne lâcherais pas les rênes (et en ayant de très bons avocats), alors DC peut perdre des sommes astronomiques soit carrément perdre une partie des droits de Batman. Qui veut que Batman y perde ses ailes? Les fans? Les problèmes que pose la paternité de Finger vis à vis de Batman est très proche de celle des droits des familles Shuster/Siegel avec Superman. DC et WB peuvent perdre très très gros (à la différence qu’ils ont tellement de cash qu’ils peuvent être prêt a ce que soit réglée la note cul sec pour pas que ça s’étale sur des années, soit justement étaler ça sur des années pour faire épuiser la partie du grief, qui pour le moment n’est pas encore en conflit judiciaire).
Excellent hommage!
Arnokikoo si tu passes par là, une petite faute de frappe dans ton (super) dossier, la date d’année de décès de Finger: 1974.
Haha, allez, on est pas à un siècle près ^^ Merci !
Super article !
Très bon article !
C’est fou, avant les deux articles d’aujourd’hui, je n’étais pas du tout au courant de cette affaire sur la création de Batman, j’avais bien vu la page sur le Batman fait que par Bob Kane, mais je n’étais pas au courant que ce dernier était une crapule.
En tout cas très bel hommage à Finger, instructif et agréable à lire. J’espère qu’on retrouvera des chroniques sur les autres grands scénaristes de comics DC/Vertigo dans les prochains mois ! Surtout qu’il y a de quoi faire !
Avec retard, très bon article. Je connaissais un peu l’histoire, mais pas avec autant de détails. Merci.