[Review Express VO] Semaine #125

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Le Coup de Cœur de la semaine

  • Justice League #27

Le Top de la semaine

  • Harley Quinn #2

Le Flop de la semaine

  • Birds of Prey #27

Nous vous souhaitons la bienvenue sur cette 125ème semaine des Review Express VO avec l’avant dernière semaine de sorties single Vertigo et DC Comics de ce mois de Janvier 2014. Après un très bon cru New 52 la semaine dernière, est ce que DC a renouvelé la surprise en nous livrant une majorité de bon numéros cette semaine ? Réponse avec les critiques ci-dessous. Bonne lecture !


VERTIGO

 

The Unwritten Vol. 2 : Apocalypse #1

The Unwritten Vol. 2 : Apocalypse #1 review

Dans un premier temps, je soulignerai juste le fait qu’il est difficile de rentrer dans cette histoire si on a pas lu la série The Unwritten, dont Apocalypse constitue la conclusion. Pour autant, même sans rien n’y connaître, cela n’empêche pas d’apprécier la narration (avec des écarts de langage qu’on a pas l’habitude de retrouver dans les comics dernièrement) de Mike Carrey, qui nous montre les déambulations de Tom Taylor à travers une multitude d’histoires (à prendre au sens littéral du terme : il se retrouve tantôt dans La Cigale et la Fourmi, ou bien dans Alice aux Pays des Merveilles, ou encore Le Lion et le Rat), cherchant désespérément à rejoindre le monde réel. Un chemin qui sera donc parsemé d’embûches, et personne ne peut prévoir ce qui est arrivé dans son monde durant son absence. La narration s’essaie à plusieurs formes, et cela se retrouve également dans les dessins ; pour lesquels il faut féliciter le travail de Peter Gross qui marie différents styles, avec certes quelques transitions un peu abruptes, mais toujours avec talent. C’est un véritable voyage graphique qui s’offre à nous, et pour être franc, ma curiosité a été plus que piquée au vif. Une très chouette découverte.

– ArnoKikoo

Note : 8/10


BEYOND

 

ADVENTURES OF SUPERMAN #39

ADVENTURES OF SUPERMAN #39 review

Finalement cet arc en trois parties d’Adventures of Superman se termine comme il avait commencé, tranquillement. Les trois numéros forment une histoire plutôt intéressante à défaut d’être vraiment originale mais encore une fois on compte uniquement sur les traits de caractère du personnage pour obtenir une fin somme toute banale puisque complètement attendue. En fait, avec Adventures of Superman, on verse tellement dans cette ambiance rétro-nostalgique de ce qu’était Superman avant, que du coup, ça en vient presque à faire une overdose. Comme le bon vin ou le bon chocolat, un peu c’est vraiment appréciable, trop et ça termine aux toilettes. Comme les deux précédents, pour du digital c’est vraiment super agréable à regarder et fait clairement grimper le niveau sur la série. Pour 0,99€ il est toutefois difficile de faire la fine bouche.

– Nathko

Note : 7/10

 

BATMAN ’66 #7

BATMAN '66 #7 review

Regroupant deux histoires déjà parues au format numérique, le septième numéro papier de Batman ’66 nous présente la confrontation du Dynamic Duo contre deux ennemis, l’un peu connu (False Face) et l’autre iconique (le Joker). Le premier épisode, intitulé the Fiend is False, False Face, maître du déguisement, se fait passer pour Bruce Wayne afin de salir son nom dans une affaire de cambriolage et se lance dans une série de vols. Batman et Robin parviendront-ils à l’arrêter ? L’épisode n’a pas grand intérêt, mais est servi par le dessin de Christopher Jones, très à l’aise sur le titre, bien qu’il s’éloigne un peu de l’aspect « pop art » et dont on retiendra le design du Bat Jet, dans un esprit très 60’s qui m’a beaucoup impressionné.

Le second épisode, The Joker’s Layoff, dessiné par Derec Donovan et écrit par Tom Peyer, s ‘éloigne un peu des habitudes de la série TV et se concentre surtout sur le Joker, bien plus que sur nos héros. Le clown prince du crime décide de se débarrasser de tous ses sbires sauf un, afin de s’offrir un salaire plus conséquent (il était nettement plus radical dans The Dark Knight de Christopher Nolan) et se lance dans un plan dont lui seul a le secret. Suivre cette version du personnage, immortalisée à la télévision par Cesar Romero, est plutôt plaisant et le style cartoony du dessinateur est tout à fait approprié.

Ce numéro est loin d’être un indispensable de la série Batman ’66 mais nous propose deux histoires plutôt sympathiques et toujours fidèles à l’esprit du show avec Adam West. A réserver à ceux qui veulent découvrir le personnage de False Face ou aux inconditionnels du Joker version Romero.

– Zeppeli

Note : 6/10

 

BATMAN BEYOND 2.0 #12

BATMAN BEYOND 2.0 #12 review

Point tournant de ce second arc qui fait honneur à Man-Bat, ce numéro #12 est un concentré d’action à l’état pur. Grosso modo, on pourrait résumer par “Bruce et Terry se battent contre les man-bats”, et en vérité c’est à peu prêt tout. Il y a bien ça et là d’autres éléments qui apportent un peu à l’intrigue, mais ça n’avance pas vraiment. Du coup, le réel intérêt se trouve dans les dernières pages, car on se demande vraiment comme la suite va se dérouler pour nos deux héros. Kyle Higgins offre donc un numéro assez léger en termes de narration, et Thony Silas a l’air d’avoir fait ses planches un peu trop rapidement. Les traits ne sont pas toujours très fins, l’action n’est pas toujours lisible, bref, j’ai déjà vu l’artiste faire mieux sur la série. Espérons que la suite relève le niveau !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

 

BEWARE THE BATMAN #3

BEWARE THE BATMAN #3 review

Bon, autant j’avais vraiment accroché à la série animée Beware The Batman, autant j’ai un peu plus de mal avec cette version papier (oui, le numéro est sorti il y a quelques temps et je livre cette review avec un peu de retard). Scott Beaty, au scénario, reprend le personnage de Tobias Whale (qui tient un rôle assez mineur dans la série tv) qui veut récupérer ses biens au fin fond de la baie de Gotham. C’est sans compter sur Batman et Katana, bien entendu. Aux dessins, Luciano Vecchio reprend toujours aussi bien l’esprit graphique de la série, et a à plusieurs moments de bonnes idées de découpage qui rend la lecture dans son ensemble assez agréable visuellement. Seulement voilà, je sais bien que cette série n’a pas de grande prétention, et si l’histoire se laisse suivre, le côté fun n’est pas assez mis en avant et du coup, on s’ennuie quand même un peu. C’est peut-être parce que Tobias Whale, franchement, on s’en bat un peu les steaks, si je puis me permettre. Un numéro vite lu, et vite oublié.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

 

INJUSTICE : YEAR TWO #2

INJUSTICE : YEAR TWO #2 review

P***** de b***** de m*****. Effectivement c’est à ce point-là. Injustice vient tout simplement de franchir une nouvelle étape à plusieurs niveaux. Superman est réellement devenu un personnage détestable et plus rien de ce qui faisait de lui un être bon ne doit exister en lui. Il est passé de l’autre côté une bonne fois pour toutes et c’est presque triste. Comme si cela ne suffisait pas, Tom Taylor commence son chapitre sur une note positive pour littéralement nous l’arracher à la fin. C’est d’ailleurs fortement osé de la part de l’auteur qui finalement va vraiment dans les extrêmes de la caractérisation de certains personnages. Visuellement c’est tout aussi fort puisque c’est encore une fois très beau, et très expressif. Il suffit de voir le visage dédaigneux de Superman pour comprendre la justesse des traits. Comme dans ses meilleurs moments, vous allez adorer détester ce numéro pour sa cruauté et son manque cruel d’une quelconque dose d’humanité. Pourtant tout espoir n’est pas mort et la suite ne peut définitivement pas arriver trop tôt.

– Nathko

Note : 9,5/10

 

Scribblenauts Unmasked : A Crisis of Imagination #1

Scribblenauts Unmasked : A Crisis of Imagination #1 review

Incroyable. Je pense que c’est le mot pour définir ce que je viens de lire. En un seul numéro, Josh Elder parvient à raconter une histoire intéressante (dont l’intro fait fortement penser aux premières pages de Trinity War), à exposer le concept du jeu Scribblenauts et résumer l’histoire du jeu pour ceux qui ne l’ont pas fait, et à transposer ce concept dans l’histoire : l’occasion pour faire tout et n’importe quoi, un déluge de créativité sous une bonne tranche d’humour, entre l’absurde, et le franchement absurde. En bref, c’est un régal : on rigole et on est enchanté en même temps, et on est assez intrigué pour avoir envie de poursuivre la lecture. Aux dessins, Adam Archer et Ben Bates collent au style du jeu Scribblenauts ; du coup on a un chara-design assez simple, et mignon (même les méchants sont mignons), et si ce n’est pas très beau (dans le sens, c’est pas du Ivan Reis quoi), ça donne une patte particulière à la série (logique, en même temps) et lui confère tout son charme. Une introduction franchement réussie pour une série dont je ne savais pas trop quoi attendre !

– ArnoKikoo

Note : 9/10


NEW 52

 

ANIMAL MAN #27

ANIMAL MAN #27 review

Tiens donc, cela faisait un petit moment que je n’avais plus écrit sur Animal Man (qui a pu connaître quelques baisses de régime). Mais me revoilà ce mois-ci. Ce numéro pas très bavard est surtout très visuel. Les images sont fortes et parlent d’elles-même, chaque personnage affrontant son destin de manière singulière. Maxine et Buddy sont en danger et en très mauvaise posture. C’est pas mal du tout. Et puis voir tous ces affrontements  c’est top, en plus avec Rafael Albuquerque aux planches, cela donne de la force aux scènes de bataille. On voit que le monsieur se fait plaisir. Cependant, on sent quand même comme une petite hâte au niveau de la partie de Maxine. Petite pitchoune perdue et touchante, on nous sert un refrain comme quoi elle va dépasser la limite du Red, limite que personne n’a franchie, mais le twist qui s’ensuit ne m’a pas séduite, trop gros ou trop rapide je ne sais pas. Quoi qu’il en soit Jeff Lemire et Rafael Albuquerque livrent un bon numéro qui se dévore en un coup de mâchoire !

– Harley

Note : 7/10

 

BATMAN #27, Zero Year

BATMAN #27 review

C’est le numéro des grandes révélations. Tout s’accélère. La relation Batman/Gordon franchit un cap. Le grand méchant de l’histoire se révèle à Batman (oui oui, je parle bien de Riddler). Les liens entre l’affaire du Doctor Death et la « Dark City » s’éclaircissent. Nous apprenons d’où vient l’imperméable de Gordon. Tant de questions qui trouvent enfin réponse dans ce numéro ! Le côté classique de l’histoire reste cependant bien présent, malgré tout, la relation Gordon/Batman et l’histoire du lieutenant qui est bien épluchée, on est piqué au vif de notre intérêt, et c’est plutôt bien écrit (cela n’a jamais été un défaut de Snyder). L’idée d’un Gordon mêlé au milieu des ripoux, obligé de concilier passivité et action à la dure, n’est pas nécessairement une idée neuve en soi, mais elle apporte suffisamment de fraîcheur à l’ensemble pour réajuster un chouia le mythe du justicier masqué qui arrive à point nommé pour aider Gordon dans ses démarches. Car c’est là tout l’enjeu de cet épisode : la relation entre les deux protagonistes et leur dépendance vis-à-vis l’un de l’autre dans leur quête de tous les jours. De plus, on rajoute un pointe de destinée dans le tas, avec le regarde d’un jeune Bruce Wayne qui affectera à jamais le lieutenant Gordon, et le tour est joué. Pas de maladresse ici dans la démarche, qu’on se le dise. L’ensemble tient vraiment la route (même si on peut se dire que Gordon a attendu longtemps qu’un truc se passe, pour chipoter) et pour le coup, je félicite Snyder d’avoir intégré ça au mythe. Quant à Capullo, c’est un ravissement ! De plus, je crois que je ne fais définitivement plus attention aux couleurs pastels. Toujours est-il que ses traits sont toujours aussi forts sur les visages et leurs expressions. Ce monsieur est vraiment très talentueux. Après ce bon numéro qui fait plaisir, je vous donne rendez-vous dans deux mois sur le site pour une review complète sur le dernier chapitre de la deuxième partie de Zero Year (le mois prochain, on a droit à un break de Zero Year).

– Freytaw

Note : 8/10

 

BATMAN AND TWO-FACE #27

BATMAN AND TWO-FACE #27 review

Cet arc m’aura fait passer par tous les stades. A la fois dubitatif, enjoué, blasé, exalté, et maintenant même un poil nostalgique. Two-Face est complètement réinventé ici, et il y a beaucoup à dire sur cet état de fait. Intrinsèquement, cela ne change pas la nature du personnage, je dirais qu’au contraire, cela l’approfondit. Plus que Two-Face, c’est Harvey Dent qui est réellement exposé ici. On se souvient tous de « Un long Halloween », à tel point qu’on imagine pas que les choses se passent différemment. Pourtant, si je regarde bien cette histoire (un long Halloween toujours), d’une grande qualité, je trouve qu’Harvey Dent manque de background, et intrinsèquement de logique. Ici, Tomasi explore Harvey dans des contrées plus ou moins inédites. Déjà, son mariage, jusqu’alors à peine évoqué, prend une place maintenant prépondérante dans le développement du personnage. De plus, nous découvrons, dans ce numéro tout particulièrement, où était Harvey avant d’être procureur. Et autant la surprise fut grande, autant avec le recul, je ne peux que souligner l’effort pour mettre en lumière la dualité que symbolise le personnage. Et si je réfléchis bien, la dernière fois que le personnage de Two-Face m’a autant fasciné, c’est dans Batman TAS, où l’on était, là aussi, très proche du personnage. Et d’ailleurs, je ne pense pas être le seul à ressentir ça tant certaines pages de Gleason, sur certaines cases, de façon très subtile, j’ai l’impression encore une fois, de voir le Harvey Dent de TAS. Attention, leurs caractérisations divergent un peu là aussi, mais la ressemblance se fait sur la manière de traiter le personnage, au plus proche de lui. Au delà de ça, l’intrigue de Tomasi prend une tournure vraiment fun, avec de l’action et une mise en situation assez délicate pour Batman, Erin et Two Face, « obligés » de collaborer. Vraiment un excellent numéro.

– Freytaw

Note : 9/10

 

BATWOMAN #27

Batwoman #27 review

Batwoman vient d’être empoisonnée par Wolf Spider (le méchant de ce nouvel arc) et lors de sa chute vertigineuse, elle chute également au fin fond de son subconscient et là… On en prend plein les yeux. Francis Manapul était attendu sur la série, et franchement, c’est de la bombe. Il livre des double-pages d’une beauté magnifique (je sais que ça ne se dit pas mais je m’en fiche). Il reprend un peu le style des fresques de J.H. Williams III avec un côté psychédélique. En plus, on retrouve les éléments qui ont fait du mal à Kate, sans trop empiéter sur les planches. C’est vraiment très bien pensé. Puis l’histoire continue et on découvre une partie de l’histoire de Wolf Spider, toute petite partie mais c’est déjà ça, et le final bien trouvé fait son petit effet. Le numéro du mois prochain promet d’être épique, peut être pas tant au niveau action mais au niveau sentiment. J’ai hâte !

– Harley

Note : 8/10

 

BIRDS OF PREY #27

BIRDS OF PREY #27 review

Ah, du Birds of Prey qui se promet épique avec Ra’s al Ghul, Gothtopia… ah non attendez, c’est pas ça ! Ra’s al Ghul est bien là pour faire acte de présence sur fond d’espionnage informatique, et Gothtopia… bah on sait que les gens de Gotham sont devenus silencieux et que les Birds doivent aller enquêter sur cet étrange phénomène. Et puis le reste, c’est juste Batgirl qui se prend pour la chef, une histoire d’ADN qui transmet les pouvoirs télékinésiques, un bout d’histoire de Condor et Black Canary qui fait sa -plus-vraiment-veuve éplorée. Alors déjà que le numéro en lui même n’est pas extraordinaire avec Mother Eve et tout ça, on peut se racrrocher qu’une arrivée en puissance de Gothtopia comme dans les autres séries avec une page qui n’a rien à voir avec les histoires actuelles mais non. En plus, ayant lu Batgirl dans Gothtopia, la retrouver pas encore dedans c’est vraiment nul.

Les planches sont pas trop mauvaises, mais pas merveilleuses non plus. Daniel Sempere livre des cases tantôt de très bon niveau, tantôt on ne reconnaît plus vraiment les personnages. C’est quand même pas possible de changer l’aspect du visage et des cheveux de Black Canary plusieurs fois à ce point quand même.

Bref, je l’ai lu, je suis déçue, je n’aurais pas dû.

– Harley

Note : 4/10

 

GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #27

GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #27 review

Green Lantern : New Guardians est définitivement une série à part dans le Green Lantern Universe, un peu à la manière de Red Lanterns. Ce mois-ci c’est le Keeper qui prend le centre de la scène puisque nous retournons sur sa planète natale qui est embourbée dans une guerre incompréhensible. Ce n’est pas exceptionnel et l’histoire n’est pas tout ce qu’il y de plus original mais elle a le mérite d’être plutôt bien écrite et divertissante. Les Guardians sont de plus en plus intéressants, chacun ayant sa propre personnalité et surtout son petit caractère, sa petite spécialité. La romance entre Kyle et Carol tire dans la comédie mais Kyle commence à devenir un cliché. On note par-ci par-là des lourdeurs d’exposition mais rien de bien handicapant. Surtout qu’à d’autres moments on l’impression que ça a été fait dans la précipitation pour que le tout soit contenu en un numéro. Dommage, un tel conflit aurait très bien pu s’étendre à un autre numéro. Andrei Bressan remplace Brad Walker aux dessins et ça pique un peu les yeux. Les visages sont parfois difformes, les proportions un peu fantasques et l’ensemble ne fait pas très « propre ». Disons que pour un numéro comme celui-là ça passe et les scènes d’action ne sont pas une honte. Cela reste médiocre.

– Nathko

Note : 7/10

 

HARLEY QUINN #2

HARLEY QUINN #2 review

Non mais franchement, c’est quoi cette mauvaise blague ? Ce numéro ne tient absolument pas la route, et puis bon le Joker ça va un moment, le in-love c’est pas la vie non plus ! Naaaaan c’est pas vrai ! Ce numéro est une grosse tuerie ! De la légèreté, de la complicité, une Harley séduisante, douce, mutine, et qui protège les animaux. Mais oui, je dis oui. Et puis quand Poison Ivy la rejoint dans ses aventures, c’est doublement meilleur. Jimmy Palmiotti et Amanda Conner, merci pour ce titre bien travaillé qui reste simple et intelligent avec une histoire de fond qui commence à bien s’installer. Une Harley Quinn qui est violente mais au grand cœur, toujours grande enfant.  Aux planches on retrouve Chad Hardin et Stephane Roux et autant dire qu’Harley est très belle et très expressive. Certaines cases sont tout simplement magnifiques. C’est le pied !

– Harley

Note : 9,5/10

HarleyHuntress a tout dit ! Mais je me sens obligé d’enfoncer le clou ! J’ai l’impression de voir la Harley Quinn de Batman TAS, en plus sexy, et en plus barjo ! Le numéro part très vite en vrille, mais dans le bon sens du terme. Ce fut un pied absolu cette lecture ! Jimmy Palmiotti et Amanda Conner ont tout compris au personnage. Et oui, c’est proprement magnifique en plus ! Il y a même ce petit côté dérangeant à la fin du numéro qui vient nous rappeler un peu que nous sommes en train de « surkiffer » une psychopathe… Mais l’ensemble est tellement beau et tellement fun. On est dans une évolution logique de la Harley de Suicide Squad, qui n’était pourtant pas si mauvaise, mais finalement, pas assez Harley, elle s’émancipe, tout en restant accro, et oublie ses tracas. Ha, et Poison Ivy, elle ne fait que nous conforter dans cette idée. C’est totalement génial ! J’aime d’amour cette série ! Pour faire écho à l’Off My Mind récent de Nathko, si on rajoute Larfleeze, ou Justice League 3000, j’ai presque envie de croire à un retour de la légèreté et des histoires moins sombres et plus colorées et fun. J’aime ces séries là, moins sérieuses, plus folles, et Harley Quinn en est maintenant l’ambassadrice ! Je veux que cette tendance continue !

– Freytaw

Note : 10/10

 

JUSTICE LEAGUE #27, tie-in Forever Evil

Justice League #27 review

Justice League #27 est enfin le numéro que Cyborg attendait et qu’il a toujours mérité. Ce chapitre fait dans la plus pure tradition Geoff Johns puisqu’il parvient à donner une conclusion au personnage que l’on suit depuis plus de deux numéros tout en lui donnant un nouveau départ, qui pourrait très bien donner suite à une série solo. Lorsque sur la couverture on peut lire « Cyborg 2.0 » ce n’est pas un mensonge. Alors que jusque-là Victor était en lutte avec celui qu’il était devenu, sa relation avec son père était au plus mal, et il n’était finalement pas grand-chose de plus qu’un faire-valoir, le fils Stone renaît plus fort et plus confiant que jamais. Dans un dialogue très fort entre son père et lui, il met les choses au clair pour être plus qu’un égal de tous les autres héros de la Justice League. Le début du numéro est anecdotique puisque ce n’est qu’un duo d’assassinats pur et simple et qu’Atomica et Johnny Quick n’ont plus besoin de ce genre de scènes pour leur caractérisation, on sait très bien quel genre de monstre ces deux-là sont. Le numéro se lit bien trop vite à mon goût et vraiment, il s’agit d’une renaissance pour Cyborg. Cette nouvelle dynamique pour le personnage, je l’espère, servira sûrement à l’avenir. Le voilà en tout cas lancé dans une nouvelle quête qui va amener des personnages que l’on connaît bien à faire leur grand retour. Que dire d’Ivan Reis qui est au top de sa forme et nous livre un travail encore une fois remarquable du début à la fin ! Clairement l’un des meilleurs tie-in de Forever Evil !

– Nathko

Note : 9,5/10

 

RED HOOD AND THE OUTLAWS #27

RED HOOD AND THE OUTLAWS #27 review

Avant-dernier numéro de Red Hood pour James Tynion qui en profite pour boucler son arc avec Jason Todd l’amnésique et tout le dawa avec la Ligue des Assassins, Ducra, tout ça. Le cheveu sur la soupe du dernier numéro prend ses explications, un poil poussées, dans les premières pages, puis on assiste à quelque chose d’assez convenu dans le genre “combat final”, avec juste la transformation d’Essence qui est joliment mise en scène (en faisant croire à quelque chose de méga important, mais en fait non), et une conclusion vraiment pas terrible. J’ai pas tellement hâte de voir comment il (Tynion) va finir son run le mois prochain. En fait, j’ai surtout hâte de voir comment Will Pfeifer va changer la donne ! Aux dessins, bah c’est pas dégoûtant. Mais c’est vraiment pas joli joli, y a plein, plein de visages qui sont foirés. Jason a plusieurs moments a une tête méconnaissable, et Ra’s Al Ghul n’est franchement pas impressionnant. En définitive, on tient un numéro tout juste moyen.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

 

SUPERGIRL #27

SUPERGIRL #27 review

Supergirl commençait sérieusement à me prendre la tête sur les derniers numéros alors que celui-ci, étonnamment, je ne l’ai pas vu passer. Toujours dans ces travers d’adolescente aux ragnagnas interminables, elle pensait avoir tué Lobo. La bonne blague ! Maintenant le monsieur est « de retour » et forcément il n’est pas content du tout. D’ailleurs pour une fois le quiproquo allait être dissipé assez rapidement mais il semblerait que ce soit une joie un peu trop précoce puisqu’il n’en sera rien. Supergirl ne sert pas à grand-chose à part distribuer des mandales dans tous les sens. Il serait peut-être temps de lui donner une direction, un but ou même une camisole, un truc quoi. Si l’arc en soi n’est pas mauvais il aurait largement gagné à ne pas être aussi étendu en numéros parce que là on a parfaitement des combats gratuits, juste pour en avoir et mater Supergirl en mode berserk. Ses excès de colères sont eux aussi un peu forcés alors que jusque-là ça paraissait justifié et plus subtil. Du coup on a droit à une lecture un peu bas du front.

– Nathko

Note : 6,5/10

 

TRINITY OF SIN : PANDORA #7, tie-in Forever Evil « Blight »

TRINITY OF SIN : PANDORA #7 review

Une équipe soudée, et Pandora qui comprend (enfin) ce qu’elle est vraiment. La transformation tant teasée du personnage se fait enfin sous nos yeux, et si dans la réalisation, c’est franchement bien illustré et mis en scène, c’est aussi dans son explication qu’elle prend toute sa logique. Pandora prend d’un coup une p*tain de consistance. Véritable anti-thèse de Blight, elle illumine littéralement le numéro qui brille (j’arrête maintenant avec les calembours) de la narration de Fawkes (comme quoi !) et surtout de ce qu’elle apporte à l’event Blight. Si on regarde seulement la série, on pourra regretter ce côté tie-in qui lui est rattaché depuis le début, mais en prenant en compte l’event Blight, on tient vraiment là un chapitre solide. Quant à la suite des évènements, bah très sincèrement j’ai cru à un moment que l’histoire était réglée, mais en fait non, et les dernières pages vous arracheront certainement un petit sursaut ! Aux dessins, Francis Portela assure (mention spéciale pour une page pleine vraiment réussie) et est aidé de Staz Johnson – je sais pas dans quelle mesure, mais il y a des pages ou par contre, ça fait mal aux yeux ! Mais le numéro est vraiment solide dans l’ensemble, alors je ne vais pas m’en plaindre !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

Hé bien… Je ne sais pas ce qui arrive à Ray Fawkes (sans doute que JM DeMatteis a la réponse), mais cette fois encore, j’ai été réellement éblouis par ce numéro ! Alors oui, c’est un peu verbeux (mais moi j’aime bien avoir de la lecture en fait), et les pensées de Pandora (plus cohérentes que celle de Constantine) s’étalent à notre vue. De plus, nous voyons ce que Pandora a vu lors du dernier numéro de Blight (dans Constantine donc) et en découlera un questionnement qui deviendra une transformation assez catégorique du personnage. Mais ce twist est tellement finalement, malin, pas forcément dans son déroulement, mais dans son issue, que je ne peux contenir mon enthousiasme ! Je ne vais pas vous le spoiler, évidemment que non, mais c’est tellement bien trouvé ! Bon, ça ne vas pas régler le problème de cette JLD de fortune non plus, à savoir Blight, mais ça va quand même pas mal le secouer. Si malheureusement, on s’éloigne encore du pont fait dans Flashpoint entre Pandora et l’origine des New 52, le personnage reprend ici VRAIMENT un rôle prépondérant dans le DC Universe, de par ce qu’elle incarne (du moins temporairement dans cet event, je ne sais pas ce que cela traduira par la suite). Et son armure de Chevalier du Zodiaque a en effet un gros rapport là dedans, mais c’est pas réellement une armure en fait, juste un genre d’apparence différente. Vous verrez. Les dessins sont quand à eux assez inégaux. Certaines pages sont magnifiques, d’autres le sont beaucoup moins, et les visages ont parfois un problème, c’est assez curieux. Il a Portela et Staz sur le titre, je pense que le premier s’en sort bien, et le second un peu moins. Leur style sont suffisamment différents pour qu’on s’en rende compte. Malheureusement, c’est Staz qui est le plus présent… Dommage. Le design de la nouvelle Pandora est en tout cas trop bien ! Et trop logique aussi !

– Freytaw

Note : 7/10

 

WONDER WOMAN #27

WONDER WOMAN #27 review

Wonder Woman est un titre difficile à cerner et à critiquer, il l’a toujours été. Sous la plume d’Azzarello, la série Wonder Woman n’a finalement pas grand-chose à voir avec le genre super-héroïque et pourtant il n’en a jamais autant représenté la véritable substance. Chaque arc est en réalité le chapitre d’une œuvre plus grande, dans la plus pure tradition grecque que sont les odyssées. C’est ce qui fait la force du titre mais aussi sa faiblesse. Heureusement que d’autres comme Superman/Wonder Woman parviennent à enraciner la série principale dans un univers plus global car elle aurait pu rester coincée dans le sien, isolée, mais pas seule. Ce numéro continue la tradition d’excellence et ne faiblit pas en qualité. Les trois éléments principaux de son œuvre que sont le bébé, le First Born et le Throne of Olympus sont présents,  plus intriqués que jamais. Le voyage avec la fille de Zeus est un tel plaisir qu’Azzarello peut se permettre de simplement nous plonger dans cet univers, sans vraiment faire avancer quoique ce soit, alors que dans les détails les plus infimes il va distiller des éléments importants pour la suite. Mais Wonder Woman c’est plus que simplement Azzarello, c’est aussi Cliff Chiang qui pour moi incarne littéralement le style de la série puisqu’à chaque fois qu’il n’est pas sur un numéro cela se voit et le plaisir de lecture n’est pas le même. Quand les deux sont présents, Wonder Woman c’est du « instant buy » !

– Nathko

Note : 9/10

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Julien

Julien

Fan de l'univers DC depuis mon enfance, j'ai lancé en 2012 ce projet avec Nathko dans un seul but : rendre l'univers DC Comics plus accessible à toutes et tous, à travers l'actualité, dossiers, guides et chroniques.
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Pr.Pyg
Pr.Pyg
10 années il y a

Une bonne semaine !

Aquaman
Invité
10 années il y a

Pandora m’a fait mal au yeux direct.

spectra
spectra
10 années il y a

groooooooooooosse semaine chez DC!! Cela faisait un moment que je n’avais pas autant kiffé. le justice league est bien cool, batman and two-face génial (le parallèle avec le Dent d’un long halloween est bien vu) mais alors le zero year est complètement ouf!! Il m’a rappelé pourquoi Batman est mon super-héro préféré (et il me semble qu’au niveau des couleurs cela s’assombrit quelque peu)!! et pour les fan boys un plan culte est présent dedans^^

Tohubahut
Tohubahut
10 années il y a

C’est moi ou ca fait 2 semaines que l’on a quasi que des episode avec des supers notes ? Ca fait plaisir en tout cas, on sent que la qualité viens de monter en flèche en tout cas ! Je dois attendre encore quelques jours avant de pouvoir me faire mon avis :)

mavhoc
10 années il y a

Ha le retour de Baman’66 :D Ca c’est cool :)
Personnellement pour Harley Quinn, je trouve que la review est un peu fondue … On sent que vraiment, les gros gros fans d’Harvey vont être ravis (mais comment ne pas l’être vu que la série respecte parfaitement tous les codes du personnages ?). Mais selon moi, ça reste quand même une série assez « fun », et donc où la profondeur n’est pas forcément au rendez-vous (c’est pas une critique, mais un constat), alors 10 dessus … Ca serait donc la meilleure sortie de la semaine ?
On me dira que ça dépend des attentes aussi peut être :) Mais je trouve que dans la notation il y a peut être un peu de laisser aller :p (Après perso, les notes je m’en fiche, de base, je ne fait que lire la review qui est quand même le plus intéressant).
Au passage +1 pour la review sur Batman&Two-Face : sympa, éclairante et absolument pas révélatrice (alors qu’on sent bien l’importance de ce numéros), bien ficelé !

Freytaw
10 années il y a
Répondre à  mavhoc

Il y aura toujours quelqu’un pour raler quand on met un 10 (ou un 0). Cette semaine, c’est toi. Félicitations !
Pour moi, oui, c’était la sortie de la semaine. Bien que je ne sente pas vraiment le besoin de me justifier plus avant que dans la review, mais je trouve cela assez explicite. C’est une direction que j’apprécie, sur un personnage emblématique.

Sinon merci concernant ton avis sur la review de Batman et Two Face.

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superman
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