[Review VO] Sinestro #1

Preview de Sinestro #1
Sinestro #1
Les points positifs :
  • Le retour de Sinestro ne semble pas forcé
  • Lyssa Drak toujours aussi tarée
  • C’est plutôt joli
  • Le Sinestro VS Wild au début assez marrant
Les points négatifs :
  • Découpage des planches un peu trop classique
  • Le cliffhanger  du numéro bien trop convenu

« After so long I remember how it is to be afraid. » – Sinestro


  • Scénario : Cullen BunnDessins : Dale Eaglesham Couleurs : Jason Wright
  • DC Comics « GREEN LANTERN » – Sinestro #1 – 16 avril 2014  – 32 pages – 2,99$


À la fin du long run de Geoff Johns sur Green Lantern, paru en VF dans Green Lantern Saga, Sinestro s’en est allé. Il a fusionné avec Parallax et est parti s’exiler dans un coin reculé de la galaxie. Korugar, sa planète, est détruite. Il n’a plus de peuple. Il est seul.

C’est sur cet état de fait que commence cette série dédiée à cet anti-héros Ô combien passionnant. Vilain ? Mec badass ? Jamais écrit depuis Geoff Johns sous un angle trop manichéen dans tous les cas. On retrouve ce dernier en ermite préhistorique au fin fond de la galaxie. Oui vous m’avez bien lu. Il se bat donc à l’ancienne avec des bêtes sauvages, toujours sans peur, dans du corps-à-corps musclé. Sa nouvelle vie de lutteur Greco-Romain prend fin lorsque la mystérieuse Lyssa Drak le retrouve. Même si la méfiance s’installe d’un côté cette dernière lui explique les récents évènements. Le nouveau corps de Sinestro mené par Arkillo est rempli de guignols arrivistes et une menace d’ordre planétaire pèse une fois de plus sur la galaxie. Mais il faut bien motiver Sinetro à quitter sa posture. Quoi de plus simple que de dire qu’il existe des survivants de son peuple. Et pour lui redonner un peu de puissance, avec la force de la peur, cette femme assez dérangée s’est scarifiée en écrivant sur son corps une partie des écritures du livre de Parralax. La transformant en batterie humaine pour Sinestro. S’ensuit donc un retour aux affaires, une recherche avec les survivants de Korugar et enfin une rencontre avec le nouveau Sinestro Corps.

 

Ce numéro est dense et sans temps mort avec quelques scènes d’anthologie. Sinestro de retour aux affaires ça fait plaisir d’autant que le tout ne semble pas vraiment forcé. Il a des raisons valables de revenir. Au vu du cliffhanger un brin mal amené et décevant, tout ne sera pas si facile que prévu mais on a affaire à l’ancien plus grand adversaire d’Hal Jordan. La narration est fluide, c’est bien écrit, ça sonne juste et la violence d’une scène en particulier est assez justifiée.  On appréciera vraiment de ne pas s’ennuyer une minute et de rêver aux possibilités futures que le titre proposera. Cullen Bunn fait un vrai bon travail sur le numéro. On avait peur d’un retour sorti de nulle part il n’en est rien et cela aura pris un bon moment.

Une lecture agréable qui se dévore pour qui s’intéresse de près à l’univers Lantern. Dale Eaglesham livre un travail plus qu’honnête, c’est bien détaillé, les proportions semblent au début étranges avec un Sinestro beaucoup trop baraqué mais on s’y habitue. Certains passages sont très réussis dont la présentation du corps meurtri de Lyssa Drak.  Cette case sur sa langue pendante me hantera pour la journée. Il faut aussi le féliciter pour la variété des lieux visités et donc des approches à utiliser dans son dessin. Sur ce point c’est très régulier. Le découpage est peut être trop classique, mais au moins tout est parfaitement lisible. La colorisation de Jason Wright n’est pas en reste, judicieuse quel que soit le lieu exploré ici.

 

Au final une bonne entrée en matière pour cette nouvelle série qui saura certainement se forger une place parmi les autres. Un numéro diablement accrocheur, sans temps mort qui se lit avec un certain plaisir. Si on ajoute à cela des dessins de qualité on part sur de bonnes bases et il ne reste plus qu’à transformer l’essai.


UN DEUXIÈME AVIS C’EST BIEN AUSSI !!

Une série pour un des meilleurs vilains du DC Universe, c’est sûr, il y a de quoi être impatient. Si l’on ajoute à ce statut déjà iconique aux dernières apparitions du personnage sur la fin du run de Geoff Johns et celle dans Forever Evil, l’excitation ne pouvait être plus grande. Si la lecture est agréable, force est de constater que Sinestro #1 ne parvient pas à se hisser aux sommets sur lesquels je l’attendais. L’histoire en elle-même est des plus classiques, nous montre un Sinestro dont on ne sait finalement plus grande chose. Quand est-ce que le bonhomme s’est débarrassé de l’entité de la peur, et puis surtout pourquoi ? C’était sans aucun doute l’un des éléments que je voulais le plus voir être traité, la toute-puissance de Sinestro, et finalement on nous sort un mec complètement paumé… Dommage. Le contexte ne nous est pas expliqué non plus, ne favorisant pas l’intégration de la série dans l’univers des Green Lanterns, même s’il semble que ce soit dans le futur. Lyssa Drak, toujours égale à elle-même, semble elle aussi avoir évolué, en pire… et donc en mieux pour nous. De plus, pour les lecteurs qui connaissent déjà bien le personnage il n’y a, concrètement, que peu d’intérêt dans la lecture. Pour les autres ce sera déjà pus engageant. Là où l’auteur est intelligent, c’est qu’il donne à Sinestro un but à dimension noble, mais qui ne sera pas mené de cette façon. C’est de cette opposition que naît mon principal intérêt pour cette série. Sinestro #1 est un numéro un peu moyen qui devra très vite prendre un meilleur rythme et une véritable personnalité pour me retenir.

 – Nathko

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MFW

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Grand gagnant du concours Picsou Magazine Batman et Robin (True Story), Superman de Donner est son film d’enfance préféré même devant les goonies. Il tombe dans la Batmania des années 90 ruinant ses parents au magasin de jouet. Il lit à l’époque toutes les sorties Image chez Semic et reste un amoureux de Spawn. Les années passent la passion pour DC grandi et surtout son univers cosmique. La vénération de les Légion des Super Héros et de Booster Gold peut commencer. La série hebdomadaire 52 a changé sa vie de lecteur de comics.
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Pr.Pyg
Pr.Pyg
9 années il y a

Et le mieux c’est qu’avec un personnage pareil, Urban ne peut que nous mettre la série dans GL Saga !

Freytaw
9 années il y a

Pas d’allusions au rejet de Parallax ? Ha ouais… ça me rebute un peu je dois dire :(
Même si l’ensemble à l’air tout de même de se tenir…

blacktigre
blacktigre
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Si si, plus que des allusions même, clairement il a eu du mal a maintenir le contrôle.

Nathko
9 années il y a
Répondre à  Freytaw

Si, mais ça tient en une bulle quoi…perso ça ne me contente pas!

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  Nathko

Pareil. L’idée c’était que justement, il arrive à maintenir le contrôle et prouver qu’il était trop badass et tout :(
Dommage ^^

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