[Review Express VO] Semaine #116

review-express-vo
Le Coup de Coeur de la semaine

  • Batman and Two-Face #25

Le Top de la semaine

  • The Wake #5

Le « Flop » de la semaine

  • Batman Beyond 2.0 #8

A la veille de la Paris Comics Expo, nous vous proposons comme chaque Vendredi soir  ce tour d’horizons format « express » des sorties de la semaine pour DC Comics et Vertigo. Cette semaine fût marqué par le deuxième numéro de la mini-série Forever Evil : Rogues Rebellion et par le numéro #0 de la nouvelle série New 52 Harley Quinn.

Bonne lecture et n’hésitez pas à réagir !


VERTIGO COMICS

100 BULLETS: BROTHER LONO #6

100 BULLETS: BROTHER LONO #6 review

On peut toujours légitimement se poser la question de l’utilité d’un spin-off qui se concentre sur un personnage d’une série à succès. Alors que Brother Lono approche de plus en plus de la fin puisqu’il ne reste que deux numéros, on peut maintenant le dire, la série Brother Lono n’était certainement pas utile pour le développement du personnage mais pourtant qu’est ce que c’est bon. Brian Azzarello et Eduardo Risso, dont le travail ne doit surtout pas être sous-estimé, ont réussi leur coup. En effet, on oublie que l’on est en train de lire un comics avec ce titre et on a l’impression d’être devant un bon vieux film noir. De plus, même si l’histoire a mis du temps à se mettre en place, ici les choses bougent vraiment, et les personnages secondaires prennent enfin de l’ampleur et quant à Lono… Hé bien c’est Lono et si vous avez lu 100 Bullets, cette phrase doit suffire pour vous convaincre.

Bref, Brother Lono ne marquera certainement pas l’histoire mais réussit un pari déjà bien compliqué, il ne souffre pas de la comparaison avec 100 Bullets et ça c’est déjà très fort.

– n00dle

Note : 8/10

THE WAKE #5

THE WAKE #5 review

Nous arrivons par le biais de ce numéro un peu plus long que d’habitude à la fin de la première partie, après un numéro qui voyait “The Wake” débarquer. Le réveil du Père de la peuplade sous-marine, qui renvoie nos héros au fond de leur sous-marin, assistant à ce qui semble être le début de la fin pour les espèces qui vivent à la surface. Sur fond de guerre, de souvenirs, de lutte, Snyder et Murphy arrivent à une conclusion implacable qui annonce cette seconde partie, plusieurs fois entraperçue auparavant, et qui annonce une ambiance radicalement différente. Et puis il y a LA scène finale. Le talent de Snyder et celui de Murphy réunis. J’ai eu l’impression de la vivre, d’être au cœur de l’histoire, au fin fond de cette détresse, j’ai crié, j’ai hurlé pour ne pas assister à l’inéluctable. Mais c’est trop tard. Et on ne te laisse même pas le temps de souffler. The Wake #5, c’est du putain de cinéma sur papier et c’est une véritable torture que de devoir attendre Février pour connaître la suite.

– ArnoKikoo

Note : 9/10


BEYOND (DIGITAL…)

ADVENTURES OF SUPERMAN #30

ADVENTURES OF SUPERMAN #30 review

La suite de du chapitre précédent qui voit Superman combattre un Pokémon limite en train de passer pour émo. Oui c’est mal ce que je fais mais c’est une peu ce que j’avais l’impression de lire, en plus du fait que ce soit quelque chose de vu et revu des milliers de fois. Un personnage pas forcément vilain, qui a au fond de lui un mal qui prend de plus en plus de présence et qui tôt ou tard submergera le personnage « normal ». Cette fois il s’agit d’un enfant (encore ! À croire que les enfants sont les seuls à être mal alors que des histoires du même type avec des adultes et des problèmes « d’adultes » fonctionneraient tout autant), diabétique (oui on tire sur la corde à foutre des « malade » de partout) qui a un monstre à l’intérieur de lui se nourrissant de son insuline parce que son « gène » est mutant. Drôle de parallèle entre la maladie et le monstre. D’ailleurs je ne comprends pas le message du récit. Est-ce pour les enfants malades, qu’ils comprennent que leur maladie est comme un monstre qu’il faut combattre ? Est-ce destiné aux parents qui doivent s’identifier à Superman et le Dr. Hamilton représenterait l’hôpital ? C’est sûrement plus simple que cela, mais je suis confus…

– Nathko

Note : 6/10

BATMAN BEYOND 2.0 #8

BATMAN BEYOND 2.0 #8 review

Ha, cruelle déception. Kyle Higgins avait réussi à livrer un bon départ à son Batman Beyond 2.0 avec une intrigue soutenue, de beaux retournements de situation, un nouvel ennemi, et tout un mystère sur ce qu’il s’est passé pendant l’ellipse temporelle d’un an. Ici nous avons droit à l’affrontement final contre Rewire, qui est littéralement explosif et soutenu, ce qui pousse à dévorer les pages. Mais alors que la toute fin aurait pû amener une nouvelle menace ou soulever un nouveau mystère, il n’en est rien, et on se retrouve avec un pseudo cliffhanger façon mauvais slasher qui casse le tout. Iban Coello livre des planches toujours de bonne facture avec quelques passages un peu brouillons. Mais la qualité artistique n’est pas à redire ici, non, le vrai problème c’est cette fin. Grmbl. J’en suis tout grognon.

– Nathko

Note : 5/10

HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #8

HE-MAN AND THE MASTERS OF THE UNIVERSE #8 review

J’ai eu un peu de mal le mois dernier avec le changement d’équipe créative avec Dan Abnett au scénario, et je trouvais l’enjeu de la série un peu mou, un peu effacé et distant. Cette fois-ci, le ton change et devient un peu plus oppressant et donc plus percutant pour le lecteur. On entre de plein pied dans la mythologie d’Eternia et dans toute la magie qui en découle. C’est peut-être décrit un peu facilement mais c’est pour je pense, que les non-initiés ou les nouveaux lecteurs de la série puisse se mettre plus facilement dans le bain. Et des enjeux maintenant, il y en a. Le Roi D’Eternia en impose, plus qu’He-Man lui même dans ce numéro, mais si ce dernier reprend son statut de héros à la fin du numéro, mais pour un roi, son père à des « balls », si je puis dire ainsi et sait rameuter les gens autour de lui, même pour se lancer dans une quête complètement folle. J’ai sinon été beaucoup surpris lorsque j’ai vu apparaître Swamp Thing… heu… non, Moss Man, l’un des plus ancien maîtres de l’univers. Ce personnage est une copie conforme de Swampy, ou est-ce l’inverse ? Je me renseigne pour la prochaine et promis, je vous tiens au courant ! Reste maintenant les dessins de Rafael Kayanan. Très franchement, on dirait que c’est Alberto Ponticelli (qui a bossé sur Frankenstein Agent of S.H.A.D.E.) mais malade… C’est pour le coup, un peu trop brouillon, mais surtout, ça ne colle pas vraiment avec l’ambiance du titre (en dehors peut-être des interventions de Moss Man). Dommage. Cela reste en tout cas une lecture agréable malgré tout.

– Freytaw

Note : 7/10


NEW 52

BATMAN AND TWO-FACE #25

BATMAN & TWO-FACE #25 review

Après la grosse retcon violente que nous a collé Tomasi le mois dernier sur Two-Face, j’ai l’impression que ce mois-ci, il essaye de se justifier. Et croyez-moi, je trouve qu’il s’en sort pas trop mal. Alors oui, ça fait beaucoup à accepter sur les origines d’un personnage aussi emblématique qu’Harvey Dent, mais quitte à paraître pour un vendu, je trouve que ces nouvelles origines deviennent en fait plus crédibles. Il y a encore quelques éléments d’ombre à apporter, mais le personnage d’Erin McKellen est vraiment bien développé dans ce numéro et nous montre la voie sur qui est Harvey Dent tout comme elle pose un spotlight sur Bruce Wayne assez étonnant. Toujours pas de nouvelles de Carry Kelley cependant. Mais je pense que ça ne saurait tarder et là les ficelles se dessinent de plus en plus (regardez les noms des protagonistes…), mais le tout reste passionnant. Gleason est toujours au sommet de son art et chose amusante, j’ai trouvé, c’est que son coloriste John Kalitz reprend un peu les même tons que pour Zero Year, surtout pour les flashbacks qui font bien les trois-quarts de l’épisode, ce qui est somme toute cohérent vu que cette histoire avec Two Face doit pas se passer longtemps après cette fameuse Zero Year. Autre point de détail qui m’a amusé, Harvey Dent ressemble par moment à la version de Bruce Timm dans l’animé que tout le monde connaît, certains angles sont révélateurs. Tout comme sa caractérisation s’y rapproche aussi grandement. Pour le coup, je me sens mieux dans mes baskets avec ce numéro, j’espère qu’ils vont continuer de me surprendre !

– Freytaw

Note : 8/10

BATWOMAN #25 – tie-in Zero Year

BATWOMAN #25, TIE-IN « ZERO YEAR » review

Ce numéro signe l’arrivée de la nouvelle équipe sur le titre, enfin du moins l’arrivée du nouveau scénariste. Mais, je ne sais pas si c’est l’effet Zero Year ou si c’est l’effet Andreyko mais j’ai du mal à accrocher. Bon c’est pas mal, c’est du militaire inside, la Kate Kane qui évoluera plus tard en Batwoman, les prémices du caractère du personnage sont bien travaillés. Peut-être est-ce aussi un manque de cohésion au niveau des dessins. C’est trop diffus, il n’y a quasiment aucune planche d’un beau niveau, il y en a qui sont même juste pas possible. C’est peut-être moi, mais en tout cas les planches ne m’ont absolument pas aidée dans la lecture de ce numéro. C’est dommage. Cependant, Marc Andreyko a l’air d’être bien parti pour faire vivre Batwoman  et la garder aussi forte. J’ai aussi beaucoup aimé les apparitions de Maggie Sawyer, c’est pas mal de suivre leur rencontre, et c’est bien de les voir parallèlement, chacune dans leurs domaines.

– Harley

Note : 6/10

BIRDS OF PREY #25 – tie-in Zero Year

BIRDS OF PREY #25 review

C’est pas mal. Un numéro entièrement centré sur Dinah Drake, puisqu’elle n’est pas encore Black Canary. Nous découvrons son évolution dans le monde des arts martiaux, de son jeune âge à sa rencontre avec le groupe Lynch. C’est plutôt bien fichu. Nous avons vraiment affaire à un combattante. C’est chouette. Christy Marx exploite bien le personnage et ses aptitudes au combat sans en oublier le côté paisible et méditatif. Par contre, les planches sont pas géniales. C’est dommage, il reste comme une impression de travail bâclé, trop brouillon. Romano Molenaar et Daniel Sampere ne s’appliquent pas trop dans les traits.

Sinon, si on fait un peu l’impasse sur les planches, même si c’est assez dur, c’est punchy, fort et très riche. J’espère que la suite sera tout aussi riche. Dinah est seule sans Batgirl ou Strix ou encore Condor, mais cela lui réussit plutôt bien.

– Harley

Note : 6,5/10

FOREVER EVIL: ROGUES REBELLION #2

FOREVER EVIL: ROGUES REBELLION #2 review

Après un numéro d’introduction qui me laissait espérer que Rogues Rebellion aurait une vraie importance dans le déroulement de Forever Evil, ce second chapitre m’a un peu refroidi. Puisque l’histoire des Rogues et en particulier celle de Captain Cold a été assez longuement abordée dans Forever Evil #3, je me demandais un peu comment Buccellato allait enchaîner après ça. Hélas, dans la première moitié de l’oeuvre, l’auteur choisit un peu la solution de facilité en racontant les mêmes événements que dans la série principale mais d’un point de vue différent. Alors certes, ce n’est pas désagréable à suivre mais cela reste tout de même assez dispensable. Par contre, les relations entre les Rogues sont encore une fois bien développées et les petites touches d’humour sont assez bien amenées. Le reste du numéro, très orienté action, demeure un bon divertissement mais encore une fois, pas de quoi grimper aux rideaux. Côté dessins, Scott Hepburn évolue seul cette fois, et s’il souffrait un peu de la comparaison avec Patrick Zircher dans le premier épisode, il s’en sort ici très bien même si son trait, en particulier sur quelques expressions faciales, est parfois trop exagéré et en devient un peu grotesque.

Au final, même si ce n’est pas mauvais, au contraire c’est même plutôt réussi, avec ce numéro deux, il semblerait que la mini-série retourne à sa place de simple tie-in sans prétention au sein de Forever Evil et c’est un peu dommage. Mais si on n’attend rien de plus, ça fait largement le job.

– Harley

Note : 7/10

GREEN LANTERN: NEW GUARDIANS #25

GREEN LANTERN: NEW GUARDIANS #25 review

Au-delà de cette histoire de Paradis et du coût que cela peut avoir et de l’aspect recherche et développement que ce trip semble avoir pour les Guardians, c’est la relation entre Carrol et Kyle qui m’interpelle de plus en plus. On fait tout un raffut du fait que Superman et Lois ne soient plus ensemble dans les New 52 et je sais bien que le couple Jordan/Ferris n’entre pas vraiment dans la même catégorie, mais tout de même. Ces deux-là ont une histoire bien compliquée et il s’agit, quoi qu’on puisse en dire, d’un couple emblématique. Ce qui est en train de se passer c’est que Carrol s’éloigne doucement mais sûrement d’Hal Jordan pour se retrouver petit à petit dans les bras de Kyle. Bien sûr, et c’est évident, ce ne sera pas aussi simple et j’ai peur que la belle brune termine encore avec le cœur brisé. Toutefois, l’idée de voir Kyle et Carrol ensemble me plait et j’ai vraiment hâte de voir comment leur relation va évoluer. Pour le reste, ce nouveau numéro de New Guardians est franchement sympathique, très bavard mais rarement ennuyeux, je me suis surpris à comprendre et aimer les motivations des Guardians. Avec un peu d’humour et des dessins vraiment agréables, ce #25 est bien sympa !

– Nathko

Note : 7/10

Ces nouvelles équipes créatives ont fait du bien à cette série (je trouve en tout cas). Et le changement de statu quo imposé par la fin de Light Outs se fait ici bien sentir sur la quête et l’avenir de Kyle Rayner. Il est toujours accompagné des (nouveaux) Gardiens de l’Univers (ou comment le titre de la série reprend tout son sens), en quête d’une nouvelle solution pour remplacer l’utilisation des anneaux de pouvoirs et éviter de puiser dans l’énergie de la stabilité de l’univers. Les protagonistes et Carol Ferris (je n’ai pas bien compris son lien avec Kyle par contre…) se retrouvent sur une planète où l’utopie semble régner et où tous les gens sont amicaux et heureux. L’idée c’est de copier la source de leur paix et de la répliquer sur l’ensemble de l’univers. Sauf que bon, rien n’est jamais tout rose hein. Kyle va devoir régler un problème bien différent que celui qu’il attendait et ça risque secouer un peu son éthique. Justin Jordan arrive même cependant à placer un peu d’humour dans son numéro, et c’est agréable. Les dessins sont quant à eux très classiques mais très propres et, effort louable, ils sont deux à se passer le relais en cours de numéro et on ne remarque aucune différence (du moins pour celui qui ne la cherche pas). Cela reste agréable. Un bon petit numéro qui j’espère va mener sur une grande quête encore plus grande (même si la fin me laisse un poil de doute, j’avoue).

– Freytaw

Note : 7/10

RED HOOD AND THE OUTLAWS #25 – tie-in Zero Year

RED HOOD AND THE OUTLAWS #25, TIE-IN « ZERO YEAR » review

Il va m’être difficile de vous parler de ce numéro sans spoiler. Tie-in à Zero Year, nous retrouvons Jason Todd (sans les Outlaws du coup) dans une Gotham City qui subit le black-out. Après avoir récupéré un masque sur un cadavre d’un membre du Red Hood (ça ne s’invente pas), il aide une certaine personne à accéder à une réunion secrète du gang qui essaie de se reformer. Je n’en dirais pas plus. J’ai trouvé que James Tynion réussit de façon assez maline à reprendre différents éléments, et de la mythologie Batman classique, mais également de la série jusqu’à présent (en comprenant son run et aussi ce qu’avait fait Lobdell), pour donner un ensemble cohérent. On apprend également ce que devient un certain personnage (j’aime cette formulation) et il y a un scène qui, j’en suis sûr, vas vous donner des sueurs froides. Un grand bravo pour cela, et il faut également remercier Jeremy Haun qui livre un travail de bonne facture avec une action bien lisible et UN design de personne qu’il ne fallait pas louper. Et qui ne l’est pas !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

SUPERGIRL #25

SUPERGIRL #25, « KRYPTON RETURNS » review

Le crossover « Lobdellien » Krypton Returns continue dans le nouveau numéro de Supergirl, qui fait donc suite au numéro #25 de Superboy ! Ceux qui lisent mes critiques commencent à savoir que je ne suis pas un grand fan de Lobdell mais que j’ai toujours défendu le fait qu’il avait de bonnes idées mal exécutées. Ce numéro #25 de Supergirl est une nouvelle preuve de cela. Parce que oui, je vais en surprendre certains peut-être, mais j’ai vraiment aimé ce chapitre. Comme d’habitude dans ce cas-là, Lobdell est au pitch et n’est pas tout seul au script, il est rejoint par Nelson (celui qui officie normalement sur la série) et Justin Jordan (qui est sur Superboy). Du coup c’est très bavard mais carrément plus buvable qu’à l’accoutumée. Je dirais même que c’est franchement bien foutu et que je me suis carrément fait plaisir. Pour une fois qu’on a le droit à un comics Superman fun sur les séries « mères » ça fait du bien. Pour ne rien gâcher, et même s’il est particulier, le style de Squiera fait des merveilles sur ce numéro. Je m’étonne moi-même de dire que c’était une petite balle de lecture. Évidemment ce n’est pas le comic du siècle, mais entre la non attente, la peur d’un « Lobdellisme » presque assuré, la surprise est de taille, et ça, ça fait p*****ement du bien !

– Nathko

Note : 8,5/10

TRINITY OF SIN: PANDORA #5

TRINITY OF SIN : PANDORA #5 review

Ray Fawkes a, je pense, pris de la bonne cocaïne avant d’écrire ce numéro. Pandora tient enfin l’Outsider en joue et lui somme de lui expliquer comment fonctionne la Boîte. Elle obtiendra à la place des révélations sur son passé et ce que sont vraiment les Seven Deadly Sins (comme quoi, moi qui les pensais oubliés). L’effet de la révélation n’est pas écrasant puis l’histoire prend un tournure qui a le mérite, au moins, d’être inattendue. Pandora, comme à son habitude, se fait complètement balader dans un délire fumé qui, s’il interloque le lecteur, ressemble surtout à du remplissage pour arriver au cliffhanger, en soi sympathique, qui annonce Forever Evil : Blight. J’espère que les questions soulevées dans ce numéro trouveront réponse un jour. Et que les scènes avec Marcus vont servir à quelque chose. Côté dessins, Francis Portela tient la barre avec quelques trouvailles visuelles intéressantes (c’est toujours plus facile après avoir pris de la coke, cela dit), mais également quelques ratés (avec une mention spéciale au visage de l’Outsider). Un numéro qui me semble très dispensable.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

Pandora ou la cruche de service depuis des millénaires. Même l’Outsider se sent obligé de lui confirmer qu’elle est toujours à côté de la plaque. Même si effectivement, ce numéro part un peu dans tous les sens autant visuellement que scénaristiquement, pour la première fois (ou la seconde, soyons indulgent), je trouve un poil de ce que je veux trouver dans cette série, du mystique, du magique, de l’intriguant et des ‘ains de réponses sur qui cette nana est et comment elle en est arrivé là. Alors oui, il reste encore plein de truc en suspens, et Forever Evil : Blight qui arrive dès la fin de ce numéro (de la même manière que dans Phantom Stranger, ce qui démontre que les deux auteurs Fawkes et DeMatteis vont travailler main dans la main pour piloter cet event) nous laisse penser que les réponses se feront attendre. Mais pour le coup, on va croire que je fais exprès de contredire mon acolyte ArnoKikoo (même si j’avoue quand même prendre du plaisir à le faire, mouhahahaha), j’ai apprécié ce numéro de transition. Les quelques révélations, si elles ne rendent pas le numéro indispensable, rendent quand même la série plus intéressante que ce qu’elle a pu être jusque là ! Francis Portela livre un travail assez correct, malgré effectivement quelques léger ratés ça et là, mais franchement, c’est pour chipoter !

– Freytaw

Note : 7/10

WONDER WOMAN #25

WONDER WOMAN #25 review

Autant le dire tout de suite, Wonder Woman #25 n’est pas au niveau des derniers numéros offerts par Azzarello. Non, il s’agit d’un numéro de transition ou plutôt de mise en place des éléments importants pour le futur de la série et comme c’est souvent le cas avec ce genre d’épisode, il se termine là où on aimerait qu’il commence vraiment. Malgré tout ça, l’auteur exploite encore à merveille ses points forts pour que le tout reste agréable à suivre. Dialogues bien ciselés, situations badass (cette scène entre Apollo et le First Born !) et science du rythme.  Bon, je dois bien avouer que la fin du numéro m’a quand même laissé perplexe. Sans révéler de quoi il s’agit, Diana prend une décision très curieuse. Encore une fois, Goran Sudzuka joue les remplaçants de luxe de Cliff Chiang, tant il livre une prestation de grande qualité et même si son travail n’est, à mon sens, toujours pas à la hauteur de celui de Chiang, il ne faut pas non plus faire la fine bouche, c’est beau.

Il faut donc bien constater une petite baisse de régime pour le titre depuis le Villains Month, cependant le niveau était tellement haut avant cela que même si c’est un peu moins bon, ça reste au dessus de la moyenne.

– n00dle

Note : 7/10

En passant par les liens affiliés BDfugue/FNAC/autres présents sur le site, DCPlanet.fr reçoit une faible commission. Qu’importe le montant de votre panier, vous nous aidez ainsi gratuitement à payer l’hébergement, modules, et autres investissements pour ce projet.

Julien

Julien

Fan de l'univers DC depuis mon enfance, j'ai lancé en 2012 ce projet avec Nathko dans un seul but : rendre l'univers DC Comics plus accessible à toutes et tous, à travers l'actualité, dossiers, guides et chroniques.
DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

DC Comics : L'Encyclopédie (mise à jour et augmentée) / Edition augmentée

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

À lire aussi

Promo -29%
Shazam : La Rage Des Dieux [4K Ultra HD - Edition boîtier SteelBook]

Shazam : La Rage Des Dieux [4K Ultra HD - Edition boîtier SteelBook]

amazon
Voir l'offre
Patientez... Nous cherchons le prix de ce produit sur d'autres sites

Rejoignez la discussion

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

6 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
jay
jay
10 années il y a

Toujours aussi passionnant deblire vis avis .

Freytaw
10 années il y a
Répondre à  jay

Merci Jay :)

Sanasaki
Sanasaki
10 années il y a

The Wake n’a jamais déçu ^^.
« j’ai toujours défendu le fait qu’il avait de bonnes idées mal exécutées », tout à fait d’accord avec toi Nathko, je trépigne à l’idée de récupérer Supergirl #25 demain du coup ^^.

Nathko
10 années il y a
Répondre à  Sanasaki

tu me diras si je suis fou ;)

jack napier
jack napier
10 années il y a

Juste une remarque sur red hood :

ATTENTION SPOILER

Dans le numéro 0 de red hood ,le joker dit qu’il a scénariser la vie de jason todd pour le conduire a rencontrer batman,mais ce numéro contredit tout ces fais et donc les évènement du 0 n’ont pas put se produire.

Voila juste pour dire que l’ensemble n’est pas si cohérent que ça.

DC Universe FRA

Rejoignez la première et la plus grande communauté non officielle DC Comics Francophone et participez aux discussions Comics, Films, Séries TV, Jeux Vidéos de l’Univers DC sur notre Forum et serveur Discord.

superman
6
0
Rejoignez la discussion!x