[Review Express VO] Semaine #136

review express vo
Le Coup de Cœur de la semaine

  • Batgirl #30

Le Top de la semaine

  • The Royals : MoW #3 

Le Flop de la semaine

  • Worlds’ Finest #22

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rendez-vous hebdomadaire des Review Express VO où toute l’équipe vous donne son avis sur les différentes sorties VertigoBeyond The New 52 et New 52 de la semaine ! Une semaine assez chargée du côté de chez Vertigo par rapport à d’habitude avec pas moins de 4 sorties ! Du côté Beyond, on continue le crossover dans l’univers Beyond 2.0 alors que le 7ème numéro d’Injustice : Year Two débarque ! Enfin, cette semaine, il ne fallait pas manquer le début de Batman Eternal, première série hebdomadaire des New 52 (avec encore deux autres à venir), qui a bien mérité sa review dédiée. Pas d’autres choses à signaler outre mesure, le reste des sorties a suivi son cours habituel, avec des numéros forcément plus ou moins bons (et un vraiment affreux). N’hésitez pas à partager vos critiques et avis dans les commentaires !


VERTIGO

ASTRO CITY #11

review ASTRO CITY #11

Tout arrive les amis et c’est un bien triste jour pour moi. Me voilà obligé de dire un peu de mal d’Astro City… mais vraiment un peu, faut pas déconner non plus. On retourne pourtant à ce qui a fait la force des premiers numéros de la série et on suit une femme tout à fait normale dans un monde qui n’a rien de normal justement puisqu’elle est l’assistante de la magicienne la plus puissante de la ville. Alors pourquoi cet épisode fonctionne-t-il moins que les précédents alors qu’il utilise pourtant la même recette ? Et bien c’est justement pour ça, après 11 numéros, on commence à bien comprendre le point de vue de Busiek qui veut nous montrer que sans les gens ordinaires, les super-héros ne seraient pas ce qu’ils sont sauf que maintenant que l’effet de surprise est passé, la formule s’essouffle. Reste malgré tout que l’écriture des personnages est tellement soignée qu’il est très difficile de ne pas s’attacher à eux ; en plus les dialogues sonnent juste et on a l’impression de voir évoluer des vrais gens avec de vraies émotions. Côté artistique par contre rien à dire, c’est toujours impeccable et de la couverture à la dernière page, Alex Ross, Brent Anderson et consorts livrent un travail impeccable.

Petite baisse de régime donc ce mois-ci pour un numéro vraiment trop semblable à ce qui a déjà été fait quelques mois plus tôt, rien de bien méchant non plus mais Kurt Busiek serait  quand même bien inspiré d’apporter un nouveau souffle au titre à l’avenir.

– n00dle

Note : 7/10

 

COFFIN HILL #7

review COFFIN HILL #7

Hé bien hé bien, voici le numéro de Coffin Hill qui est en dehors de la continuité actuelle. Ici pas d’Eve Coffin, mais Ellie Coffin, sa mère, lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant. Nous la retrouvons dans les bois lors d’une nuit plutôt compliquée. Lors de cette nuit nous comprenons mieux ce qui s’est passé dans la famille Coffin, cette famille maudite. Les évènements ne sont pas hyper softs, et on comprend pourquoi Ellie Coffin est aussi sombre maintenant. Il faut dire que combiner assassinat, possession et malédiction lorsque l’on est enfant, ça ne présage rien de bon. Mais quand même, j’aimerais en découvrir plus sur Ellie Coffin et son parcours jusqu’à aujourd’hui. Je pense que nous en retrouverons des indices lors de la reprise de l’histoire normale avec Eve, mais cet interlude était bien agréable. Et que dire du travail de Stephen Sadowki et Mark Farmer qui permettent une jolie incursion à travers leurs planches. Leur style ne diffère pas tellement de celui d’Inaki Miranda et on peut clairement identifier la série. Eva de la Cruz fait un joli travail de colorisation en travaillant toute une gamme particulière de couleurs dans la forêt pour finir sur un ton rouge qui n’augure rien de bon.

– Harley

Note : 8/10

 

FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #9

review FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #9

Pour la première fois, FBP : Federal Bureau of Physics a réussi à (un peu) me perdre. Simon Oliver continue son arc « Wish You Were Here » mais la distinction faite entre la réalité « réelle » et celle qui est perçue par les agents Adam Hardy et Rosa Reyes est assez difficile à percevoir, et à plusieurs reprises on peut trouver confusion à savoir si ce qu’on nous montre est vrai ou pas. Mené d’une autre façon, ça aurait pu être un procédé intéressant mais là je n’y vois que l’exécution d’un script un peu gauche. Heureusement que l’intrigue se révèle assez… intriguante (héhé) pour qu’on ait envie de connaître la suite de cette histoire qui laisse présager une catastrophe importante liée à la Physique. J’ai hâte ! Parce que visuellement, si les dernières pages sont de toute beauté (à l’image de la couverture), sur le reste Robbi Rodriguez et Rico Renzi (le génial coloriste de la série) restent plutôt sages. Les dessins sont comme à leur habitude plutôt propres même si peu détaillés, mais je le répète, c’est dans la dernière partie du numéro qu’on en prend plein les mirettes et ça, ça fait zizir, si, siiiii.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

 

THE ROYALS : MASTERS OF WAR #3

review THE ROYALS : MASTERS OF WAR #3

Je dois à présent avouer que si le pitch de la série, au départ, m’avait un brin intrigué, cette mini-série commence sérieusement à me passionner. Déjà parce que l’histoire qui nous est racontée est très prenante. Elle a beau être basée sur des faits réels, Rob Williams arrive à rester au plus proche de ses personnages et nous fait vivre les évènements de façon viscérale. Le conflit qui oppose les deux frères Windsor est de plus en plus tendu et le caractère d’Arthur, l’aîné, le rend encore plus détestable – et à la limite de la folie. Mélange de récit de guerre et d’histoire de super-héros, The Royals #3 nous emmène au coeur de la guerre entre Américains et Japonais, avec ces derniers qui décident de régler leurs comptes une bonne fois pour toutes. L’occasion de rencontrer ces Royals « méchants » et notamment leur leader, qui fait force d’un charisme incroyable et inspire la terreur au travers de son apparition, absolument phénoménale. Et si elle est très impressionnante, c’est grâce au travail de Simon Coleby qui est absolument fantastique. Ses personnages sont détaillés, on croit vraiment à ce que l’on assiste sans besoin d’effets graphiques en surenchère, et nous avons droit à plusieurs moments « choc » terriblement marquants. Du grand art, magnifié par un travail de colorisation génial (merci JD Mettler) qui donne son identité à la série (je le répète à chaque fois, certes, mais c’est tellement beau !). Je le résume : il est impossible de ne pas tomber sous le charme de ce numéro.

– ArnoKikoo

Note : 9/10

 


BEYOND THE NEW 52

 

ADVENTURES OF SUPERMAN #50

review ADVENTURES OF SUPERMAN #50

Nouvelle équipe, nouveau one-shot, nouvelle déconvenue. Le duo Kelly Sue DeConnick et Valentine De Landro a fait quelque chose qui ne me parle absolument pas. Pourtant, je sens que les puristes et fans de la première heure seront sûrement contents de cette histoire. Personnellement je trouve ça trop désuet, trop naïf et surtout inutile en fait. Non pas que revoir Superman avec Lois ne me plait pas, mais l’histoire n’apporte pas grand-chose que l’on sache déjà sur leur relation. C’est d’autant plus compliqué que l’artiste a choisi de prendre les traits de Christopher Reeve pour dessiner son Superman alors que je n’aime, et n’aimerai jamais le personnage sous cette forme. On sent bien évidemment qu’il s’agit là aussi d’un hommage un âge, qui, malheureusement ne me parle pas non plus et vous comprendrez qu’il est difficile pour moi d’entrer dans ce récit. Toutefois, si vous êtes de ceux qui ont cru qu’un homme pouvait voler grâce à Reeve et que Superman est un personnage avec lequel vous avez grandi sur les 25 dernières années, alors il est fort probable que vous y soyez bien plus réceptif.

– Nathko

Note : 4/10

 

INJUSTICE : YEAR TWO #7

review INJUSTICE : YEAR TWO #7

Le train que prend Injustice : Year Two est intéressant à plus d’un égard. Presque chaque semaine je fais l’éloge de cette série, mais cette fois-ci, c’est moins prenant. Ce n’est pas moins bon, juste que pour une grande partie des lecteurs, ce chapitre est tout à fait dispensable puisqu’il se concentre sur Sinestro et surtout son histoire. Sachant qu’elle n’est pas, ou très peu, différente de celle que l’on connait tous issue du run de Geoff Johns, l’apport est ici complètement minime. Heureusement que dans l’exécution cela reste du Taylor et donc de qualité. D’ailleurs, si ce sont vraiment les flashbacks qui sont une redite, le personnage du présent qui cause à Superman, Lex et Flash montre une réelle évolution, ou plutôt le niveau d’implication du personnage et sa volonté sans limites à vouloir détruire les Guardians. Avec Sinestro il faut souvent voir au-delà de prime abord et apprendre à lire entre les lignes et c’est exactement cela qu’il faut faire. Vous vous lancez donc dans ce chapitre en connaissance de cause, sachant que pour le prix ce n’est pas la mer à boire et que cela s’intègre parfaitement dans l’histoire globale qui nous est racontée. Ne boudons donc pas notre plaisir, ce qui ne serait ici que mesquinerie.

– Nathko

Note : 7,5/10

 

JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #17

review JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #17

Wonder Woman était absente depuis très longtemps – et nous découvrons aujourd’hui pourquoi ! Christos Gage nous raconte également dans ce numéro qui débute réellement le crossover avec Batman Beyond 2.0 (le numéro de la semaine dernière était, on le comprend à la lecture, une sorte de flashforward). Un crossover qui permet de nous présenter (ou représenter, pour ceux qui les connaissaient déjà) l’histoire des Justice Lords, des versions alternatives des membres de la Justice League venant d’une Terre où ils se sont laissés corrompre par la facilité de la violence. Une histoire formidablement racontée et le retour de Wonder Woman amène Clark et Bruce à se poser de terribles questions, dont on ose à peine imaginer les réponses. Un récit qui s’annonce en tout cas très palpitant ! Aux dessins, Dexter Soy offre des planches de qualité hautement satisfaisante et même si ses traits sont plus anguleux que ceux d’Iban Coello (l’artiste sur la série auparavant), le résultat n’en reste pas moins beau. La colorisation, assurée par Veronica Gandini est moins vive et « lumineuse » qu’auparavant, avec une atmosphère grisée/métallique assez présente et qui colle très bien à l’aspect futuriste de la série et à l’ambiance qui règne après le passage de Brainiac sur Terre. Si vous ne vous êtes toujours pas mis à l’univers Beyond 2.0, c’est le moment de le faire !

– ArnoKikoo

Note : 8,5/10

 


NEW 52

BATGIRL #30

review BATGIRL #30

À la lecture de ce Batgirl #30, je crois remarquer que Marguerite Bennett et moi avons un point commun : l’amour de l’ésotérisme et de l’horreur. Non mais franchement, amener une légende urbaine à prendre vie sous la forme d’un machin noir gluant poisseux invoqué par des jeunes un peu alcoolisés sur fond de poème à la Bloody Mary dans Batgirl, c’est pas génial ça ? Ce qui l’est encore plus c’est le parallèle entre l’histoire des jeunes qui ont fait une boulette avec ce jeu occulte et Batgirl qui est perdue dans ses tristes pensées et qui nous entraine avec elle. Ces pensées sont très touchantes, elle y raconte sa différence par rapport aux Robins, se remémore des souvenirs de soirée pop-corn et film d’horreur. D’un côté elle se bat contre un démon, de l’autre contre ses démons en tentant de ne pas céder à ses fameuses tristes pensées. C’est vraiment très intéressant et très bien amené. Les pensées de Barbara prennent même parfois le dessus sur le Midnight Man (la créature toute chelou là). Les planches font plutôt honneur à l’histoire. Robert Gill et Romulo Fajardo Jr. livrent un joli travail que ce soit en dessin ou colorisation. Mais franchement, Marguerite Bennett livre ici une légère ode à l’amour, à l’indépendance de Batgirl tout en rendant un joli hommage aux pertes qu’a pu connaître la Bat-family.

– Harley

Note : 8,5/10

 

CONSTANTINE #13

review CONSTANTINE #13

Un numéro diablement accrocheur et torturé pour Constantine. Ce dernier se retrouve confronté à Moscou face à un adversaire de taille en la personne de Viktor Mironov aka le Spellbinder. Ce dernier est un mage expert en contrôle mental, lavage de cerveau et tout ce qui va avec. Constantine se rend auprès de lui au départ car il est sur la liste du cult of the cold flame. Toutefois il a un plan derrière la tête en invitant le mage à rentrer si facilement dans son esprit. Il a en effet une importante défense mentale mise sur pied de longue date. Et heureusement car malgré tout il va douiller. Ray Fawkes s’est fait plaisir sur ce numéro à tourmenter John et c’est un régal. Particulièrement horrifique comme cette séquence incroyable où son visage se tord dans tous les sens sur une page entière, le numéro marche parfaitement. À la fois tourmenté par des projections mentales de Zatanna et autres connaissances ou par des situations horrifiques (vieillesse subite), il se révèlera à la hauteur de sa réputation. Le numéro est plein de références au passé, au fait que John soit assagi : « you used to be a selfish mystic thief and now you’re in with the superheroes ». Le titre se plait à jouer avec nous jusqu’à la résolution. Pour illustrer ce combat intérieur, Aco livre des idées de découpage très intéressant, volontairement fouillis et un trait soigné. Les visages sont expressifs et il y a énormément de détails, d’éléments qui se superposent. Un beau travail de réflexion et de mise en âbyme sur Constantine qui rassure sur le développement de ce dernier.

– MFW

Note : 7,5/10

C’est bizarre bizarre tout ça ! Ce numéro me laisse comme une sensation assez indigeste. Il est intéressant de se retrouver à nouveau dans l’esprit torturé de John Constantine, mais au final je trouve qu’on y apprend pas grand chose. C’est juste une sorte de répétition de tout ce que l’on sait déjà à propos de ses remords et ses faiblesses, sauf le coup du feu. Et je pense que Ray Fawkes a trouvé ici un moyen de tenir le lecteur alors que Papa Mignight et Sargon cherchent à se montrer qui a la plus grosse… puissance magique. Franchement je suis assez sceptique, j’ai l’impression de lire un numéro avec une impression de déjà-vu. En plus, les planches d’ACO n’aident absolument pas à faciliter le voyage. Il faudra s’y habituer car c’est lui qui dessinera sur le titre dorénavant, mais là, la pillule est un petit peu dure à avaler.

Reste à savoir qui se cache dans les flammes…

– Harley

Note : 5/10

 

GREEN LANTERN CORPS #30

review GREEN LANTERN CORPS #30

Dans Green Lantern Corps #30 on en apprend enfin plus sur les Durlans. En fait, on apprend enfin tout ce qu’il nous manquait jusque-là. La chasse aux intrus prend fin grâce à un plan relativement classique et sans grande surprise et permet donc de terminer cette partie de l’histoire. Du coté des Durlans, leurs origines se racontent au travers de flashbacks qui sont racontés par Daggle lui-même. De leurs tout débuts en passant par le pourquoi de leur condition et enfin de la raison de leur haine du Green Lantern Corps, tout, tout, tout, vous saurez tout sur le Durlan. Si l’ensemble s’avère sympathique, certains éléments qui faisaient la force des précédents numéros sont absents. Par exemple aucun moment fort pour les personnages n’est présent, aucune réplique humoristique placée là où il faut pour faire mouche et au niveau artistique c’est très déséquilibré. Un déséquilibre que l’on retrouve dans la construction du récit et qui le rend moins prenant que ce qu’il aurait pu être. Bien sûr, il ne s’agit pas d’un mauvais numéro, il est juste un peu plus faible que ce que la série nous a habituée à avoir.

– Nathko

Note : 7/10

JUSTICE LEAGUE 3000 #5

review JUSTICE LEAGUE 3000 #5

La folie de cette Justice League 3000 se poursuit. Alors que la JL est en mauvaise posture, avec un Superman et une Wonder Woman aux prises avec la déesse Kali (soit-disant), et Batman qui tente d’échapper à une bande de bonshommes zombifiés (plus ou moins) avec l’aide de sa créatrice, Ariel (qui n’a rien à voir avec les sirènes ou une marque de lessive). L’ambiance est tendue mais cela n’empêche pas chacun des personnages de poser un peu d’humour, malgré eux. Même si Superman vire doucement vers ce qu’il est censé être, ce qui n’empêche pas le sarcasme de Wonder Woman alors qu’ils sont en plein combat. L’arrivée d’un Firestorm bourrin et tête de mûle vient un peu contrer le poids de ce Superman qui apprend doucement à se calmer. De l’action, de l’humour et cette idée de « personnage clone mais en fait non » qui se poursuit avec légèreté, laissant dans l’idée que cette Justice League commence à avoir sa propre personnalité (avec un Batman qui fait de l’humour, ça me rappelle un peu la JLI des années 80…). Le retour de « Barry » redonne un souffle à l’ensemble et la situation s’éclaircit pour l’équipe (et démontre qu’ils ont encore des capacités à revendre). Maintenant, j’aimerais cependant qu’on avance un peu de cette situation de fuite perpétuelle que l’équipe exerce depuis quelques temps, à cause de menaces trop balaises pour eux. Même si le prochain numéro promet un peu de fun à ce niveau là. Howard Porter (crédité sur la couverture mais absent à l’intérieur) manque cruellement à ce numéro avec des dessins qui essayent de copier son style sans jamais l’égaler et livrant des visages vraiment atroces par moment (les jumeaux sont relativement ratés).

– Freytaw

Note : 6/10

SUPERBOY #30

review SUPERBOY #30

Le cas Superboy est intrinsèquement lié à celui des Teen Titans. Le chaos qui entoure le personnage est tel qu’on ne sait plus vraiment quoi attendre du personnage et que l’on n’a surtout jamais su là où il allait. La valse des équipes créatives n’est que le symptôme d’une politique éditoriale sur ce titre qui ne sait juste pas ce qu’elle veut. Étonnement je constate que le dessinateur actuel d’Action Comics, Aaron Kuder, est celui qui officie sur le scénario de ce Superboy #30. Hé bien force est de constater que le titre semble vouloir se remettre sur une route un peu plus saine et moins tortueuse. Il faut être clair, il ne se passe pas grand-chose dans ce chapitre mais il s’agit très clairement d’un numéro qui essaye de faire une relance. Maintenant que le personnage a été bougé d’environnement et complètement nerfé, il parait sans doute plus facile de faire quelque chose de lui. Superboy #30 est clairement un entre-deux qui pourrait relancer l’intérêt de la série, sachant que Kuder est aussi capable du meilleur comme du moins bon. Il va falloir attendre les prochains numéros pour réellement se faire un avis sur ce nouvel élan, mais les débuts sont moins pires que ce qu’il l’a précédé jusqu’ici. Pas bien dur vous me direz et je ne peux qu’être d’accord, mais un peu d’espoir fait vivre, et je reste optimiste après ce numéro.

– Nathko

Note : 5/10

 

SUPERMAN/WONDER WOMAN #7

review SUPERMAN/WONDER WOMAN #7

Ce Superman/Wonder Woman #7 est mi-figue mi-raisin. Les raisons sont multiples. L’arc en cours avec Zod et Faora avait démarré sur les chapeaux de roues et la fin du précédent numéro était juste cataclysmiquement classe. Cette dernière image est sans doute l’une des plus belles (au moins symboliquement) que j’ai vue depuis le début des New 52. Le hic c’est que nous savions dès le départ que ce n’était pas une fin pour les personnages. Au moins, Charles Soule traite les conséquences de cette explosion qui a fait de Superman et Wonder Woman des êtres ridicules. Leur état laisse à Soule la possibilité de nous montrer comment ces deux personnages fonctionnent très bien ensemble et que leur relation est bien plus légitime et concrète que ce que beaucoup pensaient. Si justement cette partie relationnelle entre les personnages fonctionne à merveille, elle n’offre en aucun cas la conclusion méritée pour Zod et Faora. C’est d’autant plus vrai que ce numéro sert réellement d’introduction au crossover à venir : Doomed. Cette petite pause pour les héros n’est que le calme avant la tempête et Soule fait du très bon boulot pour le faire comprendre au sein même de l’histoire.

Parlons aussi de l’aspect artistique. Ici, Tony Daniel n’est plus là et est remplacé par 3 artistes différents, ce qui fait beaucoup. Toutefois, il ne faut pas le voir comme une tare, du tout même. En effet, depuis le début de la série je vous parle des dessins un peu trop « froid » ou « sans âme » de Daniel et pourquoi cela me gênais. Hé bien ici c’est l’inverse. Les 3 artistes ont des styles qui ne jurent pas trop les uns des autres, ne devenant pas une distraction (même si certaines planches sont bien plus jolies que d’autres), mais ils apportent surtout ce qu’il manquait avant. Superman et Wonder Woman n’ont jamais paru aussi beau, aussi amoureux, aussi en phase que dans ce numéro. Les expressions corporelles et faciales s’accordent parfaitement à ce qu’ils se disent c’est aussi physiquement qu’ils se disent qu’ils s’aiment, et non plus simplement verbalement. Cela peut paraitre méchant, mais très honnêtement, je préférerais voir Tony S. Daniel quitter cette série pour le voir sur une qui lui correspond un peu plus.

– Nathko

Note : 7,5/10

Voilà pour moi le premier numéro dispensable de la série alors que Charles Soule parvenait à maintenir un très haut niveau depuis les débuts. Enfin, nous sommes prévenus sur la couverture qu’il s’agit d’un prélude à Superman Doomed et par conséquent il faut bien avouer qu’il ne se passe pas grand chose de mémorable dans cet épisode. Pourtant, ce sont bel et bien les moments qui mettent en scène Doomsday qui sont les plus intéressants et qui font saliver pour le crossover à venir. Pour le reste, hélas la déception est là et après le cliffhanger de dingue du mois dernier, la tension retombe très vite et l’arc sur Zod et Faora est mis de côté brutalement, en tout cas pour l’instant et en l’état, donc je suis vraiment resté sur ma faim. Côté dessins, trois artistes se partagent la vingtaine de pages du numéro mais malgré tout l’ensemble est de bonne facture et très lisible, les couleurs de Hi-Fi permettent en plus d’offrir une certaine unité à tout ça.

De belles promesses pour l’avenir, voilà un bon résumé de ce Superman/Wonder Woman #7 qui laisse espérer de belles choses. Cependant en tant que numéro seul comme ça, c’est un peu faiblard, parce que voir Clark et Diana danser en boite, c’est marrant mais c’est quand même pas passionnant.

– n00dle

Note : 6/10

WORLDS’ FINEST #22

review WORLDS’ FINEST #22

Mais qu’est-ce que j’ai lu ? Pourquoi ? Comment ? Ce numéro ne sert absolument à rien et ce qui aurait pu être expédié en 2 pages est finalement traité beaucoup trop longtemps. Que se passe-t-il Sieur Levitz ? Bon déjà la cover n’a strictement rien à voir avec le contenu du numéro, ça part mal. Ensuite on était normalement à la fin du crossover First Contact à un instant où elles décident de rentrer chez elles. Au final ici l’intrigue se résume à trouver la preuve qu’elles peuvent rentrer chez elles et préparer le départ. What ? On commence sur un combat inutile quoique popcorn qui bouffe bien des pages et un flashback hors sujet bien trop long sur Huntress. Je n’ai absolument pas vu l’intérêt de ce dernier mis à part qu’il est bien dessiné. Et donc Huntress trouve sa preuve, Power Girl  s’occupe de Starr Industries. Et voilà elles de décident à y aller gaiement. Le numéro n’est pas une purge totale, comme toujours avec Levitz certains dialogues font mouche mais ce rythme d’une lenteur affolante est déplaisant au possible. J’en suis ressorti  dubitatif et en pleine incompréhension. La patte artistique ne me sied guère. Les traits de R.B Silva sont souvent grossiers surtout sur les visages des personnages. Power Girl au début à une tête de Leprechaun. C’est perturbant. Sur le reste il fait le boulot mais c’est pas fabuleux même s’il y a des poses plutôt classes. Artistiquement c’est Yildiray Cinar qui sauve le tout sur le flashback, son style est affiné, c’est somptueux, très dynamique, assorti d’une très bonne colorisation avec un ton un peu sépia. Reste un numéro dans le vent, dispensable et assez aberrant.

– MFW

Note : 4/10

Alors que je pensais que « First Contact » allait permettre à Paul Levitz de redresser la barre de cette série qui oscillait entre le moyen et le très mauvais, voilà que l’auteur retombe dans ses travers avec un numéro qui ne raconte strictement rien. Entre la première et la dernière page, l’intrigue aura avancé d’un pouce, et encore, d’un pouce de bébé prématuré. Maintenant que les choses ont été amorcées, on veut que Power Girl et Huntress reprennent la route de leur « maison », ou du moins qu’elles essayent. Mais Paul Levitz a envie de prendre son temps. Alors il nous balance un flash-back qui ne sert à rien autrement qu’à combler le vide narratif du numéro, et qui permet à Yildiray Cinar de relever le niveau graphique (avec notamment de très beaux jeux d’ombres et de couleurs sur sa partie), parce que de son côté, R.B. Silva devait être sacrément à la bourre : non content de ne pas pouvoir remplir tout le numéro, l’artiste se rate complètement sur TOUS les visages des deux héroïnes. C’est tout déformé dans tous les sens que ça en devient ridicule. Alors ça faisait quelques temps que je disais plutôt du bien de la série mais là il faut bien l’avouer : c’est complètement raté.

– ArnoKikoo

Note : 3/10

 

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ArnoKikoo

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cedricibiz
cedricibiz
10 années il y a

Injustice et je Beyon a l’aire simpas il existe en français :) ?

MFW
MFW
10 années il y a
Répondre à  cedricibiz

Non c’est en VO uniquement. C’est aussi d’abord sous format digital avant d’être publié sur support physique. Je ne crois pas qu’Urban ait des plans pour ces séries.

Vittorini
10 années il y a

Superboy aura peut-être une chance de se relever dans le #32 … Peut-être.

Dionakrin
Dionakrin
10 années il y a

Je ne sais pas si c’est depuis l’article sur la situation des coloristes chez DC relevée par Yanick Paquette mais bravo à vous d’essayer de souligner le travail de chacune de ces personnes sur les comics de cette semaine.
Une plutôt bonne semaine même si le Batgirl #30 n’a fait que me confirmer ce que je pensais qu’il se passerait à la fin de Forever Evil … (Ou pas si finalement ils reviennent en arrière)

Biggy
10 années il y a

The Royals semble intéressant!

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