Showcase #9 : Flash Rebirth

On est à la bourre Skeets. Utilise ta fonction random et balance moi en avril de … heu… une année récente. Je pourrais trouver un comics que je connais, tu vois ! Allez go ! … Le premier avril 2009. C’est un genre de blague Skeets ? Oui, je sais, tu n’y peux rien si des comics sont parus ce jour-là. Ok, voyons voir… Authority #9, non, trop austère… Battle for the Cowl – Man Bat #1… hum, trop poilu… non, je veux un truc jeune, dynamique, sympa, fun ! Tu vois, à l’aube de cette phase deux je veux du renouveau, du punchy, du … du Flash ? Ha voilà, Flash Rebirth #1, parfait, ça fera l’affaire. Merci Skeets, retour à notre époque s’il te plaît !

C’est donc le 1er avril 2009 que Geoff Johns lance son premier numéro de Flash: Rebirth, en plein période de prélude à Blackest Night, dessiné au passage par un Ethan Van Sciver en très grande forme (qui signe aussi les couvertures). Cette saga « Rebirth » (à l’image de Green Lantern : Rebirth, avec les mêmes auteurs donc) permettra à Barry Allen de réintégrer la continuité post-crisis. Car depuis son sacrifice tragique à la fin de Crisis on Infinite Earth, Barry était un grand oublié (en dehors de quelques histoires et caméos en passant) au profit du aujourd’hui regretté (plus pour longtemps) Wally West. Oui, nous les fans de comics, on passe notre temps à regretter ce qui était avant et quand ça revient, on se plaint que c’est pas comme avant quand même. Soit…

Barry est en fait réellement revenu dans l’univers principal de DC Comics dans l’event Final Crisis, il a aidé la Justice League et les autres héros à mettre fin à Darkseid. Avant cela, il avait fait des apparitions lors d’Infinite Crisis après laquelle il aurait été coincé dans un univers alternatif. Toujours est-il que Rebirth ouvre l’histoire sur une fête en l’honneur de Barry Allen (et accessoirement, d’un fou mystérieux tuant des scientifiques dans un laboratoire et s’efforçant de réunir les conditions pour obtenir les pouvoirs de Flash). Barry n’est pas très motivé par cette nouvelle. Une conversation avec Hal Jordan plus loin, et son état d’esprit ne change pas. Il est plein de regrets, et prétend qu’il ne doit pas être en retard pour sauver de nouveau le monde. Le complexe du super-héros frappe fort chez le personnage dans ce premier numéro. À noter que le plus grand regret de Barry, c’est de ne pas avoir pu sauver sa mère. Ainsi, Geoff Johns distille déjà les premières pistes qui nous mèneront à Flashpoint deux ans plus tard (il a fait pire que deux ans…).

Toute la famille Flash est représentée ici. Ainsi, Iris West, très heureuse de trouver Barry, se prépare pour la fête et la grande parade en l’honneur du Flash originel de Central City. Wally West et ses deux enfants, Jai et Iris, patientent avec une partie des Titans avant que la fête commence. Il est très heureux que Barry soit de retour, lui donnant enfin le bon prétexte pour arrêter de jouer les super-héros et de s’occuper de ses enfants (sa propre série s’étant arrêté quelques mois plus tôt, en février). Et de son coté, nous avons un Bart Allen (avec les Teen Titans cette fois), très mécontent du retour de Barry, même s’il est son petit fils. Il trouve ce retour injuste et estime que Wally mérite sa place de Flash. C’est à travers ce personnage que les fans de Wally West de l’époque pouvaient clairement s’identifier, surtout quand il dit : « Barry, je le connais à peine de toute façon ». Wally West étant le Flash de toute une jeune génération de lecteurs, encore aujourd’hui. Et nous voyons aussi Jay Garrick, avec ses amis de la JSA, en train, là aussi, d’installer des préparatifs pour la fête. Le vieux Flash explique à ses amis comment Barry lui a permis de reprendre confiance en ses pouvoirs et en lui-même pour se remettre à « courir » (c’est un genre de fixation pour les Flash oui…).

Le numéro se termine sur une note assez dramatique puisqu’alors que Barry fait une petite course pour s’exercer (dirons nous… ou pour bouder dirons les autres), un ancien ennemi de Wally, alors prisonnier lui aussi de la Speed Force (comme l’était Barry pendant toute ces années en fait, Johnserie powa !!), surgit derrière lui. Barry essaye de le toucher, mais en lui posant la main sur l’épaule, le vilain se désintègre sous ses yeux. Et au même moment, tout les gens connectés à la speed force reçoivent une décharge violente qui semble tous les affaiblir…

On sait tous ce que cette série apportera beaucoup au personnage et qu’elle mènera (en faisant un crochet par Blackest Night) à la série on-going pré-Flashpoint, The Flash, écrite par Geoff Johns. Mais en guise d’image bonus, rien à voir (ou presque), voici une belle « photo » de famille…

Alors, les loulous, qui est qui ? Le premier qui répond juste aura heu… ma plus grande estime (et peut-être un bisou de Harley Huntress lors d’une future convention… mais faut peut-être que je lui demande avant… et si c’est une fille qui gagne et qu’elle préfère un garçon, on demandera à Deiimo ! D’ailleurs, si un garçon gagne et préfère aussi un garçon, Deiimo sera tout autant ravi d’aider !). À la semaine prochaine !