Les points positifs :
Les points négatifs :
|
« The « guys » are gone forever, sweetcheeks. Say hello to Fury. » – Fury
- Scénario : Gail Simone, Ethan Van Sciver – Dessins : Yildray Cinar, Norm Rapmund (encreur partie 4 à 6) – Couleurs : Steve Buccelato, Hi-Fi – Couvertures : Ethan Van Sciever et Hi-Fi
- DC Comics JUSTICE LEAGUE – The Fury of Firestorm: The Nuclear Men Vol. 1 : God Particle – Contient : The Fury of Firestorm: The Nuclear Men #1-6 – 12 Septembre 2012 – Softcover – 144 pages – 14,99$
Ronnie Raymond, star du football dans son lycée, a quelques problèmes à s’entendre avec un certain Jason Rusch, « l’intello » classique qui est aussi journaliste à ses heures perdues. Un groupe extérieur va venir au lycée et mettre un peu le bazar (c’est peu de le dire), obligeant Jason a activer le processus « Firestorm » que ces types étaient venus chercher. Jason était en vérité en lien avec un certain professeur Stein qui lui a confié ce tube au pouvoir étrange. Lorsque Jason l’active, Ronnie est entraîné avec lui et ils subissent la transformation en Firestorm. S’en suit un combat dantesque entre un Firestorm géant qui se fait appeler Fury (la fusion entre Ronnie et Jason alors qu’ils se disputent).
Cette série est mauvaise (du moins sur ce premier tome). Ne nous le cachons pas. Peut-être à cause du duo de scénaristes qui est entré en « guerre » des le numéro #1 et a beaucoup de mal à se mettre d’accord ensuite (Gail Simone et Van Sciver, qui lui aurait peut-être mieux fait de rester au dessin). Peut-être à cause des clichés qui parcourent le titre, on nous ressort le bon vieux pamphlet du geek contre le sportif… Peut-être à cause d’idées comme la multiplicité des Firestorms de par le monde, parce que différents pays auraient eu accès à la technologie. Peut-être à cause du fait que même des terroristes ont accès à cette technologie et que c’est très mal expliqué. Sans doute à cause de tout ça.
Je trouve aussi que le comics nous sert une violence inouïe et injustifiée pour un titre tagué « Justice League« . Ainsi, dès les premières cases, nous assistons en bonne et due forme à une torture en règle d’une famille de campagne et à leur assassinat, oui les gamins aussi. La famille serait aussi concernée par le professeur Stein qui aurait soit disant balancé sa technologie à des gamins de différents pays. Comme ça. Plus tard, on assiste à la destruction entière d’un stade de football, avec public (de tout âge). L’horreur du nucléaire est ainsi dépeinte de manière très maladroite, car les seuls conséquences sont les remords de Ronnie Raymond qui n’a rien pu faire pour éviter le massacre. Le reste n’a que peu d’importance. Les terroristes sont justes méchants et veulent saccager l’Amérique. Leur motivation ? On s’en fiche. Mouais.
On a aussi cette compagnie derrière Stein (du moins, c’est ce qu’on essaie de nous raconter) et qui possède officiellement la technologie « Firestorm« , Z-tech, dont on se fout un peu. Avec une magnat des affaires défigurée et qui ne cherche que vengeance (mais visiblement n’a aucun lien avec les terroristes, juste avec les types qui massacrent des familles avec leur gosses, oui, en plus c’est un peu compliqué de s’y retrouver). Du grand délire, de grandes idées faussées par une écriture maladroite, et un concept de personnage surpuissant complètement « banalisé ». L’analogie avec le nucléaire est évidente, au vu des pouvoirs de Firestorm (manipuler la matière et en faire ce qu’il veux), mais ici, c’est juste idiot. Mais là je me répète.
De plus, Jason apprend à se servir des pouvoirs comme s’il avait toujours fait ça (sous prétexte que Stein lui a tout appris), et Ronnie explose juste de colère (littéralement). Une farce et une perte de temps. Les personnages sont caricaturés au possible et on assiste à un Teen Movie qui part en sucette. A la limite, j’aurais préféré qu’ils se concentrent sur le développement des personnages, mais dans ces premiers numéros, ça ne bouge pas d’un iota. Les deux protagonistes se détestent cordialement et finissent même par se séparer… Ouais, donc on peut dire que ça « évolue » un peu quand même du coup, mais on est pour le moment bien loin de ce que Firestorm est sensé être. Ce n’est pas gênant en soit, mais une fois de plus, c’est la violence disproportionnée avec laquelle l’ensemble est traité qui fait que cela ne fonctionne pas. Personnellement, je n’y crois pas.
Les dessins de Yaldray Cinar sont bons. Du moins, dans sa globalité. On ne peut pas enlever ce trait au titre. C’est coloré, c’est très visuel avec le Firestorm Protocol qui donne une identité à l’ensemble. En fait, je ne sais pas si le mot est juste mais l’ensemble fait très … nucléaire. Autant dire donc que cela colle au sujet. Pour donner un peu plus de précisions, imaginez une BD très portée sur la couleur orange ou le rouge, et quelques explosions par-ci par là. Alors oui, pour le coup, l’ensemble est aussi très agressif, ce qui renforce sans doute le sentiment général de violence crue qui se dégage du titre.
A oublier. Mais… car il y a toujours un mais. Ce numéro réécrit réellement les origines du personnage. De plus, il parait que la série va évoluer dans le bon sens (je n’ai pas encore lu les derniers numéros, quand Sciver n’est plus sur le titre). Donc, pour ceux qui se contrecarrent du personnage, comme je le disais, c’est clairement à oublier. Pour les nostalgiques très accrocs à l’ancienne continuité et complètement hermétiques au renouveau ? Ne lisez surtout pas ce machin, vous allez vous ouvrir les veines (probablement). Quand aux curieux, aux fous, et quelques personnages ouverts et toujours fans du personnage, c’est quand même une histoire d’origines alors bon… allez-y… Mais ne vous attendez pas à un chef d’oeuvre.
C’est moi où à chaque fois qu’il y a une série à chier, c’est Frey qui s’y colle ? Ha ce niveau là, ça devrait être remboursé par la sécurité sociale. En tout cas, la critique m’a bien confirmé dans mon envie de ne jamais lire ce titre là qui saccagerait totalement un personnage que je trouve personnellement passionnant et qui avait été sublimé lors de Blackest Night.
C’est juste pour contraster les bonnes notes que je met sur Forever Evil, histoire d’avoir un peu plus de crédibilité…
Et à Harley Quinn, non ? En tout cas tu me fais beaucoup rire sur cette review, on dirait que tu passes ton temps à essayer de justifier les bons points sans pour autant oublier les énormes défauts de la série, du genre « c’est stupide » … Ce qui est quand même difficilement pardonnable à une série.
C’est mon coté sympa (ou mon côté Crazy-El :D), c’est toujours important de montrer que y’a toujours du bon quelques part… même si là bon xD
lol lol Tient pour toi @mav lol
Frey, quand tu dis »bien loin de ce que Firestorm est sensé être. » Il devrait être qui? Il a une chose intéressante dans cette nouvelle lecture de ce super-héro. Dans ce lointain passé on n’avait pas vraiment exploré précisément ce lien avec le nucléaire, appelons ça une touche supplémentaire dans le développement du personnage. Le reste, alors là j’y peux rien. lol
Difficile de répondre à la question, mais je sais qu’il n’est pas sensé être un amalgame de jeune ados en colère, sinon, il va finir par exploser haha.
Autant, il est très clair que je trouve que poser le thème du nucléaire dans le titre est pertinent, autant je trouve que l’utilisation que l’on en fait est… franchement raté ! Mais comme tu dis, tu n’y peux rien ! Sinon, je t’aurais obligé de tout réecrire haha !
Firestorm a toujours eu cette difficulté à développer sa personnalité et ses motivations dans ses histoires. On l’a toujours mis en avant par l’action. Il faut pas chercher plus que ça. On va plus développer cette facette dans les Annual ou les No.0, comme d’ailleurs pour les autres. Ce qui est intéressant avec lui, il appartient à cette caractéristique du Super-héro à une conscience à 2 niveaux, on le retrouve aussi chez Shazam. Ce dernier on l’a vu tantôt plus naif(le garçon dans un corps d’homme), tantôt plus son côté hors de lui, en colère. Shazam c’est plus du connu, mais Firestorm on n’est pas habitué de le voir dans une grande furie, il a toujours eu cette facette »gentille », mais la donne semble changé présentement.
Justement, je trouve que la dualité du personnage, que j’avais apprécier dans d’autres lectures (comme Brightest Day), est ici tres mal rendu, puisque la fusion des personnages devient ce gros machin incontrolable, et il n’y a aucune évolution a ce niveau par la suite. L’action ne me dérange pas, c’est plutot toutle reste ^^
Dire que j’ai acheté ça -_-