[Review VO] Red Hood and the Outlaws Vol. 2 : The Starfire

Red Hood and the Outlaws Vol. 2 critique
Red Hood and the Outlaws Vol. 2 : The Starfire
Les points positifs :
  • Un bon délire space-opéra
  • Les ties-in aux events bien amenés
  • Kenneth Rocafort…
Les points négatifs :
  • … quand il est là !
  • Parfois confus

« — what part of « I’m here to help » was too vague ? » – Jason Todd


  • Scénario : Scott Lobdell – Dessins : Kenneth RocafortTimothy Green II –  Couleurs Blond


Jason Todd – Red Hood pour les intimes – et ses deux acolytes Roy Harper (aka Arsenal) et Koriand’r (on lui préfèrera Starfire plutôt que ce jeu de mot un peu douteux) sont de retour ! Après un premier volume en demi-teinte qui revenait sur les origines de Jason, nous voilà partis dans un second tome qui mêle ties-in à Batman et une sorte de space-opéra délirant centré autour de StarfireScott Lobdell est ici aux commandes d’une série sans prise de tête, rock’n roll, et ma foi ! Son travail est plutôt appréciable ! Ceux qui ne le connaissent que par la #Lobdellcrisis devraient essayer !

On peut diviser ce volume en trois parties bien distinctes. La première continue l’arc du précédent volume et voit Red Hood retourner à Gotham City pour aller sauver des gamins pris en otage par la grosse (et encore, je suis super-gentil) Suzie De Flores, une mafiosi qui a un peu les boules que Jason ait buté toute sa famille auparavant. L’occasion d’admirer un Jason Todd qui ne fait pas dans la demi-mesure, un Red Hood qui rend sa propre justice et qui n’hésite pas à coller des chargeurs entiers dans le bide de ses ennemis. Il en profitera également pour rencontrer Tim Drake et, au cours de sa visite, il recevra également l’appel d’Alfred qui demande de l’aide pour lutter contre la Cour des Hiboux. Ce qui permet d’amorcer le tie-in à l’event « Night of the Owls » de façon très douce. C’est assez bien fait pour que ça mérite d’être souligné : Red Hood ne se retrouve pas par hasard à Gotham avec une explication balancée en 2 phrases pour faire genre. Et puis le tie-in  De la même façon, en fin d’album, Jason revient après ses aventures spatiales à Gotham et Lobdell amorce déjà deux numéros à l’avance les évènements qui conduiront à « Death of the Family ». Il y a donc une lecture qui, à défaut d’être fine (j’y reviendrai), est très fluide.

L’avantage dans cette série est qu’on est en présence de 3 personnages bien différents ; si avec Jason on a droit à des histoires typées Batman ou des trucs d’assassins mystiques, Starfire est l’occasion pour Lobdell de se déchaîner et nous livrer une histoire de science-fiction à la limite du space opéra (la couverture du livre me fait penser à du Star Wars ou du Battlestar Galactica) dans laquelle Starfire va livrer une bataille pour libérer son peuple d’une force alien, The Blight, qui les a colonisé. Si tout est centré sur Starfire, la narration ici est effectuée par Roy Harper et ce n’est pas un mal si, inévitablement, Jason est relégué au second rang, ça permet de s’intéresser à ses compagnons. Alors certes, tout n’est pas parfait ; il y a des ellipses temporelles et/ou des flashbacks qui ne sont pas super maîtrisés, un manque de lisibilité par moments dans l’action, et surtout, mais je crois que c’est la marque de fabrique de l’auteur, beaucoup de bulles et de cases de pensées pour ne pas dire grand chose au final. Dans l’ensemble, c’est assez barré, on arrive pas trop à prendre l’histoire super au sérieux : pas trop d’enjeux narratifs, retournements de situation un peu bizarres, et aussi beaucoup d’humour. Mais le tout rend l’ensemble très fun et je ne me suis pas ennuyé, ça rend la lecture sympathique. C’est sûr que ça ne vous restera pas dans les méninges pendant des années mais cette escapade spatiale est ma foi plutôt originale pour la série. On notera enfin la présence de back-ups assez courts en fin de volume sur le personnage d’Essence, la dernière fille des Untitled et bien déterminée à exterminer sa famille. Une petite histoire courte qui n’apporte pas grand chose mais bon. Pourquoi pas. 

L’une des forces de ce volume, ce sont les dessins de Kenneth Rocafort. C’était un des points forts du premier volume et là ce ne change pas. Non seulement le mec, il livre des dessins splendides, mais il y a également sa mise en scène et son découpage qui sont proprement hallucinants. Sur certaines pages c’est juste hallucinant de beauté. La première moitié de l’ouvrage est donc un vrai régal et ça se gâte après lorsque Timothy Green II reprend le flambeau. Dans l’esprit, on garde une entité visuelle assez forte (puis la colorisation est toujours faite par la même personne, ça aide) mais – comment dire ? C’est juste que passer après Rocafort forcément ça ne te tourne pas à ton avantage. Il y a certaines cases même qui sont franchement brouillonnes comme si l’artiste les avait faites en dernier (alors que techniquement elles se trouvent en milieu de numéro). Mais il s’en sort mieux que Pascal Alixe qui s’occupe du dernier numéro (pré-Death of the Family donc) où là c’est violent. En gros, la moitié des visages sont loupés, et je ne vous raconte pas l’allure de son Superman qui est proprement hideuse. Et son Joker laisse également à désirer (voir l’illustration ci-dessous). Enfin, les back-ups sur Essence sont dessinés par Ario Anindito qui a un style très moderne et assez fin, une petite touche qui relève ce qu’on a vu juste avant. Puis vous aurez droit à deux pages de « bonus », en gros des sketchs préparatoires de l’énorme Suzie et de Mr. Freeze.

Red Hood and the Outlaws Vol. 2 c’est du fun sans complexes avec un gros morceau de space-opéra pas super réfléchi mais qui se laisse lire sans problèmes et qui apporte de la fraîcheur à la série. Comme quoi, Lobdell n’est pas toujours un supplice à lire. Puis faut dire que les superbes dessins de Rocafort participent au plaisir ! Le fait est que la série est également très rattachée aux events de Batman, mais les raccords à cette série sont bien amenés et pensés en amont, ce qui donne une lecture fluide et agréable. Si la série n’atteint pas le haut du panier qualitativement parlant, j’ai quand même envie de vous la conseiller car elle est bien différente du reste de la Bat-Family. 

 

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ArnoKikoo

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666Raziel
Invité
666Raziel
10 années il y a

J’aime beaucoup le ton effectivement « Star Warsien » de la couverture.

darth277
darth277
10 années il y a

J’aime beaucoup cette série bien que les dessins aient baissés en qualité par rapport aux premiers numéros, le trio est très frais et les personnages se sont assez éloignés des héros principaux auxquels ils étaient rattachés avant le reboot ! C’est une équipe qui a pas mal de potentiel et qui pourrait faire très mal si elle était bien utilisé dans un gros event !

gycee
gycee
10 années il y a

Je suis d’accord avec la review, j’ai passé un bon moment en le lisant. Le deux premiers numéros sont très bons, surtout le tie-in Night of the Owls qui est sûrement le meilleur moment du TP (et effectivement très bien intégré au reste). J’ai trouvé le dernier numéro assez inutile, au mieux il introduit Death of the Family.
Lobdell a plutôt fait un bon boulot quand même (sûrement sa meilleure série New 52, la première qu’il a quitté pourtant).

gycee
gycee
10 années il y a
Répondre à  gycee

Ah non, il a d’abord quitté Superboy au temps pour moi.

jack napier
jack napier
10 années il y a

Pas super fan de la série,jason todd assez cool mais j’aimait plus quant il était bad-ass,ultra violent et avec plus de carrure(c’est quoi leur truc de rajeunir les perso chez DC)bref avant new 52.

Starfire j’en parle pas,déja a la base j’suis pas fan du perssonage,son caractères nian nian mais la c’est encore pire:en faire une fille facile ça fallait oser.

Red arrow bah c’est le gars marrant mais bon pour moi la y a rien d’autre qui le fasse briller au sein de l’intrigue.

Bref je vais étre dure mais moi je met cet série au niveau de teen-titan,sauf les dessin bien sur.

darth277
darth277
10 années il y a
Répondre à  jack napier

Le caractère et le comportement de Starfire est expliqué plus ou moins implicitement, son style nian nian fille facile et détaché émotionnellement est simulée par elle même, certains passages de la série laisse penser qu’elle est beaucoup plus sérieuse et encore très attachée à Dick Grayson bien qu’elle dit ne pas se souvenir de lui.

spectra
spectra
10 années il y a

moi c’est une grosse déception pour moi cette série, starfire est de trop et l’histoire sombre un peu dans les méandres du n’importe quoi. On ne sent aucune rage dans le personnage de Jason, c’est juste une fillette.

Mention spéciale à Arsenal pour ma part qui relève le niveau d’une série qui ne vole vraiment pas bien haut. C’est pas la série WTF la plus trépidante, et là on touche de plus en plus le fond avec les événements récents!! mais ce n’est que mon avis^^

Freytaw
10 années il y a

D’accord avec toi ArnoKikoo, sur ce tome. Les murs de la réalité commencent à trembler… Vite, il faut qu’on se contredise sur Pandora !

Mandalorwarrior
Mandalorwarrior
10 années il y a

J’ai une petit question: Jason Todd tue-il toujour ces ennemis (comme avant) ? merci de vos reponce ;)

Freytaw
10 années il y a
Répondre à  Mandalorwarrior

Il y a un certaine froideur du personnage à ce niveau. Disons qu’ici, il combat surtout des méchants, mais il ne regarde pas vraiment si ils sont vivants ou morts après les combats. Donc la réponse est « oui » j’imagine.
Par contre, il fait quand même gaffe quand il est sur le territoire de Batman et qu’il combat un certain Mister Freeze par exemple…

Mandalorwarrior
Mandalorwarrior
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

Merci :)

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