[Review Express VO] Semaine #139

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Scribblenauts : ACOI #4

Le Top de la semaine

  • Batman Beyond 2.0 #19

Le Flop de la semaine

  • FEA : Batman vs Bane #1

Bienvenue à tous et toutes dans votre rubrique préférée, celle qui se consacre aux avis de la rédaction sur toutes les sorties VertigoBeyond the New 52 et New 52 de la semaine ! Une semaine peu chargée avec un seul titre Vertigo, Vertigo Quarterly : Cyan, qui est le premier volet d’une anthologie colorimétrique qui vous aura valu une review complète dédiée. Des critiques détaillées, Batman Eternal #4 y aura également eu droit, tout comme The Flash Annual #3 qui nous présentait le Wally West façon New 52. Pour le reste, je ne saurais que vous conseiller de jeter un oeil à ce qui se fait dans les titres Beyond the New 52, il y a de véritables perles à petit prix là dedans ! N’hésitez pas à partager vos avis et critiques sur vos lectures de la semaine dans les commentaires !


BEYOND THE NEW 52

 

BATMAN BEYOND 2.0 #19

review BATMAN BEYOND 2.0 #19

On continue de suivre les Terry McGinnis (oui, les deux) sur la Terre des Justice Lords, alors que ces derniers ne se doutent pas de la situation dramatique dans laquelle notre Terre s’apprête à tomber (pour rappel, on est en plein crossover avec JLB 2.0). Un numéro bourré d’action qui ne laisse pas le temps de voir les pages filer. Kyle Higgins nous fait quand même le plaisir de nous montrer ce que sont devenus les Barbara Gordon et Dick Grayson de cette Terre. Un clin d’oeil qui en fera sourire beaucoup. Et il faut reconnaître que la dernière page envoie du bois ! Thony Silas maîtrise toujours cet univers avec des dessins parfois un peu vides, mais une lisibilité très satisfaisante, et une très bonne mise en page de ses scènes d’action ! L’univers Beyond 2.0 n’a pas fini de bien se porter avec ces deux-là !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

 

HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #12

review HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #12

La dernière fois, l’intrigue laissait nos compagnons d’armes dans une situation fâcheuse ! Oui, nos compagnons, car nous y tenons tellement que si comme si on se battait à leurs côtés, exactement ! Bon, j’en fais peut-être un peu trop, mais force est de constater que je continue à m’attacher à ce petit monde. Malgré que leur tronche n’arrête pas de changer d’un numéro à l’autre tant il y a de dessinateurs qui passent sur cette série (ça devient un peu ridicule mais bon). Cependant bon, on va pas pleurer tant Tom Derenick fait un travail exemplaire et d’une clarté vivifiante sur ce numéro. J’aimerais juste que nous ayons un artiste attitré et un seul back-up… Au delà de ça, le numéro présente une certaine tension, baigné dans le désespoir de l’équipe prête à être vaincue par l’homme-serpent (enfin, homme, si on veut), Hsssssss. Oui c’est un nom charmant, mais j’ai peut-être mis un peu trop de « s », peu importe. Il va y avoir un retournement de situation assez incroyable au milieu du numéro avec un conclusion digne de Geoff Johns tellement elle est expédiée de manière radicale. On a tout de même droit à une page d’aftermath, on va pas pleurer hein ! C’était assez bon à lire, bien que ça manque un peu de consistance, mais comme je disais, on s’attache aux personnages, et il se passe plein de choses tristes ici… Et moi, je suis un gros sensible.

– Freytaw

Note : 7/10

 

SCRIBBLENAUTS UNMASKED : A CRISIS OF IMAGINATION #4

review SCRIBBLENAUTS UNMASKED : A CRISI OF IMAGINATION #4

L’attaque des armées de l’Anti-Monitor menace l’univers tout entier. Tous les plus grands héros du DC Universe ainsi que Maxwell et Lily usent de leurs forces pour contrer leurs adversaires. Ainsi, Maxwell affronte les Corps alliés des Red Lanterns et de Sinestro en devenant provisoirement un Green Lantern, alors que Lily va à la rescousse de Batman, prisonnier de ses songes par le Psycho-pirate. Ce qui est assez incroyable avec Josh Elder c’est que si l’histoire proposée en trame principale est assez classique, dans son traitement, on va de surprise en surprise, de rebondissements en rebondissements, avec des situations complètement délirantes (le théâtre dans l’esprit de Batman) teintées d’un humour absurde au possible : je prendrai l’exemple d’un Vélociraptor Ultra-Sonique Philosophe ou encore Maxwell qui invoque une armée de hippies pour arrêter les sbires de l’Anti-Monitor. Tout est permis, c’est très référencé, avec beaucoup d’humour, et si le dessin est un brin simpliste, pour coller à l’univers du jeu Scribblenauts, il n’en reste pas moins assez précis pour que chaque personnage soit reconnaissable, et que l’action, qui file à cent à l’heure, soit d’une lisibilité exemplaire. Une série délirante à lire absolument !

– ArnoKikoo

Note : 9/10

 


NEW 52

BATGIRL ANNUAL #2

review BATGIRL ANNUAL #2

Ce second annual pour Batgirl m’intrigait. J’avais hâte de voir le travail de Gail Simone sur la relation entre Batgirl et Poison Ivy. C’est un bon travail malgré tout entâché par certains défauts, qui ont tendance à être récurrents chez la scénariste. Nous commençons le numéro par un flashback qui nous ramène au bon temps des Birds of Prey, et c’est un plaisir immense de retrouver Starling qui me manque, mais ensuite nous écumons plusieurs sauts temporels de 3 mois d’écart, histoire de nous faire comprendre que la relation Poison Ivy/Batgirl est compliquée. Malheureusement, on retrouve également une certaine prétention chez Batgirl que je n’aime pas. On la sent assez souvent très sûre d’elle et même parfois assez égoïste. Mais dans l’ensemble c’est original. Il y a une sorte d’acharnement sur Poison Ivy affectée qui va de plus en plus mal avant de se révéler sous une autre nature fortement intéressante mais trop éphémère et c’est dommage. J’espère qu’elle gardera cette nouvelle capacité pour la suite, même si cela dénature un petit peu le personnage. L’histoire est plutôt bien trouvée et il y a un twist qui même s’il parait évident, est quand même assez dur à avaler. Mais franchement, l’idée aurait mérité d’être approfondie.

Côté planches nous retrouvons le duo Robert Gill et Javier Garron. Parfois c’est chouette, souvent ça l’est moins. Souvent les expressions des personnages sont étranges, et je ne parle pas du premier zoom sur la tête d’ahurie-abrutie de Poison Ivy. Dans l’ensemble c’est assez correct, mais des planches avec des modifications au niveau des visuels des personnages ou des mauvaises expressions ça peut être un peu lourd sur la longueur, surtout pour un annual.

– Harley

Note : 6,5/10

 

BATWOMAN ANNUAL #1

review BATWOMAN ANNUAL #1

Les histoires de famille, ce n’est en général jamais bon. Ici c’est la famille Kane qui en fait les frais. Nous revenons à travers cet annual aux évènements plutôt compliqués qui ont suivi Batwoman #24. Ce numéro vient clore l’arc qui était alors en cours avec l’enlèvement d’Alice aka Elisabeth Kane par la DEO et Mr Bones. Ce dernier s’en servait pour faire du chantage à Batwoman pour savoir qui se cachait sous le masque de Batman. Jusque là les choses paraissaient simples. Mais elle ne le sont pas. Autant nous découvrons une Maggie assez audacieuse, autant nous découvrons une Batwoman en proie au doute. Sauf que les choses vont sacrément se compliquer. Du coup on se retrouve avec plusieurs famille réunies pour un final assez sympathique et assez fort. Bienvenue chez les fous !

Par contre, l’alliance Trevor McCarthy et Moritat donne un rendu assez particulier au numéro. N’étant pas fan de McCarthy à la base, je trouve qu’il y a quelques défauts ici, entre le masque qui se retrouve pas identique entre deux cases côte à côte ou encore certaines cases dans le flou artistique car les personnages sont trop loin pour s’appliquer. De plus, on reconnait vite le travail de Moritat et on aurait presque l’impression de se retrouver dans un western lorsqu’il entre en piste.

– Harley

Note : 6,5/10

 

FOREVER EVIL AFTERMATH : BATMAN VS. BANE #1

review FOREVER EVIL AFTERMATH : BATMAN VS BANE #1

Je ne pourrai pas dire que je n’avais pas été prévenu. Le titre résume presque toute l’histoire de ce titre de l’après Forever Evil, l’event dont on attend toujours la conclusion. Évidemment il s’agit ici de l’épilogue du spin-off Arkham War qui globalement offrait de bonnes choses. Batman revient à Gotham alors que Bane a pris le pouvoir et se la joue dictateur d’un jour aidé par ses chers  Talons. Et Batman il est pas content alors il casse la figure de Bane pour qu’on retourne au statu quo initial. 32 pages de bonheur donc et de virilité pour 4 dollars écrit par un Tomasi sous MDMA. Son écriture est aussi subtile qu’un sketch de Jean-Marie Bigard enchaînant de plus les clichés. Bane est vilain et  fait du neck breaker et il est pas gentil même pas avec les enfants. Les gens de Gotham qui s’écrient “he is back” à tout va alors que les Talons se font rétamer par Batou ! Et cette confrontation finale Ô combien attendue à base de boom bim bam boom bam et d’un Batman s’écriant “I am Hell” ! Alors on a débranché depuis longtemps son cerveau et on rigole de l’absurdité du numéro qu’on a entre les mains et de sa narration nanardesque. On a signé pour ça après tout. Tout irait mal dans le meilleur des mondes si Scot Eaton qui normalement a un style proche de Fabok ne faisait pas ici le minimum syndical. Enfin ça reste viril tout plein sur le fin. Il faut ajouter à ça un encrage très limite.
Au final on tient le nanard de la semaine et notre dose de testostérone. Pas sûr que tout le monde y trouve son compte et je ne suis pas client.

– MFW

Note : 3/10

Epilogue d’Arkham War, ce Forever Evil Aftermath nous plonge dans une Gotham libérée de la guerre qui la déchirait, mais sous le joug d’un Bane qui se la joue The Dark Knight Rises dans son look jusque dans ses dires. Mais comme le titre le laissait entendre, Batman va revenir, et il n’est pas content. Et c’est donc parti pour du gros combat musclé à coups de greuh greuh bim bam boum pan paf zbrrraaaaaa. Et devinez qui gagne ? Hé oui, comme dans The Dark Knight Rises, la bombe en moins… Alors, oui, on pouvait très certainement s’attendre à ce que ça se déroule de cette façon, et on s’y attendait, mais avec Tomasi au scénario, j’ai cru espérer une surprise, quelconque, à n’importe quel endroit. Perdu. Tout est archi-prévisible du début à la fin, une lecture qui est donc complètement dispensable. Reste que la mise en scène est bien fichue. On ne voit pas de suite le Chevalier Noir, histoire de faire monter la pression. Son arrivée en scène est très réussie et le combat (qui s’éternise, quand même), est très dynamique, grâce à un Scot Eaton en forme et ses deux encreurs qui n’ont pas à rougir. Hi-Fi remplace Dalhouse et livre un jeu de couleurs classique mais efficace. Bref, sur la partie visuelle c’est chouette, mais comme au cinéma, suffit pas d’avoir des jolies n’images, si le scénario est à chier, ça plombe le tout…

– ArnoKikoo

Note : 4/10

GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS ANNUAL #2

review GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS ANNUAL #2

Le début de ce Green Lantern : New Guardians est quelque peu déroutant. Carol est de retour sur Terre et doit s’afférer à des choses bien plus pragmatiques que des combats cosmiques avec des races aliens et des divinités. Le numéro est d’ailleurs assez long à démarrer puisque l’on nous fait mijoter un ennemi dont on ne sait rien. En fait, on ne sait rien durant tout le chapitre et les révélations sont faites quasi intégralement dans les dernières pages. Du coup on s’embête un peu même si cela permet de développer un peu les personnages, et difficile de vous dire quoi que ce soit sans spoiler. Disons que d’une certaine manière une partie des questions que l’on pouvait légitimement se poser à la suite de la conclusion de Lights Out trouvent des simili-réponses, qui forcément, nous renvoient vers encore plus de nouvelles questions. En tout cas ce qui est sûr c’est que le futur de Kyle Rayner entre dans une nouvelle toute autre dimension puisque le bougre joue avec des forces qui peuvent être difficilement dépassées, par qui que ce soit. Après toutes ces démonstrations de puissance des derniers numéros et la fin de celui-ci on se demande bien où la montée du personnage va bien pouvoir s’arrêter parce que ça va vite devenir difficile de faire plus.

Niveau artistique c’est assez décevant. Non pas que ce soit moche, même si certaines planches ne flattent pas les yeux, mais il faut aimer. Les habitués de la série ne seront pas étonnés puisque le style reste sensiblement le même qu’avant. Deux artistes se partagent le numéro, et le changement se fait justement sur la fin, ce qui a un effet un peu un trop distrayant à un moment un peu trop crucial. Cela reste du pinaillage mais tout de même, c’est un brin gênant.

De toute façon, vu ce qu’il s’annonce pour la série, je pense très fortement que la lecture de ce numéro sera nécessaire pour comprendre la suite, sauf si on nous le résume le mois prochain…

– Nathko

Note : 7/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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