[Review Express VO] Semaine #134 (Forever Evil, First Contact)

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Le Coup de Cœur de la semaine

  • Catwoman #29

Le Top de la semaine

  • The Sandman : Overture #2

Le Flop de la semaine

  • Teen Titans #29

Bonjour à tous et bienvenue dans votre rendez-vous hebdomadaire des Review Express VO où l’équipe vous propose, comme à son habitude, ses critiques sur les sorties Vertigo, Beyond the New 52, et New 52 de la semaine ! Cette semaine aura été marquée chez Vertigo par l’arrivée plus qu’attendue du second numéro de The Sandman : Overture, alors que du côté des New 52, c’est toute une flopée de série qui s’arrêtent avec les derniers numéros de Batman : The Dark KnightTalonForever Evil : A.R.G.U.S. et Rogues Rebellion. Conclusion également dans la partie Beyond du crossover DC Universe vs. The Masters of the Universe. De son côté, l’event Forever Evil : Blight s’est achevé dans Justice League Dark #29, l’occasion pour nous de vous proposer une review complète de cette conclusion. N’hésitez pas à nous faire part de vos lectures et avis dans les commentaires ! 


VERTIGO

 

DEAD BOY DETECTIVES #4

review DEAD BOY DETECTIVE #4

Nous voici à la fin du premier arc de cette nouvelle série Dead Boy Detectives. Charles, Edwin et leur nouvelle amie Crystal se retrouvent pris au piège au milieu de fantômes cruels et de démons. Ces démons étaient présentés dans le numéro précédent, ici on les découvre réellement. C’est plutôt pas mal, mais je vous avoue avoir à quelques moment été perdue dans l’histoire et certains détails techniques. C’est intéressant, c’est rythmé, les planches et la colorisation collent toujours, mais certains points sont assez maladroitement présentés. Maintenant il faut voir ce que nous réserve la suite, voir le travail de caractérisation des trois membres de cette équipe. Car maintenant qu’ils ont quitté St.Hilarions, je suis curieuse de voir ce qui les attend. Surtout qu’en plus, nous savons maintenant ce qui s’est passé pour les morts de Charles et Edwin. Mais bon, il semblerait que Crystal ait déjà adopté ces deux nouveaux amis translucides et soit en passe de leurs confier une nouvelle mission.

– Harley

Note : 6/10

 

THE SANDMAN : OVERTURE #2

review THE SANDMAN : OVERTURE #2

Dieu que c’est beau ! Dieu que c’est magnifique ! J.H. Williams III livre ici un de ses meilleurs numéros. Des fresques poétiques, magiques, présentant des détails à vous renverser. Le tout pour illustrer le voyage que Dream entreprend. Un voyage lui aussi poétique, avec toujours cette empreinte de nostalgie. Le scénario nous laisse voyager au fil des cases et des tribulations de Neil Gaiman, on vogue comme sur une barque, bercés par l’eau. C’est toujours aussi plaisant. L’histoire se complique un petit peu car le rassemblement de toutes les vies de Dream sont réunies pour une raison particulière qui n’augure rien de bon. Une porte s’ouvre donc vers une nouvelle aventure, une nouvelle dimension dans laquelle j’ai hâte de me plonger.

Que dire d’un numéro qui allie perfection scénaristique et artistique ? Si ce n’est que c’est un voyage que tout le monde devrait tenter. En plus, vous n’avez pas l’excuse du “j’ai pas lu la suite” puisqu’il s’agit du prequel à la série The Sandman. Merci Vertigo, Neil Gaiman, J.H. Williams III pour cette claque. Elle a mis du temps à arriver, mais là, ça en vaut vraiment la peine.

– Harley

Note : 10/10

 

THE WAKE #7

review THE WAKE #7

The Wake continue dans cette troisième partie (la seconde n’aura donc duré que le numéro précédent), et Leeward est persuadée d’avoir bien entendu le docteur Lee Archer dans son émetteur radio… Ce qui semble bien entendu absurde puisque cela impliquerait que l’héroïne de la première partie de cette mini-série serait toujours vivante, deux siècles après la prise du monde par les Mers… Snyder nous dépeint cette Leeward comme très intrépide et ambitieuse, avec une première moitié de numéro très bavarde, plus qu’à l’ordinaire. C’est sans compter une seconde partie beaucoup plus riche en action et qui amène son lot de bouleversements pour une histoire qui, définitivement, n’a pas fini de nous surprendre. On pourra regretter un certain nombre d’explications concernant les motivations des « méchants dirigeants », mais le numéro se lit très bien. Aux dessins, Sean Murphy déçoit un petit peu sur certaines planches, et si sa créativité transpire toujours dans les décors qu’il nous offre, certains visages sont un peu brouillons, certaines scènes manquent de finition. Reste une page pleine qui vous mettra une belle claque ainsi qu’un effort de composition avec les effets d’eau qui sont très réussis. Tout cela rend le numéro fort appréciable, même si on a connu mieux !

– ArnoKikoo

Note : 7/10


BEYOND

 

ADVENTURES OF SUPERMAN #46-48

review ADVENTURES OF SUPERMAN #46

Finalement je crois que la décision était sage. Celle de ne faire la review qu’une fois l’histoire entièrement racontée et non plus par chapitre. C’est fou comme les choses peuvent bien tomber puisque pour celle-ci je pense que je n’aurais pas été très sympa pour les deux premiers numéros, alors que dans son ensemble, l’histoire racontée est vraiment convaincante. Sans rentrer dans le détail, au départ on a l’impression d’assister à des leçons qui n’en sont pas vraiment alors que Kamandi est le narrateur pour un empereur de la Terre à tête de renard en plein désespoir à la vue d’une planète sur le point de mourir. Les trois chapitres ensembles forment un tout absolument sidérant de cohérence qui n’a finalement qu’un seul but, nous dire de ne jamais abandonner, de ne jamais nous arrêter, mais qu’en cela, il faut aussi se montrer patient car l’échec n’est qu’une barrière que nous nous créons nous même. En cela, les scénettes qui nous sont contées  font dans le jusqu’au-boutisme de cette logique en dépeignant un Superman qui s’est transcendé pour parvenir à sauver ce qu’il ne pouvait pas sauver à un instant T, en attendant tout simplement la fin de tout. À 0,99€ le chapitre, je vous conseille fortement cet arc en trois chapitres qui sort des sentiers battus des Superman d’aujourd’hui.

– Nathko

Note : 9/10

 

DC UNIVERSE VS. THE MASTERS OF THE UNIVERSE #6

review DC UNIVERSE VS. THE MASTERS OF THE UNIVERSE #6

Conclusion bourrine s’il en est du crossover entre He-Man, ses potes et le DC Universe. Ici, Giffen et Bedard choisissent de jouer allègrement la carte du « gros pétage de câble » en balançant vraiment TOUT LE MONDE dans la mêlée finale. Mais pas à moitié hein ! Les caméos sont justes incalculables tellement ils sont nombreux. Et dire que ce crossover avait démarré de manière si subtile. Mais bon, il faut être honnête, à quoi nous nous attendions ? Je dois dire que dans le registre du fan-service, c’est quand même vachement fun. Voir un Superman qui attaque le grand méchant avec l’épée de Greyskull (l’épée qui donne son pouvoir à He-Man/Musclor, pour les noobs), franchement, ça n’a pas de prix ! D’ailleurs, ces deux personnages se placent très gentiment en héros de ce numéro alors que finalement, ils ont plutôt été discrets jusque là. Mais la baston finale atteint un niveau épique rarement atteint dans un comics mainstream ! Après hein, niveau dialogues et profondeur de personnage, à part He-Man qui a toujours droit à une belle exposition (et la petite surprise Black Alice), y’a vraiment pas de quoi fouetter un chat. Mais honnêtement, pour ce que c’est, ça reste bien foufou et amusant à lire. Sinon, bien évidemment, c’est carrément un appel du pied avoué pour dire aux fans du DC Verse de venir jeter un oeil à la série régulière sur He-Man, qui prend une tournure relativement intéressante cette semaine ! Sinon, niveau dessin, c’est un peu le fouillis sur les décors du fond et la masse de bonhommes présents, mais sur les gros plans et détails, ça passe bien et ça fait son boulot, surtout sur la partie de Pop Mahn.

– Freytaw

Note : 7/10

 

HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #11

review HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #11

Beaucoup plus sérieuse que le crossover ci-dessus, la série régulière sur He-Man prend une tournure plutôt dramatique ce mois-ci. Il faut dire que ça commencait doucement à sentir le moisi la dernière fois. Mais pour le coup, ça réhausse définitivement l’intérêt que j’avais pour cet arc que je trouvais un peu long et barbant. La quête pour libérer la Sorceress prend une tournure complètement inédite puisque He-Man et ses alliés doivent maintenant se confronter à une menace ancienne d’Eternia, qui surgit de manière totalement inattendue. Et s’ensuit un combat assez violent qui va devoir mettre à profit les compétences de chacun. Ou presque. La tournure des évènements s’annonce corsée et délicate pour la suite, mais peut-être que Dan Abnett nous réserve quelques nouvelles surprises pour changer le cours des évènements (parce que là, ça craint pour He-Man et ses potes !). Les dessins changent encore cette semaine (et franchement c’est pénible) pour un style plus classique et… sans intérêt (alors que j’avais particulièrement aimé le mois dernier). C’est Tom Derenick qui s’y colle (j’ai l’impression de voir ce mec partout en ce moment), et c’est avec l’irrégularité qu’on lui connait, même s’il s’en sort pas trop mal… J’espère un retour de Pop Mahn sur le titre le mois prochain vu que le crossover est fini…

– Freytaw

Note : 7/10

INJUSTICE : YEAR TWO #6

review INJUSTICE : YEAR TWO #6

Ce Year Two d’Injustice montre clairement, après six numéros, qu’il n’est pas qu’une simple répétition de ce que l’Année Un avait fait. Ici le rythme est bien plus lent, plus posé, réfléchi. Superman a franchi la limite et il se dessine maintenant deux clans distincts. Tom Taylor construit patiemment l’inéluctable guerre en le Green Lantern Corps et Superman. Doucement mais sûrement l’auteur nous montre les points de vues de chacun et les décisions qui vont avec. Dans ce chapitre la star c’est Jim Gordon qui a droit à un dialogue saisissant avec quelqu’un qu’il connait bien. Le voilà dans une situation où il ne peut plus rien faire et la seule façon d’avancer et de jouer carte sur table. Il nous prouve qu’il est n’est pas cet imbécile qui n’est au courant de rien concernant Batman ; sa propre famille et sa ville. Les soldats de Superman sont maintenant les maîtres de Gotham et Gordon se sent acculé au point de faire une révélation fracassante. Ce Year Two se savoure comme un pot d’Hagendazs quand Year One ressemblait plus à des shots de tequila. La tension monte toujours un peu plus comme si un numéro était l’équivalent d’un échelon d’une échelle jusqu’au moment où l’on atteindra le point culminant, la fin.

– Nathko

Note : 9/10

JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #16

review JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #16

Je suis plutôt mitigé sur cette fin d’arc, alors que Brainiac semblait réellement tout-puissant depuis le début, Christos Gage nous ramène un personnage qui s’était fait (un peu) oublier, et qui évidemment fait pencher la balance du bon côté, mais un peu trop facilement. On résout donc cette histoire d’invasion de façon un peu trop rapide, mais on n’a même pas le temps de souffler puisque le retour du dit personnage sert en effet d’introduction au crossover qui aura lieu les prochaines semaines entre les deux séries de l’univers Beyond 2.0. Alors on pourra pester contre cet aspect purement teaser, reste que le crossover a l’air intriguant, même si je suis plutôt sceptique sur l’utilisation de la série Batman Beyond 2.0 dedans. On verra, hein. Au niveau des dessins, Iban Coello tient toujours la forme, et même sur un format de ce genre, arrive à rendre la fin du combat contre Brainiac assez épique (bien que trop vite résolue), et le personnage qui revient (ça tease sec, hein ?) envoie vraiment du lourd, ça fait plaisir !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

 


NEW 52

 

ALL-STAR WESTERN #29

review ALL-STAR WESTERN #29

Nous y revoilà, le bon vieux far west ! Quel soulagement ! Enfin… mesurons un peu le sujet, car à peine arrivé, la sûreté du « nouveau monde » est mise quelque peu en doute quand une tribu apache s’attaque à Jonah Hex et Gina. Mais on parle de Jonah Hex, qui même sans sa cicatrice, sait jouer du flingue ! Au delà de cette introduction mouvementée, le numéro revient clairement aux sources du titre, même aux sources de la série Jonah Hex. Disons qu’Hex va raconter une vieille histoire à Gina, une histoire qui ressemblerait à s’y méprendre à un bon vieux one-shot comme avaient l’habitude de nous servir Gray et Palmiotti à la bonne époque. Après toutes ces péripéties rocambolesques dans le futur, ça fait un bien fou (même si ces dernières étaient fun). Un numéro simple et efficace, qui renoue avec les bases de la série. Donc non, Gray et Palmiotti n’ont pas oublié ce qu’est Jonah Hex, pour les plus sceptiques. À noter ensuite, la fin de l’épisode, qui revient dans le présent (enfin le passé ouais, mais vous m’aurez compris), et qui est… juste choquante et atroce. Comme savent si bien le faire les deux compères. Et là, mon petit coeur saigne… Niveau dessins, je regrette l’absence de Moritat (certainement en pause), même si son remplaçant fait un boulot honnête. Mais le côté crado manque un peu, surtout vu le contexte de l’épisode. En somme, un très bon numéro qui renoue avec les prémices de la séries et qui choque… bien comme il faut. Vivement la suite !

– Freytaw

Note : 8/10

 

 

AQUAMAN #29

review AQUAMAN #29

Depuis la prise de pouvoir de Jeff Parker sur la série Aquaman, celle-ci n’a guère changé, et pour cause, l’auteur reste dans la droite lignée de ce que faisait Geoff Johns, en au moins aussi bien. Le seul véritable changement que l’on peut entrevoir c’est la tournure que le titre prend, se transformant en un Wonder Woman aquatique. L’univers d’Aquaman est très particulier, tout comme celui de l’Amazone et c’est dans la richesse de l’histoire de celui-ci que va puiser Parker pour faire ses histoires. La grande différence avec la demoiselle c’est qu’Aquaman ne s’isole pas et fait références à d’autres héros et évènements qui se déroulent en parallèle. Ce numéro en est encore le parfait exemple et il n’est pas vraiment étonnant de voir que l’Olympe et Atlantis étaient relativement liés. C’est d’ailleurs une relation que j’aimerais voir se développer, mais ce sera sûrement après le départ du duo actuel de la série Wonder Woman. Avec toujours autant d’action et de mystères qui ne demandent qu’à être dévoilés, ce numéro #29 reste une valeur sure même si’l pourra laisser sur le carreau certains lecteurs moins fans de ce type d’aventure à base de monstres.

Petit bémol du côté de Paul Pelletier que je trouve assez peu détaillé, voire même plutôt grossier par moment, sans qu’à aucun moment on ne soit vraiment surpris par la beauté d’une planche. Dommage.

– Nathko

Note : 7/10

 

BATMAN : THE DARK KNIGHT #29, dernier numéro

review BATMAN : THE DARK KNIGHT #29

Hé bien voilà, The Dark Knight c’est fini pour de bon. Et on le ressent à peine dans ce numéro, Gregg Hurwitz nous offre la conclusion de l’histoire amorcée au précédent numéro, mais on a pas tellement l’impression d’avoir une fin de série, malgré cette dernière page qui laisse plein d’ouvertures. Au niveau du scénario, Hurwitz se laisse aller, de façon surprenante, à quelques touches d’humour en début, vite rattrapées par la noirceur des évènements. Abraham Langström est toujours autant un p*tain de sale type, et le cynisme qui se dégage lors des dernières pages aura sûrement pour but de vous agacer ! Mais quand un auteur arrive à vous faire ressentir des émotions, c’est toujours quelque chose de positif, à mon sens.

Par contre au niveau des dessins, on est bien loin du niveau d’Ethan Van Sciver (qui livre une superbe couverture, néanmoins). Jorge Lucas colle pourtant dans l’ambiance du titre et de l’histoire avec ce style très sombre, et un peu sale, seulement il y a faire des dessins sales, et faire des dessins brouillons. Manque de bol, et notamment en présence du Man-Bat, on sent que l’artiste patine un peu – mais c’est surtout qu’il souffre énormément de la comparaison avec Sciver qui nous donnait un Man-Bat absolument saisissant. C’est dommage, même si le numéro dans son ensemble se laisse bien lire. Mais soyez également certains qu’il ne vous restera pas en mémoire bien longtemps !

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

 

CATWOMAN #29

review CATWOMAN #29

HALLELUJAH ! Sholly Fisch prend le scénario en main pour ce numéro, et ça fait un bien fou ! On retrouve une Catwoman féline, sensuelle, aguicheuse et voleuse. On retrouve bien les attitudes et pensées de la voleuse, ses situations compliquées, son jeu du chat et de la (chauve-)souris. C’est bon. Il y a même un joli twist que je n’ai absolument pas senti venir sur qui est l’employeur de Catwoman pour aller voler un nouveau traitement miracle pour la chimiothérapie. J’en veux encore des numéros comme ça, des numéros où l’on retrouve une Catwoman énergique, intéressante comme dans les belles années et pas comme celle d’Ann Nocenti.

L’équipe en charge des planches fait également du bon travail. Bon, certaines formes féminines sont très exagérées, encore plus que d’habitude, mais dans l’ensemble c’est de bonne qualité ! En clair, merci pour cette pause Nocentiesque qui remonte le moral et prouve que la Catwoman qu’on aime n’a pas disparue !

– Harley

Note : 7,5/10

THE FLASH #29

review THE FLASH #29

Buccellato continue de nous montrer son Flash version détective et quand on sait qu’il va bientôt atterrir sur Detective Comics, on peut le comprendre mais j’espère juste qu’il sera un peu plus en forme parce que là c’est loin d’être exceptionnel. En fait j’ai un peu l’impression qu’il est en pilote automatique au niveau de l’écriture. En effet, pendant une partie du numéro, on nous fait espérer un grand changement dans la vie de Barry Allen avant que tout ne rentre finalement dans l’ordre et donc ce qui a été construit jusqu’à ce moment tombe un peu à plat et c’est dommage. En plus la narration est assez confuse par moment avec des pages entières uniquement consacrées aux monologues intérieurs du personnage qui ne servent qu’à faire le point sur l’intrigue par rapport aux numéros précédents. Je ne vais quand même pas complètement enterrer cet épisode qui demeure assez efficace si on le lit sans trop d’exigence, le cliffhanger a même réussi à piquer ma curiosité. Côté dessins, Patrick Zircher est remplacé par Augustin Padilla qui livre un travail très classique mais honnête avec même deux ou trois jolies séquences d’actions.

Vous l’aurez compris The Flash #29 ne restera pas dans les annales. C’est même le genre de numéro vite lu et hélas vite oublié mais si vous n’êtes pas trop regardant, ça peut faire l’affaire pour passer le temps.

– n00dle

Note : 6/10

FOREVER EVIL : A.R.G.U.S. #6, dernier numéro

review FOREVER EVIL : A.R.G.U.S. #6

Voilà un numéro qui vient « conclure » la péripétie de Steve Trevor, qui aura gagné, en l’espace de 6 numéros, le titre de héros au sens premier du terme. Fini le temps où il était recalé au stade du love interest et du mec de l’armée sans profondeur. On a maintenant un personnage confirmé à travers ce titre et ce dernier numéro qui mise autant sur l’action que les dialogues pour expliciter le contexte. J’avais peur d’un gros fouillis vu qu’il me semblait manquer plein d’éléments pour conclure ce numéro (même si la récupération du lasso est un chouia trop facile). Pour autant, l’ensemble se veut pertinent et bien mystérieux. Même si je regretterais que toutes les histoires tournant autour des ennemis d’A.R.G.U.S., les « Crimson Men », ainsi nommés, aient une véritable réponse. Mais non, tout ceci sera dans Justice League. On pourra toujours se plaindre que cette mini était un genre de gros « teaser » pour l’avenir de Steve et de l’A.R.G.U.S., mais ça serait oublier tout le développement des personnages autour de ce héros confirmé (oui j’insiste). Je n’aurais pas cru m’attacher autant au bonhomme, et j’espère qu’il arrivera à reprendre son destin en main (car c’est pas gagné). Niveau dessins, c’est au niveau du reste de la série, c’est à dire regardable mais inégal… Oui, on peut pas tout avoir. Sinon, bien sûr, ce titre aura de vrais répercussions sur l’event principal, puisque Steve interviendra dans Forever Evil #7.

– Freytaw

Note : 7/10

FOREVER EVIL : ROGUES REBELLION #6, dernier numéro

review FOREVER EVIL : ROGUES REBELLION #6

C’est plutôt cool quand le dernier numéro d’une série est aussi le meilleur, histoire de finir en beauté. C’est exactement le cas ici, et même si on nous a vendu cet épisode comme étant l’affrontement final entre les Rogues et le Crime Syndicate, tout ça passe au second plan. L’important ici, c’est la véritable lettre d’amour qu’écrit Brian Buccellato pour ces personnages qu’il a si bien cernés. Peut-être est-ce parce que je suis fan des Rogues depuis bien longtemps mais il m’a été impossible de ne pas finir avec le sourire aux lèvres comme un idiot devant les dernières pages. Maintenant si j’essaie d’être un peu objectif, tout n’est pas parfait et on voit bien quelques ficelles ici et là, notamment le retour d’un personnage qu’on voit arriver à 10km. Mais encore une fois c’est secondaire, ce qui compte c’est qu’en 20 pages j’ai pris ma dose de fun pour la semaine et c’est aussi dû à Scott Hepburn qui est, de mieux en mieux, parvenu à cerner l’ambiance de cette histoire au fil des numéros.

Voilà Rogues Rebellion c’est fini et c’était vraiment excellent mais aussi très frustrant. En effet maintenant que Buccellato en a fini avec cette mini série mais aussi avec Flash, on peut craindre que cette fin finalement très ouverte ne trouve de réelle suite à l’avenir. À moins peut-être que l’auteur ne nous sorte une ongoing sur les Rogues ? Sincèrement j’en doute mais on peut toujours rêver !

– n00dle

Note : 8,5/10

LARFLEEZE #9

review LARFLEEZE #9

Larfleeze, c’est génial ! Toutes ces références de fifous qui se cachent partout. Dans chaque planète visitée, dans chaque personnage ou dieu complètement fou… Cet épisode est un bon florilège du gros délire que représente cette lecture ! Que c’est fun bon sang ! Ces dieux sont tous aussi puissants et ridicules les uns que les autres, des paradoxes sur pattes, mais l’alchimie explosive entre eux ne fait que renforcer cet aspect, et balancer un singe orange au milieu (le petit sobriquet de Larfleeze depuis quelques temps), ce n’est que rajouter la cerise sur un gâteau succulent ! Ça fourmille de détails, de folie douce et de lol. Cette série, c’est du bonheur en barre. Les inspirations de Giffen et DeMatteis vont loin (avec du Ron L. Hubbard entre autres…) et ce comics en plus d’être drôle, fourmille d’idées incroyables. Sinon, ce numéro pourrait se traduire bêtement par une baston générale, vu que Larfleeze est enfin chez la famille de Sera (la déesse maitresse de Stargrave) pour récupérer son majordome. Même si son attention et son avarice vont le faire changer d’objectif… Comme d’habitude. Et Scott Kolins brille toujours autant dans son exécution, si ce n’est plus ! Les mimiques de chacun des personnages parlent pour eux, tellement qu’on se passerait presque des dialogues si ceux-ci n’étaient pas aussi succulents. Vous l’aurez compris, j’adore cet épisode et j’adore toujours cette série !

– Freytaw

Note : 9/10

RED LANTERNS #29

review RED LANTERNS #29

Ah l’un des coups de cœur de la semaine. Red Lanterns sous la plume de Charles Soule c’est juste du plaisir coupable. Ce numéro #29 s’articule autour de la nouvelle recrue en la personne de Kara Zor-El. Le moins que l’on puisse dire c’est que la Kryptonienne n’a jamais été aussi bien écrite que dans ce numéro, depuis longtemps. C’est à Charles Soule qu’on doit ce fait puisque en l’espace d’un chapitre il fait avancer le chmilbliq qui l’entoure comme personne. L’implication de Superman est non seulement judicieuse mais salvatrice car pour la première fois les choses sont dites telles qu’elles auraient dû l’être il y de cela bien longtemps dans la série de l’intéressé. Les Red Lanterns sont un groupe franchement sympathique et ce trio vous fera sourire à de nombreuses reprises, sans même avoir à vous forcer. La narration est vraiment fluide et tout cela s’enchaine sans temps mort, sans cases en trop. Moi qui n’étais pas spécialement fan de voir Kara dans ce nouveau rôle (surtout parce que ça me semblait à la fois logique mais trop facile), Soule me remet à ma place en me prouvant que le personnage a toujours quelque chose à offrir.

Alessandro Vitti a un style que j’apprécie très fortement puisqu’il est de la veine de ces artistes du genre Aaron Kuder et cela colle parfaitement à l’histoire et à l’ambiance du titre. Belle surprise !

– Nathko

Note : 9/10

SUICIDE SQUAD : AMANDA WALLER #1

review SUICIDE SQUAD : AMANDA WALLER #1

C’est pas mal du tout ce petit one-shot dites moi. On se retrouve face à Amanda Waller qui doit faire des choix cornéliens, elle doit jongler entre les vies et les morts, les coupables et les innocents. Il est vrai qu’elle n’a pas la vie facile dans Suicide Squad, mais ici on la découvre d’une façon plus personnelle. On fait un bond dans ses pensées profondes, les doutes qu’elle peut ressentir au moment de faire les choix difficiles qui se posent à elle. C’est agréable de la découvrir de la sorte, mais ce numéro qui se situe avant Suicide Squad #24 aurait eu sa place en étant publié avant. Car on aurait pu mieux appréhender certaines décisions prises par le personnage lors de l’arc Forever Evil. Jim Zub apporte donc de la profondeur à Amanda Waller. Côté planches on retrouve André Coelho, et c’est pas trop mal. Autant certains zooms sur le visage d’Amanda Waller sont douteux, mais certaines planches dont une de plein pied sont de très bonne qualité. Pas mal donc pour donner de l’importance au personnage d’Amanda Waller.

– Harley

Note : 7/10

 

SUPERMAN #29

review SUPERMAN #29

Comme d’hab’, la cover est mensongère sur le contenu de ce numéro. Oui Starfire et Superman échangent quelques velléités mais ça ne dure guère que 2 pages. Le gros de l’histoire c’est surtout le retour des « pas du tout regrettés » Daemonites qui débarquent à très court terme avec un fond d’histoire pour Starfire, pour que son implication soit réellement justifiée. Globalement la lecture est agréable, les gros travers de Lodbell ne se font pas trop présents et n’alourdissent pas nécessairement la narration au point d’en faire quelque chose d’imbuvable. Nous sommes dans la bonne direction. Ce qui me gêne finalement c’est que cette nouvelle menace, qui est quand même censée être quasi-insurmontable, n’est présente que pour en introduire une autre qui l’est encore plus. Pour savoir ce que c’est je vous laisserai le soin de lire ce numéro pour ceux qui auront de l’extra-cash. Parce que même si j’ai passé un bon moment, il ne faut pas se leurrer, ça ne vole pas bien haut même si Ed Benes parvient à insuffle beaucoup de dynamisme aux différentes scènes. Il semblerait donc que Lobdell n’arrive pas à se sortir de ses classiques et que le renouveau de Superman passera forcément par un autre auteur. Dommage car comme toujours, en substance il y tous les éléments pour faire cette histoire quelque chose de vraiment divertissant.

– Nathko

Note : 5/10

TALON #17, dernier numéro

review TALON #17

Tim Seeley sait écrire, et on le ressent ! Les choses bougent réellement dans ce numéro et le statu quo de Talon en sera bouleversé. Mais ce qui frappe le plus dans ces quelques pages ce sont les dialogues de Lord Death Man et sa caractérisation : le personnage est com-plè-te-ment cinglé et entretient un côté horrifique mâtiné d’humour absurde qui le rend absolument délicieux. L’affrontement contre Talon envoie du lourd d’autant que d’autres personnages s’affrontent à côté ; vous m’aurez compris qu’il y a du contenu, et la fin du numéro, et de la série, est en premier lieu plus satisfaisante que celle qu’avait fait Tynion, d’autant plus qu’elle se cadre au final dans le même sens. The End ? Pas si sûr, et je ne serai pas surpris de revoir Calvin Rose dans Batman Eternal même si, en l’occurence, on peut quitter le personnage sans trop de regrets à présent.

Au niveau des dessins, Jorge Lucas s’en tire plutôt bien, son Lord Death Man est délicieux et l’action est bien sanglante, on a une ambiance assez lourde et poisseuse qui fait bien ressentir le stress de la situation dans laquelle nos héros se trouvent.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

TEEN TITANS #29

review TEEN TITANS #29

La fin est proche et j’ai vraiment l’impression d’arriver moi-même au bout de ce qu’il est possible d’endurer pour une série. Teen Titans ne se relèvera pas, même pas à la fin. Il suffit de lire ce Teen Titans #29 pour en être certain. Entre un début plus poussif tu meurs, parce que la personnalité de Kid Flash semble s’être enfin fixée sur une version ultra neuneu du personnage qui s’engage dans une conversation avec Solstice qui ferait même honte aux Feux de l’Amour. La suite est presque pire, Red Robin et Cassie qui se roulent une pelle sur, là aussi, des dialogues qui ne riment à rien et dont la seule qualité sont d’être sans fond. Et puis on arrive à la fin pour revenir à l’histoire de base, celle d’Harvest, celle qui dure depuis presque deux ans…

Même Tyler Kirkham n’arrive pas à sauver ce qui pourrait l’être parce que franchement ce n’est une panacée de son côté. Certains visages sont carrément ratés et pour la première fois, le fait que TOUS les personnages aient les yeux bleus m’a choqué. C’était comme ça avant ?

– Nathko

Note : 2/10

WORLDS’ FINEST #21, « First Contact » partie 4

review WORLDS' FINEST #21

Il est tout même inconcevable pour moi de pardonner DC lorsque, en plein crossover, le chapitre 4 sort avant le chapitre 3. Non seulement je me moque de ce qu’il s’est passé dans le chapitre 3 mais en plus cela diminue obligatoirement l’impact du 4ème. On se retrouve ainsi avec un morceau de l’histoire en moins, on s’en rend compte immédiatement mais heureusement on arrive à boucher les trous très facilement et ça c’est de mauvaise augure pour le chapitre manquant qui se retrouve très dispensable. Ce que l’on attendait depuis le début, c’est-à-dire un semblant d’interaction avec la Terre d’origines des deux héroïnes est enfin là, simplement caressée du doigt avant de nous être retirée. Il fallait s’y attendre et c’est surtout ce que ça peut sous-entendre en termes d’event d’univers qui m’intrigue le plus. La recette est ici la même que dans les précédents numéros avec des interactions entres les personnages intéressantes même si moins percutantes, de l’action même si moins passionnante et c’est là qu’on se dit : « finalement c’est la même chose en moins bien qu’au début ». C’est d’ailleurs le même constat pour la partie artistique qui parait moins constante et surtout plus brouillonne. Ca ne casse pas trois pattes à un canard quoi…

– Nathko

Note : 6/10

Je ne vais pas répéter ce que mon collègue du dessus a dit sur le problème éditorial (le fameux !) lié à ce crossover, mais force est de reconnaître que pour le coup, c’est vraiment foiré. Heureusement, la situation entre Worlds’ Finest #20 et ce #21 n’a pas tellement évolué, ce qui n’augure rien de bon pour le Batman/Superman censé être entre les deux. Du coup, j’ai plutôt apprécié ce numéro où les évènements vont très vite, les interactions entre personnages sont toujours aussi prenantes, et le lien entre Earth 2 laisse entrevoir un jour meilleur pour la série. Car Paul Levitz nous replonge dans le statu quo de Power Girl et Huntress qui n’ont décidément pas fini de vouloir retrouver leur Terre d’origine, et ça en devient agaçant à force ! Mince, faudrait que ça bouge quoi, surtout qu’on y était presque, pourquoi ne pas s’être lancé dans l’aventure ?? Aux dessins, R.B. Silva me plaît toujours autant dans son style, avec cette colorisation toujours très marquée dont je vous rabâche les oreilles chaque mois ! Si quelques visages sont un peu loupés (Superman en premier), l’ensemble est visuellement très agréable ; si les enjeux scénaristiques étaient plus importants, le potentiel du futur de la série n’en serait que décuplé, mais il aura fallu se contenter d’un mini-crossover qui, in fine, n’apporte pas autant qu’on aurait pu l’espérer. Le numéro en lui-même, lui, se lit plutôt bien, surtout si on se rappelle ce qu’était devenu la série il y a quelques mois…

– ArnoKikoo

Note : 7/10

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Julien

Julien

Fan de l'univers DC depuis mon enfance, j'ai lancé en 2012 ce projet avec Nathko dans un seul but : rendre l'univers DC Comics plus accessible à toutes et tous, à travers l'actualité, dossiers, guides et chroniques.
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Pr.Pyg
Pr.Pyg
10 années il y a

Petit bug sur la cote de « Red Lanterns 29 »

Freytaw
10 années il y a
Répondre à  Pr.Pyg

Yep c’est réparé, merci !

Dionakrin
Dionakrin
10 années il y a

Aaah c’est vrai que The Sandman: Overture #2 est juste magnifique *_* , et ce final à la fin d’All Star Western.. juste horrible.

Freytaw
9 années il y a
Répondre à  Dionakrin

Oui hein… la dure loi du monde du Far West !

batmatt
batmatt
10 années il y a

trop cool sandman

Vittorini
9 années il y a

Pas encore eu le courage de lire TT #29, et vu ce qui en est dit, ça donne encore moins envie.
Enfin quoi, ça peut pas être pire que le #28, si ? Il y a bien un moment où l’ignominie ne peut pas aller plus loin ! :(
La relation Cassie/Red Robin, ça me donne l’impression d’avoir loupé un numéro. Aux dernières nouvelles, Lobdell avait pas essayé de travailler la relation avec Kon ? J’ai l’impression que Tim est dépeint comme « Le mec qui galoche plus vite que son ombre et qu’il ne tire des batarangs ». Faut plus chercher à comprendre c’est ça ? :/
Heureusement, TT : Earth One sera là pour panser les blessures et offrir un peu de Old School …

spectra
spectra
9 années il y a
Répondre à  Vittorini

mouais vu le futur look de cyborg… Et pourquoi pas du bon new school?? ^^ sinon j’ai honte je n’ai eu aucune lecture DC comics cette semaine, honte sur moi.

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