[Review VO] Justice League of America #8

forever evil justice league of america 8 review
Les points positifs :
  • Lecture intéressante et fluide !
  • Le Martian Manhunter en personnage principal
  • Vraiment tie-in à Forever Evil
Les points négatifs :
  • C’est parfois un peu facile
  • Les dessins sont (toujours) très inégaux
  • Un poil de remplissage.

« Got it. Stay back. Stay safe. Out of the way. Apparently my speciality… » – Stargirl

  • Scénario : Matt KindtDessins : Doug MahnkeEncrage : Christian Alamy, Tom Nguyen, Keith Champagne et Marc DeeringCouleurs : Gabe Eltaeb et Hi-Fi

Qu’est-il arrivé à la Justice League ? Cette question que nous nous posons depuis la « fin » de la Trinity War… Elle trouve enfin réponse, en quelques sortes, ici. Le Martian Manhunter émerge, réveillé par l’esprit de Stargirl, qui ne cesse de lui poser des questions en boucle (de quoi trouver ça agaçant, franchement, saleté de gamine paumée !). Il se réveille dans un pré, qui semble tout sauf réel, Stargirl est à ses côtés. C’est à ce moment que Jason Rusch, l’une des moitiés de Firestorm, vient clamer que ce lieu est une prison… Tatataaaaaa… *bruit de suspens*

Justice League of America #8

Cet épisode, vu les stars qui s’y baladent, pourrait être un épisode de la série Forever Evil que ça ne serait presque pas choquant ! Fort à propos cette fois-ci, le titre Justice League of America se justifie ici parce que c’est le Martian Manhunter qui mène la danse (enfn si on veut) et que Stargirl fait office de soutien. Deux membres de la JLA donc. Enfin un titre qui ne ment pas (trop) sur la MARCHANDISE ! Nous sommes bien dans du Forever Evil. Nous parlons bien de membres de la JLA. Mais avec tout de même, un focus important sur la Justice League tout court (d’où le « pas trop »)… Mais ‘ain que c’est intéressant !

Matt Kindt n’a plus rien à prouver sur sa maîtrise du personnage du Limier Martien (voilà, ça c’est fait, ne me parlez plus de la VF maintenant !!!), son back-up au début de la série JLA était déjà très bon. Ici, le Martien est au centre de l’histoire et il vit comme un genre d’odyssée dans cette « prison » bien étrange qui revisite et dénature l’esprit de ses prisonniers. Libre de ses mouvements et de l’influence de cette prison, ce qui semble finalement assez normal à la vue de ses pouvoir télépathiques, nous allons découvrir à travers ses pensées et ses yeux ce qui est arrivé aux membres les plus éminent de la Justice League (en dehors de deux qui ont, pour ceux qui suivent, échappé à cet emprisonnement). Il est probable que certains trouvent qu’étaler tout cette intrigue sur un épisode complet peut ressembler à du remplissage. Ce n’est pas nécessairement faux, car même si nous apprenons à quoi ressemble le statu quo des « Leaguers » dans cette épisode, cela aurait pu tenir sur une seule ligne. Mais quelle bonne idée pourtant, d’utiliser l’œil à priori neutre du Martian Manhunter pour se rapprocher de ces personnages alors qu’ils sont en train de vivre ce drame, seuls et éloignés de la réalité qui se déroule elle, dans le titre principal de l’event. Reste maintenant à voir si pour chaque personnage rencontré, l’exécution est aussi correcte.

Justice League of America #8

Autant je trouve que Kindt maîtrise le Martien et fait un bon travail avec Stargirl (en piochant allégrement sur son caractère tel qu’il est défini dans la série depuis le départ), autant sur les autres personnages croisés ici, il joue parfois dans la facilité, sans pour autant trahir ce qu’ils sont. Attention, je vais spoiler un petit peu dans les phrases suivantes. La prison qui détient la League fait imaginer à ses détenus qu’ils sont en train de vivre un genre de cauchemar (on a déjà vu ça des milliers de fois, oui). Pour Superman, c’est le remords d’avoir tué, cherchant à tout prix et indéfiniment à défaire ses actes pour tout recommencer. Pour Green Lantern (Simon Baz), c’est la peur d’être rejeté, et d’être pris pour un terroriste, quitte à en devenir un pour leur donner raison… Oui, c’est presque insultant, mais en même temps, c’est aussi la faute à sa caractérisation de départ, pauvre Simon Baz

Il faut tout aussi bien reconnaître que justement, de par leur évidence, ces « cauchemars » restent tout de même tout à fait propres aux personnages et respectent bien leurs caractérisations (même si elle est bidon à la base, oui, je parle encore de Simon Baz). J’aurais espéré un peu plus de folie, comme à l’image du cauchemar de Flash qui est lui, beaucoup moins évident et plutôt surprenant, dans le bon sens du terme. Je ne vous les ai pas tous cités, mais l’idée est là. Autant je ne peux m’empêcher de remarquer ça et là, des détails un peu simplistes, autant l’exécution globale est belle et fluide et nous donne l’empathie recherchée pour chaque personnage (même si à la base, on en a pas forcément besoin).

Justice League of America #8

Pour les dessins par contre, on a droit je trouve, à un très petit Doug Manhke. Mais c’est certainement toujours un problème lié à la pelletée d’encreurs qui l’accompagnent… Certains visages en gros plan sont franchement atroces (voir ci-dessus…) et bien souvent méconnaissables. D’autres sont beaux. C’est d’une inégalité incroyable. Tout comme sur certains plans éloignés, on a l’impression que les personnages sont dessinés grossièrement et totalement à l’arrache, ça fait un peu tâche et brise un peu l’harmonie des pages. Pourtant, il y a cette double page au début du numéro qui reste superbe. Rageant…

Pour l’ensemble, nous avons donc un numéro bien écrit, hélas jalonné de quelques facilités que nous incomberont à la caractérisation et au statu quo « Trinity War » des personnages, tout comme un dessin qui ne rend clairement pas mérite aux personnages et à l’event. Malgré tout, c’est très plaisant à lire et cela nous apprend réellement ce qu’il en est de la Justice League dans le sens large du terme, et ce jusqu’à la dernière page, qui joue encore le teasing à fond (oui c’est un peu pénible quand même à force) mais qui donne pourtant une réponse évidente quand à la situation. Un bon numéro, intéressant, mais loin d’être surprenant. 

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Julien
Administrateur
10 années il y a

Il n’y a pas à dire, je préférais largement Doug Mahnke sur Green Lantern. Mais bon, c’est toujours mieux que Brett Booth pour le titre !

jay
jay
10 années il y a
Répondre à  Julien

Absolument d’accord Mankhe est bon sur Green Lantern et point bar .Sur Jla c’est vraiment degueulasse et je pense areter la lecture a la fin du crossover a moins que Lemire fasse du si bon boulot ensuite pour me faire faire l’impasse sur les dessins .

ArnoKikoo
10 années il y a

Haha mais cette tête de Shazam, j’y arriverais pas, le choc ! :D
Dans l’ensemble j’ai trouvé l’idée de la prison plutôt originale mais au fur et à mesure du numéro j’avais vraiment l’impression d’avoir juste affaire à une sorte de « freak gallery » juste pour combler les 30 pages du numéro, mais sans qu’il n’y ait de « réel » contenu.
La névrose de Flash est super cool.

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