[Review Express VO] Semaine #117

review express vo
Le Coup de Coeur de la semaine

  • Justice League Beyond 2.0 #8

Le Top de la semaine

  • Aquaman #25

Le « Flop » de la semaine

  • Teen Titans #25

Dernière semaine de sorties VO pour le mois de Novembre, nous retrouvons des numéros assez importants comme le deuxième de la mini-série Forever Evil : A.R.G.U.S. #2 (en review complète) ou encore le numéro #25 de Justice League Dark touché par l’event Blight. Deuxième numéro également pour la mini-série Damian : Son of Batman, deux derniers tie-in de « Zero Year » avec les séries Catwoman et The Flash sans oublier le plus important : le tout dernier chapitre de Geoff Johns sur la série Aquaman qui méritait qu’on s’y attarde un peu plus via cette review complète.

Bonne lecture et n’hésitez pas à réagir et à nous donner vos avis !


VERTIGO COMICS

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THE SANDMAN : OVERTURE SPECIAL EDITION #1

THE SANDMAN: OVERTURE SPECIAL EDITION #1 review

Un numéro spécial à réserver aux fans hardcore du Sandman (ce que je ne suis pas (encore), vu que je connais très peu la série). Il ne s’agira donc pas ici de critiquer vraiment l’histoire, ça a déjà été très bien fait, qui est proposée ici dans sa version originale (sans couleurs rajoutées, on ne voit que le travail de J.H. Williams III), avec un lettrage translucide pour ne pas cacher les dits dessins. Et, au risque de faire de la répétition avec d’autres, c’est hallucinément sublime. Avec cette scène sur quatre pages. Pwah. Une énorme claque. Le numéro comprend également un “making-of” du lettrage si particulier, expliqué par Todd Klein, plutôt intéressant dans l’approche de la technique, une interview de J.H. Williams III ainsi que la playlist qu’il a écouté pour dessiner le numéro. Je suis allé rechercher quelques unes de ces musiques, on peut dire que l’homme a du goût. Puis relire le numéro avec ce son dans les oreilles permet de refaire l’expérience une nouvelle fois. Ajoutons quelques photos du processus d’impression spécial du numéro et vous tenez là quelque chose de très fourni. Le seul bémol que je mettrais c’est le prix du numéro. Mais quand on aime, on ne compte pas, vrai ?

– ArnoKikoo

Note : 8/10

TOM STRONG AND THE PLANET OF PERIL #5

TOM STRONG AND THE PLANET OF PERIL #5 review

J’ai l’impression de me répéter pour chaque numéro mais qu’est-ce que c’est bavard. Ça parle et ça parle encore pour ne pas dire grand chose de très intéressant. En fait, j’ai la sensation que la série aurait dû comporter moins de numéros et que Peter Hogan doit donc faire du remplissage et inventer des sous-intrigues sans rapport avec la trame principale. Seulement voilà, ça commence vraiment à faire long et même si les dialogues sont plutôt bien écrits, j’apprécierais qu’il se passe enfin quelque chose parce que voir des gens qui discutent autour d’une table pendant 25 pages, ce n’est pas vraiment passionnant. Surtout quand on les a déjà vu faire ça dans les 3 épisodes précédents… Chris Sprouse est par contre fidèle à lui-même, régulier, inspiré, bref c’est beau tout simplement.

J’avais signé pour vivre une grande aventure avec Tom Strong et je me retrouve mois après mois avec un comics bien trop lent et bavard pour être intéressant et le dernier numéro restant pourra difficilement sauver tout ça, dommage.

– n00dle

Note : 5/10


BEYOND (DIGITAL…)

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ADVENTURES OF SUPERMAN #31

ADVENTURES OF SUPERMAN #31 review

J’aime ce début de nouvel arc pour Adventures of Superman. Il commence comme beaucoup, loin, très loin de notre Terre, dans un coin sombre de l’univers. Là, un Green Lantern se noie dans son breuvage. De là, Jim Kruger nous présente un personnage mystérieux, la gueule encapuchonnée. Pour l’instant nous ne savons rien de lui mais il y a de grandes chances de le voir ressurgir dans les deux numéros restant. Toujours est-il que ce Lantern est malheureux et ça se voit. Suite à la conversation avec cet individu mystère, il se rend sur Terre. La suite il faut la lire vous-même mais j’aime bien cette approche du « Dark Lantern » alors que je m’attendais à une bête histoire de méchant contre vilain. Débuts prometteur donc mais qu’il va falloir concrétiser car c’est finalement très court, trop court. En tout cas ce n’est pas moche du tout et la situation dans laquelle Superman se trouve est des plus inconfortables. J’ai hâte de voir comment il va résoudre le problème, qui cette fois, n’est pas une histoire de puissance.

– Nathko

Note : 6,5/10

JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #8

JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #8 review

Le premier arc de Christos Gage se finit alors que la Justice League vient porter secours à Kal-El toujours aux prises avec Jax-Ur dans la Phantom Zone. Un combat qui se finira d’une façon relativement inattendue et alors qu’on se dirige vers un happy ending convenu, on arrive quand même à être surpris, et l’intérêt est relancé pour le prochain arc. Tout le contraire de Batman Beyond 2.0 la semaine dernière. Intérêt, de un parce qu’on nous annonce l’arrivée d’un vilain mythique pour bientôt, et de deux pour l’arrivée d’un (presque) nouveau membre dans la Justice League, dont le nom, gardé secret jusqu’à la fin, ne laissera personne de marbre. Alors ça peut ressembler à du fan-service gratuit, mais j’ai trouvé ça efficace. Aux dessins Iban Coello excelle avec ses personnages vu de près, un peu moins lorsqu’il y a beaucoup de monde, et finit sur une bien jolie page pleine. Pari réussi pour JLB 2.0, en avant pour la suite !!

– ArnoKikoo

Note : 9/10


NEW 52

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ALL-STAR WESTERN #25

ALL-STAR WESTERN #25 review

Voilà un numéro bien surprenant de par l’ambiance qui s’en dégage. Si les derniers numéros collaient plus ou moins avec l’ambiance Western, celui-ci s’en éloigne carrément et frôle l’horrifique. Déjà, avec John Constantine qui arrive, on pouvait s’y attendre. Mais ce n’est pas le seul guest du numéro, un autre se pointe dans le titre de manière assez inattendue pour aider Jonah Hex a revenir dans son passé (avec une mention de Booster Gold, mais toujours pas de traces de lui à proprement parler… cela fait 156 jours qu’il n’a plus donné signe de vie !). Pour le coup, même si c’est assez fantastique de voir qu’en toutes circonstances, Jonah Hex reste le même (les salopards ou les démons, même combat… ça se plombe !), l’ambiance du titre prenant des airs un peu trop Dark à mon goût m’a un peu déboussolé. Même si malgré tout, je suis resté en haleine tout du long. D’une manière assez maligne, c’est un peu comme si les auteurs ramenaient un peu le personnage avec sa version Vertigo, faisant de Jonah Hex un personnage quasi-magique à la destinée importante. Reste à voir jusqu’où ils iront. J’espère tout de même qu’il laisseront le Hex sans pouvoirs ou rien de ce genre… Je vous rassure, il n’est pas question de ça pour le moment. Mais quand John Constantine commence à se poser des questions méta-physiques sur le personnage, y’a de quoi s’inquiéter ! Quand à Moritat par contre, cette ambiance à l’air de bien l’éclater. Et il nous éclate aussi les rétines, en s’amusant autant avec le contexte que les décors dans lesquels se tient le personnage… Le guest « secret » en est d’ailleurs le parfait exemple. Surprenant, déroutant, mais toujours bon !

– Freytaw

Note : 7/10

BATMAN : THE DARK KNIGHT #25

BATMAN : THE DARK KNIGHT #25 review

Bon, je débarque sur la série, je ne sais pas ce qu’il s’est passé avant, mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier cette lecture qui peut très bien se prendre en stand alone. Clayface est échappé et Batman part à ses trousses, non sans l’aide de quelques guests. L’histoire est plutôt banale dans son déroulement mais la présence de certains personnages pourra surprendre tout comme le dénouement vous fera certainement sourire. On peut également noter quelques lignes de dialogues très réussies avec le Comissaire Gordon et Alfred. Mais dans l’ensemble, je pense que vous aurez vite oublié ce numéro, écrit par Gregg Hurwitz, après l’avoir lu. Ce qui est un peu dommage car la patte d’Alex Maleev est vraiment particulière et donne une superbe atmosphère à la série. Le découpage est beaucoup trop classique mais le dessin entre le cartoon noir et un Joann Sfar qui s’appliquerait sied vraiment à Clayface, qui est ici superbement représenté. Puis l’atmosphère noire, forcément, pour un titre qui s’appelle The Dark Knight, ça fait du sens. À lire si vous n’avez vraiment rien de mieux dans votre liste de lecture de la semaine.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

CATWOMAN #25, tie-in « Zero Year »

CATWOMAN #25 review

Hé bien dites moi, c’est un réel plaisir de lire un numéro de Catwoman écrit par John Layman et non plus Ann Nocenti. Ici, nous découvrons les aventures de Selina Kyle. C’est punchy, c’est pas mal du tout. Et puis les anecdotes sur la possession du fouet sont plutôt originales. En pleine tempête, Layman arrive là et sauve le titre de la noyade. C’est vraiment très agréable.

De plus, Aaron Lopresti, Art Thibert et Sonia Oback livrent un très bon travail au niveau des planches. Du coup, la lecture est fluide, les ellipses temporelles sont nombreuses mais permettent une bonne cohésion à l’ensemble des évènements. Tout est bien fichu, il n’y a pas de trop sexy, trop bad-ass, trop niais, juste une voleuse qui découvre qu’avec certains accessoires, il est possible de voir au delà de ses capacités.

– Harley

Note : 7,5/10

DAMIAN : SON OF BATMAN #2

DAMIAN: SON OF BATMAN #2 review

Hum, comment dire ça ?… Trop c’est trop… Le cliffhanger m’avait laissé un goût amer le mois dernier avec le retour du padre en puissance, mais là, c’est encore pire. Papa, je suis trop fort je vais te le prouver puis Papa je suis désolé je vais te prouver que je peux être bon et te rendre fier de moi. Voilà vous connaissez toute l’histoire. Sérieusement, le scénario est d’une évidence assez affligeante, il n’y a que dans le choix du vilain utilisé dans ce numéro que la surprise réside. C’est franchement décevant. On l’impression d’avoir déjà lu cette histoire plusieurs fois. Franchement, j’attendais une bonne mini-série mais en fait non. C’est dommage.

Andy Kubert qui ne se fatigue pas trop au scénario s’est par contre un peu plus amélioré sur les planches même si j’ai toujours un peu de mal avec ces traits. J’ai l’impression qu’il manque quelque chose, comme un manque de charme. De plus, je m’attendais aussi à un costume un peu plus différent que celui-là, mais là, il est vrai que je pinaille peut être un peu.

En bref, c’est pas terrible et prévisible, mais courage, plus que deux numéros avant le dénouement final.

– Harley

Note : 4/10

Passée la surprise du numéro précédent et l’explication (somme toute logique) du départ. Qu’avons-nous là ? Une histoire de relation père-fils assez banale je dirais, malgré des évènements qui ne le sont pas. C’est assez bizarre, je lis Batman & Robin New 52 en ce moment, et ce n’est vraiment pas la même chose. La comparaison n’est peut-être pas pertinente mais bon. Mon vrai problème, c’est qu’avec cette série, je voulais voir Damian. Pas Damian et son père. Pas Damian et Batman, mais Damian en Batman, et qu’on se concentre sur sa façon de faire en tant que Chevalier Noir. Et pour l’instant, ce n’est pas vraiment ce qu’on me donne. Alors graphiquement ça me plaît beaucoup, surtout la colorisation de Brad Anderson que je trouve très juste, avec de très jolis tons. Mais voilà ; les beaux dessins, des fois, ça suffit pas.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

JUSTICE LEAGUE DARK #25, BLIGHT, PARTIE 2

JUSTICE LEAGUE DARK #25, FOREVER EVIL : BLIGHT, PARTIE 2 review

Mais quel est donc ce petit numéro tout torturé tout trituré ? C’est pas mal, nous découvrons les prémices de Blight, évènement qui s’annonce plutôt intéressant. Malgré quelques passages plutôt lourds, De Matteis livre ici des bases solides pour repartir avec une nouvelle idée pour partir à la recherche des membres perdus des Justice Leagues. Et pour ceci, il faudra à Constantine beaucoup de génie malsain et de force. Je n’en dirai pas plus pour ne rien gâcher de ce numéro.

Les planches de Mikel Janin sont plutôt chouettes, certaines doubles pages empreintes de magie sont vraiment top et certaines petites cases manquent de détails, mais dans l’ensemble, tout s’accorde bien et correspond à l’ambiance particulière qu’inspire ce numéro.

– Harley

Note : 7/10

LARFLEEZE #5

LARFLEEZE #5 review

Un peu moins de BWA-HA-HA cette semaine, pour un peu plus de sérieux et d’explications. Non parce que c’est bien beau de rigoler, mais il faut aussi penser à rendre un peu les menaces sérieuses ! Et l’inquiétude et les supplices des personnages sont suffisamment tragiques pour que les auteurs aient juste à ne pas forcer trop le trait sur l’humour pour changer un peu le ton. Pour le coup, c’est moins ce que j’attends de cette série, d’où une légère déception. Mais par contre, l’intrigue prend une tournure bien plus imposante et passionnante. Pas tant autour de Larfleeze en fait, qui stagne un peu et prend bien cher dans ce numéro ! C’est bien fait pour lui vous me direz, mais pourquoi je le prend en pitié alors ? Argh ! La partie intéressante, c’est tout ce qui se passe avec Stargrave et les dieux de cet univers parallèle qui ont débarqué au tout début de la série. Visiblement, une grosse menace se profile et la connexion avec Larfleeze est encore loin d’être faite, tellement qu’on se demande encore comment cette histoire va l’impacter tant il semble bien loin de tout ça… Sinon, Scott Kolins gère toujours autant son trait, se calant même avec l’esprit du numéro, exagérant moins ses traits (quand cela est nécessaire). Ce monsieur semble avoir tout compris. Un bon numéro, même si niveau humour, on est pas au top du top, j’espère que ça reviendra pour le prochain !

– Freytaw

Note : 6/10

RED LANTERNS #25

RED LANTERNS #25 review

Je reprend la lecture de ce titre suite à la fin de Lights Out. Ce premier numéro contient beaucoup beaucoup de bla bla. Je ne suis pas contre un peu de lecture, mais je trouve que ça n’avance pas vraiment. Guy Gardner essaye de fédérer les siens autour d’une idée : la prise en main du secteur 2814. Non pas dans la terreur, mais dans un but de protection. Gardner essaye quand même de rester un chic type malgré sa condition actuelle. L’idée me botte sincèrement, et au vu de ce qu’ils ont dit dans le numéro, ça annonce une bonne dose d’action bien féroce. Mais c’est à peu près tout. En dehors de Rankorr qui essaye de blaguer avec son chef avec des références terriennes… Mais c’est un peu trop léger, maintenant, cela reste clairement un épisode d’introduction pour la suite. D’ailleurs on voit aussi Atrocitus se promener dans l’espace avec son chat. Il semble légèrement en galère depuis sa dernière défaite. Mais cela ne va sans doute pas durer ; pareil, la fin de sa partie promet qu’il y ait un peu de piment dans l’affaire. Globalement, je n’ai pas trouvé le numéro sensationnel, et j’avoue avoir du mal avec ce Guy Gardner rouge, quelque chose cloche, je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Le vert bourrin me manque… Sinon niveau dessins, c’est acceptable, toujours très rouge évidemment ! Mais j’aime pas le rouge aussi moi… Forcément ! C’est ça, on peut dire que je n’aime pas Red Lanterns, parce que je n’aime pas le rouge ! Partez pas, je plaisante !

– Freytaw

Note : 6/10

SUPERMAN #25

SUPERMAN #25 review

Je rage, je rage, je rage ! Superman #25 signe la conclusion du crossover Krypton Returns qui jusque-là souffle le chaud et le froid, mais qui reste vraiment très tiède à tendance froide. Si je rage c’est parce que je ne sais toujours pas réellement quoi penser de tout ceci. D’un côté c’est clairement trop écrit, il y a des passages à se rouler par terre de nullité mais d’un autre il y de bonnes idées, quelques sous-entendus intéressants (qui ne seront bien évidemment jamais utilisés) et c’est beau à en mourir. J’aimerais vraiment aimer cette histoire, mais la fin est une nouvelle fois ridicule alors que l’on nous tease une future suite à cet évènement (Lobdell où l’art de faire des trucs avec des fins à chier mais qui en fait ne sont pas des vraies fins) qui n’en a pas forcément besoin. Surtout que l’on ne nous serve pas une resucée de la saga New Krypton parce que ça va mal se terminer ! L’univers Superman a besoin de changements, drastiques, importants afin de lui insuffler un nouveau souffle vital. Ce n’est pas pourtant pas très compliqué, puisqu’il y a du matériel à exploiter. DC, il faut laisser Greg Pak gérer toute cette famille, Lobdell n’est pas fait pour l’écrire, mettez le ailleurs ! Superman #25 c’est un très bel artbook, avec trop de bulles (inutiles qui plus est), et sans réelle substance. Il n’y a qu’à voir la réaction des deux personnages à la fin… Vraiment, c’est limite consternant…

– Nathko

Note : 5/10

 

TALON #13

TALON #13 review

Autant je suis content de retrouver Felix Harmon, autant je trouve intéressant le lavage de cerveau effectué sur Sarah Washington, autant le changement de caractère de Calvin Rose est un peu bizarre (ha, la force de l’amour…), autant Sebastian Clarke est un bel enfoiré, autant je trouve qu’il y a quelque chose qui ne va pas (plus) dans l’histoire de Tynion. Comme une impression de tourner en rond, et le cliffhanger final n’aide pas à redresser la barre. Et c’est sans compter sur les dessins d’Emanuel Simeoni. Il y a un problème avec ses visages ; je ne saurais dire quoi exactement, c’est peut-être dû aux couleurs aussi, mais j’ai l’impression d’avoir des dessins très… disons, froids, j’arrive pas à ressentir quelque chose en les regardant, ça me semble trop rigide. Alors les décors et le Gotham Butcher et les Talons sont bien fichus. Mais le souci c’est que lorsqu’on a autant de protagonistes humains à dessiner, c’est mieux de ne pas les louper.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

TEEN TITANS #25, tie-in « Forever Evil »

TEEN TITANS #25 review

Lobdell continu sa tuerie, son carnage. Dans ce #25 il ne fait finalement que lancer de nouveaux concepts, de nouvelles idées, comme s’il inventait le tout au fur et à mesure. Déjà que depuis le début on a du mal à cerner les Teen Titans, les voir débarquer dans des trucs inconnus n’arrange pas les choses puisqu’au final, ils ne sont attachés à rien. Du coup on ne peut pas vraiment s’impliquer avec les personnages, qui sont toujours aussi mal écrits, et encore moins comprendre ce qu’ils traversent. Il n’y a toujours aucun véritable esprit d’équipe, chacun marche pour lui-même faisant presque passer Solstice pour une débile complètement naïve. Du côté de l’histoire on commence à savoir qui est réellement Kid Flash… Un mec de mauvais goût avant tout… Non parce qu’en fait il est censé être une espèce de psychopathe, mais avec un costume comme le sien ce n’est pas possible de le prendre au sérieux. Le sub-plot avec Superboy sans le gros pétard mouillé alors que franchement j’aimerais que ce soit bien réalisé car le potentiel est plutôt énorme. De toute façon je ne me fais plus d’illusions. Cette équipe va passer par une transformation radicale lorsque Lobdell en aura terminé, histoire d’oublier tout ce gâchis. C’est triste.

– Nathko

Note : 3,5/10

THE FLASH #25, tie-in « Zero Year »

THE FLASH #25 review

Buccellato et Manapul ne seraient-ils pas déjà en train de préparer leur arrivée sur Detective Comics ? On peut se poser la question avec ce Flash #25 qui est finalement une histoire de détective dans les rues de Gotham mettant en avant des éléments plus ou moins corrompus du G.C.P.D. Au milieu de tout ça, il ne faut pas oublier qu’on est dans Flash alors les auteurs nous servent la première rencontre entre Barry Allen et Iris West, et c’est à mon sens l’aspect le plus réussi du numéro. Peut-être est-ce parce que ce petit couple me manque mais les voir tous les deux, apprendre à se connaître, c’était touchant. Ce n’est pas que le côté détective soit raté mais c’est un peu trop classique, le coup de la nouvelle drogue terrible qui infeste les rues, ce n’est quand même pas tout neuf, même si malgré tout, les auteurs offrent une histoire plus fine qu’il n’y parait. Côté dessins, par contre on a le droit à du lourd, Chris Sprouse et Francis Manapul sur un seul et même numéro, j’avoue que je pourrais difficilement rêver mieux et aucun des deux ne déçoit. C’est propre, c’est beau et c’est intelligemment découpé. Alors certes, ils n’ont peut-être pas les styles qui se marient le mieux mais à ce niveau-là, il faut profiter et c’est tout.

Bref, même si l’aspect Zero Year n’est pas forcément exploité, cet épisode a au moins le mérite de bien tenir la route et d’être visuellement impeccable. Et puis, c’est un bel adieu à Flash de la part des deux compères, tout en montrant déjà des pistes pour leur futur run sur Detective Comics alors rien que pour ça, il faut y jeter un oeil.

– n00dle

Note : 7/10

THE GREEN TEAM : TEEN TRILLIONAIRES #6

THE GREEN TEAM: TEEN TRILLIONAIRES #6 review

Avec l’annonce de l’arrêt de la série le mois dernier, j’avais espéré que les auteurs allaient se lâcher pour de bon afin de finir en beauté pour les derniers numéros restants et au moins de ce côté là, je peux dire que je ne suis pas déçu. En effet, on suit l’équipe dans des situations de plus en plus folles, les combats et l’action s’enchaînent et le moins que l’on puisse dire c’est qu’on ne s’ennuie pas. C’est déjà ça, me direz-vous et c’est vrai, le problème c’est que ce numéro comporte les mêmes défauts que ceux qui le précèdent. D’abord, le casting pourrait très bien se limiter à trois personnages puisque les autres ne servent à rien. Enfin, et c’est peut-être dû à l’arrêt de la série mais tout va beaucoup trop vite, certains éléments manquent même vraiment d’explications pour être tout à fait crédibles. Ig Guara s’en sort encore une fois très bien au niveau des dessins même s’il doit se faire aider par J.P Mayer sur les dernières pages. En fait, pris séparément, les deux artistes réalisent un travail de bon niveau mais la transition entre eux est un peu étrange puisque par exemple, le vilain qui vient tout juste d’apparaître n’est pas dessiné exactement de la même façon. C’est du détail mais ça saute quand même aux yeux et personnellement ça me gêne un peu.

The Green Team #6 dispose donc des mêmes qualités et des mêmes défauts que les anciens numéros et même si au final je ne vous déconseillerais pas de tenter l’expérience, je ne vous le conseillerais pas vraiment non plus. Allez, au moins c’était assez fun.

– n00dle

Note : 6/10

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Julien

Julien

Fan de l'univers DC depuis mon enfance, j'ai lancé en 2012 ce projet avec Nathko dans un seul but : rendre l'univers DC Comics plus accessible à toutes et tous, à travers l'actualité, dossiers, guides et chroniques.
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Sanasaki
Sanasaki
10 années il y a

Tu suis toujours Teen Titans nathko? Quel courage !

Tohubahut
Tohubahut
10 années il y a
Répondre à  Sanasaki

J’aimerai bien connaître le nombre de fois ou Scott Lobdell est arrivé dans le Flop de la semaine…
Une semaine plutot moyenne dans l’ensemble quand même. (Ca n’empêche pas que je vais quand même me faire plaisir !)

spectra
spectra
10 années il y a

pauvre Lobdell, il y a même des sites qui le boycott des reviews^^ Enfin en même temps il chreche… Il a fait des choses bien cet homme là??

ArnoKikoo
10 années il y a
Répondre à  spectra

Dans les New 52, son début de run sur Red Hood and the Outlaws est de loin ce qu’il a fait de mieux. Je t’invite à consulter les reviews des deux albums sortis que mon camarade Freytaw et moi même avons faites ;)

spectra
spectra
10 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

yep mais je me demandais sur la période pré new 52, red hood j’étais abonné et c’est vrai que son run était plutôt fun!! C’est plutôt Tynion IV qui m’a fait me désabonner des outlaws^^

n00dle
10 années il y a
Répondre à  spectra

Il a fait des trucs pas trop mal avec les X-Men… Au début des années 90…

spectra
spectra
10 années il y a

yep merci!! Par contre je ne comprends pas pourquoi DC le laisse sur sup’, Lobdell est aussi pas mal critiqué outre-Atlantique…Ils espèrent quoi avec lui?? enfin ce n’est pas le seul qui serait à « déplacer » mais bon, comment font les fans du man of steel du coup?!?!

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