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Les points positifs :
Les points négatifs :
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« If Diana — my ex — were truly gone, trust me, I’d know. » – Steve Trevor
- Scénario : Sterling Gates – Dessins : Neil Edwards, Jason Paz, Jay Leinsten – Couleurs : Nathan Eyering – Couverture : Mikel Janin
- DC Comics FOREVER EVIL – Forever Evil : A.R.G.U.S. #2 : « Part Two : Know Thyself » – 27 Novembre 2013 – 32 pages – 2,99$
Steve Trevor est dans une impasse. Le président des Etats Unis est en danger, la Justice League a disparu, et Deathstroke et une épique de super-vilains lui barre la route. Forcer le passage ne va pas être une mince affaire, mais il a de la bouteille, l’agent Trevor. De son côté, Etta Candy, à A.R.G.U.S.-ONE, les locaux principaux de l’organisation, est confronté au retour fracassant du Doctor Light qui ne comprend pas trop ce qui lui arrive (et nous non plus à vrai dire). Et un peu plus loin, à Rhode Island, Killer Frost, légèrement névrosée (mais très léger… genre), est en train, doucement, de choisir son camp.
Le premier numéro m’avait assez emballé malgré des dessins vraiment inégaux et une intrigue parfois un peu alambiquée, mais cependant bien rythmée. Suivre Steve Trevor s’est avéré être un vrai plaisir. Et l’intrigue promettait de nombreuses révélations et surprises. Et moi, quand on me promet des choses, je suis comme un gamin qui attend Noël ! Au risque d’être déçu à chaque fois… Et c’est un peu ce qui arrive ici. Non pas sur tous les aspects, mais certains font l’effet bof d’un coup d’épée dans l’eau. À commencer par l’arrivée fracassante du Doctor Light à la fin du précédent numéro, qui ne donne aucun début de réponse sur le pourquoi du comment et qui sert juste à balancer du chaos histoire d’occuper Etta Candy qui ne sert pas non plus à grand chose dans cet épisode malgré une bonne exposition dans le numéro précédent. Je suis un peu déconfit, comme les murs d’A.R.G.U.S. qui s’effritent après le passage remarqué du docteur. Deuxième petite frustration, c’est l’absence totale du « troisième parti » qui, sans qu’on sache qui, comment et pourquoi, cherche à détruire depuis l’ombre toute l’organisation A.R.G.U.S.. Aucune trace d’eux, même s »ils sont certainement liés à l’apparition du Doctor Light, mais je fais mes propres suppositions… Comme le dernier des fanboys qui croit que des révélations qui arrivent, que sa vie en dépend, ou un truc du genre…
Maintenant, ce numéro est-il inintéressant ? Je ne peux pas franchement dire ça. Ok, y’a une petite déception, qui est de plus accompagnée par quelques lignes étranges (très Sterling Gates dans l’esprit) limite « out of character », présentant un Steve Trevor plus couillon que je ne le voudrais (notamment quelques réflexions sur Wonder Woman). Rien de bien dramatique, le personnage restant globalement respecté. Mais l’ensemble contient toujours ce rythme bien effréné (avec pas mal d’action dans ce numéro) et propose une exposition de Killer Frost assez inattendue (peut-être moins pour ceux qui ont lu son one-shot pendant le villains month). J’ai bien aimé le traitement de ce personnage dans les quelques pages où elle apparait (et cela reste assez différent avec ce qui a déjà été fait sur le personnage), rendant sa position dans l’intrigue plutôt incertaine mais non pas moins passionnante (si j’en crois du moins les sollicitations, oui j’ai triché, pardonnez moi !). La place du président des Etats Unis dans ce numéro (qui est soit dit en passant, Obama) est quant à elle, un peu futile. Cela sert juste à montrer les différentes motivations de Steve, et à mettre en lumière un peu plus les possibilité d’A.R.G.U.S. mais cela n’a rien de réellement pertinent en soit. Pour Steve qui dévoile réellement ses compétences pour la première fois dans les New 52, le combat contre Deathstroke, Shadow Thief, Copperhead et autres sont d’autant plus efficace pour démontrer que l’humain n’est pas arrivé à cette position par hasard.
Les dessins, gros point faible du premier numéro, s’ils ne sont pas exceptionnels ici, ont au moins le mérite cette fois-ci, d’être réguliers ! Les éditeurs ont eu la super idée de n’attacher qu’un seul dessinateur à ce titre, et pas cinquante, c’est incroyable ! Bon, ils n’ont pas forcément gardé le meilleur (y’a encore quelques yeux sur certains visages qui partent en cacahuète, et j’aurais préféré Philip Tan, mais c’est parce que je suis rabat-joie, mon collègue ArnoKikoo me le rappelait il n’y a pas une minute avant que j’écrive cette ligne, c’est vous dire !). Dans l’ensemble, cela reste relativement correct et l’action est bien rendue (avec parfois de faux air nineties assez amusant, mais quand y’a Blockbuster qui débarque comme un bourrin, c’est sans doute normal).
Un numéro donc pas désagréable mais dont il manque les bonnes particularités du premier numéros, à savoir la sous-intrigue avec les « vilains mystères » et, je n’en ai pas reparlé ici, les flashbacks qui donnaient un certain cachet à l’ensemble et surtout une certaine importance aujourd’hui un peu disparue. Oh bien sûr, le lien entre Trevor et Wonder Woman reste un des moteurs de l’intrigue, mais en l’absence du développement de leur histoire passée, cela reste relativement bateau. Espérons que l’on puisse creuser un peu plus cet aspect dans le prochain numéro, qui s’annonce assez « mystique », sinon, cette série ne sera qu’une série classique de plus, parmi pléthore… Forever Evil ou pas.
Perso j’ai trouvé ce numero excellent .Le seul point noir est attribué aux dessins ,vraiment mauvais .Par contre niveau histoire ,ça bouge grave et bien plus que dans Forever Evil 3 .SPOILERS J’ai grave kiffé les differentes chambres ,je trouve ça super .Jusqu a maintenant ils en avaient tres peu parlé .Et je trouve Trevor de plus en plus interessant .
SPOILERS aussi, toussa.
Je n’ai justement pas évoqué les chambres pour pas spoiler, mais oui, cet aspect, bien que traité avec trop de légèreté j’ai trouvé, m’a quand même bien plu…