Alors que je m’apprêtais à rédiger un long article sur la taille des biceps de #Batfleck dans Dawn of Justice (et faire la comparaison avec ceux de Wolverine dans le dernier X-Men, histoire de dire que DC c’est mieux que Marvel), voilà que l’ami Freytaw (enfin, ami, disons qu’on est amis sur Facebook, n’exagérons rien) débarque en trombe dans mon bureau, le corps ruisselant d’une sueur toute chaude qui me met quelque peu en émoi, pour m’annoncer qu’il a un gros problème à régler dans son futur alternatif (une sombre histoire de coloscopie qui a dégénéré) et me laisse donc m’occuper de ce Showcase particulier, évidemment consacré au mythique Chevalier Noir. Me voilà donc avec un exemplaire de ce Detective Comics #565 qui est sorti le 22 Mai 1986. On trouve dedans une histoire avec Batman, et une autre avec Green Arrow. Mais bon, on est en plein mois Batman alors je vais pas vous embêter avec l’Archer d’Emeraude non plus. Faut pas déconner, son tour viendra aussi, un jour, peut-être…
Ce numéro est écrit par l’immense Doug Moench et illustré par le non moins célèbre Gene Colan. Un numéro qui aurait pu coller avec notre Showcase de la Saint-Valentin puisqu’il y est question d’amour. Vous savez, l’amour, cette chose un peu futile qui vous fait faire plein de conneries à un moment ou l’autre de votre vie (du genre, dire « je t’aime » à une fille, le truc tellement pas viril hein). Mais dans l’univers de Batman l’amour ça se rattache à des choses un peu plus joyeuses, genre crime passionnel, avec une bonne grosse hache en guise de substitut phallique, puis hop, on coupe la tête de son ex parce que c’est quand même une méchante de vous avoir largué. Alors que certains reprochent l’ambiance grim & gritty des New 52, rassurez-vous, en ’86, on versait pas vraiment dans le tendre !
Batman enquête donc (mais genre, en vrai enquêteur, on a ici un vrai récit de « Detective ») sur un meurtre crapuleux commis dans un appartement de Gotham City. Au vu du profil de la victime le Chevalier Noir se dirige naturellement vers l’ex un tantinet jaloux de la victime, qui a l’air de rien en avoir à foutre de sa mort, et qui envoie tout le monde bouler lorsqu’on lui pose des questions. Ajoutez à cela que le personnage est plutôt laid, et BIZARREMENT je crois qu’on tient notre coupable idéal, m’voyez ? Là où l’histoire est plus intéressante, c’est que Batman enquête, un peu malgré lui, avec Catwoman parce son Robin de l’époque, à savoir Jason Todd, bah il est un peu occupé à fricoter avec une lycéenne, voyez-vous. Il se demande même s’ils sont pas un peu trop jeunes pour fricoter ensemble, mais j’ai envie de lui dire « mec, si tu sens qu’on peut t’accuser de détournement de mineur, te lance pas là dedans » ; mais à part un chaste baiser, notre curiosité malsaine ne sera pas rassasiée. Puis c’est pas la question, on est pas dans un comics pulp non plus, même si l’ambiance pourrait s’en rapprocher.
Batman et Catwoman, donc, qui travaillent ensemble, mais qui sont en froid. Et Batman il capte pas pourquoi et ça le rend un peu malade. Ha l’amour, quand je vous dit que c’est pas cool. Franchement. Du coup, il passe le numéro à se poser pas mal de questions existentielles en se demandant ce qu’il a pu lui faire de mal (et là, mon esprit graveleux a envie de s’exprimer mais hohoho ne nous aventurons pas sur ce terrain là) et décide quand même de la confronter. « Mais tu as quelqu’un d’autre dans ta vie ? » qu’il lui demande, et la vilaine de lui répondre que « en fait, oui ». Doux Jésus ! s’exclame le lecteur, qui ne pourrait concevoir que Catwoman ait une aventure avec quelqu’un d’autre que le Chevalier Noir. Mais qu’on se rassure, la relation dont il est question est plutôt platonique puisqu’en fait Catwoman s’est prise d’affection pour une énorme panthère noire. Enfin, je dis platonique parce que sinon c’est vraiment très sale.
Du coup Batman passe son temps à suivre le suspect idéal mais comme il veut pas aller dans son appartement en mode bourrin (sûrement parce qu’il a pas de mandat), il attend et l’épie, et forcément il voit pas ce qu’il se passe dans l’appartement. Où le mec a plongé la tête de son ex dans un seau de produits chimiques pour en faire une petite tête réduite, à la manière de certaines peuplades d’Amérique du Sud. Sympa n’est-ce pas ? Et le numéro s’arrête ici car pour avoir la suite de l’histoire il faudra regarder dans Batman #399. Que je n’ai pas le temps de vous faire parce que bon, les biceps de #Batfleck, c’est important aussi, nom de Dieu !
« Il se demande même s’ils sont pas un peu trop jeunes pour fricoter ensemble »
Il devrait surtout ce demander si il est pas un peut trop jeune pour s’attaquer à des psychopathes !
Il l’apprendra à ses dépends ;)
La coloscopie de Freytaw s’est bien passée?
Faut pas croire tout ce que raconte ce mec !